1218 Ukrainiens accueillis en Vaucluse depuis le début de la guerre
Depuis que la guerre a éclaté en Ukraine en février dernier, les services de l’État et la préfecture de Vaucluse se mobilisent afin d’accueillir les réfugiés ukrainiens dans de bonnes conditions. Plusieurs dispositifs ont été déployés pour leur permettre l’accès au logement, au droit, à la santé, à la scolarisation des enfants, à la langue française et à l’emploi dans une logique d’insertion.
Depuis le début de la guerre en Ukraine, 1218 personnes ont été accueillies en Vaucluse, dont 710 qui ont été hébergées dans des dispositifs collectifs, 182 qui ont été logées, 266 élèves ont été solarisés, et 229 personnes ont été inscrites à Pôle emploi.
Afin que l’accueil des réfugiés ukrainiens se passe dans des conditions optimales, l’État a financé 3,7 millions d’euros pour l’accompagnement et l’hébergement collectifs des ménages ukrainiens, 116 050 d’euros pour l’accompagnement des personnes dans le logement, ainsi que 62 000 d’euros pour l’apprentissage linguistique.
La protection des réfugiés
Le dispositif de protection temporaire, mis en place dans les pays de l’Union européenne, octroie aux personnes fuyant la guerre en Ukraine, un statut temporaire de réfugiés, leur permettant de séjourner légalement sur le territoire français, pour une durée maximale de 3 ans, avec des autorisations provisoires de séjour d’une durée de 6 mois renouvelable.
À ce jour, le bureau de l’immigration et de l’asile de la préfecture de Vaucluse a délivré 1184 autorisations provisoires de séjour, 770 en première demande et 414 en renouvellement.
L’hébergement
Trois dispositifs permettent l’hébergement des Ukrainiens : l’hébergement collectif, l’accueil citoyen et le logement individuel. Un accueil de jour a été installé au 6, boulevard Limbert à Avignon. Ouvert six jours sur sept, il représente le premier lieu d’accueil et de contact en Vaucluse pour les réfugiés.
Les Ukrainiens sont ensuite guidés vers un des cinq logements collectifs situés à Avignon, Carpentras, Orange, Cavaillon et Apt. 345 Ukrainiens sont accueillis en hébergement collectif à ce jour. Près de 700 personnes en ont bénéficié dans le département depuis le début de la crise. L’État a financé 3,7 millions euros pour l’ensemble des dispositifs d’hébergement collectifs
Une fois la situation des ménages stabilisée, il est proposé aux Ukrainiens une solution plus perenne vers un accès au logement. Actuellement, 182 déplacés ukrainiens ont été orientés en logement en Vaucluse. L’État a financé 116 050€ pour ces mesures d’accompagnement.
La langue française
La direction départementale de l’emploi, du travail et des solidarités (DDETS) a organisé plusieurs ateliers socio-linguistiques, notamment sur les sites de Carpentras et d’Orange, afin de proposer des sessions intensives d’apprentissage de la langue française aux réfugiés.
Dans le cadre de l’accès à l’emploi, Pôle emploi s’est mobilisé pour organiser des formations spécifiques d’apprentissage de la langue à visée professionnelle. Pour permettre cet apprentissage, l’État a financé 62 000€ au niveau local.
L’emploi
Autre facteur essentiel d’intégration pour les réfugiés, qui sont relativement diplômés et disposent d’un bon niveau d’éducation : l’emploi. Afin de les accompagner au mieux, Pôle emploi a renforcé ses équipes dans le but de répondre aux besoins des Ukrainiens en matière de formations spécifiques à visée professionnelle.
L’école
Trois unités pédagogiques pour élèves allophones nouvellement arrivés ont été déployées par l’éducation nationale afin d’accueillir au sein de plusieurs établissements les enfants ukrainien : au collège Raspail à Carpentras, qui accueille 23 élèves ukrainiens, au lycée Fabre à Carpentras qui en accueille 14, et au collège Gionot à Orange qui en accueille 19. Une nouvelle unité devrait s’ouvrir à Orange en 2023.
