25 novembre 2024 |

Ecrit par le 25 novembre 2024

Avignon : décès d’Edmond Volponi

Edmond Volponi vient de décéder à l’âge de 94 ans. Journaliste, photographe – tout particulièrement du Festival d’Avignon, patron de presse, éditeur… c’est une véritable figure de la cité des papes qui vient de disparaître.

Homme d’image et de lettre, Edmond Volponi vient de s’éteindre à l’âge de 94 ans. Alors jeune journaliste et photographe pour le journal ‘Le Provençal’ (l’ancêtre du quotidien actuel ‘La Provence’), ce marseillais d’origine débuta sa carrière à Avignon dans les années 1950. C’est là qu’il rencontrera la troupe de Jean Vilar et commence à photographier le Festival d’Avignon. Pendant des années il réalisera ensuite des clichés des grands noms de l’événement théâtral : Jean Vilar, Gérard Philipe, Jeanne Moreau, Michel Bouquet, Monique Chaumette, Jean Paul Moulinot… Malgré ses talents de prise de vue comme le démontre ci-dessous l’un de ses clichés, qui sera édité en timbre en 2002 par La Poste, où l’on voit un jeune garçon se précipiter sur une fontaine publique du quartier de la Balance pour se rafraîchir, Edmond Volponi se consacrera davantage à l’écriture. En tant que journaliste mais aussi en tant qu’écrivain.

La photographie ‘Enfant à la Fontaine’ prise par Edmond Volponi dans le quartier de la Balance à Avignon illustre une série de timbre éditée en 2002 par La Poste sur le thème ‘Le siècle au fil du timbre’.

C’est ainsi, que devenu responsable du centre départemental du ‘Dauphiné Libéré’ (aujourd’hui Vaucluse Matin), il va suivre l’édition 1968 du Festival. La manifestation théâtrale devient alors, quelques mois après les ‘évènements’ de mai 68 le lieu de toutes les contestations. Il en tirera un ouvrage intitulé ‘Alors, camarade Vilar. Ou la chronique échevelée de l’été 68 avignonnais’ (voir couverture ci-dessous).

Imprimerie et meilleur hebdo de France
En 1973 il créé, avec son épouse Marie-Thérèse décédée en mai 2020, l’entreprise PSP (Presse service publication). D’abord installée dans l’ancienne biscuiterie Alary, rue de la République, à Villeneuve-lès-Avignon, cette imprimerie déménagera ensuite dans la zone de la Courtine à Avignon. La société sera reprise en 1991 par l’éditeur de journaux gratuits Comareg, son principal client, pour devenir Hebdoprint (Paru-Vendu) jusqu’en 2011, date de la liquidation judiciaire du groupe.
Durant ces années, il devient également éditeur et directeur du journal vauclusien ‘Le Comtadin’. Laissant une liberté totale à son ‘irrévérencieuse’ rédaction (Hugues Masoch, Louis Armengol, René Diez…) le titre de presse local obtiendra même le prix du meilleur hebdo de France ! Un succès d’estime qui ne se traduira pas forcément dans les ventes du journal.
En 1995, Edmond Volponi cédera finalement l’hebdomadaire à Yves Rousset-Rouard. Le producteur de cinéma de ‘Emmanuelle’ et des ‘Bronzés’, aussi maire de Ménerbes de 1995 à 2014, ayant pour mission de le maintenir à flot.

Le Kodak Retina 2 : l’appareil photo avec lequel Edmond Volponi a débuté sa carrière dans les années 1950.

Installé à Villeneuve-lès-Avignon, l’homme de presse et d’image profitera de sa retraite pour y ouvrir une galerie : ‘L’évasion imagière’ située rue des Recollets. Pendant plus de 10 ans il y réalisera des expositions comme en 2019 où il rendait hommage à l’acteur Gérard Philippe disparu 60 ans plus tôt. Durant cette période, il écrira notamment ‘Alors petit, tu t’es bien régalé ?’, une autobiographique où il raconte la libération de Marseille par les alliées en août 1944. Alors âgé de 16 ans, l’adolescent était coursier pour une banque située sur la Canebière. Durant cet été agité, il aidait, avec ses copains, à déblayer les ruines consécutives aux bombardements avant de s’engager ensuite à la Croix rouge comme brancardier et secouriste.

