2 avril 2025 |

Ecrit par le 2 avril 2025

Carrières en sciences : l’orientation est-elle toujours genrée en 2024 ? 

L’association Elles Bougent, en partenariat avec l’institut OpinionWay, vient de dévoiler les résultats d’une enquête nationale réalisée auprès de 6 125 femmes, dont 4 202 ingénieures et techniciennes actives et 1 923 étudiantes en voie de le devenir. L’objectif : comprendre les facteurs d’orientation qui influencent les choix de formations et de carrières des femmes dans les domaines scientifiques et techniques et identifier les actions pour les encourager à s’orienter davantage dans ces filières. Elle met également en lumière des stéréotypes de genre qui persistent encore dans les métiers scientifiques et techniques.

Les stéréotypes de genre : un frein persistant aux carrières scientifiques et techniques

En France, les femmes restent sous-représentées parmi les ingénieurs : seulement un quart des ingénieures en activité sont des femmes. Le constat est similaire chez les étudiants scientifiques, où un futur ingénieur sur trois est une femme.

L’association Elles Bougent a fait appel à l’institut de sondage OpinionWay pour mener une enquête nationale et comprendre l’influence des stéréotypes sur l’orientation des femmes vers les métiers scientifiques.

Cette consultation révèle que les stéréotypes de genre et la sous-représentation des filles continue de freiner l’orientation des filles et des femmes vers les métiers scientifiques. Malgré un intérêt marqué pour les mathématiques et les sciences pour 88% des femmes actives et des étudiantes, 30% des répondantes ne se sentaient pas aussi capables que leurs homologues masculins de s’affirmer dans ces matières.

Les stéréotypes de genre, expérimentés par 82 % des femmes interrogées, sont des obstacles puissants : 44% ont entendu qu’elles étaient moins compétentes que les garçons en mathématiques. Autant d’idées reçues qui impactent les esprits des plus jeunes et freinent celles qui osent moins s’affirmer.

Selon les résultats de baromètre ces stéréotypes engendrent une auto-censure qui détourne les filles de certains secteurs professionnels, dont ceux de l’industrie, perçus comme peu accessibles par 65% des femmes actives.

« Le syndrome de l’imposteur » : un défi pour plus de la moitie des étudiantes

En plus des obstacles liés à l’orientation, le cadre des études présente un défi supplémentaire pour les étudiantes en formation scientifique et technique. L’environnement très masculin est la difficulté principale mentionnée : 50% des étudiantes ressentent un sentiment de ne pas être à leur place, renforçant l’idée que ces carrières ne sont pas faites pour elles.

Dans le monde professionnel, les inégalités de genre persistent et les stéréotypes sont encore plus marqués. 81% des femmes estiment que les hommes accèdent plus facilement aux postes à responsabilité, et 75% jugent que les hommes bénéficient de meilleurs salaires à poste égal.

L’enquête d’OpinionWay pour Elles Bougent révèle également des appréhensions liées aux violences sexistes et morales. 81% des étudiantes ingénieures ou techniciennes craignent de subir du sexisme dans leur future carrière. Ce climat d’appréhension contribue au « syndrome de l’imposteur » ressenti par 63% des étudiantes et 53% des femmes actives.

« Cette réalité, illustrée par notre enquête, souligne plus que jamais l’urgence d’agir, afin de promouvoir la diversité et la mixité des genres dans l’ensemble des métiers scientifiques et dans toutes les filières industrielles, indique Valérie Brusseau, présidente de l’association Elles bougent. C’est en un véritable enjeu d’efficacité pour nos partenaires entreprises puisque dès lors qu’il y a 23% de femmes dans un groupe, l’efficacité de ce dernier s’en trouve augmentée d’au moins 40%. C’est une situation que nous devons collectivement changer, en continuant de combattre les stéréotypes de genre et les idées reçues, et ce, dès le plus jeune âge, comme nous le faisons notamment avec Elles bougent en primaire. »

©Elles bougent

Des mesures pour favoriser l’égalité femmes-hommes qui portent leurs fruits et que les femmes souhaitent voir renforcées

Face à ces défis, les écoles de l’enseignement supérieur comme les entreprises s’engagent pour l’égalité femmes-hommes et prennent des mesures. 66 % des étudiantes et 67 % des femmes actives observent des initiatives pour soutenir leur parcours et lutter contre les violences sexistes et sexuelles.

Cependant, les femmes interrogées estiment que des mesures supplémentaires sont nécessaires. 73 % des femmes actives et 62 % des étudiantes soutiennent la mise en place de programmes de sensibilisation dans les écoles et les entreprises, et la création de programmes de mentorat ou de marrainage entre les femmes en poste et les jeunes filles intéressées par les métiers techniques (69 %-59 %). Les répondantes attendent également davantage de mesures contre les violences sexistes et sexuelles, en entreprise, comme à l’école.