Les droits
Les associations et opérateurs de l’État pour l’accompagnement social des ménages ukrainiens œuvrent ensemble afin de permettre une ouverture rapide des droits et les aider dans toutes leurs démarches administratives. L’association Entraide Pierre Valdo et la société Adoma sont mobilisées pour le suivi en hébergement collectif. Cap Habitat, Soligone, Habitat Humanis, Le Village, Rhéso, Cité Caritas, sont quant à elles chargées de l’accompagnement dans le logement.
Toutes ces associations travaillent en relation avec la Caisse d’allocations familiales (CAF) et la Caisse primaire d’assurance maladie (CPAM) afin de faciliter l’ensemble des démarches administratives auprès de ce public. À ce jour, 1093 droits ont été ouverts à la CPAM.
La santé
Dès l’arrivée des premiers réfugiés ukrainiens, l’Agence régionale de Santé (ARS) s’est mobilisée et a constitué des équipes pour réaliser des bilans de santé flash et assurer le suivi médical des personnes. En tout, 249 évaluations de santé ont été réalisées par l’ARS.
Et en 2023 ?
Comme cette année, l’accès à l’emploi et à l’apprentissage du français, et la scolarisation des enfants demeureront essentiels pour l’insertion des réfugiés.
Les services de l’État continueront à se mobiliser afin de stabiliser l’hébergement collectif et permettre aux ménages ukrainiens d’accéder à des logements individuels, autant que possible, pour ceux disposant de ressources.
V.A.
1218 Ukrainiens accueillis en Vaucluse depuis le début de la guerre
« Le Vaucluse accueille actuellement 984 personnes dont 84 sont sur le point de quitter le département, précise Christian Guyard le secrétaire-général de la préfecture. Environ 273 personnes vivent en hébergement collectif : 164 à Carpentras, 63 à Orange, 21 à Apt, 17 à Cavaillon 5 à Bédoin et 3 à Avignon. Près de 103 sont logées dans 33 logements mobilisés et d’autres par d’autres moyens comme chez l’habitant. La France a accueilli environ 100 000 personnes fuyant la guerre en Ukraine. » La plupart sont des femmes seules avec enfants.
1218 Ukrainiens accueillis en Vaucluse depuis le début de la guerre
Depuis le 12 mai, Bédoin a accueilli 40 réfugiés Ukrainiens qui, dès aujourd’hui, -vendredi 12 août- ont regagné Orange. Une décision prise afin que ces familles –la plupart des mères célibataires avec enfants- aient un accès facilité aux transports en commun, à la formation et aux nombreuses démarches administratives qui ponctuent leur vie. Plus de 850 réfugiés ont été accueillis en Vaucluse.
Rendez-vous est pris chemin des Florans à l’ancienne maison de retraite Albert Artilland à Bédoin. Hier soir –jeudi 11 août- plus d’une cinquantaine de personnes sont venues, émues, dire au revoir aux familles Ukrainiennes venues vivre à Bédoin depuis le 12 mai dernier. Christian Guyard, le secrétaire-général de la Préfecture assistait à ces émouvants et fraternels au-revoir.
Le 12 mai dernier arrivaient 40 réfugiés Ukrainiens à Bedoin «Nous avons reçu ici, jusqu’à 40 personnes, entame Julie Fischer intervenante sociale pour l’association Entraide Pierre Valdo. 18 enfants –la plus petite n’a pas encore deux ans, un groupe entre 9 et 12 ans et de jeunes adultes autour des 19 ans-, 20 femmes et deux hommes dont un senior et un quadragénaire.»
Ils sont partis de Pologne en avion, puis ont rallié le Sud depuis Paris par le train «Ils viennent de Kiev, Kharkiv, Odessa, du Dombass et aussi de la région de Donetsk, précise l’intervenante sociale. Toutes les familles ont pu bénéficier ici d’une chambre individuelle. Les petits déjeuners étaient fournis par les restaurants du cœur tandis que l’Ehpad voisin (Établissement d’hébergement des personnes âgées dépendantes) Albert Artilland, installé dans ses nouveaux locaux pourvoyait aux repas.»
