Conserves Guintrand : de Carpentras au palais de l’Elysée
L’Entreprise du patrimoine vivant (EPV) basée à Carpentras va participer l’exposition ‘Fabriqué en France’ qui se tiendra à l’Elysée les 1er et 2 juillet 2023.
Après deux entreprises de Pertuis, Pellenc en 2020, puis Watt & Well en 2021 ce sont les Conserves Guintrand qui ont été sélectionné parmi 2 452 dossiers pour participer à la 3e édition de ‘La grande exposition du fabriqué en France’ qui se déroulera ce week-end au palais de l’Elysée. A cette occasion, plus d’une centaine d’entreprises verront leurs produits exposés avec, cette année, une attention plus spécifique pour celles « qui s’engagent en faveur d’une production plus vertueuse en matière environnementale et sociale, ainsi que pour le partage de compétence et d’expérience », explique Emmanuel Macron, le président de la République.
Un jury national d’une quinzaine de membres présidé par l’animatrice Sophie Davant où figure notamment les ministres Roland Lescure et Olivia Grégoire, a donc sélectionné la société vauclusienne pour qu’elle présente son ‘Petit épeautre du Mont Ventoux au pistou’. Conditionné dans des bocaux en verre, ces conserves sont préparées à partir de petit épeautre du Mont Ventoux lavé, trempé puis cuit le plus naturellement possible, à l’eau. La recette est agrémentée d’huile d’olive, de basilic et d’ail. A noter que la conserverie propose deux variantes de cette recette : l’une incorporant de l’huile d’olive et des morceaux d’olives de Nyons et l’autre contenant une sauce à base de tomate de Provence.
« Nous devons chérir l’innovation comme la transmission de nos savoir-faire, insiste le Président de la République qui inaugurera l’exposition ce vendredi. Nous devons faire du ‘Fabriqué en France’ une évidence, une source de fierté et de rayonnement. Vous mettre à l’honneur les 1er et 2 juillet prochain permettra à chacun de constater que ce choix que vous avez fait était et demeure un choix d’avenir. »
Plus de 120 ans de savoir-faire dans le Comtat pour cette entreprise du patrimoine vivant Créée à Caromb en 1898, la Conserverie Paul Guintrand s’installe à Carpentras en 1910 afin notamment de se rapprocher du chemin de fer et de la fabrique de boîtes métalliques qui s’y trouve. Aujourd’hui, c’est la 4e génération de la famille qui est aux commandes. La société qui s’est vue attribuée le label Entreprise du patrimoine vivant (EPV) en 2020 ne travaille que des fruits et légumes frais d’originaire de Provence ou de la Vallée du Rhône. Elle offre une large gamme de conserves en boites métal ou en bocaux verre pour une clientèle allant de l’industriel au grossiste agroalimentaire sans oublier le consommateur final. Les Conserves Guintrand peuvent donc autant produire des marques distributeur ou concevoir des recettes spéciales pour ses clients que ce soit en conventionnel ou en BIO. L’entreprise distribue ses produits sous les marques suivantes : ‘P. Guintrand’, ‘Y. Reynier’, ‘Estella’, ‘Les comtadins’. « Nous transformons les produits suivants pendant les campagnes annuelles qui s’échelonnent de juin à décembre : Bigarreau, cerise noire, abricot, reine Claude, tomate, poire Williams, coing, oignon, cardon », explique l’entreprise vauclusienne qui propose également des recettes de ‘cuisinés du sud’ comprenant de la courgette, des poivrons ou de l’aubergine.
Conserves Guintrand : de Carpentras au palais de l’Elysée
Le vernissage de l’exposition « La grande tendresse » d’Axel Pahlavi se tiendra ce 30 juin à 18h sur le parvis de la collégiale Notre-Dame-de-Nazareth à Pernes-les-Fontaines.
L’exposition, dont le vernissage aura lieu ce vendredi, a déjà été présentée dans l’église de Saint-Pierre d’Arène à Nice l’année dernière. Compte tenu de son succès, de la notoriété de l’artiste et de la qualité de ses œuvres, qui font appel à différentes techniques et à un usage intense de la couleur, l’association « La pittura è cosa mentale » s’est rapprochée de Père Jean-Marie Gérard, curé de la Collégiale Notre-Dame-de-Nazareth et lui a proposé une exposition analogue dans son église durant les mois d’été 2023.
