16 juillet 2024 |

Ecrit par le 16 juillet 2024

Avignon, Benedetti SA, 113 ans d’histoire dans le bâtiment

Anne Benedetti est à la tête de l’entreprise du bâtiment éponyme avignonnaise –traitement technique des façades et isolation par l’extérieur- qui vient

de fêter ses 113 ans. Au commencement de cette épopée familiale et entrepreneuriale transalpine, une famille et cinq générations bien décidées à se forger un destin plus humain et prospère, dans le Sud de la France.

«C’est Dominique Benedetti, mon grand-père qui a fondé la société éponyme en 1911, relate Anne Benedetti, Présidente de l’entreprise avignonnaise du Bâtiment, Benedetti SA. Sa toute première activité ? La construction de cuves en béton armé destinées aux caves vinicoles de Châteauneuf-du-Pape où la famille avait fait souche après avoir fui la pauvreté, la famine et le régime Mussolinien transalpin. Dominique réalisera la majorité des cuves en béton armé des caves viticoles de Châteauneuf-du- Pape. »

«En 1976 Georges Benedetti,
le fils de Dominique reprend les rênes de la société, la réorientant dans le traitement des façades avec, pour spécialité, l’isolation thermique par l’extérieur, dont il devient le précurseur dans le Grand Sud de la France. Cette technique innovante, déjà utilisée en Allemagne, n’est pas encore très connue, ni éprouvée en France.»

«En 2005, c’est au tour de Bertrand, mon frère,
de reprendre les responsabilités, notamment sur le champ du développement commercial. En plus de la maçonnerie, très vite il diversifie les services, notamment avec la mise en œuvre de nouveaux procédés issus de techniques en lien avec le développement durable pour traitement des façades, l’isolation thermique par l’extérieur, le ravalement, la rénovation, la pose de carrelage, le plâtre, la peinture.»

Ravalement des façades et Bardage en bois au Belambra club à l’Isle-sur-la-Sorgue, Copyright Benedetti SA

Les débuts ?
«Je crois que je n’ai pas débuté dans l’entreprise parce que j’y suis née. Toute jeune, durant les vacances scolaires, j’y rejoignais mes parents pour les aider. J’ai définitivement intégré l’entreprise en 1992, après l’obtention d’un bac A option mathématiques et de 4 années d’études à l’école de marketing et management de Rochefort-du-Gard. A l’issue de ce bac + 4 j’intègre l’entreprise en tant qu’employée administrative, puis directrice administrative, directrice générale et maintenant présidente. Les décisions ? Elles se prenaient en famille à l’heure du déjeuner, dans la maison familiale de Châteauneuf-du-Pape. On vivait, on mangeait, on respirait l’entreprise. On n’a jamais eu besoin d’un conseil d’administration pour prendre les décisions. » (rires).

«Nos clients ?
Ce sont les marchés publics, les collectivités locales, les bailleurs sociaux, les professionnels de la construction, les promoteurs, les syndics, les particuliers pour la réalisation de traitement des façades, l’isolation thermique par l’extérieur, l’imperméabilisation et l’étanchéité, l’enduit, le ravalement, la réparation des épaufrures (éclat de pierre enlevé d’un bloc par accident), le béton armé et le nettoyage. Plus de 70% de l’activité se fait sur de nouveaux chantiers. »

«La journée est rythmée par les problèmes à régler,
les engagements professionnels, les rendez-vous avec les fournisseurs, les clients, la banque, les visioconférences, qui nous font gagner un temps fou, même si les vraies rencontres restent irremplaçables. Je suis une femme dans une activité où l’homme est très représenté et où les réunions se déroulent traditionnellement le soir. Donc là encore, il faut jongler avec le temps, en cela mon mari m’a toujours beaucoup aidée. Et puis en clôture de réunion il y a ce temps convivial qui permet d’échanger de façon informelle, resserrant les liens, l’attention aux autres. »

Ecoles Jacques Prévert et Robert Desnos Copyright Benedetti SA

«L’entreprise amène à découvrir d’autres univers
ainsi, très tôt, j’ai pris des engagements nationaux auprès de la SMA Vie BTP (Assurance vie professionnelle), et auprès de l’Auxiliaire de vie (Assurance des professionnels du BTP). Je suis également administratrice et trésorière au Geiq BTP 84 (Groupement d’employeurs pour l’insertion et la qualification) et administratrice des Geiq de France. Je représente également la Chambre de Commerce et d’Industrie de Vaucluse au Ceser (Conseil économique, social et environnemental régional). En bref ? J’ai aussi mon bureau à la maison et aussi une règle : Pas de travail le dimanche. Mais oui c’est entre 10 et 12h de travail par jour, quand on aime on ne compte pas ! (rires). L’entreprise ? C’est une partie de nous tous qui se construit au fil des générations. »

«Les 3 indispensables de mon métier ?
Entretenir des relations humaines de qualité faites de sincérité et de respect, tout en faisant progresser l’entreprise et nous-mêmes à travers celles-ci. Egalement veiller à la transmission du savoir-faire. Le transfert de compétences au cœur de l’entreprise car, ici, nous n’avons pas de turnover. Nos collaborateurs arrivent par la voie de l’apprentissage pour ensuite partir à la retraite. Les formations sont faites maison, en lien avec les fournisseurs pour l’emploi des produits innovants. Benedetti SA accueille plus de 80 salariés et nous faisons tout pour conserver notre personnel. Enfin, le 3e indispensable est le réseau que l’on se créé et que l’on nourrit au fil du temps.»

Le Clos neuf, à Morières-lès-Avignon, enduit type RPE, Copyright Benedetti SA

«Mon conseil pour quelqu’un qui se lancerait ?
Travailler chaque jour avec la plus extrême rigueur. Tout est là. Etre pugnace. Etre agile aussi. Anticiper, être visionnaire. Nous sommes en veille quotidienne. Egalement pour l’ensemble de nos métiers nous nous référons à notre intersyndicale, la très réactive Fédé BTP 84, à qui nous demandons fréquemment des conseils, dans tous les domaines, dont celui des futurs métiers, les savoir-faire et les nouveaux matériaux de la profession. Nous sommes à l’affût de tout ce qui pourra se faire dans l’avenir pour nous orienter dès maintenant.»

«Le prochain challenge ?
Je le laisse à la nouvelle génération avec l’arrivée de mon fils, Florian, au développement commercial et de l’arrivée future de mon neveu, qui travaillera en binôme avec mon fils. Moi ? Je resterai encore un peu –moins de 10 ans pour les accompagner, mais ce sont eux qui prendront les futures orientations.»

«Ma plus grande satisfaction ?
Remettre le pied à l’étrier aux personnes qui nous sont confiées par le Geiq 84. Ensemble, nous réapprenons à reformuler leur vie, à se restructurer avec des horaires et des chantiers à mener à bien. Le plus important ? Se restaurer pour se forger un nouvel avenir.»

