22 novembre 2024 |

Ecrit par le 22 novembre 2024

 Avignon : « Fauvess » le nouveau programme pour accompagner la transition agricole 

L’association avignonnaise « Les jeunes pousses » lance le programme « Fauvess » (formations d’agriculture urbaine vers une économie sociale et solidaire) pour accompagner la transition agricole et le développement de nouveaux projets dans ce secteur. L’objectif de cette initiative est de multiplier le nombre projets liées à l’agriculture urbaine et l’alimentation responsable sur le territoire et ainsi favoriser une économie sociale et solidaire. 

L’association « les jeunes pousses » poursuit sa mission de sensibilisation aux bonnes pratiques agricoles et à l’émergence d’initiatives écologiques et responsables sur le territoire avignonnais. Après l’ouverture de la ferme urbaine « le tipi » en plein cœur du quartier de Monclar, l’association lance son nouveau programme « Fauves » (formations d’agriculture urbaine vers une économie sociale et solidaire)  qui a pour but d’initier aux métiers de la transition via l’agriculture et l’alimentation, de se perfectionner à la mise en place de tiers-lieux nourriciers en milieu urbain et enfin de se spécialiser pour devenir un(e) expert(e) dans différentes pratiques de l’agriculture urbaine. 

Une alimentation responsable et une agriculture agricole saine 

Avec « Fauvess », les jeunes pousses souhaite favoriser le développement de projets liés à la transition agricole et ainsi favoriser une alimentation responsable et une agriculture agricole saine. Ces objectifs pourraient conduire à la réalisation d’un but plus important : privilégier et emmener vers une économie sociale et solidaire.

Concrètement les formations proposées dans le programme « Fauvess » permettent un apprentissage complet des bonnes pratiques agricoles pour un projet futur et permettent en dernière phase de se spécialiser dans cinq domaines spécifiques selon les envies : l’éducation à l’environnement dans une ferme urbaine, la gestion et le financement d’un projet associatif de tiers-lieu nourricier, l’animation d’une ferme urbaine participative, la programmation d’un évènement responsable et enfin la spécialisation des cultures en milieu urbain. 

Un programme d’avenir et des soutiens d’autres associations 

Pour constituer ce programme « Fauvess » qui répond à plusieurs besoins et enjeux pour le futur agricole du territoire, « les jeunes pousses » se sont appuyés sur plusieurs constats observés : en premier lieu un désamour de la jeune génération pour le modèle d’exploitation « conventionnel ». Un taux de reconversion professionnelle qui est passé de 33 à 47% au cours des 8 dernières années (2 millions de français ont changé de métier lors des 5 dernières années), la forte demande d’apprendre des modèles alternatifs qui correspondent plus aux contraintes agricoles d’aujourd’hui et adaptés aux zones géographiques et enfin le constat que la moitié des agriculteurs (rices) vont partir à la retraite d’ici 10 ans donc la nécessité de mettre en place des programmes et actions pour former les jeunes sur les pratiques qui seront celles de demain.

Dans ce projet ambitieux, les « jeunes pousses » ont pu compter sur l’aide et le soutien de trois autres structures qui développent et portent les grandes lignes du programme. La première est l’association française d’agriculture urbaine et professionnelle (AFAUP) qui est Le réseau national des professionnels de l’agriculture urbaine dont la vocation est de faire de l’agriculture urbaine un levier incontournable pour rendre les villes durables, fertiles et solidaires. La seconde est la cité de l’agriculture qui est une association marseillaise née en 2015, elle œuvre pour une transition écologique, socialement juste, des villes et territoires à travers la transformation de leurs systèmes agricoles et alimentaires. La troisième et dernière est l’éveilleur qui organise des actions de formation et d’accompagnement pour tous types d’organisations souhaitant agir pour les transitions qui se trouve à Avignon. 

Le projet « Fauvess » s’inscrit dans le programme DEFFINOV Tiers-Lieux financé par l’Union Européenne, l’Agence Nationale de la Cohésion des Territoires (ANCT), la Direction régionale de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités (DREETS PACA) dans le cadre du Plan d’Investissements dans les Compétences (PIC).


 Avignon : « Fauvess » le nouveau programme pour accompagner la transition agricole 

La ferme urbaine Le Tipi fêtera son 3e anniversaire ce samedi 2 septembre, de 16h à 22h.