Exposition du 1er au 17 septembre de 9h30 à 12h et de 15h à 18h30 (sauf le dimanche matin) à la collégiale Notre-Dame-de-Nazareth, Pernes-les-Fontaines.
Conserves Guintrand : de Carpentras au palais de l’Elysée
L’association les Papillons, la ville de Carpentras et l’ambassadeur de Suisse inaugureront les expositions aériennes du festival « Y’a de l’art dans l’air », ce samedi 1er juillet à 11h30 au Square de Champeville. Les expositions seront ensuite visibles jusqu’en août.
Samedi 1er juillet à 11h30, Square de Champeville, Carpentras.
Conserves Guintrand : de Carpentras au palais de l’Elysée
SCAD Fash Lacoste s’agrandit en s’installant dans la Rue Basse de Lacoste. Au vu du succès des dernières expositions de mode, SCAD Lacoste a décidé d’inaugurer son nouveau musée avec les créations d’un autre grand couturier français : Christian Lacroix.
À partir du samedi 1ᵉʳ juillet, SCAD Fash Lacoste va proposer une nouvelle exposition de mode : ‘Christian Lacroix habille Peer Gynt pour la Comédie Française’. Les costumes créés par le couturier seront installés dans le nouvel espace de SCAD Fash, dans l’un des nouveaux bâtiments, Rue Basse, acquis récemment par l’université et qui appartenait jusqu’ici au créateur Pierre Cardin. Cette exposition sera donc proposée simultanément avec celle du couturier Julien Fournié, en place jusqu’au 15 août au sein de l’espace Rue du Four.
Ce nouvel espace permettra de doubler la superficie d’exposition et d’accueillir à Lacoste des expositions de mode encore plus ambitieuses. L’exposition inaugurale présentera 40 créations de Christian Lacroix qui sont des interprétations stylisées des personnages sortis de l’imaginaire de Peer Gynt, allant du villageois aux princesses ou autres trolls. Les visiteurs pourront découvrir l’univers du lundi au vendredi de 10h à 18h et le samedi et dimanche de 14h à 18h.
Du 1ᵉʳ juillet au 1ᵉʳ novembre.5€ (gratuit pour les -18ans).SCAD Fash. Rue Basse. Lacoste.
V.A.
Conserves Guintrand : de Carpentras au palais de l’Elysée
Le vernissage de l’exposition « l’Océan », organisé par la Fondation Laurent-Vibert, aura lieu ce samedi 17 juin à 17h au Château de Lourmarin.
Alors que le changement climatique devient une préoccupation majeure qui affecte l’ensemble de la planète, l’océan est l’un de ces écosystèmes qu’il convient d’étudier et de préserver. Intitulée « l’Océan », cette exposition présente quatre artistes qui contribuent, par leurs approches, artistiques, à une réflexion autour de ce vaste monde qui ne cesse de fasciner : les photographes Rachael Talibart et Henley Spiers, et les graveurs Hélène Baumel et Jean Chièze.
Visible jusqu’au 31 mai 2024, le vernissage de l’exposition aura lieu ce samedi 17 juin à 17h.
Les artistes
La britannique Rachael Talibart a acquis une reconnaissance internationale pour ses images de vagues et ses nombreuses photographies d’eau et de bords de mer prises dans le monde, mais surtout dans les îles britanniques.
Le photographe franco-britannique Henley Spiers s’est engagé à préserver les océans en capturant la diversité et la fragilité des écosystèmes sous-marins. Il les révèle à la fois dans leur expression naturelle et leur dimension esthétique, en plan rapproché et avec leurs couleurs chatoyantes.
L’artiste française Hélène Baumel a participé à de nombreuses expositions collectives et individuelles. Elle maîtrise plusieurs techniques, mais cette exposition met l’accent sur ses aquatintes colorées, proposant sa propre interprétation poétique de la mer.
Enfin, le graveur Jean Chièze (1898-1975) fut artiste en résidence au château Lourmarin en 1936 et 1937. Les gravures exposées proviennent de l’œuvre léguée par l’artiste à la Fondation Laurent-Vibert et des prêts consentis par le Château de Vogüé (Association Vivante Ardèche).