En savoir plus
L’entreprise Benedetti est certifiée Qualibat (Qualifications et certifications) et RGE (Reconnu garant de l’environnement) à destination des professionnels : Avec plus
de 4 500 projets réalisés depuis son origine l’entreprise Benedetti est un des leaders du traitement des façades et de l’isolation par l’extérieur du grand sud de la France. L’entreprise accueille plus de 80 salariés dont 50 compagnons, 22 contrats de formation et insertion Geiq (Groupement d’employeurs pour l’insertion et la qualification), Benedetti SA est le plus important employeur en insertion du Vaucluse, 6 chefs de chantier et 4 conducteurs de travaux. Benedetti SA. Avenue de Saint-Chamand. Zone industrielle de Fontcouverte. Avignon. Benedetti-sa@wanadoo.frwww.benedetti-sa.fr Benedetti Sa est une société adhérente à la Fédé BTP 84.

Ehpad de Bollène, enduits et isolation thermique, Copyright Benedetti SA


Avignon, Benedetti SA, 113 ans d’histoire dans le bâtiment

« Le taux de mortalité des abeilles domestiques est estimé entre + 20 et + 30% par an, deux fois supérieur aux abeilles sauvages, » c’est ce qui ressort d’une rencontre qui vient de se dérouler à l’Unité « Abeille & Environnement » de Montfavet. Ce laboratoire de 528m2, inauguré en novembre 2022 au Domaine Saint-Paul de l’INRAE (Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement), sur le site d’Agroparc, abrite des chercheurs en apidologie (branche de l’entomologie spécialisée dans l’étude scientifique des abeilles).

Les “harpes électriques“ domaine Saint Paul INRAE ©DR

Ils consacrent leur vie à la santé des abeilles et constatent un affaiblissement des colonies d’abeilles pour nombre de raisons. L’intensification de l’agriculture, le recul de l’habitat naturel, les prairies et les haies, la diffusion de pathogènes, de prédateurs, de parasites, d’espèces invasives (comme le varroa et le frelon asiatique), de pesticides, de polluants, de métaux lourds, de plastiques sans oublier le réchauffement climatique. Tous ces facteurs altèrent le sens de l’orientation des abeilles qui ont du mal à retourner dans leurs ruches. « Depuis 1990, le cheptel est frappé par une mortalité importante et des efforts de recherche inédits ont été déployés pour comprendre ce phénomène d’effrondrement, le ralentir voire l’enrayer » explique-t-on du côté de l’INRAE.

ll faut savoir qu’Avignon est au coeur de ces recherches puisque la 1ère station d’apiculture expérimentale remonte à 1956 à Montfavet. Et depuis, les scientifiques ont sélectionné des abeiles plus résistantes aux parasites. Ils préconisent aussi un paysage plus varié avec davantage de fleurs et d’habitats naturels, et moins de pesticides.

Les “harpes électriques“ domaine Saint Paul INRAE ©DR

Le frelon à pattes jaunes a été détecté pour la 1ère fois en France il y a 20 ans. Selon une étude, la mortalité du cheptel apicole est estimée à 29,2% en France, engendrant des pertes économiques pouvant atteindre 30,8M€ par an pour la filière du miel. Parmi les solutions trouvées par l’INRAE et leurs confrères de l’Université d’Exeter en Grand-Bretagne, la « radiotélémétrie » qui consiste à capturer un frelon devant une ruche, de l’équiper d’une balise radioémettrice, de le géolocaliser, de le suivre juqu’au nid pour détruire tous ses occupants. Autre scénario mis au point par les chercheurs : tester une « harpe électrique » dont les fils sont suffisamment espacés pour laisser passer les abeilles mais pas les frelons. Ils subissent une décharge électrique façon « taser » et tombent dans un bac d’eau posé au-dessous. Ce dispositif testé l’an dernier à proximité de 8 ruches a permis de capturer 18 000 frelons en seulement 4 semaines dans un rucher expérimental du bordelais.

« Il faut absolument interdire l’importation de faux miel, notamment de Chine »

Pierre de Giraud d’Agay

Dans le Vaucluse, il n’existe qu’un seul miel labellisé IGP, celui de la Maison « Augier & Fils », implantée depuis 1929 à Vaison-la-Romaine, qui travaille avec une quarantaine d’apiculteurs et sélectionne les meilleurs miels, garantis 100% purs et nature. Cette marque, « Les Ruchers du Mont-Ventoux » se distingue par un un liseré tricolore bleu-blanc-rouge sur chaque pot de 110, 250 et 400gr. Miel aux fleurs de lavande, acacia, garrigue, montagne, châtaignier, tilleul, bruyère, comme confiseries – pastilles, nougats, pains d’épice – sont les seuls de l’haxagone à bénéficier de cette fameuse IGP Label Rouge.

Pierre de Giraud d’Agay et Marc Fesneau, Ministre de l’Agriculture, sur le pavillon SYMPAS au SIA 2023 ©DR

Pierre de Giraud d’Agay est à la tête de cet établissement et il s’inquiète: « Les abeilles disparaissent à cause de la fragilisation de l’environnement, la disparition de l’habitat naturel, l’augmentation de la pollution et des pesticides. Avant il y avait une plus grande richesse de cultures. Maintenant il y a surtout d’immenses champs de colza, de tournesol, de maïs. » On dénombre 63 000 apiculteurs en France, 1 755 377 ruches et chacune produit environ 23kg de miel par an. On consomme 45 000 tonnes pour 41 387 tonnes produites principalement dans 3 régions : 21,7% en Auvergne-Rhône-Alpes, 12,4% dans le Grand-Est et 10,8% en Nouvelle Aquitaine, plus près de nous, en Provence et dans les Cévennes.

« Il faut absolument faire quelque chose, construire des solutions puisque plus de 70% des espèces cultivées pour notre alimentation dépendent des insectes pollinisateurs, donc des abeilles qu’il est plus que nécessaire de préserver. Sinon, dans 50 ans, dans certaines régions du monde, il n’y aura plus ni abeilles, ni miel de qualité. Les apiculteurs ont de plus en plus de difficulté à survivre avec l’importation de miels médiocres, sans goût, trafiqués, à prix cassés. Ici, dans le Vaucluse, j’ai vu une dizaine d’entre eux arrêter leurs activités, faute de rentabilité ».

L’abeille est au coeur des transitions. En février dernier, l’Union Européenne a décidé d’apporter une aide d’urgence intégrée à la PAC pour épauler les apiculteurs. 5M€ pour les soutenir face aux pertes de production liées aux aléas climatiques. Un nouvel accord fixant les règles d’étiquetage et la traçabilité du réel pays d’origine a également été conclu. « Il faut absolument interdire l’importation de faux miel, notamment de Chine » insiste Pierre d’Agay.


