25 août 2024 |

Ecrit par le 25 août 2024

Seulement 6,3 % des lauréats du Prix Nobel sont des femmes

Cette semaine sont annoncés les lauréats des différents prix Nobel, qui récompensent chaque année des personnes « ayant apporté le plus grand bénéfice à l’humanité » grâce à leurs découvertes scientifiques, leur œuvre littéraire, ou encore leur travail pour la paix. Le prix Nobel de physiologie ou médecine a d’ores et déjà été attribué à Katalin Karikó and Drew Weissman pour leurs recherches ayant permis le développement des vaccins à ARN messager contre le Covid-19. Katalin Karikó est ainsi devenue la 61ème femme à recevoir un prix Nobel depuis 1901, année de leur première attribution.

Comme le montre notre infographie, basée sur les données de la Fondation Nobel, seuls 6,3 % des lauréats des prix Nobel décernés entre 1901 et 2022 étaient des femmes. Durant cette période, 60 femmes ont reçu la prestigieuse distinction, contre 894 hommes. À cette heure, une seule femme a reçu deux prix Nobel : la physicienne et chimiste franco-polonaise Marie Skłodowska-Curie, qui fût également la première femme lauréate du prix. Marie Skłodowska-Curie reste également la seule personne, à ce jour, à avoir été récompensée dans deux domaines scientifiques différents : en physique, avec son mari, Pierre Curie, en 1903, et en chimie en 1911.

Valentine Fourreau pour Statista


Seulement 6,3 % des lauréats du Prix Nobel sont des femmes

Alors que les vacances approchent de la fin, l’Ifop et le site Bons plans Voyage New York publient une étude menée auprès de 2 000 personnes qui montre que ces congés d’été n’ont pas été de tout repos pour tout le monde, en particulier pour des femmes sur qui pèse la charge mentale à la fois sur leur lieu de villégiature – où elles gèrent l’essentiel du travail domestique et parental – mais aussi au retour où elles assument le gros du stress et des tâches liées à la rentrée : valise à boucler, linge à laver, fournitures scolaires à acheter… L’analyse de l’étude montre ainsi que le partage inégalitaire des corvées domestiques observé toute l’année se prolonge (voire s’amplifie) pendant les vacances au point que nombre de femmes entament la rentrée dans un état physique et psychologique plus dégradé que leur conjoint.

Fatigue à la fin des congés et stress de la rentrée : des difficultés physiques et psychologiques très genrées

Contrairement aux idées reçues, les congés d’été ne sont pas de tout repos pour tout le monde, en particulier pour les femmes qui, globalement, achèvent leurs congés beaucoup plus fatiguées et stressées que les hommes.

À la fin de leurs congés, les femmes s’avèrent beaucoup plus fatiguées (70%) que les hommes (57%), notamment lorsque leur mode d’hébergement ne leur permettait pas – comme dans un hôtel ou un club de vacances par exemple – de déléguer à autrui la gestion des tâches du quotidien (ex : repas). Leur niveau de fatigue est ainsi plus marqué chez les femmes ayant séjourné dans leur résidence secondaire ou dans une location : 71%, soit une vingtaine de points de plus que chez leur conjoint (52%). A la fin de cette période, pourtant associée à la détente et au repos, les femmes en couple hétérosexuel sont également nettement plus stressées (53%) que les hommes (39%), signe qu’elles ont plus de mal à couper avec les soucis du quotidien que leurs conjoints.

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A l’inverse, dans les couples partis en vacances avec leurs enfants, les hommes sont deux fois plus nombreux (56%) que les femmes (28%) à reconnaître qu’ils se sont plus reposés que leur conjointe durant les vacances.

Et dans les couples ayant séjourné avec des enfants dans une résidence qui leur est propre, la proportion d’hommes se sentant plus reposés que leur conjointe est encore plus élevée : 67% contre à peine 34% chez les femmes. Le statut parental (nombre et âge des enfants) et le mode d’hébergement jouent donc beaucoup dans la difficulté des Françaises à recharger les batteries autant que leur conjoint.