Informations pratiques Exposition visible tous les jours du 15 juin 2023 au 31 mai 2024, dans le cadre de la visite du château. Tarifs : plein – 7,50€ / réduit – 6€ / 6 à 16 ans – 3€ / moins de 6 ans – gratuit. Fondation Lauren-Vibert – Château de Lourmarin – 2 avenue Laurent-Vibert, Lourmarin. Informations et réservations au 04 90 68 15 23 ou via contact@chateaudelourmarin.com
Vernissage le samedi 17 juin à 17h au château de Lourmarin, 2 avenue Laurent-Vibert, Lourmarin.
Conserves Guintrand : de Carpentras au palais de l’Elysée
Du 2 août au 3 septembre prochains, l’équipe du Positiv Festival, qui aura lieu les 18, 19 et 20 août au Théâtre Antique d’Orange, propose une exposition inédite des œuvres de l’artiste français le plus vendu au monde : Richard Orlinski.
Artiste, sculpteur, musicien… Richard Orlinski a plus d’une corde à son arc. Si son nom ne vous dit rien, il est impossible de ne pas connaître ses sculptures, notamment le fameux Kong mais aussi ses autres œuvres bestiaires en résine aux couleurs unies et vives. Aujourd’hui, il est l’artiste français le plus vendu au monde.
À l’occasion du Positiv Festival, qui aura lieu au Théâtre Antique d’Orange les 18, 19 et 20 août, l’artiste se produira sur scène en tant que DJ, et ses sculptures seront également de la partie. À partir du 2 août, il sera possible de déambuler parmi quatre œuvres de l’artiste placées au sein dans l’édifice. Parmi les sculptures qui pourront être admirées par le public jusqu’au 3 septembre, il y aura l’iconique Kong de 2m30. Une nouvelle fois, en mélangeant tradition et nouveauté, l’un des plus vieux monuments à ciel ouvert au monde va devenir l’un des plus modernes. Telle est l’ambition d’Edeis, en charge de la gestion culturelle du Théâtre antique, pour l’édifice orangeois.
Conserves Guintrand : de Carpentras au palais de l’Elysée
La Mob de la Maison Dora Maar accueille une nouvelle exposition ce samedi 17 juin intitulée ‘Dora Maar, Secrets d’atelier’. Le public pourra découvrir la défunte artiste à travers un ensemble de dessins, de poèmes, de peintures, qui ouvrent une nouvelle fenêtre sur sa vie. Dans ses œuvres, on en apprendra plus sur ses parents, ses amis, son chat, son rapport à la foi, mais aussi sur Picasso, pour qui elle a été l’amante et la muse.
Cette exposition, qui sera en place jusqu’au 30 novembre prochain, a été réalisée par CreativeTech, qui va utiliser diverses technologies pour mettre en valeur les œuvres et ainsi dévoiler le combat intérieur de Dora Maar, entre son retrait et son ouverture au monde, et le cheminement entre les différentes périodes de sa vie, sous un nouvel angle.
Vernissage le samedi 17 juin à 18h. Exposition accessible en entrée libre du mardi au dimanche de 11h à 13h et 14h à 18h. La Mob. La Maison Dora Maar. 58 rue du portail neuf. Ménerbes.
V.A.
Conserves Guintrand : de Carpentras au palais de l’Elysée
Cette année, la Fondation Blachère fête ses 20 ans. L’occasion de prendre un nouveau départ en déménageant de la zone industrielle d’Apt et pour s’installer dans un nouveau lieu davantage bucolique au cœur du Luberon : la Gare de Bonnieux. Encore en travaux, le nouveau centre d’art accueillera le public pour sa première exposition ‘Chimères’ le vendredi 30 juin prochain.
Au détour d’une petite rue à l’entrée de Bonnieux, tronçonneuses, ponceuses et rouleaux à peinture s’affairent à redonner un coup de jeune à l’ancienne gare de la commune. Pour cause, la Fondation Blachère a fermé les portes de son centre d’art d’Apt, où elle a œuvré durant les vingt dernières années, pour emménager dans un nouveau lieu. Ce dernier, encore en travaux, sera accessible au public dès le vendredi 30 juin.