3 ans que le Tipi existe à Avignon. Pour fêter ça, la ferme urbaine a concocté un programme aux petits oignons.

  • 16h-20h : Grand marché d’artisans et producteurs locaux, bio et artisanal (Natural Spirit Creation, L’abelha, Atelier imko, La comédienne, Muneca, L’harmonieux, Jordi Gomis, Léna Keohavong, Tiphon, Pilea Project, Titinuage, Fait Moisan, P.A. Le Gac… et plus à venir).
  • 16h et 17h : Visites guidées du lieu, sur inscription.
  • 18h-20h : Shado Disko, DJ set électro, Motown groove et indie pop.
  • 20h-22h : Voilaaa Sound System, concert afro-disco pour clôturer la journée.

Côté restauration, le restaurant Mainama proposera des burgers (avec option végé). Côté dessert, le foodtruck Tout en Douceurs préparera des crêpes sucrées.

Inauguration du parcours pédagogique

Le Tipi profitera de cette journée pour présenter sa toute nouvelle installation : le sentier découverte du Tipi, composé de 12 panneaux pédagogiques pour que l’agriculture urbaine se démocratise.

Entrée gratuite avant 18h. Billetterie pour réserver sa place et sa visite guidée.
Le Tipi, 57 Avenue Eisenhower, Avignon.


 Avignon : « Fauvess » le nouveau programme pour accompagner la transition agricole 

A l’occasion de la fête de la musique, la ferme urbaine du Tipi organise une soirée DJ set.

Dès 18h, le collectif local Elephantz Records proposera 2 DJ sets techno : Eve Dahan + DVMBO et Mameel. Les artistes Nico Reno et Tonclar seront aussi de la partie pour faire groover le public. Pour régaler les papilles des visiteurs, le Tipi a fait appel à Ela et Ju qui proposeront des recettes inspirées des cultures du monde entier. L’équipe des Jeunes pousses concoctera également des planches apéros. Enfin, Heart Ink Tatoo sera là pour réaliser des tattoos et de maquillages éphémères.

Pour les plus téméraires, un after officiel sera organisé au SextoyClub (1 avenue des sources, Avignon). 

Mercredi 21 juin de 18h à 00h dans la ferme urbaine du Tipi, 57 avenue Eisenhower, Avignon.
Gratuit – pas de réservation nécessaire.

J.R.


 Avignon : « Fauvess » le nouveau programme pour accompagner la transition agricole 

Samedi 9 octobre, c’est la clôture de la saison événementielle du Tipi avec la venue du Dj phare de la ‘French touch’, Etienne de Crécy. La dernière apparition de l’artiste à Avignon remonte à 2012.

Au programme : Dj set, bar, foodtrucks et friperie pour faire perdurer l’été le temps d’une soirée. Avec la venue cet été de Jabberwocky, Macadam crocodile, Kiddy Smile, Boston Bun, Silly Boy Blue, Anoraak et tant d’autres, Le Tipi n’a cessé de concocter une programmation de haute volée. « Venez donc fêter
avec toute l’équipe du Tipi cette merveilleuse première saison pour nous motiver à faire une programmation encore plus dingue pour l’année prochaine ! » nous enjoint le Tipi. Le Tipi ? C’est le 1er lieu dédié à la transition écologique d’Avignon, un espace de vie, de nature, de culture et de pédagogie porté par l’association Les Jeunes pousses. Réservation sur helloasso : cliquez ici. Tarifs de la soirée : 19 € pour les adhérents / 24 € pour les non adhérent (19€ + 5€ d’adhésion).

Lire aussi : Paul-Arthur Klein : « le Tipi est la 1ère ferme urbaine du Vaucluse »


 Avignon : « Fauvess » le nouveau programme pour accompagner la transition agricole 

Le Tipi fête ses 1 an ce samedi 4 septembre. Pour l’occasion, une programmation musicale aura lieu au sein de la ferme urbaine, avec la venue exceptionnelle de JabberwockyMacadam Crocodile et Anoraak.

« Nous mettons tout en place pour retrouver la belle ambiance présente à l’inauguration l’année dernière. On invite donc tous les Avignonnais à venir découvrir l’évolution de la ferme et à profiter du lieu ! », se réjouit Paul-Arthur Klein, fondateur de l’association Les jeunes pousses. Au programme : marché d’artisans et de producteurs, visite de la ferme urbaine de 16h30 à 17h30, concerts, bar et foodtrucks.