Avignon, Benedetti SA, 113 ans d’histoire dans le bâtiment

Fin juin, le président de la Fédé du BTP 84 , Daniel Léonard, s’adressait aux adhérents dans le cadre de l’Assemblée générale. Peu avant nous l’avions rencontré pour une interview. Voici le message qu’il avait choisi de transmettre. » Mon rôle ? Maintenir le dialogue avec les élus et les acteurs économiques pour porter la voix de la profession  »

Comment se portent le bâtiment et les travaux publics ?
«Aujourd’hui, c’est la construction qui souffre le plus. Les travaux publics connaissent une petite baisse d’activité qui n’est cependant pas alarmante pour le moment. Nous avons récemment rencontré un grand donneur d’ordre, le bailleur social Grand Delta Habitat, qui ne nous a pas donné de très bonnes nouvelles. Nous craignons des vagues de licenciements dans les entreprises de la construction qui impacteront l’ensemble de la chaîne : de l’agence immobilière à l’architecte, en passant par le notaire et le géomètre expert. Les permis de construire ne sortent plus des services de l’urbanisme des mairies ou agglomérations. Quant au marché des travaux publics ? L’arrêt de la construction entraînera l’arrêt des travaux publics puisque qu’il n’y aura pas de nouvelles zones d’habitat. Les entreprises vont devoir être agiles et se réorienter. »

Les conséquences induites
« Au plan national, la baisse des ventes de biens a déjà impacté 900 agences immobilières placées en redressement judiciaire ou en liquidation en 2023, soit +3% par rapport à 2022. Près de 1 000 licenciements sont prévus en 2024, dans les offices notariaux où les transactions sont passées de 1,1 million en 2022 à 900 000 en 2023. La chute de 30% de commandes dans les cabinets d’architectes a entraîné la réduction des effectifs de 15%, dès le 1er semestre, ce qui représente 1 000 suppressions d’emplois sur les 60 000 que compte cette branche. Les déménageurs accusent une baisse de l’activité de 20% et de 2,5% chez les marchands de meubles. Le Conseil Départemental de Vaucluse a subi un retrait de 30 M€ en raison du recul des droits de mutation, par rapport à 2023, pour un budget prévisionnel 2024 estimé à 110 M€.»

Copyright Freepik

Quant à la réhabilitation
«Si les marchés existent, ils ne correspondant pas au marché de la construction neuve. Notre filière Pôle habitat en fait actuellement les frais avec, en France, une perte d’emplois estimée à 300 000, ce qui concernerait environ 30 000 personnes, en Vaucluse.»

Le logement
«Le Gouvernement évoque 2 millions de logements vacants que pourraient intégrer les personnes en recherche d’habitat, cependant, ils sont, le plus souvent, situés loin des bassins de l’emploi et des entreprises qui recrutent. Avec l’inflation et le coût de l’essence, les ménages ne peuvent s’éloigner de leur lieu de travail.»

Les acquéreurs
«Les Français et notamment les provençaux, qui rêvaient de devenir propriétaires ont vu leur capacité d’emprunt immobilier diminuer. Ainsi, pour un emprunt de 200 000€ sur 20 ans, le taux de crédit moyen est passé de 1% en 2021 à 3% en janvier 2023 et à 4, 05% en janvier 2024 pour ensuite baisser à 3,95% en mars 2024. En conséquence de quoi, les ménages ont perdu en moyenne 50 000€ de possibilité d’emprunter par rapport à la somme initiale qu’ils avaient prévu d’engager dans leur logement.»

Les tendances ?
«Les tendances affichent la préservation de l’environnement–ce en quoi nous adhérons totalement- avec l’arrêt de l’artificialisation des sols ; L’utilisation des friches industrielles et les dents creuses ce qui est une excellente idée à condition d’intégrer les possibles surcoûts tels que la dépollution des sols et des vastes bâtiments souvent construits avec de l’amiante, du plomb. Nous militons pour que des aides gouvernementales soutiennent les entreprises privées en charge de ce type de travaux. Egalement, les chantiers Anru (Agence nationale pour la rénovation urbaine) nécessiteront une enveloppe budgétaire ‘sécurité’ afin de protéger les chantiers, les matériaux et les professionnels pour œuvrer dans la sérénité. »

Les bonnes nouvelles ?
«Le Département, qui est notre plus important donneur d’ordre, maintient le budget. Nous espérons même un petit rebond de la part des maires-bâtisseurs, des élus ambitieux de faire évoluer leurs villes, d’accueillir les enfants du pays, d’améliorer le cadre de vie de leurs administrés. Les bonnes nouvelles ce sont les chantiers comme la déviation d’Orange qui est en cours, Mémento à Agroparc Avignon, le carrefour de Bonpas. Également la sécurisation, en juillet et août, des berges de Bonpas pour lesquelles 40 000 tonnes d’enrochements sont prévues. Une passe à poissons va aussi être créée à Rognonas.»

Copyright Freepik

Le nouveau siège de la Fédé
«Le nouveau siège de la Fédération du Bâtiment et des Travaux publics va enfin sortir de terre avec un démarrage des travaux en juillet et le début du gros œuvre en septembre, pour une livraison à l’automne 2025. Les intervenants des chantiers sont tous des adhérents de la Fédération. Nous assurerons nous-mêmes la gestion de la base-vie et des déchets ce qui est l’équivalent du lot zéro et une première expérimentale pour nous.»

Quelles relations entretenez-vous avec la préfecture, les collectivités territoriales ?
«Nous entretenons d’excellentes relations et nous réjouissons de pouvoir travailler de concert sur des projets. Cependant, nous avons l’impression de ne pas être écoutés par l’État. Malgré les efforts et arguments de nos Fédérations nationales, clairement le logement et la construction ne sont pas une priorité pour le Gouvernement. Finalement, nous nous heurtons à la conjoncture, à la fonte des dotations, à la baisse des droits de mutations qui participent à nourrir le budget du Département. Je crains que l’on oublie le rêve des français : la maison individuelle avec son jardin pour ne proposer que du collectif auquel tous les français n’adhèrent pas.»

Nos propositions ?
«Nous militons pour le rétablissement du PTZ (Prêt à taux zéro) à destination de tous les types d’habitat, sur l’ensemble du territoire et à destination de tous les ménages ; Le soutien de l’investissement privé avec une prolongation du maintien du dispositif Pinel qui se substitue à l’État dans l’effort de construction de logements ; L’amélioration du dispositif MaPrimeRénov dont la complexité à renseigner puis instruire le dossier bloque les aides promises de l’État, mettant en difficultés entreprises comme particuliers alors que le dispositif s’éteint en fin de l’année fiscale.»

Note de conjoncture
Le secteur de la Construction représente 10% de l’activité économique du Vaucluse. Au coeur de ce secteur, le marché du logement pèse 65% de l’activité des entreprises, porté par la construction neuve et l’entretien-rénovation. Le Vaucluse est un territoire à fort besoin annuel en logements, particulièrement sur les bassins d’emploi, comme Avignon à hauteur de 1,7 % du parc existant à produire chaque année entre 2018 et 2030, 1% pour le secteur d’Orange et de 0,7% en ce qui concerne Cavaillon-Apt. Pourtant, le rythme de production des logements sociaux peine à suivre la demande des ménages, traduisant une tension également sur ce type d’habitat. Cela s’explique notamment par un taux de rotation particulièrement faible dans le parc de logements qui s’établit à 5,3% en Provence-Alpes-Côte d’Azur.

Dans le détail
D’avril 2023 à avril 2024 l’activité dévisse de 70% en termes de mises en vente de logements, de 50% pour la réservation de logements, de 37% en autorisation de constructions de logements et locaux, de 28% en autorisation de mises en chantier. Concernant les Travaux Publics, le secteur connaît une baisse de 0,6% au 1er trimestre 2024. Cependant le territoire devrait continuer de porter le contournement d’Avignon par la voie Léo (Liaison Est Ouest), les futures lignes du Tram, la construction de parkings relais ainsi que de parfaire sa politique en matière de rénovation des canalisations pour lutter contre la perte d’eau potable estimée actuellement à 25%, soit entre 3,5 et 4 millions de m3 d’eau perdus annuellement sur les 14 millions de m3 d’eau pompés depuis la nappe phréatique. Une nouvelle culture de l’aménagement. La filière développe une nouvelle culture de l’aménagement, conciliant frugalité foncière et qualité de vie. Une façon pour elle de répondre à la tendance baissière de l’activité et à la nécessité de construire pour répondre aux attentes des habitants tout en tenant compte des enjeux environnementaux.