Hébergement d’urgence «Les personnes que nous accueillons ici étaient hébergées par le 115 où en provenance d’hôtels et de campings, qui, avec la haute saison estivale, avaient besoin de libérer les lieux, relate l’accompagnatrice. Les familles ukrainiennes provenaient ainsi de Fontaine-de-Vaucluse, Courthézon et d’Avignon. Enfin, les locaux de l’ancienne maison de retraite Albert Artilland étaient mis à disposition pour 4 mois, depuis le 12 mai dernier.»
A Orange «Désormais les personnes vivront à Orange dans un lieu pérenne, dans un hôtel 1re classe, chemin de la Sauvageonne, sourit tristement la jeune-femme. Cependant les 5 personnes qui sont employées en tant que serveuses et femmes de ménage par le village vacances de Bédoin pourront continuer à résider ici jusqu’à la fin de leur contrat de travail. La plupart des femmes arrivées ici exerçaient un métier : ingénieur-urbaniste ; juriste, informaticienne, esthéticienne prothésiste ongulaire, vendeuse…»
Organiser l’hébergement d’urgence «Notre rôle a été d’organiser l’hébergement d’urgence et de renseigner les documents administratifs, précise Sonia Firmin, monitrice éducatrice de l’association Entraide Pierre Valdo. Comme nous n’avions pas la possibilité de nous entretenir avec un traducteur en permanence, même si notre association en compte parmi ses membres, nous avons eu recours, la plupart du temps à Google traduction.»
Comment ça s’est passé ? «L’avantage ? C’est qui s’agissait d’un petit groupe qui se restaurait et vivait sur place, reprend Julie Fischer. Les gens ont vraiment formé communauté. Nous n’avons pas vu cela dans d’autres lieux d’accueil où parfois les gens étaient plus de 200 et ne faisaient que se croiser. La 1re semaine on s’est dit : on va faire un planning de ménage. Elles nous ont dit non, on s’est déjà organisé. Elles se sont autogérées. Le groupe a fait corps et le village a été très accueillant, tant au niveau de la municipalité que de l’école et des bénévoles. Des restaurants ont proposé un apéro-dinatoire ici, des musiciens sont venus faire un concert, un bar a offert des tickets gratuits de boissons. La piscine leur a été mise gratuitement à disposition. Je pense que cet esprit ne se trouve que dans les villages.»
Bedoin, village chéri mais si lointain «Le village connaît également des désavantages face aux opportunités de formation, de l’insertion professionnelle ou même des déplacements administratifs, notamment pour se rendre à la préfecture d’Avignon, Bédoin c’est le bout du monde, concède la travailleuse sociale. Finalement le problème de transport en commun s’il est valable pour les réfugiés l’est aussi pour toutes les populations sans permis qui habitent dans les villages ruraux vauclusiens.»
Insertion professionnelle «La plupart des réfugiés est dans une démarche d’insertion professionnelle, souligne Julie Fischer, que ce soit via l’apprentissage du français ou de la recherche de travail. Nous avons majoritairement accueilli des mamans célibataires avec enfants ce qui s’est révélé très contraignant durant la période estivale puisqu’il n’y a pas d’école. La garde d’enfant reste d’ailleurs un problème à l’année puisque les mamans sont limitées par les horaires scolaires pour travailler, et également parce qu’elles ne détiennent pas de voiture. Le départ de ces femmes ukrainiennes pour Orange, presque en centre-ville leur permettra de mieux s’insérer dans la vie sociale et quotidienne. Et puis une fois les enfants scolarisés et pris en charge par la cantine, voire la garderie, ces femmes auront une amplitude horaire plus vaste pour pouvoir travailler. Désormais les réfugiés ukrainiens seront pris en charge par une autre équipe de travailleurs sociale qui prendra le relais.»