Des rôles modèles indispensables

« Notre volonté aujourd’hui est, avec l’aide de nos 15000 bénévoles, dont 10900 marraines (ingénieures et techniciennes), et nos 25 délégations régionales et internationales d’apporter l’information nécessaire à l’orientation scientifique et technologiques des filles, conclut Amel Kefif, directrice générale de l’association Elles bougent. Nous sensibilisons plus de 40 000 filles de la primaire aux étudiantes tous les ans. Les chiffres de notre sondage exceptionnel qui a reçu plus de 6 000 répondantes, prouve que notre combat quotidien pour l’éducation et le futur professionnel de toutes les générations est nécessaire. Combattre les stéréotypes de genre, d’accès à l’éducation, est notre priorité. » 

Enquête d’Elles bougent avec OpinionWay


Carrières en sciences : l’orientation est-elle toujours genrée en 2024 ? 

Le vendredi 13 est signe de superstition pour beaucoup. Si nombreux sont ceux qui voient cette journée d’un mauvais œil, d’autres la prennent comme une opportunité pour attirer la chance. À cette occasion, l’organisme spécialisé dans les statistiques FLASHS et le site JeuResponsable.fr se sont associés pour mener une enquête sur l’appétence des Françaises pour les jeux d’argent en cette date symbolique.

FLASHS et JeuResponsable.fr ont réalisé l’enquête auprès de 1 000 personnes âgées de 18 ans et plus. L’étude révèle une sensibilité plus forte des femmes à la superstition qui entoure le vendredi 13 et les motive, plus que les hommes, à miser en cette fin de semaine. Les résultats mettent également en exergue une utilisation plus répandue parmi la gent féminine de rituels préparatoires à l’acte de jouer.

©FLASHS / JeuResponsable.fr

Moins joueuses, mais plus sûres

Les femmes sont moins nombreuses que les hommes à envisager de jouer à des jeux d’argent le vendredi 13 septembre. 66% d’entre elles sont dans ce cas contre 73% parmi la gent masculine. En revanche, celles qui sont sûres de jouer sont plus nombreuses que les hommes (18% contre 15%).

Motivation superstition

Lorsqu’on les interroge sur leur motivation à jouer à des jeux d’argent en ce jour symbolique qu’est le vendredi 13, les femmes placent nettement en tête la superstition qui y est liée. 44% indiquent que c’est un moteur important pour elles, soit près de 10 points de plus que les hommes (35%). Par ailleurs, femmes et hommes se rejoignent pour dire qu’ils sont excités par la perspective de gros gains grâce aux cagnottes plus conséquentes proposées le vendredi 13 (36% pour elles, 37% pour eux).

©FLASHS / JeuResponsable.fr

Rituels au féminin

Ce rapport plus fort des femmes à la superstition se confirme dans la mise en place de rituels ou le respect d’habitudes avant de jouer à des jeux d’argent. Ainsi, elles sont clairement plus nombreuses que les hommes à adopter des rituels préparatoires : 62% sont dans ce cas contre un peu plus de la moitié des hommes (54%). Elles sont également plus nombreuses à choisir des numéros spécifiques et des dates importantes puisque la moitié d’entre elles (50%) indiquent le faire contre un peu plus du tiers des hommes (37%).

©FLASHS / JeuResponsable.fr

1/3 croit à l’efficacité des rituels

Les femmes pensent-elles que les rituels peuvent être efficaces ? À cette question, 33% répondent par l’affirmative, estimant que leur utilisation augmente les chances de gagner aux jeux d’argent. Une croyance partagée par les hommes dans des proportions similaires puisqu’ils sont 32% à y souscrire.  Enfin, quand un rituel ne semble pas fonctionner, les femmes l’abandonnent moins facilement que les hommes : 30% y ont déjà renoncé, une proportion qui monte à 37% chez leurs homologues masculins.


Carrières en sciences : l’orientation est-elle toujours genrée en 2024 ? 

L’éducation est inscrite comme un droit humain fondamental dans la Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948, ainsi que dans la Convention concernant la lutte contre la discrimination dans le domaine de l’enseignement, adoptée en 1960 et ratifiée par 107 États. L’accès à l’éducation est en effet considéré comme l’un des outils les plus puissants pour sortir les personnes marginalisées de la pauvreté et leur permettre de participer pleinement à la société. 

En 1900, près de 80 % de la population mondiale ne savait ni lire ni écrire. Mais, grâce à une importante démocratisation de l’accès à l’éducation, en 2022, le taux d’alphabétisation dans le monde était de 87 %. Cependant, de fortes disparités persistent. Et ce sont les femmes qui restent les plus affectées par l’illettrisme : si, en 2022, 90 % des hommes de plus de 15 ans dans le monde savaient lire et écrire, les femmes n’étaient que 84 %. Et si l’Unesco estime à 771 millions le nombre de jeunes et d’adultes dans le monde qui ne disposent pas des compétences de base en matière d’alphabétisation, deux tiers d’entre eux seraient des femmes. Dans les pays à faible revenu, le taux d’alphabétisation des femmes n’était que de 53 % en 2020, contre 69 % pour les hommes. Et dans certains pays comme l’Afghanistan, où les filles ne sont maintenant plus autorisées à aller à l’école à partir du secondaire, moins de trois femmes sur dix savent lire et écrire.