Copyright Freepik

Relance de la primo-accession et de l’investissement locatif
La relance de la primo accession et de l’investissement locatif ont contribué à relancer l’activité lors de crises précédentes. Ainsi, la production de logements neufs, sur l’ensemble du territoire national, concernait 222 425 unités en moyenne sur la période 2007-2023 contre une estimation des besoins à 300 000 logements par an.

Une production de logements considérablement ralentie
En cause, la conjonction de 4 éléments défavorables comme l’inflation des coûts de production et des matériaux, des énergies, et la mise en place de la règlementation énergétique 2020. Il y a, également, la hausse du taux d’usure et donc le relèvement du taux des crédits immobiliers alors que les conditions d’octroi des prêts réduisaient de 25% le pouvoir d’achat immobilier des futurs acquéreurs.

Une accumulation de facteurs contraires
Cette accumulation de facteurs contraires a immobilisé et continue de retenir l’activité dans le neuf, l’ancien, l’individuel, le collectif, l’achat et la location, engendrant l’immobilité géographique, les tensions sociales, le sentiment de déclassement, la cohabitation forcée, allant jusqu’à impacter la carrière future de l’étudiant obligé de renoncer à sa formation.

Les leviers du logement
Nous préconisons de geler les barèmes de la REP Bâtiment (Responsabilité élargie du producteur, traitement des déchets) sur un an et rendre le dispositif, aujourd’hui inefficace, plus opérationnel pour les entreprises sur l’ensemble du territoire. Nous souhaitons que soit mis en place le statut fiscal du bailleur privé pour maintenir l’offre de logements locatifs. Désormais, la maîtrise d’ouvrage intègre davantage la performance RSE des candidats dans le choix de l’offre la «mieux disante» ; notamment sur l’insertion et la qualification de publics éloignés de l’emploi, la formation, l’apprentissage, les contrats de professionnalisation. Les entreprises ont un outil performant avec le GEIQ BTP 84. Le maître d’ouvrage doit pouvoir soutenir ces initiatives et ainsi contribuer à irriguer le tissu économique et social du département.

Transition écologique, pour une vision stratégique et pérenne.
Cela pourrait consister en l’améliorer du traitement administratif laborieux et complexe de MaPrimRenov ; à l’accélération, sur le maillage territorial, des points de collecte, de stockage et de valorisation des matériaux ; à l’intégration par la maîtrise d’ouvrage de dispositifs en faveur du réemploi et du recyclage des matériaux.

Copyright Freepik

L’enjeu de demain ?
Sera de reconstruire la ville sur la ville dans une logique d’optimisation de l’espace ; du ré-emploi des 31 000 logements restés vacants en Vaucluse ; du recyclage des friches et du changement de destination de bâtiments existants en logements adaptés aux différentes générations. Il sera là essentiel de tenir compte des surcoûts prévisibles générés par la dépollution des sols et des bâtiments, toutes ses opérations étant propices au retour spontané et aidé de la nature en ville.

La Fédé en chiffres
122 ans, créée en 1902. 400 entreprises adhérentes, de l’artisan à la major, entreprises de bâtiment, travaux publics, constructeurs de maisons individuelles, promoteurs, aménageurs, architectes, maîtres d’œuvre, bureaux d’étude, bureaux de contrôle, locatiers, fournisseurs de matériaux, carriers, avocats, centres de formation, assureurs, comptables, banquiers. 5 200 salariés Les adhérents, entreprises artisanales, PME (petites et moyennes entreprises), ETI (Entreprises de taille intermédiaire) et groupes nationaux représentent 5 200 salariés. Six collaborateurs La Fédération du Bâtiment et des Travaux Publics accueille une équipe de six personnes pour répondre aux besoins des professionnels.

Copyright Freepik

Fédération du BTP 84
60, chemin de Fontanille, Agroparc 84140 Avignon – Tél. 04 90 82 40 63 Président, Daniel Léonard Secrétaire Général, Emmanuel Meli.
Extrait du hors série N°2 Echo du mardi Spécial Fédération du BTP 84 Juin 2024.

Cliquez sur la couverture pour consulter ou télécharger le journal


Avignon, Benedetti SA, 113 ans d’histoire dans le bâtiment

La Fédé du BTP 84 a convié 150 personnes, collégiens, lycéens, élèves et personnes en recherche d’emploi -ou en reconversion -à visiter deux chantiers : ‘4M Provence route’ à la déviation de la RN7 à Orange et ‘Mémento, Pôle des patrimoines de Vaucluse’ les nouvelles archives départementales avec Spie Batignolles, quartier Agroparc à Avignon. Objectif ? Susciter des vocations par l’immersion dans les chantiers et la démonstration de métiers et techniques novatrices.

Pour mémoire, ‘Les coulisses du bâtiment’ sont une opération d’envergure nationale menée depuis 2003. Plus de 1,7 million de visiteurs ont ainsi pu visiter 5 000 sites d’habitude interdits au public. Cette année, l’opération était menée concomitamment sur 250 chantiers, atelier et Centres de formation des apprentis compris.

Memento est un chantier à la pointe de la construction
Daniel Léonard, président de la fédération du bâtiment et des travaux public du Vaucluse
«C’est lors des coulisses du bâtiment que l’on peut présenter les différents métiers et converser avec les jeunes, relate Daniel Léonard, président de la fédération du bâtiment et des travaux publics de Vaucluse. On y déroule les filières pour atteindre des métiers souvent méconnus et l’on y fait la démonstration de nos outils transformés par l’informatique ainsi que l’intelligence artificielle.»

Pourquoi les coulisses du bâtiment sont-elles si nécessaires ?
«Parce que beaucoup de nos professionnels partent à la retraite et que la transmission des savoirs doit s’exercer dès maintenant. Nos machines sont connectées, les plans sont BIM (Building information modeling/ modélisation des informations du bâtiment/ maquette numérique 3D). Nous remercions Spie Batignolles de nous avoir permis de visiter ce chantier, parce qu’il n’est pas simple d’organiser des journées comme celle-ci.»

Un avis technique a été créé pour ce chantier sur les façades
«Une double façade a été conçue spécialement pour le bâtiment, sorte de tuiles en terre cuite posées verticalement sur le bâtiment, côté archives départementales pour la conservation de la température et l’hygrométrie, relève Christophe Mathieu, chef du service opération-réhabilitation à la direction du bâtiment du Conseil départemental, représentant du maitre d’ouvrage. Des essais en laboratoire ont permis de tester ces tuiles de terre cuite notamment en cas de séisme. Les résultats se sont révélés concluants. Ces tuiles jouent le rôle de bouteille thermos permettant de conserver une certaine température grâce à de l’air qui circulera entre les deux parois. Isolation performante, sol chauffé et rafraîchissant, maîtrise de l’énergie sont les trois axes sur lesquels les professionnels ont particulièrement axé leur travail pour offrir une même température toute l’année. Une toiture végétalisée sera installée au-dessus des bureaux et une toiture photovoltaïque sur les magasins d’archives.»