Quelques années auparavant, en 2015, celui qui était aussi administrateur de la fondation Calvet depuis 2016, officier de la Légion d’Honneur et officier des Arts et Lettres, participera à la Maison Jean Vilar à l’exposition ‘Avignon, le rêve que nous faisons tous’ des photographes de la presse quotidienne locale sur le Festival d’Avignon depuis les années 1950.

La cérémonie civile des obsèques d’Edmond Volponi se tiendra le jeudi 10 novembre à 14h au crématorium de Nîmes.

L.G.


Avignon : décès d’Edmond Volponi

Avec le « Moine Noir » d’Anton Tchekov , Kirill Serebrennikov clame sa liberté retrouvée à travers la folie des hommes. Tout est permis dans la Cour d’Honneur du Palais des Papes ( enfin) utilisée et magnifiée.Il y avait juste ce qu’il fallait de vent pour ajouter à la folie des hommes ce souffle de liberté.

Andreï Kovrine, intellectuel surmené, part se reposer à la campagne chez son ami Péssôtski qui l’a élevé et sa fille Anna. Péssôtski est obsédé par son jardin, ses serres, ses fleurs,le mystère de l’orme, et la question de la relève. Andreï est lui habité par les hallucinations d’un moine noir.

Une mise en scène flamboyante
La rupture d’Andreï, Serebrennikov choisit de la représenter par la multiplication des points de vue et des langues. On y entendra un Andreï en américain, en allemand et en russe incarnés successivement par3 formidables acteurs. Ce procédé de répétition ajoute à la transe que nous éprouvons face à l’occupation du plateau : choeurs révolutionnaires ou mystiques, danseurs-derviche tourneurs, ombres et silhouettes vaporeuses, serres en bois se transformant au gré des 4 chapitres, procédés vidéo qui doublent la réalité et révèlent des visages inquiétants. Nous sombrons nous aussi peu à peu dans un tournis sensoriel à défaut de folie.

Les différents thèmes abordés se percutent
Il y a d’abord une ode à la nature avec de merveilleux couchers et levers de soleil qui mettent tout le monde d’accord. Il y a ensuite cette question lancinante de s’inquiéter sur l’avenir des serres, sur les méfaits du gel. Il y a le questionnement sur la folie, la liberté mais aussi la violence engendrée jouant sur la lumière ou les ténèbres.Il n’y a pas vraiment de réponses sur leur incidence dans un processus de création sauf le résultat lui-même d’un spectacle d’une grande beauté : des chants, de la musique, des acteurs , des décors, d’un lieu, d’une mise en scène limpide et efficace.

Dans Iphigénie Tiago Rodrigues renoue avec ce qui nous avait séduit dans Antoine et Cleopatre ( Festival Avignon 2015) : Réécrire un mythe avec des effets de répétitions orales ( ici Je me souviens) de gestes esquissés ou évoqués, de grande immobilité et du Verbe assené, répété, articulé.

Ici les Hommes mais surtout les Femmes reprennent le pouvoir des mots et de leurs destins. La metteuse en scène Anne Thérond recueille le souvenir des acteurs après la tragédie et nous propose une version en noir et blanc d’une grande beauté : mer calme ou frémissante projetée, silhouettes immobiles, économie de mouvements, attente en apnée.

Iphigénie.

Avignon : décès d’Edmond Volponi

Pour sa dernière à la tête du festival d’Avignon,  Olivier Py lance, cette année, un thème pour le moins universel « Il était une fois… ». Hommage à la narration et aussi énorme pied de nez  à la désinformation et aux fakes news devenus, aujourd’hui, les nouveaux soldats d’une guerre redoutable. 