Informations pratiques : de 16h à 00h. Tarif adhérent 8€, non-adhérent 13€. Entrée gratuite pour toute arrivée avant 18h (Gratuit pour les moins de 12 ans toute la soirée). Plus d’informations : cliquez ici.

Lire aussi : Paul-Arthur Klein : « le Tipi est la 1ère ferme urbaine du Vaucluse »

Avant/après.
Programmation du Tipi

 Avignon : « Fauvess » le nouveau programme pour accompagner la transition agricole 

La ferme urbaine avignonnaise Le Tipi dévoile sa programmation jusqu’à la fin de la saison 2021.

« La saison se terminera en beauté le 9 octobre avec Etienne de Crecy ! » Le Tipi est un lieu vivant, écologique et fertile. On y trouve une ferme urbaine, un atelier de céramique, une herboristerie, une cantine et un bar. Ce qui fait aussi son charme, ce sont ses scènes et ses artistes dans l’air du temps qui viennent dynamiter les foules le temps d’une soirée électro. Demandez le programme:

Le Tipi, 57 Avenue Eisenhower, Avignon.

Lire aussi : Paul-Arthur Klein : « le Tipi est la 1ère ferme urbaine du Vaucluse »


 Avignon : « Fauvess » le nouveau programme pour accompagner la transition agricole 

Un pas de plus vers le ‘vrai’ green. La ferme urbaine Surikat&Co à la Barthelasse a obtenu le soutien financier de la Préfecture de Vaucluse dans le cadre du Plan de relance. Objectif ? Installer un système d‘irrigation solaire totalement indépendant et autonome. C’est chose faite avec 4 panneaux photovoltaïques qui font la fierté du propriétaire.

C’est d’abord Poppy qui nous accueille sur les parcelles. La chienne de 3 ans déborde d’énergie et joue un rôle crucial dans la ferme, elle veille au grain, attaque les rongeurs et surveille les hommes, peut-être les plus redoutables… Suivie de près par le tenancier des lieux, Damien Baillet, 38 ans, président de l’association ‘Surikat and co‘ et heureux comme un pape. L’homme apaisé nous reçoit au milieu des poules, de la tente bédouine et des jardins partagés. Très vite, il nous dévoile ses systèmes ingénieux à base de matériel de récupération. La douche par exemple, bricolée avec une batterie de véhicule. Rien à envier à la plus luxueuse des salles d’eau.

La ‘Ferme agriculturelle’ est une micro-ferme urbaine et biologique créée en janvier 2019 en plein cœur de la Barthelasse. Elle est labélisée AB (Agriculture biologique) et HVE (Haute valeur environnementale). La ferme est construite autour de 3 projets : l’accueil d’évènements culturels, la mise à disposition de jardins collectifs et la production de légumes diversifiés. Par-dessus tout, le lieu peut se targuer d’être une ferme urbaine inclusive, parce qu’il ne faut pas simplement « installer des bottes de foin et mettre de la musique électro pour arborer le nom de ferme urbaine. » Les publics sont de tout horizon. Parmi les structures qui foulent la terre, la Mission locale d’Avignon, l’Ecole de la deuxième chance ou l’Ipep (Institut de promotion de l’égalité professionnelle). Des jeunes en processus d’insertion après des parcours semés d’embûches et d’addictions viennent retrouver leur énergie à la source.

Les panneaux ont de beaux jours devant eux. ©Linda Mansouri

Les maîtres-mots ? Autosuffisance, équilibre des ressources et communion avec la nature. L’endroit est ressourçant, comme dit le proprio, « la terre est la seule chose qui permet de faire travailler en même temps le corps, le cœur et l’esprit. » Quand Damien potage, les préoccupations du quotidien s’envolent, la légèreté l’envahit et le meilleur des traitements prend effet. « On fait le choix de mettre soit du déchet vert, du foin, de la paille, du compost, de la fiente de mouton, tout ce qui est matière organique. On laisse faire la nature, les bactéries et champignons pour aboutir ainsi à un cercle vertueux. ‘Nature never sleep’, si l’on traite bien la nature, elle nous rend la pareille », philosophe l’hôte de ces lieux.