Devenir pâtissière à Carpentras… «Je connais une dame de 61 ans qui se prénomme Olah et qui est logée à Carpentras, détaille l’assistante familiale. Je vois en elle une vraie force de la nature. Elle m’a raconté qu’en Ukraine elle vendait des pâtisseries à des cafés qui avaient tant de succès que les clients faisaient la queue pour s’en procurer. Son projet est donc de rééditer son savoir-faire ici. S’il y a des freins au niveau de la langue et de la mobilité, toutes ont envie de travailler, de prendre des cours en français –d’ailleurs dispensés depuis le début par des bénévoles et, surtout, de s’intégrer.»
Le formidable travail des bénévoles «De nombreux bénévoles sont venus proposer de partager leur savoir en dessin, en couture, à l’enseignement du français, certains sont venus jouer de la musique, tous des habitants de Bédoin relève fièrement Sonia Firmin.»
Ils ont dit
Alain Constant, maire de Bédoin «Début avril les services de l’État sollicitaient la commune de Bédoin pour la remise à disposition de l’ancien Ehpad de la ville afin d’y accueillir les réfugiés Ukrainiens venus de plus en plus nombreux en région Sud-Paca,se souvient Alain Constant, maire de Bédoin. Une quarantaine de personnes a ainsi été accueillie. Nous avons affecté une personne ressource du CCAS –centre communal d’action sociale- pour organiser la vie locale de ces familles avec solidarité et bienveillance. Début juin, 4 enfants intégraient l’école communale ; une sortie, à l’initiative des élus a été organisée en minibus direction Villes-sur-Auzon pour se rendre à un spectacle ; des cours de français et de couture ont été dispensés par Arlène, Marlène, Moira et la famille Bolton ainsi qu’une soirée chez Patrick et Danielle.»
La générosité des commerçants «Des commerçants ont offert goûters et boissons sur la terrasse de leur commerce, raconte l’édile, et la Ville a mis à disposition gratuitement la piscine municipale aux familles accueillies. Le 2 août dernier les services de l’État nous ont prévenus du départ imminent de ‘nos familles’. En 3 mois nous avions vécus des moments très fort et tissé de solides liens. Nous formulons le souhait d’un avenir meilleur et surtout la fin rapide du conflit qui serait synonyme de retour au pays pour tous les réfugiés. Nous garderons de vous, votre sympathie, votre sourire et votre attachante reconnaissance, » s’est ému le maire qui a vivement remercié les bénévoles, les services de la mairie, la Maison de retraite Albert Artilland, les élus municipaux, l’association Entraide Pierre Valdo ainsi que les Restos du Cœur.
Christian Guyard «L’invasion de la Russie en Ukraine le 24 février 2022 a poussé de nombreuses familles sur les routes, majoritairement des femmes avec des enfants, a resitué Christian Guyard, secrétaire-général de la Préfecture.»
Un élan de solidarité national «Alors qu’un grand élan de solidarité se manifestait partout en France, l’État a pris sa part dans l’accueil des ressortissants ukrainiens, notamment en Vaucluse, grâce à la réactivité des élus, des bailleurs sociaux, des associations humanitaires, des chambres consulaires et des citoyens bénévoles, a relevé le représentant de l’État.»
Huile de coude «A ce titre, l’action du maire de Bédoin, de sa municipalité et des habitants a été admirable dans l’accueil et la prise en charge des familles ukrainiennes. L’ancien Ehpad Albert Artilland, fermé en octobre 2021 -qui vocation à être vendu- a ainsi été mis à disposition, a détaillé Christian Guyard. La remise en état du lieu a été entièrement prise en charge par la commune et ce sont le personnel communal et une douzaine de bénévoles qui ont réalisé les opérations de réfections, de nettoyage, d’évacuation des encombrants, de remise en service de l’eau et de l’électricité. Ils ont permis l’accès à un hébergement décent et fonctionnel aux familles ukrainiennes tandis que la prise en charge des repas se faisait via le nouvel Ehpad.»