Cette 76ème édition, que chacun espère « normale », se veut pleine de promesses.  D’abord ce choix de la narration avec cette ambivalence : raconter des histoires et ne pas se laisser avoir par les histoires… Savoir séparer le bon grain de l’ivraie.  Une vigilance, pour ne pas dire un combat, de tous les instants. 

Une place toute particulière faite aux femmes
Cette année, le festival accordera aussi une place toute particulière aux femmes. Et au même moment où Olivier Py et Paul Rondin tenaient leur traditionnelle conférence de presse de présentation, le 25 mars dernier,  les talibans annonçaient la fermeture des  collèges et lycées pour filles.Une triste actualité, une de plus… 
Et comme par le plus grand des hasards (mais au fond en est-ce totalement un?) la réalisation de l’affiche du festival in a été confiée à Kubra Khademi, une artiste afghane. Féministe et refugiée en France depuis 2015, cette jeune femme milite au travers de ses œuvres pour les libertés dans son pays. La nudité des corps des femmes de son dessin met en scène « des corps libres ». On ne pouvait en pareilles circonstances y voir meilleure prise de parole.  Malheureusement c’était sans compter sur des réseaux sociaux qui favorisent beaucoup le développement de la bêtise humaine. En effet, quelques agités du clavier y vont vu « provocation », « vulgarité » ou « incitation à la pédophilie »… Qu’auraient pensé ces mêmes censeurs décérébrés « des demoiselles d’Avignon » de Pablo Picasso : une vision de la femme trop anguleuse pas assez ronde… et que dire aussi des nus de Titien ou de Botticelli ? Restons plus que jamais vigilant pour ne pas se laisser embarquer dans le flot de la stupidité. 

La résilience à l’affiche 
Autre thème autre narration. Les organisateurs ont également souhaité, cette année, mettre en avant la résilience, bien que ce concept, aujourd’hui mis à toutes les sauces, finit par en perdre un peu de ses saveurs initiales.  Juste un exemple.  Il fallait oser nommer « plan de résilience économique et sociale » le plan de lutte contre l’inflation du précédent gouvernement. Ne pas tomber dans le piège des histoires une fois de plus…
Mais revenons à notre cher festival. Si la résilience est aussi un thème de l’édition 2022 c’est pour rappeler une fois  de plus que la culture et  le théâtre sont là pour nous aider à vivre et à surmonter les tourments du monde (Dixit O. Py). Et en ce moment y’a du taf !  

Un off plein comme un œuf 
Avignon c’est aussi bien sûr le off avec une offre d’une incroyable variété. Toutes les audaces et talents s’y expriment dans une effervescence  revigorante et souvent foutraque.  Cette année, 1540 spectacles sont annoncés on revient sur des chiffres d’avant Covid (c’est comme pour J.C. y a un avant et un après).  Avignon fera cette année son come back du plus grand festival de spectacles vivants en France. Et sur les 1540 spectacles annoncés , 1068 seront joués pour la première fois dans la cité des papes. Si à cela vous ajoutez un Opéra rénové, une nouvelle salle, la Scala (la plus grande du Off), et une maison Jean Vilar remise à neuf on aura  toutes les raisons de se laisser porter cette année encore par le festival d’Avignon. Une façon aussi  de rendre hommage au travail d’Olivier Py et de son équipe  On pourra ainsi écrire  « Il était une fois… Olivier Py »


Avignon : décès d’Edmond Volponi

Après avoir été assemblée par une équipe de 6 techniciens, la boutique-billetterie du Festival d’Avignon vient d’ouvrir ses portes sur la place de l’horloge de la cité des papes. Celle-ci a été entièrement repensée avec des matériaux durables pour être plus respectueuse de l’environnement, moins énergivore et plus accueillante. L’endroit propose aussi des produits issus de fournisseurs responsables et locaux pour la grande majorité des produits dérivés (tote bags, t-shirts, mugs…) en vente à la boutique à l’occasion de cette 76e édition.