Les pays où les filles ont le moins accès à l’éducation

Plus de deux ans après l’interdiction faite par les Talibans aux filles afghanes de fréquenter l’enseignement secondaire (au-delà de la sixième année d’études), plus d’un million d’entre elles sont privées d’éducation. « Pour 1,5 million de filles, cette exclusion systématique n’est pas seulement une violation flagrante de leur droit à l’éducation, mais se traduit également par une diminution des opportunités et une détérioration de la santé mentale », a déclaré dans un communiqué, Catherine Russell, Directrice générale de l’UNICEF. Les Nations unies ont également rapporté que cette interdiction de l’éducation des filles était liée à une augmentation de 25 % des taux de mariages d’enfants et de 45 % des taux de grossesses précoces en Afghanistan.

Si l’Afghanistan est le seul pays au monde où l’enseignement secondaire et supérieur est strictement interdit aux filles et aux femmes, d’autres pays se distinguent par des taux de scolarisation féminime particulièrement bas, en particulier en Afrique subsaharienne. Comme le montre notre graphique, parmi les pays pour lesquels des données sont disponibles, quatre affichent des taux bruts de scolarisation des filles dans le secondaire inférieurs à 20 % (en plus de l’Afghanistan). Il s’agit de la Somalie (2,7 %), du Soudan du Sud (7,8 %), de la République centrafricaine (12,5 %) et du Tchad (17,9 %).

De Valentine Fourreau et Tristan Gaudiaut pour Statista


Carrières en sciences : l’orientation est-elle toujours genrée en 2024 ? 

Comme un air de déjà-vu ? L’une des critiques revenant souvent à propos du Festival de Cannes est qu’il fait souvent la part belle aux mêmes cinéastes, tandis que les réalisatrices sélectionnées, elles, se font plutôt rares. 

L’édition 2024, qui se déroule du 14 au 25 mai, ne fait pas exactement figure d’exception. Sur les vingt-deux longs-métrages en compétition, seuls quatre ont été réalisés par des femmes : « All We Imagine As Light », de l’Indienne Payal Kapadia, « Bird » de la Britannique Andrea Arnold, « Diamant Brut » de la Française Agathe Riedinger, et « The Substance » de Coralie Fargeat, également française. Les films réalisés par des femmes ne représentent ainsi que 18,2 % de la sélection officielle du festival cette année ; c’est moins que l’année dernière, où six des dix-neuf films en compétition avaient été réalisés par des femmes (soit environ un tiers). 

Comme le montre notre graphique, qui revient sur la présence féminine au Festival de Cannes de 1946 à 2024, il a fallu attendre le début des années 2000 pour que les femmes se voient garantir au moins quatre des neuf places au sein du jury. Depuis, la parité est globalement respectée parmi les jurés, mais c’est encore loin d’être le cas concernant les cinéastes sélectionnés. Malgré les progrès récents, la présence de réalisatrices dans la sélection officielle est restée ultra-minoritaire : seuls 12 % des films présentés au festival de 2003 à 2023. 

Le nombre de réalisatrices reparties de Cannes avec une Palme d’or se compte quant à lui toujours sur les doigts d’une main : trois en sept décennies. En 2021, la Française Julia Ducournau a reçu la prestigieuse récompense pour son second long-métrage « Titane », cinq ans après que son premier long-métrage, « Grave », ait reçu le Prix FIPRESCI au Festival de Cannes de 2016, et l’année dernière, c’est une autre Française, Justine Triet, qui a reçu la Palme d’or pour « Anatomie d’une chute ». La Néo-Zélandaise Jane Campion avait quant à elle été la première femme à recevoir la Palme d’or en 1993 pour son film « La Leçon de piano », prix reçu ex æquo avec le réalisateur chinois Chen Kaige pour « Adieu ma concubine ».

De Valentine Fourreau pour Statista


Carrières en sciences : l’orientation est-elle toujours genrée en 2024 ? 

La Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME) de Vaucluse organise un atelier pour son Pôle Femmes sur le thème ‘La santé mentale des dirigeantes d’entreprise’ le mardi 14 mai au magasin Roche Bobois à Avignon.

Organisé en partenariat avec Harmonie Mutuelle, l’atelier sera animé par Caroline Jolly Bellocci, experte en santé mentale, préventrice des risques psychosociaux en entreprise, et formatrice accréditée en premier secours en santé mentale.

Inscription par mail à l’adresse contact@cpme84.org
Mardi 14 mai. De 12h à 14h. Roche Bobois. 135 rue du Sous-Marin Casabianca. Avignon.