Entrer dans le vif du sujet
Les scolaires, encadrés par leurs enseignants, assistent à des démonstrations techniques, visitent des chantiers habituellement interdits au public comme des hôpitaux, des maisons de retraite, des musées, lycées, stades, immeubles de bureaux tandis que les professionnels du bâtiment et des travaux publics commentent les réalisations en cours. Le plus important ? Révéler les techniques de construction, appréhender les différents métiers, aborder l’innovation des systèmes constructifs et s’informer des filières pour intégrer le BTP.

Le BTP en chiffres
La Fédération du bâtiment et des Travaux publics de Vaucluse, qui vient de fêter ses 120 ans, compte 400 entreprises adhérentes et 5 000 salariés dans tous les corps de métier. Au niveau national ce sont 1,730 millions d’actifs ; 166 milliards d’euros hors taxes ; 427 000 entreprises. Des chiffres qui représentent la moitié de l’industrie, en France, tous secteurs confondus ou deux fois les activités de la banque assurance.

Dans le détail
Le Département du Vaucluse compte environ 9 300 établissements du BTP, dont 2 300 emploient un salarié ou plus. Le secteur construction représente 12% du tissu économique du département. Au 2e trimestre 2023, plus de 14 000 salariés étaient employés par ces entreprises, soit 10% des salariés du département tous secteurs confondus. A ce volume de salariés s’ajoutent 1 120 ETP (Equivalent temps plein) en intérim.Le secteur du BTP représente 46% de la consommation énergétique et 25% des émissions de gaz à effet de serre.

La formation
Sur le plan de la formation, environ 1 200 jeunes ont été formés aux métiers de production en BTP dans le département, dont 70% en apprentissage.

Les impacts en Vaucluse
En termes d’activité et d’impact dans le département, lors des cinq dernières années, environ 3 500 logements neufs ont été construits en moyenne par an ; Les collectivités locales ont participé à l’effort de construction à hauteur de 339 M€. En clair, la commande publique intervient à hauteur de 66%, pour les Travaux Publics -47% pour les collectivités locales- et à hauteur de 25% pour le Bâtiment, y compris pour le logement social.

Jean-Claude Bouyol, chef de travaux chez Spie Batignolles a accompagné les visiteurs et commenté les visites

Ses missions
La Fédération du BTP 84 tisse des liens étroits avec les acteurs du département, accompagnant le développement du marché de la rénovation énergétique et de la construction neuve. L’interprofessionnelle intervient auprès des Pouvoirs publics dans la prise de décisions portant sur le marché des entreprises et les conditions d’exercice ; Apporte son expertise auprès des adhérents dans la défense et l’assistance de celles-ci et assure la promotion de l’image de la profession, de ses métiers et des entreprises.

Ils étaient présents
Les 150 visiteurs des deux chantiers provenaient des collèges Roumanille et LPOPH de Girard (anciennement Robert Schuman) à Avignon ; des Lycées Maria Casarès à Avignon, Alphonse Benoît de l’Isle-sur-la-Sorgue ; Lycée des métiers Domaine d’Eguilles à Vedène ; du Geiq BTP 84 (Groupement d’employeurs pour l’insertion et la qualification) ; du Centre de Formation des Apprentis d’Avignon ; l’Ecir Ecole de construction des infrastructures et réseaux de Mallemort (13) et des Pôles Emploi Avignon et Orange.

Les partenaires
de la Fédé BTP 84, à l’occasion des coulisses du bâtiment sont le Département de Vaucluse, le Centre de formation des Apprentis du Bâtiment à Avignon dénommé Florentin Mouret et l’OPBTP, organisme professionnel de prévention du bâtiment et des travaux publics.

Focus sur Memento
‘Memento, pôle des patrimoines de Vaucluse’ dont la réalisation est prévue pour le deuxième semestre 2025, s’élève rue Marcel Demonque quartier Agroparc à Avignon, s’étendant sur 23 290m2, dans la rue faisant face au bâtiment Mc Cormick. Le bâtiment, dont le coût avoisinera les 31M€, a pour vocation d’accueillir les 26 kilomètres linéaires de documents conservés aux Archives départementales actuellement situées au Palais des papes depuis 1880 ainsi que les futurs documents à conserver, pour une capacité totale de 40 kilomètres.

Le Service départemental d’archéologie,
les réserves des musées départementaux, les Archives du Grand Avignon et le Centre de Conservation et d’Études de l’Etat, mutualiseront cet espace.

L’équipement,
composé de 5 bâtiments, dont la construction se révèle plutôt complexe, tourné vers les publics, constituera un lieu de mémoire, de préservation du passé, et se projette vers l’avenir via ses salles de lecture, d’exposition et de conférence d’une jauge de 150 places.

Pour l’anecdote,
la première pierre posée sur le chantier de Memento (Souviens-toi en latin) -issue du chantier de construction du Palais vieux- a été taillée il y a plus de 700 ans. Les 23 290m2 nécessaires au projet conduit par l’ancien Président du département, Maurice Chabert, ont été acquis auprès de Citadis, concessionnaire de la Zac Agropoarc et propriétaire des parcelles.

Au chapitre des finances
Le Département de Vaucluse finance Memento -études et travaux- à hauteur de 16M€, avec une participation de l’État (Drac + DSID de plus de 7M€) pour la partie Centre de Conservation et d’Études, de la Région SUD Provence-Alpes-Côte d’Azur (à près de 7M€) et du Grand Avignon (à presque 823 000€) à hauteur de presque 15M€.

Daniel Léonard, président de la fédération du Bâtiment et des travaux publics du Vaucluse et Christelle Jablonski-Castanier vice présidente de la commission des collèges au Conseil Départemental

Le concept architectural de Memento
est établi à partir d’une épine dorsale : les galeries intérieures qui, à chaque niveau, du Nord au Sud, desservent l’ensemble des blocs fonctionnels et les magasins de conservation.
Les façades
arboreront des bardages de terre cuite et tuiles bombées, des moucharabieh en baguettes verticales de terre cuite, des profils aluminium couleur gris, des brises soleil aluminium perforés, des structure béton gris, un mur rideau vitrage clair, un socle béton gris, et des brises soleil en terre cuite en forme d’aile d’avion.
Les toitures
seront majoritairement horizontales avec une partie végétalisée, les autres parties en métal, en gravillon et en caillebotis acier galvanisé. Les parois vitrées seront composées de menuiseries en aluminium ou double vitrage à isolation renforcée ; Des vitrages spécifiques à contrôle solaire renforcé composent le mur rideau sur la façade principale du hall d’entrée et les lanterneaux en toiture de la zone centrale. 500m2 de panneau photovoltaïques seront installées en toiture.
Le cabinet d’architecture
C’est l’agence lyonnaise Gautier+Conquet – AUP qui a été choisie par le jury. Elle a déjà conçu le parc d’activité ‘Technicité’ à Avignon. La maîtrise d’ouvrage a été déléguée à la société publique locale Territoire de Vaucluse.