Ouvert du mardi au samedi de 11h à 19h jusqu’au 30 juin puis tous les jours de 11h à 20h30 jusqu’au 28 juillet.


Avignon : décès d’Edmond Volponi

Racheté en octobre 2021, le cinéma Pandora, situé en Avignon, devient la Scala Provence et devrait ouvrir ses portes à temps pour le Festival Off qui débutera le 7 juillet prochain.

Le bâtiment qui a accueilli le cinéma le Capitole, puis le Pandora, prend une toute autre forme et devient la Scala Provence. Sous la gestion de Mélanie et Frédéric Biessy, ce futur lieu de création théâtrale, mais aussi musicale, est pour le moment en travaux. Les échafaudages et les éclairages de chantier seront bientôt remplacés par des fauteuils, les ouvriers par des comédiens et les bruits de perceuse par le son des applaudissements.

Pour le moment, si ce chantier colossal paraît loin d’être fini, ses travaux devraient en réalité être terminés d’ici la fin du mois de mai et tout le matériel installé à la mi-juin. « Nous avons un emploi du temps bien chargé, nous restons confiants car pour l’instant nous sommes dans les temps par rapport à ce que nous avions prévu », affirme Frédéric Biessy, producteur de spectacle depuis plus de 30 ans. Une vingtaine d’entreprises et d’artisans travaillent quotidiennement pour faire de ce lieu la Scala Provence.

Mélanie et Frédéric Biessy. ©Vanessa Arnal

Des travaux colossaux

Racheté en octobre dernier par le couple, le bâtiment n’avait pas accueilli de visiteurs en son sein depuis 2018. L’espace de 3000m² qui s’élève sur quatre niveaux fait l’objet de travaux titanesques. Ce lieu situé au 3 Rue Pourquery Boisserin, a dû subir d’importants aménagements comme le renforcement de ses fondations et de ses murs porteurs, qui menaçaient de s’effondrer. « Il a fallu retourner toutes les pierres et vérifier les fondations qui étaient brinquebalantes », explique Mélanie Biessy, directrice de la société d’investissement en infrastructure Antin Infrastructure Partners.

Les propriétaires, qui avaient prévu un coût total de 1,5 millions d’euros pour ces rénovations, ont en fait dû augmenter leur budget. Ce dernier s’élève à plus que le double de ce qui était initialement prévu puisque les travaux vont finalement coûter 3,7 millions d’euros. Mélanie et Frédéric Biessy garantissent que le théâtre sera prêt avant le lancement du Festival Off d’Avignon. Les murs et plafonds de la Scala seront repeints de la teinte de bleu éponyme, les fauteuils, également bleus, seront prêts à accueillir les spectateurs, et les quatre salles de spectacle pourront accueillir les artistes.

L’entrée de la Scala Provence. ©Vanessa Arnal

Avignon, un choix évident

Si la Scala est déjà implantée à Paris depuis maintenant six ans, ses propriétaires ont souhaité lui créer un « bras méditérannéen », comme ils l’appellent. Quel meilleur endroit pour implanter un second établissement et faire vivre les arts de la scène que la capitale même du théâtre ? La ville d’Avignon, bien connue pour ses festivals In et Off, s’est présentée comme une évidence pour le couple parisien.

« Notre objectif n’est pas d’ouvrir un énième théâtre pour apporter de la concurrence, développe Frédéric, mais de créer une harmonie avec les Avignonnais déjà en place, les piliers du festival. » Avec une programmation imaginée en corrélation avec les artistes, la Scala permettra aux disciplines du théâtre et de la musique de rayonner en un même lieu.