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Mais cette difficulté de la gent féminine à se reposer durant leurs congés est aussi beaucoup plus grande parmi les femmes des milieux modestes ou surchargées de travail domestique.

Si en moyenne, 36% des femmes n’ont pas pu se débarrasser du stress lié à la gestion de leur vie de famille durant ces congés, leur proportion est encore plus élevée dans les rangs des femmes faisant beaucoup plus de tâches domestiques que leur conjoint : 54%, contre 19% chez celles qui ont font moins que leur partenaire. De même, la proportion de femmes n’ayant pas pu se reposer comme elles l’imaginaient avant de partir est beaucoup plus forte dans les rangs des femmes ayant peu de moyens financiers (moins de 100 € sur le compte bancaire à la fin des vacances).

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Un différentiel de fatigue entre les sexes lié à une inégale répartition des tâches domestiques durant les congés

Cette différence de fatigue entre les sexes tient au fait que les femmes parties en couple cet été ont assumé globalement beaucoup plus de tâches domestiques que leur conjoint durant les vacances.

Alors qu’on aurait pu s’attendre à un plus fort investissement des hommes dans leur foyer durant cette période propice au repos, le surcroît de travail domestique observé toute l’année dans la gent féminine se prolonge durant les vacances d’été. En effet, la division des tâches et des rôles entre hommes et femmes continue à présenter des traits inégalitaires si l’on en juge par la proportion de Françaises qui déclarent globalement en faire « plus » que leur conjoint en matière de tâches domestiques : 53% contre 39% qui disent en faire « à peu près autant » et seulement 8% qui se prévalent d’en faire « moins » que lui.

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Et la surcharge du travail domestique des femmes se retrouve dans toutes les tâches liées à l’organisation du séjour au quotidien, notamment dans la gestion du linge et des repas.

Fruit d’un conditionnement de genre qui assigne les femmes à la sphère domestique, cette inégale répartition des tâches transparaît avant tout dans ce qui relève de la « bonne tenue » intérieure de leur lieu de villégiature : 69% des femmes en couple (hétérosexuel) se sont occupées du linge (contre à peine 11% des hommes selon leurs dires), 47% du ménage (contre 10% des hommes) et 47% de faire le lit du couple.

De même, durant ces congés d’été, l’activité culinaire est restée inlassablement une affaire de femmes… Par exemple, la préparation du plat principal a incombé très nettement aux femmes (48%, contre 28% des hommes). Et le surcroît de travail féminin dans l’élaboration des repas est général, exception faite de la cuisson des aliments au barbecue qui reste l’apanage de la gent masculine (à 51%, contre 25% des femmes).

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Mais c’est chez les couples partis en congés avec des enfants que l’inégale répartition des tâches parentales entre hommes et femmes est la plus criante.

Effectivement, les marqueurs de l’iniquité vacancière entre les sexes sont encore plus frappants dès lors qu’il s’agit de s’occuper des enfants ou bien de planifier leurs activités quotidiennes en vacances. Parmi les personnes en couple qui sont parties cet été avec leurs enfants, ce sont les femmes qui se sont massivement chargées de faire leurs valises (71%, contre 12% des pères), de l’entretien quotidien de leur linge (72%, contre 13%) ou de préparer leurs repas en cas d’activités extérieures (53%, contre 17%). De même, elles se sont beaucoup plus occupées (46%) que leur conjoint (13%) du suivi éducatif. La seule activité partagée à part égale entre hommes (16%) et femmes (19%) est une activité ludique – valorisée comme des bons moments parents-enfants -, à savoir le fait de jouer avec les enfants.

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La difficulté à décompresser est aussi liée au stress de la rentrée, plus fort chez les femmes qui gèrent l’essentiel des tâches liées au retour des vacances

La différence de stress entre les sexes est, elle aussi, à mettre en perspective avec les « soucis de la rentrée », source de préoccupation beaucoup plus lourde pour les femmes et les Français(es) aux revenus les plus modestes.