Les entreprises qui y travaillent
Société des carrières vauclusiennes – Vedène Mediane – Aix-en-Provence SAB Etanchéité – Avignon SMAC – Issy-les-Moulineaux SASSMAB – Les Taillades Alpes Provence Menuiseries – Aiglun SAS Métallerie Perrut – Les Taillades Menuiserie de bâtiment Roux Frères – Champagne Isolbat – Marseille DG Peinture – Vedène SAS 2SRI – Le Beausset SPVC/2C – Carpentras SAMODEF – FORSTER – Nanterre ORONA Méditerranée – Aix-en-Provence SPIE Industrie et Tertiaire – Sorgues GIORGI – Cavaillon CEGELEC Défense et Naval Sud-Est – Toulon Provence Languedoc Environnement – Avignon Pépinière Environnement Commercialisation – Avignon.


Avignon, Benedetti SA, 113 ans d’histoire dans le bâtiment

René Braja a été élu à la présidence de la Fédération Régionale des Travaux Publics de Provence-Alpes-Côte d’Azur, succédant à Frédéric Tomasella.

René Braja est directeur général du groupe familial Braja-Vésigné. Basée à Orange, l’entreprise qui compte 700 salariés, est la plus importante ETI (entreprise de taille intermédiaire) Travaux Publics de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur.

Son parcours
Diplômé de l’ESTP, il a débuté sa carrière au sein de la Société Chimique de la Route, puis de 1988 à 1990 dans l’entreprise Jean Lefebvre Méditerranée. C’est à partir de 1990, qu’il rejoint Braja-Vésigné en tant que conducteur, puis directeur de travaux, pour partageant la destinée de l’entreprise familiale. Nommé, en 2015, Directeur Général du groupe implanté dans les régions Provence-Alpes-Côte d’Azur, Occitanie, et Auvergne-Rhône-Alpes, il reprend le flambeau de l’entreprise avec son frère Olivier.

Vie syndicale
Il a été un adhérent actif au sein des Routes de France et la Fédération Nationale des Travaux Publics, et membre du Conseil d’Administration de la Fédération du Bâtiment et Travaux Publics de Vaucluse, il va poursuivre son action en inscrivant comme priorité de sa présidence :La transition écologique et numérique, en promouvant les innovations et les progrès accomplis par les entreprises de Travaux Publics, en matière de nouvelles mobilités, biodiversité, protection des territoires et valorisation des matériaux ; Le dialogue avec les représentants institutionnels et les acteurs socio-économiques responsables du développement territorial et urbain ; en mettant l’accent sur la formation, l’insertion et l’attractivité des métiers du secteur.

La fédé BTP84
La FBTP 84 représente 370 adhérents et 5300 salariés dans le département. Elle a pour vocation de rassembler les entreprises du Bâtiment et des Travaux Publics afin de défendre les intérêts collectifs de la Profession. www.ffbatiment.frhttps://www.fntp.fr/www.btp84.ffbatiment.fr
MH


Avignon, Benedetti SA, 113 ans d’histoire dans le bâtiment

La Fédération du bâtiment et des travaux publics, ouvriers, architectes ont accueilli avec enthousiasme et égard les élèves des collèges et lycée professionnels vauclusiens. Mission ? Expliquer leurs métiers et susciter des vocations. Où ? A la Cour des Doms –ancienne prison Sainte-Anne- où s’affaire plus d’une soixantaine de professionnels, tout corps de métiers confondus.

Les coulisses 2.0

La visioconférence proposait la construction d’un centre culturel de 8 000m2 et la découverte de nouvelles technologies avec le centre de formation des apprentis de Rouen via Youtube et LinkedIn. Au chapitre du présentiel c’est la Cour des Doms, rue Banasterie dans l’intramuros d’Avignon, qui offrait le plus bel exemple de l’intelligence de l’homme à l’ouvrage. On y découvrait la transformation radicale de l’ancienne prison Sainte-Anne en un lieu de vie ouvert. Éleves et professeurs ont découvert l’ouvrage lors de visites commentées, la présentation des métiers, les techniques constructives…

Chaque visite était commentée

Ils y étaient

Cette édition des Coulisses du bâtiment a reçu plus de 200 élèves, collégiens, lycéens, jeunes adultes et accompagnants. Il y avait les élèves du collège Voltaire de Sorgues, Anne-Frank de Morières-lès-Avignon, le collège et lycée Lucie Aubrac de Bollène, Le lycée professionnel d’Eguilles de Vedène, le lycée professionnel Robert Schuman d’Avignon, et de la Mission locale pour l’insertion professionnelle de jeunes entre 16 et 25 ans.

Christian Pons, président de la Fédération du BTP 84

Christian Pons

«Nous organisons cette opération pour faire découvrir aux jeunes les métiers du bâtiment et des travaux publics, rappelle Christian Pons, président de la Fédération BTP 84 et directeur du développement des métiers de spécialité chez Vinci construction France Girard et Travaux du midi. C’est un secteur où l’on peut faire carrière car on s’y forme tout au long de la vie. On y travaille en équipe et l’on s’y forge de solides amitiés. Dans l’avenir ? On aura besoin de techniciens. Aujourd’hui ? Nous sommes dans un monde qui change et qui est de plus en plus sensible à l’environnement. La tendance ? La réhabilitation de bâtiments, les transformant en lieux de plus en plus économes en énergie. Les métiers du BTP se modernisent, se numérisent, les processus de construction seront profondément modifiés à l’image des usines de fabrication qui développent l’innovation. Nos besoins ? Monter en compétences.»

Frédéric Breysse, architecte, Cabinet Huit et demi

Frédéric Breysse

«Architectes, entrepreneurs, maîtres d’ouvrages, ingénieurs, paysagistes, clients, nous participons tous à l’amélioration du cadre de vie des habitants de la ville d’Avignon, souligne Frédéric Breysse, architecte du cabinet Huit et demi en charge de la transformation de la prison Sainte-Anne. Nos métiers gravitent autour de l’aménagement du territoire. La prison Sainte-Anne ? C’est trouver une réponse à un changement de destination pour répondre à une augmentation de la démographie tout en travaillant en économie de ressources et d’énergie. Le processus ? La transformation de la ville sur elle-même plutôt qu’une prolifération vers des espaces qui doivent, dorénavant, rester naturels. »

De l’ombre à la lumière

La Cour des Doms ce seront 68 logements réalisés sur 4 460m2 de surface habitable, 73 places de stationnement creusées sous le bâtiment sur 2 100m2 de surface en souterrain. Si les travaux ont pris un peu de retard du fait de la Covid-19, le programme devrait être livré 1er semestre 2022. Ce qui ne sera pas le cas, hélas de l’ancienne prison des femmes, au sud du bâtiment, où devraient s’épanouir une crèche de 30 berceaux, un hôtel familial d’environ 45 chambres, 7 emplacements commerciaux et services de proximité, 1 friche artistique, un cabinet médical, un espace co-working, un espace restauration. En cause ? Le retrait de l’entreprise Marseillaise LC2I (Compagnie immobilière d’investissement) du contrat signé avec la Ville, propriétaire de cette partie du bâtiment et désormais en recherche d’un ou de plusieurs investisseurs pour faire avancer au plus vite la partie ERP (Établissement recevant du public). Selon Frédéric Breysse, l’architecte de Huit et demi, qui mène le chantier de la Cour des Doms pour le groupe François 1er, opérateur de restauration immobilière, le début des travaux de cette partie devrait être concomitant à la livraison des appartements au 1er semestre 2022.