Une attitude exemplaire «Le CCAS, les bénévoles de la ville, les intervenants de l’association d’Entraide Pierre Valdo se sont rendus disponibles pour apporter un peu de confort aux familles, des cours de langue et de couture ainsi que des événements ont été organisés au profit des familles, détaillait le secrétaire-général de la Préfecture. J’adresse mes sincères remerciements à la Ville de Bédoin et à ses habitants pour avoir fait autant preuve de solidarité et de bienveillance.»
850 ukrainiens accueillis en Vaucluse «Sur les plus de 850 ukrainiens hébergés en Vaucluse, 268 sont hébergés en collectifs et pris en charge par deux associations : L’Entraide Pierre Valdo qui assure l’accueil de jour, l’aide dans leur démarches administratives, la fourniture de vêtements et jouets pour les enfants, répondre à leurs demandes et Adoma –insertion par le logement- qui sont des partenaires essentiels et nous leur rendons honneur, a conclu le représentant de l’État. Merci à la Direction départementale de l’emploi, du travail et des solidarités de Vaucluse pour son engagement constant dans les problématiques d’hébergement ; à l’Agence Régionale de santé (ERS) qui s’est mobilisée pour les bilans de santé des familles ukrainiennes. Nous vous souhaitons une bonne installation à Orange.»
Le mot des familles ukrainiennes «Nous vous remercions pour votre hospitalité et votre aide chaleureuse, assurait la traductrice se faisant l’écho des mères ukrainiennes. Nous nous souviendrons de ce merveilleux été à Bédoin, du concert donné à l’église en soutien à l’Ukraine et à son peuple. Merci aux employés de la Ville, des associations qui nous ont accompagnés dans toutes les situations difficiles que nous avons vécues. Merci pour vos nombreuses attentions, votre chaleur et votre bienveillance. Gloire à la France, Gloire à l’Ukraine.»
Témoignages «Olga, 37 ans, manager dans l’hôtellerie et la restauration en Ukraine et sa fille Elisabetha, 18 ans, étudiante en langue française à l’Université d’Avignon viennent de Dnipro. «Je suis actuellement serveuse avec ma fille à Bédoin mais je m’apprête à reprendre mes études à l’université d’Avignon, expliquait Olga. «J’étais arrivée en janvier pour étudier le français, précisait Elisabetha, avant que la guerre n’éclate tandis que maman me rejoignait le 18 mars dernier.» «J’ai quitté Dnipro, où nous vivions, en bus pour rallier la Pologne où, ensuite, j’ai pu prendre un avion direction Paris Charles-de-Gaulle reprenait Olga. De là, j’ai repris le train direction Avignon. Je communique tous les jours, par téléphone, avec ma mère, 65 ans, à Dnipro et mon frère qui réside à Kiev. Ma fille et moi ne souhaitons pas retourner en Ukraine. Nous allons apprendre le français à l’université d’Avignon et je souhaite, pour ma part, apprendre un nouveau métier. Cela pourrait être guide touristique spécialisée dans le patrimoine historique, où une spécialité en histoire de l’art. Pour le moment je m’apprête depuis Orange à aller prendre des cours de français à Lyon. Ce que j’aimerais ajouter ? Nous voulons juste dire merci à tous les Français. Dire quelque chose sur notre pays, notre famille, ce que nous vivons ? Tout ce qui se passe est horrible et nous ne pouvons pas véritablement nous exprimer parce que nous ne parlons pas assez bien français. Nous pouvons juste vous dire que tout ceci est infiniment triste.»
En savoir plus
Association d’entraide Pierre Valdo L’Association Entraide Pierre Valdo gère depuis plus de 47 ans de nombreux établissements et activités dans le champ de l’accueil, l’hébergement, l’accompagnement et l’insertion sociale et professionnelle, à destination du public migrant, demandeur d’asile et bénéficiaire de la protection internationale ; en faveur de l’inclusion, du logement et de l’hébergement des personnes défavorisées ; au bénéfice de l’enfance (loisirs et protection de l’enfance).