Si la rentrée scolaire, universitaire ou professionnelle est une source de stress et d’anxiété pour plus d’un Français sur deux partis en vacances (53%), la perspective d’un retour à la vie quotidienne et à ses problèmes constitue une source de préoccupation beaucoup plus lourde pour la gent féminine : 60% des femmes parties en congés cet été avec leur conjoint se disent préoccupées par les problèmes à gérer à la fin des vacances, contre 47% des hommes. Et très logiquement, ce type de stress affecte encore plus les catégories populaires (jusqu’à 69% des personnes aux revenus inférieurs à 1 000 € nets/mois).

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Il est vrai que les femmes assument l’essentiel des tâches parentales relatives à la fin des vacances : valise à boucler, linge à laver, fournitures scolaires à acheter, recherche de garde d’enfants…

Le sur-stress féminin observé en fin de congés s’explique aussi par le fait que l’essentiel des tâches liées au retour à la vie quotidienne est géré pour l’essentiel par les femmes. C’est particulièrement le cas de la gestion de la valise du retour – réalisée par 65% des femmes – ou du nettoyage du linge au retour de congés mené par 74% des femmes (contre 10% des hommes). Mais c’est aussi net en ce qui concerne l’achat des fournitures scolaires (géré à 64% par les femmes) ou l’inscription des enfants dans diverses activités (géré à 55% par les femmes). Seule la recherche d’une solution de garde des enfants le soir est une tâche prise en charge de manière relativement équilibrée.

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Les réponses des femmes montrent qu’elles assument massivement la gestion de la valise et le lavage du linge au retour.

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Mais le stress en fin de congés n’est pas forcément lié qu’à une situation de « burn-out domestique ». Il est aussi à relier au fait que les estivants sont nombreux à finir les vacances dans une situation de stress financier et ceci alors même qu’ils appartiennent souvent à la frange la plus aisée de la population.

Plus d’un Français sur quatre (28%) ont fini leurs congés avec moins de 100 € sur leur compte bancaire, 9% d’entre eux déclarant même avoir fini leurs vacances à découvert. Et très logiquement, cette situation est beaucoup plus fréquente dans les rangs des personnes aux revenus les plus modestes : 36% des personnes ayant des revenus inférieurs à 1 000 € nets/mois disposaient de moins de 100 € sur leur compte bancaire à la fin de leurs vacances.

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Le « bon plan » durant les vacances : un moyen d’alléger les tensions au sein du couple et d’éviter le découvert à la rentrée

Dans ce contexte inflationniste où les difficultés financières pèsent sur le moral Français(es) y compris en fin de congés, les solutions permettant d’alléger la facture ont naturellement le vent en poupe : plus d’un estivant sur trois (35%) a bénéficié cette année d’un « bon plan » durant ces vacances.

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Et très majoritairement, ces estivants ayant bénéficié d’un « bon plan » saluent ses effets positifs sur leurs vacances ! 86% reconnaissent qu’ils ont amélioré leur moral et leur plaisir d’être en vacances et les deux tiers (63%) qu’il a joué un rôle important dans leur décision de prendre ces vacances.

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Étude Ifop pour Bons Plans Voyage New York réalisée par questionnaire auto-administré en ligne du 18 au 21 août 2023 auprès d’un échantillon de 2 004 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, incluant 1 364 personnes en couple.


Seulement 6,3 % des lauréats du Prix Nobel sont des femmes

Le samedi 2 septembre, une ambiance sportive va régner dans les ruelles de l’Isle-sur-la-Sorgue grâce à une nouvelle édition de la Run des filles. Un événement 100% familial pour une rentrée sportive et une soirée en toute détente.