La Cour des Doms en cours de construction et rénovation

Le coût des matériaux à la hausse

«La pénurie des matériaux est liée à leur coût, précise Christian Pons, ainsi les Etats-Unis rachètent nos bois parce qu’ils opposent un embargo au Canada. La Chine, quant à elle, a repris la main sur les métaux et aciers. Nous ne sommes pas en rupture de matériaux, cependant les délais s’allongent et les prix montent. Cela touche les fenêtres, les menuiseries, les isolants phoniques et thermiques, l’acier, les fournitures électriques et électroniques, le bois, les plaques de placo. Ces événements désorganisent les chantiers particulièrement celui-ci qui accueille tous les corps d’Etat. J’espère que les filières seront réapprovisionnées et donc réorganisées au premier semestre 2022, cependant je crains que la stabilité des prix ne se fasse à la hausse, entre 10 et 50% selon les matériaux. Qui absorbera les coûts ? Les maîtres d’ouvrages publics sont plutôt bienveillants mais les maîtres d’ouvrages privés souvent ne le peuvent pas. L’enjeu ? Ne pas mettre en difficultés les entreprises du BTP pour qu’elles puissent finir leurs chantiers.»

Retard de chantier

«Le retard du chantier est dû aux confinements successifs, à l’allongement des délais pour l’approvisionnement en matériaux explique Sébastien Sève, chef de service travaux chez Girard. Un exemple ? Le délai pour obtenir un escalier en bois est passé de 4 à 12 semaines. En cause également ?  De nombreux jours de Mistral, ce qui ne nous a pas permis de travailler avec la grue et nous amène à utiliser celle-ci jusqu’à la fin de l’année. Ainsi la livraison de la résidence de la Cour de Doms prévue fin septembre 2021 sera livrée 1er semestre 2022. L’équilibre économique de cette opération  a été conçu il y a deux ans, intervient Frédéric Breysse, l’architecte de Huit et demi, puisque lorsque l’on pose la 1re pierre plus de 50% des logements ont déjà été vendus.» « Pour le moment ce sont les entreprises du BTP qui assument tous ces frais supplémentaires, résume Christian Pons. Le PGE (Prêt garanti de l’Etat) a consolidé les trésoreries. Ce qui pourrait nous fortifier ? Que la commande publique reprenne. Celle-ci est actuellement à -10% par rapport à l’activité de l’année 2019. Le problème ? Les projets sont longs à sortir, il y a trop de complications administratives. Ce pour quoi je me bats ? Pour la réduction du temps de l’obtention des permis de construire qui est passé de 6 mois à 1 an. J’aimerais que les Pouvoirs publics traitent dans les meilleurs délais les recours qu’ils soient abusifs ou non.»

Les besoins du BTP

«L’activité se maintient et même progresse même si les chantiers peinent à démarrer. Nous manquons de charpentiers-couvreurs, de plombiers-chauffagistes, d’électriciens. Plus les emplois sont techniques plus nous avons du mal à recruter. La formation est à réorganiser. Le problème ? Remplacer les professionnels experts qui vont partir à la retraite. L’enjeu ? La transmission du savoir en faisant se rencontrer apprentis, jeunes techniciens et professionnels aguerris. Un exemple ? Le déploiement de la fibre où l’on forme en catastrophe des jeunes venus de Paris au lieu de former ceux qui résident ici. Nous n’avons pas les compétences sur place. Nous manquons également de formateurs en énergie renouvelable alors que nous sommes en plein dans le sujet.»

Le BTP recrute, propose la formation tout au long de la vie et promeut l’ascenseur social

La prison Sainte-Anne

La construction du bâtiment a débuté en 1862. C’était au départ et en partie un édifice religieux qui fut ensuite transformé pour accueillir, en 1681, une ‘Maison des fous’ qui sera à son tour transformée pour devenir, en 1729, ‘La maison des insensés’ auquel s’est adjoint un lieu de mise à l’écart et d’enfermement pour les condamnés à mort. Alors que les ‘aliénés’ quittent ce premier établissement pour gagner Montdevergues à Montfavet en août1862, le bâtiment devient une prison départementale et accueille les premiers prisonniers en 1871. En 2003 ses résidents sont conduits à la nouvelle prison du Pontet. Date à partir de laquelle l’édifice sera laissé à l’abandon.

L’intégration du nouveau lieu de vie dans son environnement

Outre la réhabilitation de l’ancienne Prison Sainte-Anne, le projet est de redynamiser l’ensemble du quartier de la Banasterie via des espaces partagés, des modes piétons et vélo permettant d’accéder à la Manutention depuis la poterne Banasterie. La Ville avait indiqué, en début de projet, investir 1M€ dans le projet de requalification des espaces extérieurs, notamment en aménageant un petit jardin et des arbres en cépée (arbres à plusieurs troncs) afin d’introduire des ilots de fraîcheur à l’arrière de la chapelle des Pénitents noirs, perle baroque du XVIIIe siècle.

En savoir plus

La prison a été rachetée à la Ville par le Groupe François 1er pour 2,65M€ et la partie du quartier Sud de la prison des femmes rétrocédée par l’acheteur à la Ville pour le franc symbolique. Le montant des travaux déclaré en 2019 était de 18,6M€ HT. Aux manettes : La Ville d’Avignon pour la partie ERP (Etablissement recevant du public) La Compagnie immobilière d’investissement (L’entreprise Marseillaise qui s’est désistée), l’entreprise Girard et les agences d’architecture Huit et demi et Fabre/Speller.

Le badigeon des façades

Le BTP en Vaucluse

Le BTP en Vaucluse ce sont 9 300 établissements employant 13 200 salariés, soit 10% des salariés tous secteurs confondus du territoire auxquels s’ajoutent 1 120 emplois à taux plein en intérim et au 1er trimestre 2021. Près de 1 200 jeunes ont été formés aux métiers de production en BTP dont 70% en apprentissage lors de l’année 2019.

L’activité sur le département

Lors des cinq dernières années 3 500 logements neufs ont été construits en Vaucluse. Les collectivités locales sont intervenues à hauteur de 339M€ en 2020. La commande publique y a pris part à hauteur de 66% tandis que les collectivités locales sont entrées en scène à 47% et à hauteur de 25% dans le bâtiment, y compris pour le logement social.

Le Bâtiment et les travaux publics en France

Le bâtiment et les travaux publics en France réalisent plus de 125 milliards € hors taxe de travaux ; plus de 1,541 million de salariés et artisans, 410 000 entreprises. C’est la moitié du poids de l’industrie française, c’est-à-dire 2 fois l’activité de la banque et des assurances.


Avignon, Benedetti SA, 113 ans d’histoire dans le bâtiment

Les piscines de quartier d’Avignon : Jean Clément, Chevalier de Folard, Pierre Reyne, Stuart Mill vont être rénovées. L’idée ? Conserver à chaque quartier son identité et faire de sa piscine un lieu phare de son attractivité. Une réalisation à presque 19M€ confiée par la Ville au groupement de l’entreprise avignonnaise Girard.