« Ce nouveau lieu s’accompagne d’une nouvelle démarche, celle d’accueillir un public plus large, de touristes notamment, mais pas seulement, aussi de Vauclusiens qui aiment faire du tourisme local », dévoile Christine Allain-Launay Blachère, directrice de la Fondation. La zone industrielle d’Apt n’étant pas idéale au niveau de l’emplacement, la Fondation cherche un nouveau centre d’art où poser ses valises depuis plusieurs années. La Gare de Bonnieux s’est libérée. C’est l’endroit rêvé.
Un nouveau lieu différent mais inspiré de l’ancien
S’il fallait oser s’aventurer dans la zone industrielle à Apt, la Gare de Bonnieux, elle, va être beaucoup plus commode d’accès. D’une part, elle est proche de la D900, qui relie Apt à Avignon, mais elle est aussi située à côté de la véloroute. Contrairement à celui d’Apt, le centre d’art de Bonnieux offre une vue imprenable sur la nature, au cœur du Luberon. Ainsi, la Fondation s’attend à recevoir un public assez diversifié.
« Le centre d’art d’Apt était très beau déjà, on s’en est inspiré, tout en voulant proposer quelque chose de différent », explique la directrice. Si à Apt, il n’y avait qu’une grande salle d’exposition, le nouveau centre d’art lui, en propose trois. La Fondation a désormais la possibilité de proposer différentes ambiances pour une même exposition. Le public pourra donc vagabonder parmi les œuvres dans un espace de 500 m2, c’est 80 de plus que l’ancien lieu.
3 millions d’euros. C’est la somme qui a été dépensée pour acheter la Gare de Bonnieux, mais aussi y faire les travaux. Une opération supervisée par l’architecte parisienne Zette Cazalas, du cabinet Zen+dCo. Ces travaux ont commencé en février dernier et devraient s’achever dans les prochaines semaines, juste avant l’ouverture officielle le 30 juin. Le public pourra alors retrouver ce lieu culturel incontournable du pays d’Apt.
Entre tradition et nouveauté
La Fondation renouvelle certains éléments de son ancien centre d’art comme son incontournable boutique d’artisanat africain. Deux grands voyages sont organisés chaque année pour découvrir un pays, acheter des pièces d’artisanat local, et nouer des liens avec les artisans de façon à pouvoir continuer à acheter chez eux. Cette boutique de commerce équitable n’a pas volonté à dégager du profit pour la Fondation Blachère, mais elle permet de soutenir les artisans africains et de faire vivre 150 familles en Afrique. La Fondation existant grâce à l’aide de Blachère Illuminations, il y aura forcément un coin pour les guirlandes. Les jardins, eux aussi, seront aménagés avec des sculptures.
Cependant, avec ce nouveau lieu, la Fondation souhaite également développer de nouveaux projets, toujours en lien avec la culture et l’Afrique. Pour l’instant, rien n’a été décidé mais l’organisme devrait se rapprocher du Département de Vaucluse et de la Région Sud afin de proposer de nouvelles activités culturelles au public au sein de ses espaces. Ce qui est certain, c’est que la Fondation Blachère va continuer de mettre l’art contemporain africain en lumière.
Une passion inchangée pour l’art africain
Une seule chose ne change pas entre l’ancien centre d’art et le nouveau : l’art contemporain africain. Jean-Paul Blachère, fondateur de l’entreprise Blachère Illuminations et de la Fondation Blachère, voyageait beaucoup en Afrique. Un jour, il est revenu inspiré d’une visite d’un atelier avec des artistes sénégalais et il a souhaité leur offrir un premier tremplin muséal en France. De là est née la Fondation Blachère, il y a 20 ans de cela.
Il y a deux décennies, il y avait cette volonté de promouvoir des artistes et jeunes talents africains sur la scène européenne. Aujourd’hui, cette volonté réside toujours, même si l’art contemporain africain a su se faire sa place depuis. « Mon père a été un précurseur, affirme la Christine Allain-Launay Blachère. Depuis quelques années, davantage de personnes s’intéressent à cet art. Le travail effectué avant cela est très valorisant aujourd’hui car on a plus de 2000 œuvres dans la collection. »
Un art qui parle à tout le monde
Avec ce nouveau centre d’art situé à Bonnieux, la Fondation Blachère espère toucher un public encore plus large. « L’art contemporain africain s’adresse à tous, pas besoin d’avoir les explications à côté comme on peut le voir dans la plupart des expositions parce qu’il y a un sens esthétique très fort, un message profond, et un aspect très authentique et sincère », développe la directrice.