Si les femmes sont à l’honneur lors de cet événement sportif, celui-ci démarrera à 18h comme chaque année avec une course mixte, réservée aux enfants entre 5 et 12 ans. Viendra ensuite le tour des femmes, qui pourront profiter d’un échauffement collectif en musique à 19h15, avant d’entamer la course à 19h30.

Le parcours est une boucle de 2,5 km que les participantes peuvent choisir d’effectuer une ou deux fois. Elles pourront courir dans le centre-ville de l’Isle-sur-la-Sorgue en toute sécurité. Bien-être, convivialité et découverte sont les maîtres mots de cet événement.

Une course pour toutes

Qu’elles n’aient jamais couru, qu’elles veuillent reprendre la course à pied, ou qu’elles courent régulièrement, toutes les femmes sont les bienvenues lors de cette course. Le parcours est étudié pour permettre à toutes de franchir la ligne d’arrivée.

De plus, il est possible de courir seule, ou bien entourée, en équipe jusqu’à cinq équipières. L’occasion de convaincre ses proches d’enfiler leurs baskets et de faire d’une activité individuelle un moment de partage et d’entraide rempli de bonne humeur.

Une ambiance sportive, mais pas que

Si le sport est au cœur de cet événement, le village de la Run des filles, situé au sein du Parc Gautier, abordera également les thématiques de la santé et du bien-être. Sur place, il y aura également divers foodtrucks pour se restaurer. Une ambiance musicale sera proposée jusqu’à 23h.

Plein de surprises, mais aussi des cadeaux, seront au rendez-vous pour toutes les personnes qui auront un dossard. La solidarité sera aussi de la partie puisque pour chaque inscription, 1€ est reversé à la Fondation Frédéric Gaillanne, l’école d’éducation de chiens guides exclusivement destinés aux enfants aveugles et malvoyants.

Informations pratiques

La course en individuelle est au prix de 10€, celle en équipe est au prix de 8€ par équipière, et celle des enfants au prix de 2€. Pour vous inscrire, cliquez ici.

Il est possible de se rendre au Parc Gautier pour l’événement dès 16h. La participation à la course ne nécessite pas de certificat médical.

Samedi 2 septembre. Parc Municipal Gautier. 74 Avenue de la Libération. Isle-sur-la-Sorgue.

V.A.


Seulement 6,3 % des lauréats du Prix Nobel sont des femmes

Ce samedi 1er juillet à Avignon, la Fédération du Parti Socialiste de Vaucluse organise une conférence-débat sur le thème « Le Temps des Femmes », en présence de Maître Marc Geiger, avocat pénaliste et du droit de la famille, spécialisé dans la défense des enfants et des victimes de violences. Des représentants d’associations de défense du droit des femmes seront également présents pour « permettre à toutes et à tous de se saisir de l’enjeu féministe ».

Samedi 1er juillet, salle Jean Jaurès, 36 Boulevard Limbert, Avignon.


Seulement 6,3 % des lauréats du Prix Nobel sont des femmes

Comme un air de déjà vu ? L’une des critiques revenant souvent à propos du Festival de Cannes est qu’il fait souvent la part belle aux mêmes cinéastes, tandis que les réalisatrices sélectionnées, elles, se font plutôt rares.

L’édition 2023, qui se déroule du 16 au 27 mai, semble toutefois amorcer un changement. Cette année, la sélection officielle présente un nombre record de films réalisés par des femmes : six sur dix-neuf en compétition, soit environ le tiers (31,6 %). Les films et cinéastes sélectionnés sont « La Chimère » (Alice Rohrwacher), « Club Zero » (Jessica Hausner), « L’Été dernier » (Catherine Breillat), « Anatomie d’une chute » (Justine Triet), « Banel & Adama » (Ramata-Toulaye Sy), et « Les Filles d’Olfa » (Kaouther Ben Hania).