Futur extérieur de la piscine Pierre Reyne à Montfavet

Alors pourquoi conserver ces piscines de quartiers qui, dans le budget communal constituent toujours un coût et jamais de retour sur investissement ? «Bien souvent ce type d’aménagement fait partie des sacrifiés car ils coûtent, opine Cécile Helle, maire d’Avignon. Nous, nous avons choisi de les pérenniser car ils font partie de l’attractivité des quartiers et constituent un élément fort de rénovation de ceux-ci puisque ce sont des lieux de partage, d’animation et de lien social.»

Un stade nautique qui pose question

«Quant au stade nautique ? Il représente un équipement de très grande qualité au budget cependant conséquent, analyse Cécile Helle. S’il était tout à fait anormal et même inconcevable de le voir se dégrader au fil du temps alors que c’était une opportunité pour le territoire, je m’étonne qu’il soit resté à la charge de la commune. D’autant plus lorsque je regarde ce qui se fait ailleurs, au sein d’agglos de taille similaire à la nôtre et proches de nous, où ce genre d’équipement rejoint très logiquement leur giron. C’est d’autant plus vrai que le budget afférant à l’équipement détenu au niveau municipal serait transféré à l’agglomération…»

D’anciens vestiges de l’opération nationale 1 000 piscines ?

«La plupart du temps vous voyez ces piscines, comme ça a été le cas pour le stade nautique, fermées, oubliées, laissées à l’abandon alors qu’elles sont des enjeux du territoire, reprend le maire. Et puis avec les températures auxquelles nous sommes confrontés en saison estivale, qui ne rêve pas de fréquenter ces lieux où l’on peut se rafraîchir et se reposer en famille, grands-parents, parents, enfants, petits-enfants, ensemble, parfois même en profitant d’un extérieur. C’est ce à quoi j’ai assisté, cet été, en me rendant au stade nautique où l’ambiance était paisible.» Justement c’est le point noir des piscines où les ados turbulents sont montrés du doigt, évinçant la tranquillité des familles et des plus petits ? « Pas quand on a met en place des animations et cela a fait tout la différence,» souligne le premier magistrat de la ville. En termes de chiffre de fréquentation ? Le stade nautique devrait accueillir, dans une année normale, 200 000 personnes. Les autres piscines ? Peut-être tout autant…» considère l’édile.

Futur extérieur de la piscine Jean Clément

Un peu d’histoire

Les piscines avignonnaises ? Certaines sembleraient dater des années 1950, peut-être 1970? On se souvient pour l’occasion du ‘programme 1000 piscines’ lancé en 1969 par le secrétariat d’État chargé de la jeunesse, des sports et des loisirs, dirigé alors par Joseph Comiti. Il avait pour but l’apprentissage de la natation, à la suite des mauvais résultats des nageurs français aux Jeux olympiques d’été de 1968 et accéléré par deux accidents de l’été 1969, la noyade dans la Loire de 19 enfants d’un centre aéré à Juigné-sur-Loire et la noyade de 24 personnes dont 14 fillettes dans le naufrage du bateau-promenade La Fraidieu sur le lac Léman près de Thonon-les-Bains.

Dans les faits

Dans les faits ? L’opération avoisinera les 19M€ dont un peu plus de 10M€ dévolus à conception-rénovation-réalisation et plus de 8M€ à l’exploitation et la maintenance. Tout commencera en décembre 2021où chaque piscine entamera 12 mois de travaux, les unes après les autres afin de ne pas immobiliser toutes les activités nautiques « qui s’étendent des bébés nageurs à l’aquagym pour séniors » précise Cécile Helle. Pour les piscines Jean Clément situées 305, chemin de la Martelle, quartier de Montfavet et Stuart Mill, chemin de Malpeigné, les travaux se feront de décembre 2021 à décembre 2022. Pour Chevalier Folard, érigée dans l’avenue éponyme, les travaux s’effectueront de décembre 2022 à décembre 2023 et pour Pierre Reyne, rue Velouterie, dans l’intramuros, de décembre 2023 à décembre 2024.

Futur extérieur de la piscine Chevalier de Folard

L’objet des travaux ?

Une rénovation intégrale du site, parfois des extensions -316m2 pour la piscine Jean Clément, 216m2 pour Chevalier Folard et aussi un réaménagement des extérieurs avec un solarium et un splachpad, ainsi qu’une extension de 65m2 pour l’équipement de Pierre Reyne. En clair ? Chaque piscine verra son équipement restructuré et son enveloppe intégralement revue pour offrir au bâtiment, mais aussi au quartier, une nouvelle identité. Quant au stade nautique ? Remodelé il y a deux ans, l’équipement ne rentre dans ce programme que dans le cadre du coût de sa maintenance.

Retour sur l’investissement

Pour Cécile Helle, cet investissement a pour but de remettre aux normes le parc aquatique, de répondre aux besoins d’apprentissage, d’améliorer le confort des usagers, de dynamiser l’attractivité des piscines de quartiers et le développement de leur fréquentation sans oublier de maîtriser l’énergie et les coûts de fonctionnement. Les performances énergétiques ? Elles devraient être au rendez-vous avec une estimation de la réduction de la consommation de 20% de gaz, 60% d’eau ; une couverture minimum de 50% des besoins en eau chaude sanitaire via des capteurs solaires thermiques, une diminution de 35% des besoins en chaleur ; une division par 4 des volumes d’eau consommés avec, en plus, la la création de 8 bornes de recharge électrique sur 4 piscines…

Exemple de Splachpad, jeux d’eau très sécure de faible profondeur

Un projet vecteur de travail pour tous

Alors que le budget de la ville a été largement entamé par la Covid-19 et que la Fédération du bâtiment et des travaux publics de Vaucluse s’emploie à maintenir l’emploi, les carnets de commande, et l’obtention de matériaux en pénurie, l’opération Ambition piscines d’Avignon tombe à pic. Tout au long de ce marché de travaux et de maintenance, qui s’étendra sur 8 ans, 6 200 heures seront réservées à l’insertion professionnelle se félicitent Cécile Helle et Christian Pons directeur du développement des métiers de spécialités chez Vinci construction France Girard et Travaux du midi et président de la Fédé BTP84. Les partenaires du Groupement Girard ? Engie Solutions, les ingénieurs conseil marseillais EODD, TPF ingénierie à Agroparc, l’agence Montpelliéraine Coste architectures et, bien sûr, Girard et Vinci construction France.

Avignon ville sportive

En novembre 2019, Avignon était labellisée «Terre de Jeux 2024» par le Comité olympique, une reconnaissance de la politique de la Ville en faveur du développement des pratiques sportives accessibles à tous et de l’impulsion donnée au monde sportif avignonnais par les ambitieux chantiers de rénovation portés sur certains équipements depuis 2014.

De gauche à droite, Christian Pons de l’entreprise Girard et président de la Fédé BTP 84, Cécile Helle maire d’Avignon, Zinède Haddaoui  adjointe à la ville fraternelle, active et sportive et Pierre Germain directeur territoire sud Engie

https://echodumardi.com/tag/fede-btp84/   1/1