Depuis la pandémie, la Fondation Blachère n’organise plus que deux expositions par an au lieu de trois. Pour chacune d’entre elles, elle souhaite créer une rencontre entre les œuvres, entre les artistes, entre les artistes et le public, mais aussi entre les émotions de chacun.
La Fondation ne compte pas élargir ses horizons et aller en dehors des frontières africaines. « C’est plus amusant de jouer dans un terrain de jeu contraint, que dans l’univers des possibles, qui, en matière d’art plastique, est vraiment immense », affirme Christine Allain-Launay Blachère. L’art contemporain africain restera donc l’ADN de la Fondation Blachère.
L’exposition inaugurale
Pour marquer le coup et inaugurer le nouveau centre d’art comme il se doit, la Fondation va proposer une nouvelle exposition intitulée ‘Chimères’, qui sera en place jusqu’au 18 novembre prochain. Une exposition inspirée par le premier prix de sculpture remporté par un artiste de la Fondation à la Biennale internationale de sculpture de Ouagadougou au Burkina Faso. Cet artiste, c’est Oumar Ball, qui a reçu le premier prix en 2021 pour sa sculpture ‘Chimère’, qui sera exposée à la Gare de Bonnieux dès le 30 juin.
Vingt-trois artistes de tout le continent africain, dont sept qui sont en résidence, ont contribué à cette exposition en créant des chimères figuratives et d’autres plus conceptuelles. Parmi eux, des noms déjà connus de la Fondation comme Barbara Wildenboer d’Afrique du Sud, Joël Andrianomearisoa de Madagascar, ou encore l’artiste sénégalais Fally Sene Sowe.
Le public pourra ainsi découvrir les œuvres exposées dans trois salles. La première salle sera destinée aux grandes sculptures et installations, elle sera travaillée comme celle d’Apt, c’est-à-dire qu’on entre dans un bloc noir, seules les œuvres sont illuminées pour créer une ambiance très intimiste. La deuxième salle sera réservé aux peintures et photographies. Les œuvres de la troisième salle, à l’étage, seront quant à elles exposées à la lumière naturelle.
Affiche de l’exposition, avec l’œuvre ‘Chimère’ d’Oumar Ball.
Conserves Guintrand : de Carpentras au palais de l’Elysée
L’office de tourisme Porte du Ventoux à Monteux accueillera du 1er juin au 2 juillet les œuvres de Marc Simelière.
« La pensée humaine se retranscrit dans les gestes, les positions. Rien ne trompe ; il s’agit de regarder ces gestes qui trahissent les états d’âme des êtres humains. Chaque être se trouve enserré dans son environnement économique, social, culturel, religieux et familial. Le poids de l’organisation de nos vies, des relations qui unissent et désunissent les Hommes entre eux ont un impact visible et expressif sur notre façon d’être ou de se comporter ».
L’intérieur de nous-mêmes s’écrit et se lit sur nos corps
Cette introspection est présentée sous forme de séries humaines que le peintre va approfondir jusqu’à en cerner les limites telles qu’il les perçoit. Ses œuvres tendent à montrer que l’intérieur de nous-mêmes s’écrit, se lit sur nos corps comme les positions générales du corps, le rapport de la main et du visage, la torsion des membres ; toutes ces expressions corporelles doivent nous renvoyer à notre propre image d’une vie qui nous contraint et nous compacte insidieusement.
Né en 1961, passé par le dessin industriel, le graphisme publicitaire, les beaux-arts, le travail de Marc Simelière s’oriente depuis 15 ans vers une démarche d’introspection sur « les perturbations humaines », matérialisées par le jeu des positions des mains et du visage et plus largement de celle du corps. Au-delà de cette expression, le peintre montre l’état de la condition humaine tentant de concilier toutes les exigences de notre monde.
Informations pratiques
Jeudi 1er juin. 18h. Office de Tourisme de Monteux. Lundi au vendredi : de 9h à 12h et de 14h à 17h30/Samedi : de 9h30 à 12h30 et de 14h à 17h. 06 19 58 29 93. www.marcsimeliere.com