Carrières en sciences : l’orientation est-elle toujours genrée en 2024 ? 

Chic, chic, chic ! Girl, Girl, Girl revient pour une seconde édition, toujours dédiée à la nouvelle scène féminine, du mercredi 10 au dimanche 14 avril, avec la chanteuse locale Emma Daumas comme marraine. Au programme, concerts, scène ouverte spéciale jeunes talents, slam et DJ set 100% féminin.

Avec ce festival, La Factory entend œuvrer pour une plus grande visibilité des artistes femmes dans les musiques actuelles, ce que l’équipe de Laurent Rochut fait d’ailleurs tout au long de l’année en soutenant les expressions du spectacle vivant sur des sujets sociétaux d’une actualité sensible et en œuvrant à la promotion de l’égalité femmes-hommes dans les métiers du spectacle. Emma Daumas sera la marraine de cette édition en assurant le concert du samedi 13 avril. 

Libres, concert poétique et slamé avec la slameuse Mélodie Mô et du bassiste Gurvan L’Helgoualc’h pour la soirée d’ouverture

LibrEs! raconte l’aventure puissante de dix femmes sur sept siècles, de la corsaire Jeanne la Lionne, qui vivait vers 1300, jusqu’à Lucia Rijker, boxeuse contemporaine.

« Le point commun de ces femmes incroyables : elles ont réussi à vivre leur passion et leur rêve. Elles ont osé être elles-mêmes. Ce spectacle évoque la liberté, l’émancipation et la puissance des femmes, souvent oubliées de l’histoire », souligne la slameuse.

Le spectacle sera suivi d’une rencontre autour de la question de l’invisibilisation des femmes dans l’Histoire, en présence notamment des membres du réseau HF Occitanie et du collectif Georgette Sand !
Mercredi 10 avril. 20h. 10 à 15€. 

Concert d’Augustine Hoffmann, précédé d’une scène ouverte

Venez interpréter deux titres de votre composition sur la scène du théâtre de l’Oulle. La gagnante jouera en première partie du concert du samedi 13 avril d’Emma Daumas. Inscription : lafactory.booking@gmail.com

Augustine Hoffmann est une jeune auteure compositrice interprète à l’univers poétique, sensible, drôle et émouvant. Authentique, d’une grande sincérité, Augustine nous offre par sa lumineuse présence, sa voix enveloppante et sa guitare aux couleurs folk, un répertoire riche, vibrant reflet de nos âmes.
Jeudi 11 avril. 19h. Scène ouverte. 21h15. Concert. 5 à 15€. 

Double plateau avec Charlotte Adrien et Maissiat

Charlotte Adrien — texte, composition, chant, clavier, Toy Piano – et Louis Grimaldi — Guitare, basse, violoncelle, programmation, arrangement nous proposent en première partie de la chanson Poésie Electro Pop. En deuxième partie, Maissiat, l’auteure, compositrice et interprète, Maissiat découverte avec Tropiques (2013), puis retrouvée avec Grand amour (2016) nous révèle son dernier album Delta sorti en mars 2023, complété par des titres inédits de l’EP À l’ombre de Delta sorti à l’automne dernier.
Vendredi 12 avril. 20h. 10 à 15€. 

20 ans après, le retour de la chanson phare Tu seras d’Emma Daumas

En première partie de soirée, la gagnante de la scène ouverte du jeudi aura le privilège de précéder Emma Daumas qui revient nous interpréter – entre autres — Tu seras, revu et actualisé. Le programme exact n’est ps connu, car Emma nous réserve pleins de surprises et d’invitées. Le Délirium accueillera la soirée after avec DJ set 100% girl.
Samedi 13 avril. 20h. 10 à 15€. 

Concert de clôture avec Elodie Sablier

Le concert In My Forest d’Elodie Sablier est une invitation à explorer notre forêt intérieure. Ce spectacle, qui accompagne la sortie de son quatrième album, crée un lien direct entre notre monde intérieur et la nature. Élodie Sablier compose au piano comme elle respire, instinctivement, au rythme des saisons ; toujours à la recherche des techniques les plus justes pour toujours plus d’intimité et d’authenticité dans ses enregistrements comme sur scène. Une scène où elle captive et hypnotise son public.
Dimanche 14 avril. 17h. 10 à 15 €. 

Festival du 10 au 14 avril. La Factory/Théâtre de l’Oulle. Rue de la Plaisance. 09 74 74 64 90.


Carrières en sciences : l’orientation est-elle toujours genrée en 2024 ? 

Judith Suminwa Tuluka, proche collaboratrice du président Félix Tshisekedi, a été nommée première ministre de la République démocratique du Congo lundi 1er avril. Jusqu’alors ministre du plan dans le gouvernement du Premier ministre sortant Jean-Michel Sama Lukonde, Judith Suminwa Tuluka devient ainsi la première femme à être nommée à la tête du gouvernement de RDC.