Damien ne se targue pas d’avoir la science infuse. Même si l’homme a déjà donné des conférences sur la permaculture dans des collèges, la nature demeure imprévisible, elle ne répond à aucune règle. « Un cyprès peut tout gâcher, la grêle peut tout bousiller. L’homme est impuissant, la seule chose qu’il peut faire, c’est observer la nature en action et prendre des leçons pour minimiser les impacts et anticiper les récoltes », reconnait Damien Baillet.

Entre père et fils. ©Linda Mansouri

« L’environnement faisait partie de mes préoccupations principales lorsque que j’ai acheté ce terrain. Ma philosophie de vie ? Je ne veux rien coûter à la planète. Je ne souhaite pas prendre plus que ce que l’on me donne », précise le propriétaire. Une balance équilibrée, des comptes à zéro et aucun remord vis-à-vis de mère nature. Alors même si l’étau se resserre et que l’humanité court gentiment à la catastrophe, ses idéaux ne changent pas d’un iota.

« Je suis en biodynamique, j’utilise très peu de gaz et d’électricité, uniquement pour les tâches qui sont vraiment nécessaires et qui me font gagner du temps. Evidemment, vous ne trouverez aucun produit chimique », explique-t-il. Quand l’aventure commence en 2019, elle vise à mettre à disposition du public des parcelles de 30m2 afin de cultiver ses propres fruits et favoriser la mixité sociale. Evidemment, l’aventure n’a pas été de tout repos, chaque centime était réinvestit et deux ans d’abnégation et de travail acharné portent aujourd’hui leurs fruits juteux.

4 panneaux de 300W

La plupart des installations solaires traditionnelles pompent l’eau en continu lorsque le soleil fournit les panneaux photovoltaïques en électricité mais le débit est souvent faible et il faut stocker l’eau, en grande quantité, dans un contenant intermédiaire. Après de nombreuses recherches et réflexions, Dammien s’est tourné vers la mise en place d’une petite centrale électrique, alimentant une pompe traditionnelle, reliée au forage de la parcelle.

Avec quatre panneaux de 300W, il atteint facilement la production de 1000W/h qui alimentent les 1500W de la pompe. Les quatre batteries prennent le relais pour le complément. En irriguant aux heures les plus ensoleillées de la journée, l’installation est optimisée. Ce qui n’était encore qu’un rêve il y a quelques mois, est aujourd’hui devenu une réalité. Tout a été réalisé par leurs soins, avec un maximum de récupération et des fournisseurs locaux.

Ce qui l’a convaincu ? Les rendements de l’énergie solaire. « On a beau gueuler, mais si on se penche sur les rendements des panneaux sur une période de 100 ans, c’est considérable. L’énergie est éternelle avec les panneaux. J’attaque l’irrigation à 9h jusqu’à 11h et je laisse recharger entre 11h et 16h. Entre la pompe, les panneaux solaires et les abris, le système m’a coûté 3000€ financés par le plan France relance », explique Damien Baillet.

Prendre sa douche en compagnie des rossignols… Photo: Linda Mansouri

Le collectif ‘Paysans d’Avignon’

Pour faire tourner la machine, Damien fait partie du collectif ‘Paysans d’Avignon’. « C’est un groupement de paysans, des gros et des petits, je suis le petit poucet de l’histoire. On y trouve des maraîchers, un chevrier, des apiculteurs, j’adore le format de coopérative, c’est cool de réussir à mutualiser les moyens et promouvoir les circuits courts. » Les courgettes sont plantées pour le mois de septembre, « la je replante pour l’hiver, je vais essayer d’avoir 3 rotations. L’oignon et l’ail par exemple, je peux en sortir toute l’année. »

Les jardins partagés comptent aujourd’hui une centaine d’adhérents et rapportent 8000€ à l’année. A cela s’ajoute la vente des légumes par le biais du collectif qui revêt le rôle de centrale de ventes. Objectif ? cumuler 15 000€ de revenus agricoles une fois que les 3 rotations de culture seront bien lancées. « C’est bizarre car c’est en abandonnant l’idée de gagner de l’argent que je me suis retrouvé à en avoir », remarque le propriétaire. Vous savez désormais ce qu’il vous reste à faire : oubliez le papier vert.

Les stars de la ferme. Photo: Linda Mansouri

Lire aussi : Damien Baillet, de la culture à la ferme de la Barthelasse

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