Comme le montre notre graphique, qui revient sur la présence féminine au Festival de Cannes de 1946 à 2023, il a fallu attendre le début des années 2000 pour que les femmes se voient garantir au moins quatre des neuf places au sein du jury. Depuis, la parité est globalement respectée pour les jurés du festival, mais ce n’est pas encore le cas concernant les films et cinéastes sélectionnés. Malgré les progrès récents, la présence de réalisatrices dans la sélection officielle est restée ultra-minoritaire : seuls 12 % des films sélectionnés de 2003 à 2023.

Le nombre de réalisatrices reparties de Cannes avec une Palme d’or se compte quant à lui toujours sur les doigts d’une main : deux en près de 80 ans. Il s’agit de la Française Julia Ducournau pour « Titane » en 2021 et de la Néo-Zélandaise Jane Campion pour « La Leçon de piano » en 1993.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Seulement 6,3 % des lauréats du Prix Nobel sont des femmes

Selon le rapport « Women, Business and the Law 2023 » publié par la Banque mondiale, il n’y a que 14 pays dans le monde qui assurent une protection juridique complète aux femmes. La Belgique, le Canada, le Danemark, l’Espagne, la France, la Grèce, l’Irlande, l’Islande, la Lettonie, le Luxembourg, le Portugal et la Suède, ainsi que l’Allemagne et les Pays-Bas, figurent parmi les pays qui offrent une égalité totale entre les hommes et les femmes, du moins d’un point de vue juridique.

Cette année, l’Allemagne et les Pays-Bas ont été les nouveaux venus parmi les pays notés sur 100. Dans ces deux pays, les droits au congé parental ont été alignés entre les sexes.

99 des 190 pays et territoires évalués ont obtenu un score de 80 % ou plus, contre 98 en 2022 et 94 en 2021. L’Arabie saoudite, qui occupait la dernière place en 2019, a amélioré son score après avoir introduit de nouvelles lois dans le pays et se classe désormais 136e avec 71,3 %. La dernière place du classement 2023 est occupée par la Cisjordanie et la bande de Gaza (26,3 %) – après le Yémen (26,9 %), le Soudan (29,4 %) et le Qatar (29,4 %).

De Claire Villiers pour Statista


Seulement 6,3 % des lauréats du Prix Nobel sont des femmes

À l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, qui se tient ce mercredi 8 mars, nous nous sommes penchés sur le statut de l’égalité entre les sexes en Europe. L’Institut européen pour l’égalité entre les hommes et les femmes publie chaque année un « indice de l’égalité de genre« , qui évalue les pays européens à l’aide de plusieurs critères : niveau d’éducation, participation au marché du travail, ressources financières, accès à la santé, exposition à la violence, etc.

L’Europe est globalement sur la bonne voie, même si les progrès en matière d’égalité entre les femmes et les hommes se font encore à pas de tortue. Le score moyen des 28 pays étudiés est ainsi passé de 63,8 points (sur 100) en 2010 à 67,9 points en 2020, soit un gain d’un point tous les deux ans environ. Le score moyen en 2022 est de 68,6 points.

Comme les années précédentes, c’est la Suède qui obtient le meilleur score avec 83,9 points, tandis que la Grèce enregistre celui le plus faible (53,4 points). La France fait partie des bons élèves européens en la matière et se classe cinquième avec 75,1 points, derrière la Finlande et devant l’Espagne. Comme le montre notre carte, les pays où le plus de progrès restent à réaliser sont pour la plupart situés à l’est de l’Europe.

De Claire Villiers pour Statista

Voir également ‘Les pays qui ont déjà été dirigés par des femmes’ © Statista


Seulement 6,3 % des lauréats du Prix Nobel sont des femmes

La société de télécommunications Orange lance la cinquième édition de son programme #FemmesEntrepreneuses. Cette année, elle lance notamment un appel à candidature en Vaucluse qui se terminera le 15 décembre.