Ce à quoi va ressembler la Scala une fois les travaux achevés. ©La Scala

Un projet au-delà du Festival d’Avignon

Si le projet de la Scala Provence va enfin voir le jour aux prémices de la prochaine édition du Festival Off en juillet prochain, l’établissement compte bien être à son apogée également le reste de l’année. Le bâtiment, qui sera inauguré le 6 juillet prochain, pourra accueillir jusqu’à 1000 spectateurs et sera non seulement dédié à toute forme d’art, mais il sera aussi un lieu de vie consacré à la rencontre.

À terme, Mélanie et Frédéric aimeraient installer une librairie au sein des quatre murs de la Scala. Plusieurs appartements et un bar-restaurant font également partie du projet. « Nous aimerions que les visiteurs puissent déjeuner et dîner avec les artistes », développe Frédéric. Les salles de spectacle, quant à elles, sont isolées avec de l’acoustished, qui permet de les insonoriser sans pour autant étouffer la réverbération, ce qui leur permettra de se métamorphoser en studios d’enregistrement durant l’hiver.

Les murs des salles de spectacle ne sont pas parallèles, ce qui n’est « pas pratique pour réaliser le plan des lieux », selon Frédéric, mais cela offre une belle acoustique aux artistes. ©Vanessa Arnal

En dehors du Festival d’Avignon, la Scala Provence ne s’endormira pas et continuera de vivre et de faire vivre l’art sous toutes ses formes. Frédéric et Mélanie Biessy ont une volonté de créer une « chaîne vertueuse entre les deux Scalas ». Certains spectacles pourront passer de la Provence à la scène parisienne.

La grande salle de la Scala est la plus grande du Festival d’Avignon, avec environ 450m² de surface et une capacité de 620 places assises. ©Vanessa Arnal

Avignon : décès d’Edmond Volponi

Dernière ligne droite pour Festival de la chanson Française à Avignon :

Les 26, 30 et 31 juillet à 19h : 1re partie dont le 26 avec l’Avignonnais Léo Merle , 2e partie l’artiste Lya auteur compositrice interprète au théâtre le vieux sage. Lya autrice compositrice et interprète à l’authenticité désarmante. La verve pétillante et le verbe ciselé, Lya déploie sa poésie mordante dans une chanson Française accoustique mêlant Folk et swing avec des accents tantôt pop, tantôt syncopés.

Le 27, 28, 29 juillet à 19 h le festival de la chanson Française se tiendra au théâtre du Vieux Sage avec une 1re partie de jeunes talents et le 27 Léo Merle , 2e partie l’artiste, auteur compositeur interprète Florentin Fouch . Véritable moulin à paroles, Florentin Fouch est un ‘jacteur des temps modernes’ soufflant son amour des mots, en agitant la langue dans tous les sens. Il nous arrose de ce doux flow qui fait pousser les champs lexicaux.

Lya autrice compositrice et interprète à l’authenticité désarmante. La verve pétillante et le verbe ciselé, Lya déploie sa poésie mordante dans une chanson française accoustique mêlant Folk et swing avec des accents tantôt pop, tantôt syncopés.

Théâtre Le Vieux Sage. 34, rue de la Carreterie. Avignon
Renseignement et réservation : 06 20 25 62 29

Lya

Avignon : décès d’Edmond Volponi

C’est une mesure que les festivaliers ne semblent pas avoir complètement assimilée. Alors que le masque n’est plus obligatoire sur le territoire français, les avignonnais, eux, se doivent de porter le morceau de tissu durant toute la période du festival. Interrogés dans la rue, certains ne comprennent pas la mesure, d’autres n’arrivent plus à suivre et des irréductibles se pressent de le mettre correctement à la vue des forces de l’ordre. Peine encourue ? 135€.