Comme le montre notre infographie, basée sur des données du think tank Council on Foreign Relations, les femmes ont exercé le pouvoir sur tous les continents, mais l’Europe reste la région où l’on trouve la plus forte concentration de nations ayant eu à leur tête une femme, et ce à plusieurs reprises. La plupart des pays qui ont connu plus de deux cheffes d’État ou de gouvernement s’y trouvent, celui ayant eu le plus de femmes aux commandes étant la Suisse. Le pays dénombre cinq anciennes présidentes de la Confédération suisse, mais dispose d’un petit avantage car le mandat présidentiel est limité à un an.

La Finlande suit avec quatre femmes premières ministres. L’Islande compte trois femmes dirigeantes, dont l’une d’entre elles, Vigdís Finnbogadóttir, a été la première présidente élue au monde. Elle est restée en poste pendant seize ans, de 1980 à 1996.

Notre carte dénombre les femmes qui ont été cheffes de gouvernement ou d’État depuis 1946. Elles ne sont pas comptabilisées lorsque ce poste était temporaire (intérim), purement honorifique ou occupé par un monarque ou une personne nommée par ce dernier.

De Valentine Fourreau pour Statista


Carrières en sciences : l’orientation est-elle toujours genrée en 2024 ? 

L’association avignonnaise Manoléta, créée en 2018 pour soutenir et accompagner les personnes atteintes d’endométriose et d’adénomyose, organise un gala de sensibilisation à ces deux maladies qui touchent de nombreuses femmes à l’Hostellerie du Château des Fines Roches à Châteauneuf-du-Pape ce jeudi 28 mars.

L’endométriose est une maladie chronique qui est la première cause d’infertilité en France. Selon le Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, 2 millions de femmes françaises sont atteintes d’endométriose, soit 1 personne sur 10. C’est une maladie souvent méconnue et mal diagnostiquée. C’est la raison pour laquelle l’association Manoléta a été créée à Avignon, afin de soutenir et d’accompagner les femmes qui en sont atteintes.

Dans le but de sensibiliser le public sur cette maladie chronique touchant de nombreuses femmes à travers le monde, l’association organise une soirée de sensibilisation à l’endométriose ce jeudi 28 mars, en partenariat avec des associations locales et des professionnels de la santé, dans le cadre exceptionnel du Château des Fines Roches à Châteauneuf-du-Pape.

Durant la soirée, plusieurs conférences seront animées par des experts médicaux. Il y aura également des témoignages de personnes vivant avec l’endométriose, ainsi qu’une séance de questions-réponses pour permettre aux participants d’obtenir des informations spécifiques et de partager leurs expériences. Cet événement sera l’occasion pour les participants d’en apprendre davantage sur les symptômes de cette maladie, les traitements et les ressources disponibles pour soutenir les personnes qui en sont touchées.

La soirée est ouverte à tous et est au prix de 30€ (apéritif compris). Pour vous inscrire, cliquez ici.
Jeudi 28 mars. 18h30. Hostellerie du Château des Fines Roches. 1901 Route de Sorgues. Châteauneuf-du-Pape.


Carrières en sciences : l’orientation est-elle toujours genrée en 2024 ? 

En 2023, le Vaucluse a enregistré une nouvelle année de hausse de la délinquance. Des chiffres en augmentation en raison tout particulièrement du développement des activités liées aux narcotrafiquants. Point positif cependant, cet accroissement est aussi dû à l’intensification et aux renforcements des opérations des forces de l’ordre afin de lutter contre les trafiquants de drogue locaux. Une mobilisation, remarquée en haut lieu, qui semble porter ses fruits puisque la préfète de Vaucluse va rejoindre l’Élysée en tant que conseillère sécurité et Intérieur auprès du président de la République après être seulement restée en poste un 1 an et demi dans le département.

En 2023, le département de Vaucluse a totalisé 35 981 faits de délinquance générale. Un bilan en augmentation 7,06% par rapport à 2022 (33 441 faits). Il s’agit du chiffre le plus élevé sur les 10 dernières années.
Cette hausse masque cependant des chiffres très disparates selon les catégories de délits. Ainsi, si la majorité des indicateurs de la délinquance enregistrés dans le Vaucluse par les services de police et de gendarmerie sont à la hausse avec +6,3% pour les violences physiques non crapuleuses, +9,6% pour les menaces et chantages, +8,9% pour les vols liés à l’automobile et +24% pour les cambriolages hors résidences, d’autres types sont à la baisse comme les violences crapuleuses (-6%) et les cambriolages de résidences principales et secondaires (-12,1%).
Entre 2022 et 2023, c’est surtout les infractions à la législation sur les stupéfiants dans le Vaucluse qui ont très fortement augmenté.
Ainsi, en zone gendarmerie 2 224 infractions ont été relevées, soit +53,5%. Bien que moins importante, l’augmentation (+16,62%) est aussi significative en zone police avec 1 852 infractions relevées.