Chaque année, Orange accompagne 100 nouvelles entreprises fondées par des femmes en France, dont une dizaine dans la région du Sud-Est. En Vaucluse, l’entreprise isloise Getinshoot a notamment bénéficié d’aide à travers ce programme. Cette année, les entrepreneuses vauclusiennes ont jusqu’au jeudi 15 décembre pour déposer leur candidature en ligne. Les lauréates seront contactées en janvier 2023.

Ce programme est dédié aux femmes qui ont fondé une entreprise innovante pour laquelle le numérique est essentiel, à celles qui souhaitent être accompagnées sur les points clefs de l’entrepreneuriat; ou encore celles qui veulent échanger de façon bienveillante avec des paires.

#FemmesEntrepreneuses

Le programme a vu le jour en 2018 et a déjà accompagné plus de 400 entrepreneuses venant de toutes les régions de France métropolitaine et d’outre-mer. L’objectif est d’encourager et de soutenir les femmes qui ont fait du numérique leur allié dans les premières années de création de leur entreprise.

Le programme permet un accompagnement personnalisé en fonction des besoins de chaque entrepreneuse. Cette année, cet accompagnement débutera en février 2023 et prendra fin en octobre 2023. Divers ateliers sont proposés aux entrepreneuses afin de renforcer leurs compétences et se développer. Les lauréates bénéficient d’une visibilité dans la presse et en ligne. Elles peuvent profiter de nombreux événements qui les amèneront à se rencontrer, et ainsi à créer un réseau. Les experts Orange aident également les dirigeantes d’entreprise qui souhaitent lever des fonds.

La sélection des lauréates est faite dans chaque région par un jury. Elle se fait en fonction de la maturité du projet, du rôle du numérique dans le développement de l’entreprise, de la personnalité de la candidate, et du potentiel de l’équipe Femmes Entrepreneuses en région à accompagner la candidate.

V.A.


Seulement 6,3 % des lauréats du Prix Nobel sont des femmes

Du 16 au 22 mai prochain, le centre des congrès du palais des papes accueillera la 36e assemblée générale du Conseil International des Femmes (ICW-CIF). Présidé par la coréenne Jungsook Kim cet événement, organisée par le Conseil national des femmes françaises (CNFF) sous la présidence de Marie-Claude Bertrand, réunira les délégations d’une soixantaine de pays (dont l’Afrique du Sud, Allemagne, Australie, Belgique, Corée du Sud, Etats-Unis, Finlande, France, Indonésie, Israël, Italie, Liban, Lesotho, Lituanie, Luxembourg, Madagascar, Maroc, Monaco, Nigeria, Pakistan, Pays- Bas , Philippines, Slovénie, Suisse, Taïwan, Thaïlande, Tunisie, Turquie, Ukraine…
Cette AG internationale, qui se tiendra en France pour la première fois, aura pour thème : ‘L’égalité femmes/hommes pour atteindre le développement durable dans le monde. Pourquoi ? Comment ?’

Nombreuses tables-rondes
Pourquoi 44% des filles dans le monde n’ont-elles pas accès à l’éducation ? C’est l’une des questions qui seront abordées à travers une série de tables rondes centrées sur les violences faites aux femmes, le déploiement d’accueils de jour pour les mères et les enfants, le renforcement du partenariat police-gendarmerie-justice pour mieux gérer la protection des victimes, la lutte contre l’excision, les mariages forcés et précoces, la lutte contre précarité, l’indépendance économique des femmes.

Défendre la place des femmes dans la société
Les objectifs du Conseil International des Femmes (créé en 1901) sont nombreux : défendre la place des femmes dans la société, œuvrer pour l’égalité des droits civils, politiques, économiques et humains, contribuer au développement, à la formation et à l’autonomisation des femmes et des jeunes filles, aider les familles monoparentales, protéger les enfants contre la pornographie et la prostitution. Vaste tâche, menée depuis des décennies sur la planète et qui progresse certes, mais lentement et pas partout…

Contact : contact@cnff.fr

https://echodumardi.com/tag/femmes/page/2/   1/1