La règle était annoncée depuis le 24 juin dernier. Le masque est obligatoire pour toute personne de 11 ans et plus dans l’ensemble des espaces publics de l’intramuros d’Avignon de 12h à 02h00 du matin, du lundi 5 juillet jusqu’au 31 juillet inclus. La population avignonnaise est multipliée par 4 pendant cette période animée, les rues deviennent plus denses et les passages étroits. En dehors de l’intramuros, le port du masque n’est pas obligatoire dans l’espace public, sauf lorsque la distanciation physique d’au moins deux mètre entre deux personnes ne peut être respectée. Le port du masque est obligatoire au sein des théâtres, y compris dans les ERP de plein air (cours, cloîtres, esplanades).

L.M.


Avignon : décès d’Edmond Volponi

La ministre de la Culture a annoncé ce lundi à Avignon la décision de nommer le metteur en scène portugais Tiago Rodrigues. Il devient ainsi directeur du Festival d’Avignon et prend la relève d’Olivier Py qui tire sa révérence.

Le futur directeur, premier étranger à la tête du Festival d’Avignon, mettra en scène ce lundi soir lors de l’ouverture du Festival, ‘La cerisaie’ de Tchekhov, avec Isabelle Huppert, dans la cour d’honneur du palais des Papes. Tiago Rodrigues est un dramaturge, producteur, metteur en scène et acteur portugais né en 1977 à Lisbonne. Il est principalement connu en France pour sa pièce ‘By heart’.

En 2003, il fonde avec Magda Bizarro la compagnie ‘Mundo perfeito’ au sein de laquelle il est l’auteur de ses spectacles. En plus de ses nombreuses collaborations avec des artistes de scène portugais et internationaux, il a aussi écrit des scénarios, des articles de journaux, des recueils de poèmes, des préfaces et des tribunes. Il a également enseigné dans des institutions telles que l’école de danse belge ‘Parts‘ ou encore l’université d’Évora au sein de laquelle il enseigne la dramaturgie.

L.M.


Avignon : décès d’Edmond Volponi

‘Spectacles vivants, scènes numériques’, voici le doux nom du prochain rendez-vous incontournable organisé par la French Tech Grande Provence. Une invitation à repenser les questions de transition et d’innovation numériques, les 12 et 13 juillet prochains.

Le Festival d’Avignon, membre de la French Tech Grande Provence, a invité cette dernière à proposer un programme autour de l’innovation et de la culture au sein des ‘Ateliers de la pensée’. Ces deux journées sont organisées en partenariat avec Dark Euphoria et le Grenier à sel, avec le soutien de la Région Sud, de la Ville d’Avignon, des partenaires officiels B2PWeb, Capgemini et Orange et de Maddyness.

La transition numérique et son corollaire

Les pratiques artistiques sont le reflet de la transition numérique des dernières décennies : moyens techniques sur scène, spectacle vivant augmenté, numérisation des contenus culturels… « La crise sanitaire qui a durement impacté le secteur culturel a donné un coup d’accélérateur à ce phénomène. Embrassée par de nombreux artistes et programmateurs comme une opportunité de renouveler les processus de création et les rapports aux publics, la fermeture des lieux culturels a ouvert de nouvelles voies d’accès aux contenus artistiques, de nouvelles ‘scènes numériques’. »

Expériences, débats, rendez-vous, échanges

« Le déploiement de ces formes artistiques hybrides et numériques bouleverse les programmations culturelles et les rapports artistes/scènes/publics ». Face à ces mutations, la French tech propose d’entamer une réflexion plus construite, de pérenniser les bonnes pratiques, d’articuler ces processus d’innovation au sein des projets artistiques et des politiques culturelles. Autour d’expériences artistiques numériques, de débats, de rendez-vous ciblés pour les professionnels, tout est mis en œuvre pour faciliter la mise en réseau des pratiques. Il s’agit également d’orienter les professionnels dans leur transition digitale : scènes numériques, formats hybrides, interaction, dispositifs immersifs, performances participatives, spectacles sur les réseaux sociaux, etc.

Découvrez le programme complet en cliquant ici.

https://echodumardi.com/tag/festival-avignon/page/2/   1/1