Violaine Démaret, préfète de Vaucluse (à gauche) en compagnie de Hélène Mourges procureure de la République à Carpentras.

Un taux points de deal équivalent à Marseille
Avec 16 points de deal estimés en zone de gendarmerie et 37 estimés en secteur police, le vaucluse affiche des taux de points de deal par habitant proche de ceux de Marseille.
« Une nouvelle fois, le trafic de stupéfiants constitue l’enjeu majeur de notre département », constate Violaine Démaret, la préfète de Vaucluse en partance à la fin du mois de février pour l’Élysée en tant que conseillère sécurité et Intérieur auprès du président de la République.
C’est donc sur ce point de la lutte contre les narcotrafiquants que les forces de l’ordre se sont montrées particulièrement actives en 2023 dans le département grâce notamment à l’opération Tempête.
Ce nouveau mode opératoire, mis en place l’an dernier par le ministère de l’Intérieur, consiste à réunir sur plusieurs jours de très nombreux effectifs de gendarmerie dans un département sensiblement touché par la délinquance et de mener simultanément plusieurs opérations sur le territoire. Dans ce cadre, le Vaucluse a fait partie de la 2e vague de départements bénéficiaires.
Ainsi, du 27 novembre au 1er décembre dernier, ce sont 1 500 gendarmes qui ont participé à 13 enquêtes judiciaires ainsi qu’à de très nombreuses opérations de police administrative (lutte contre l’immigration irrégulière, contrôle de zones et de flux ou encore sécurisation des transports publics).
Si le dispositif s’attaque à la délinquance générale, Tempête 84 a produit d’importants résultats, dont des saisies de drogues (25,9kg de cannabis et 650g de cocaïne) et de 18 armes, mais également 73 interpellations et 59 gardes à vue.
« Grâce à cette opération, les gendarmes ont pu déstabiliser les réseaux, créer de l’insécurité chez les délinquants et surtout rassurer leurs concitoyens par une saturation de l’espace », explique la préfète.

Harceler les narcotrafiquants
En complément de ces mobilisations ponctuelles, le Vaucluse a aussi reçu des renforts pour ses effectifs permanents (12 postes nets pour le commissariat d’Avignon, 2 pour celui de Carpentras et 7 pour celui de Cavaillon). A cela s’ajoute une Cellule de renseignements opérationnels sur les stupéfiants (CROSS). Animée par le service de police judiciaire d’Avignon, en présence du groupement de gendarmerie départementale et de la direction départementale de la sécurité publique et des chefs de services d’investigation du département, cette structure d’échanges permet d’optimiser le partage de renseignements inter-services afin de renforcer la coordination en matière de lutte contre le trafic de stupéfiants dans le département. De quoi accentuer encore davantage la pression sur les différents réseaux et donner des résultats probants.  

Depuis décembre dernier, la CRS 81 basée à Marseille est activable en 15 minutes pour renforcer les effectifs des forces de l’ordre sur des évènements ponctuels. Elle est également utilisée une à deux fois par semaine sur le territoire vauclusien pour des opérations « coup de poing » afin d’appuyer les forces locales, notamment lors d’opérations anti-stupéfiants. © DR-Facebook Police nationale de Vaucluse

+41% des saisies de drogues
Ce travail de fond a notamment permis la saisie exceptionnelle en juin dernier de 1,9 tonne de cannabis à Remoulins, en lien avec le démantèlement d’un vaste réseau irriguant le Vaucluse, les Bouches-du-Rhône et la Drôme. Dans le même temps, les saisies cumulées de la police et de la gendarmerie se sont élevées à 795,38kg de résine de cannabis en 2023 contre 516,06kg en 2022, à 114 kg d’herbe de cannabis en 2023 (100kg en 2022) et à 33,8kg de cocaïne (36,2 kg l’année précédente).
Au total, sans compter la saisie record de 1,9 tonne, la direction interdépartementale de la police nationale, le groupement de gendarmerie départementale et la brigade des douanes d’Avignon ont saisi sur le département près de 960kg de produits stupéfiants en 2023 contre 679kg en 2022, soit une augmentation de 41%.

Plus de 10M€ d’avoir criminels saisis
Par ailleurs en 2023 ce sont 5,625M€ (+92 %) d’avoirs criminels qui ont été saisis par la DIPN (Direction interdépartementale de la police nationale – anciennement DDSP) et plus de 5,46M€ par la gendarmerie (+91%). Au cours de l’année, 240 armes à feux ont été aussi saisies par la gendarmerie (+83%) et 90 par la DIPN (+34,3%). Des saisies d’armes (où figure une trentaine d’arme de guerres de type ‘kalachnikov’ ou ‘Uzi’) souvent en lien avec les trafics de stupéfiants, mais également dans d’autres cadres tels que les interventions pour violences intra-familiales.

Saisie record en Vaucluse en 2023 pour les gendarmes, les douaniers et les policiers.© DR/Facebook gendarmerie de Vaucluse

Le consommateur : « Celui qui est à l’origine de tout »

« La lutte contre les trafics de stupéfiants nécessite également de s’attaquer aux consommateurs, celui qui est à l’origine de tout » insiste la préfète. Depuis le 1er septembre 2020, les infractions à la législation sur les stupéfiants peuvent désormais être relevées vis-à-vis des consommateurs par l’amende forfaitaire délictuelle. Leur nombre a très fortement progressé passant de 1291 en 2022 à 2481 en 2023 (846 en zone police et 1635 en zone gendarmerie), soit une progression de 92%. »

Continuer la lutte contre les ‘cartels’
« Le trafic de stupéfiants reste un fléau à l’échelle du département et à ce titre, la lutte contre le narco-trafic restera la priorité de 2024, » poursuit la représentante de l’Etat dans le département.
Un combat contre cette criminalité organisée qui va s’intensifier en matière de lutte contre les consommateurs tout particulièrement, en continuant à démultiplier les amendes forfaitaires délictuelles et en alertant sur les effets sur la santé.
« Nous allons également continuer à harceler les dealers sur les points de distribution et restaurer le cadre de vie pour les habitants grâce à des opérations coups de poing coordonnées. Nous allons encore davantage maîtriser les flux en continuant à renforcer la présence des policiers sur le terrain : contrôles des flux de personnes et stupéfiants, contrôles dans les transports… Pour cela, nous disposons notamment de renfort avec la mise en œuvre en zone police d’une brigade de sécurisation des transports en commun d’une dizaine d’agents. Elle est opérationnelle depuis le 4 décembre 2023. La BSTC a déjà effectué deux missions sur la gare SNCF Gare Centre en collaboration avec la sûreté ferroviaire. Enfin nous poursuivre le ciblage de l’organisation et la logistique des stupéfiants, grâce à l’action au long cours de la police judiciaire, et démanteler les cartels. »

Plus de violences, moins de vols
Le bilan sécurité annuel du Vaucluse fait apparaître une hausse de +6% des Atteintes volontaires à l’intégrité physique (AVIP) en 2023. Cela est surtout dû à l’augmentation des violences physiques non crapuleuses (violences gratuites, qui ne sont pas liées à l’atteinte aux biens, +6,3%), les menaces et chantages (+9,6%) ainsi que les violences sexuelles (+3,2%). A l’inverse, les violences physiques crapuleuses (violences qui ont pour but le vol, l’appropriation d’un bien : braquage, vol à main armée, vol avec violences) baissent de -6%.

Détail du nombre et de la répartition des Atteintes volontaires à l’intégrité physique (AVIP) dans le département.

Les violences contre les femmes continuent malheureusement d’augmenter avec 27 plaintes supplémentaires pour atteindre 2 856 en 2023. Après les 4 féminicides de 2022, le Vaucluse n’en a eu aucun à déplorer l’an dernier, même s’il y a eu 4 tentatives d’homicide. Une grande majorité de ces violences dont sont victimes les Vauclusiennes se déroulent dans un contexte familial.
Par ailleurs, si les plaintes pour violences à caractère sexuel sont numériquement moins importantes (-27 plaintes), notamment dans la catégorie des agressions sexuelles, les forces de l’ordre vauclusienne constate une augmentation des viols (+25% en un an). Là encore, dans une très grande majorité des cas, la victime connaît l’auteur des faits.

Les violences faites aux femmes en Vaucluse.

Moins de cambriolages dans les résidences principales
Au cours de l’année 2023, police et gendarmerie ont dénombrés : 4 665 vols liés à l’automobile (+8,9%), 5 197 vols sans violences contre des personnes (-0,32%) et 956 autres vols sans violence contre des entreprises ou des établissements (-26,2%).
Concernant les cambriolages, où le Vaucluse apparaît en 4e position des départements français les plus touché, le nombre de cambriolage est à la baisse (-5%) et tout particulièrement celui des résidences (-12,1%).
Par contre, les cambriolages hors résidence, dans les entreprises ou les locaux commerciaux (du fait souvent de bandes organisées) est en hausse de +24%.
Enfin, les escroqueries et infractions économiques et financières sont, elles aussi, en augmentation de 6,2% en 2023.

Intensification des actions contre l’immigration irrégulière
Le nombre d’interpellations a progressé, avec 942 interpellations pour vérifications du droit au séjour en 2023, contre 630 en 2022. Concomitamment, le nombre de mesures administratives liées à des décisions d’éloignement est également en hausse, avec 1 328 mesures prises, contre 930 en 2022, soit une augmentation de 42,8%. Ces 1 328 mesures se décomposent en 1 091 décisions d’éloignement proprement dites (obligations de quitter le territoire français ou arrêtés d’expulsion), et 237 mesures administratives complémentaires à des décisions d’éloignement (assignations à résidences, interdictions de retour sur le territoire français).
Parmi ces 1 328 mesures, 319 sont liées à des troubles à l’ordre public, soit 24%, contre 28.4% en 2022.
Par ailleurs, les étrangers en situation irrégulière sortant de prison font systématiquement l’objet d’un éloignement du territoire national. 44 interpellations concernant des sortants de prisons ont ainsi été effectuées en 2023, comme en 2022.

La lutte contre l’immigration irrégulière implique également des contrôles fréquents au sein des entreprises afin de vérifier les droits au travail des employés de nationalités étrangères.
Ainsi, les services de l’office de lutte contre le trafic illicite de migrants (OLTIM) ont procédé en 2023 dans le Vaucluse au contrôle de 393 personnes, dont 213 dans le secteur du BTP, 54 dans le secteur de l’agriculture, 48 dans les hôtels, cafés et restaurants (HCR) et 78 dans d’autres secteurs. 102 procédures ont été diligentées contre des employeurs et 152 personnes interpellées.

Sécurité routière : une année contrastée
« 2023 est une année contrastée pour la sécurité routière dans le Vaucluse, observe la préfète de Vaucluse. Si l’année passée poursuit la baisse de la mortalité entamée en 2022 avec 28 morts, soit 9 de moins (-24-%) que l’année précédente (-33% par rapport à la période de référence 2017/2019), les autres indicateurs sont en revanche à la hausse alors même qu’au niveau national la tendance est à la baisse. Ainsi, le nombre d’accident et le nombre de blessés sont tous deux en augmentation : 265 accidents en 2022 contre 332 cette année (+25% par rapport à l’année dernière et +20% par rapport à la période 2017/2019) et augmentation du nombre de blessés de 38% par rapport à l’année dernière (438 blessés en 2023) et de 28% par rapport à la période de référence 2017/2019. »

Le nombre d’accident est en hausse dans le Vaucluse. © Archives DR/Facebook gendarmerie de Vaucluse

Piétons et cyclistes en première ligne
« La répartition des personnes tuées par catégories d’usagers interpelle : on constate une baisse importante de la mortalité routière pour les deux-roues motorisés (21 % cette année, ce qui est comparable aux chiffres 2017/2021 contre 30 % l’année dernière) et les véhicules de tourisme alors que la mortalité routière augmente pour les piétons et surtout les cyclistes à l’inverse de la tendance nationale (4 cette année contre 3 en 2022 et 2 en 2021). »
« On constate également, contrairement à la tendance nationale, une augmentation du nombre de tués de plus de 65 ans en 2023 : 11 contre 8 l’année dernière alors même que la mortalité routière a baissé.
Les mois les plus meurtriers en 2023 ont été avril et septembre qui concentrent à eux seuls 46% des tués de l’année.
Les accidents mortels ont lieu hors agglomération dans 60% des cas (62% sur la période 2018/2022) et en agglomération dans 35 % des cas (27% sur la période 2018/2022). En revanche, 2023 se démarque aussi par une forte baisse de la mortalité sur l’autoroute avec 1 mort contre 4 l’année dernière.
S’agissant des accidents les trois derniers mois de l’année ont été particulièrement accidentogènes puisqu’ils concentrent à eux seuls 43% des accidents et 41% des blessés de l’année alors même que l’année 2022 et la période 2017/2019 étaient très homogènes sur le nombre d’accidents par mois.

1 650 suspensions de permis
En 2023, ce sont 1 650 mesures de suspension de permis de conduire qui ont été prises (1 677 en 2022) : dont 628 pour alcoolémie, 632 pour stupéfiants et 363 pour excès de vitesse. Cette situation a motivé un durcissement du barème des règles de suspension du permis de conduire en mai 2023. Ainsi, les suspensions pour usage de stupéfiants sont passées de 6 à 12 mois, celles pour cumul d’infractions de 6 à 8 mois et celles pour usage du téléphone portable concomitant à une infraction de 1 à 2 mois.

« Les délinquants agissent fortement, nous répondons très fortement. »

« Les délinquants agissent fortement, nous répondons très fortement », martèle Violaine Démaret en conclusion de la présentation de ce bilan 2023 de la délinquance en Vaucluse.
Et même si les chiffres sont à la hausse elle souligne aussi qu’ils sont en augmentation parce que de nombreux moyens ont été déployés afin de faire la chasse aux Infractions révélées par l’activité des services (IRAS). Des infractions qui ne peuvent pas être constatées autrement que par l’action des policiers et des gendarmes car elles ne font pas de victimes directes.
« En 2023, nous avons obtenu des résultats historiques avec une hausse des Iras de +36% en zone police et +44% en zone gendarmerie. »

Pour 2024, Thierry Suquet, son prochain successeur à la tête des services de l’Etat en Vaucluse, aura donc fort à faire. Nul doute cependant que son poste précédent à Mayotte risque de l’avoir bien préparé à affronter la délinquance vauclusienne…

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