1 avril 2025 |

Ecrit par le 1 avril 2025

Après Jean-Paul Gaultier, les créations de Dior s’installent à SCAD Lacoste

L’école d’art SCAD Lacoste dévoile sa nouvelle exposition consacrée à la haute couture qui prendre place à SCAD Fash Lacoste du jeudi 8 mai au dimanche 28 septembre. Cette année, le grand couturier français Christian Dior sera à l’honneur.

‘Christian Dior – Jardins révés’, c’est le nom que porte la nouvelle exposition de SCAD Fash Lacoste, qui a accueilli plus de 100 000 visiteurs depuis son ouverture. Après Pierre Cardin, Azzedine Alaïa, Julien Fournié, Christian Lacroix et Jean-Paul Gaultier, ce sont les créations de l’un des plus grands noms de la haute couture qui s’installeront au cœur du Luberon à partir du 8 mai prochain.

Cette exposition marquera le lancement de la saison touristique de SCAD Lacoste qui ouvrira en même temps au public la galerie ‘Studio Bee’ qui présentera les créations les plus emblématiques des collections de mode des diplômés de SCAD en 2024. Divers événements auront lieu ensuite, faisant du village de Lacoste le village pour les amateurs d’art. 

Une trentaine de tenues exposées

Cette nouvelle exposition, élaborée avec les équipes du Musée et de la Maison Dior, s’annonce comme la plus spectaculaire proposée jusqu’ici à Lacoste. Une trentaine de tenues emblématiques de la marque seront mises en lumière, et tous les designers ayant été à la tête de cette marque seront représentés. Une nouveauté viendra s’ajouter aux tenues cette année : des cabinets de curiosité avec des accessoires, de la bijouterie et des illustrations originales, dans une scénographie inédite, qui feront de cette exposition une expérience unique.

Le thème du jardin a été retenu pour cette exposition dans le but de refléter l’importance des fleurs dans l’œuvre de Christian Dior, qu’il s’agisse des motifs, des coupes ou encore de la création des parfums.

Informations pratiques

L’exposition ‘Christian Dior – Jardins rêvés’ sera en place du 8 mai au 28 septembre à SCAD Fash Lacoste. En mai, juin et septembre, le lieu d’exposition sera ouvert du lundi au vendredi de 10h à 13h et de 14h à 18h. À partir du 16 juin, il sera ouvert tous les jours de 10h à 13h et de 14h à 19h. Ouverture exceptionnelle les week ends du 10 et 11 mai, du 31 mai et 1er Juin, et du 7 et 8 juin de 14h à 18h. Le tarif d’entrée sera à 5€ (plein tarif).

SCAD Fash Lacoste. Rue Basse. Lacoste.


Après Jean-Paul Gaultier, les créations de Dior s’installent à SCAD Lacoste

Ce samedi 22 mars, dans le cadre de la célébration des cent ans de la disparition de Robert Laurent-Vibert (1884 – 1925), qui est à l’origine de la Fondation Laurent-Vibert qui gère aujourd’hui le Château de Lourmarin, plusieurs animations sont prévues au sein du monument.

Ce samedi, la Fondation Laurent-Vibert vous invite dès 15h pour la conférence ‘Le Chantier d’un livre, Robert Laurent-Vibert, Un Humaniste pour notre temps’. Animée par Danièle Henky, maîtresse de conférences émérite en langue et littérature française, cette conférence présentera la biographie de celui qui a sauvé le Château de Lourmarin de la ruine en 1920. Pour participer à ce rendez-vous, il faut s’inscrire en ligne (8€ par personne, 6€ pour les adhérents ‘Amis de Lourmarin’).

À l’occasion de ce centenaire, le Château de Lourmarin dévoile sa nouvelle exposition ‘Les Voyages’, dont le vernissage aura lieu également ce vendredi. L’exposition donne un aperçu de l’héritage de Laurent-Vibert à travers sa collection privée sur le thème du voyage. Le public pourra découvrir des livres de voyage du XVIe au XVIII siècles, des peintures des amis de Robert Laurent-Vibert, les peintres Pierre Beppi-Martin et Charles Martel, mais aussi diverses photographies avec une vue intérieure de l’Égypte et de la Grèce, lieux que Robert Laurent-Vibert a visités avec ses amis au début du XXe siècle. Cette exposition sera en place jusqu’en mars 2026.


Après Jean-Paul Gaultier, les créations de Dior s’installent à SCAD Lacoste

Du 4 au 26 mars, l’association La MAC’A (Maison des Arts Contemporains d’Avignon) présente sa traditionnelle exposition annuelle. Peinture, installations, céramiques, photographies, écritures, sculptures sont rassemblées sur les trois niveaux de l’Espace du Cloître Saint Louis.

Traditionnellement les bénévoles de l’association MAC’A prospectent toute l’année pour trouver les artistes qui s’installeront en mars dans le bel édifice qu’est le Cloître Saint Louis. Au fil de leur recherche ils trouvent un fil conducteur qui les rassemble ou les choisissent d’après un thème. Pour cette édition 2025, ils ont fait pour la première fois depuis 1995 un appel à candidatures en s’associant au thème proposé par Avignon Terre de Culture 2025 ‘Curiosité/s’.

Six artistes exposent autour du thème Avignon et ‘Curiosité/s’

C’est ainsi qu’un Comité de sélection a retenu six artistes sur 26 postulants : Claire Beillard, plasticienne ; Amar Briki, peintre et dessinateur ; Baptiste Chave, céramiste ; Marise Laget, photographe ; Yves Lozé, plasticien ; Catherine Souchon, plasticienne. Ce sont pour la plupart des artistes locaux qui n’ont pas attendu l’appel à projet pour créer dans notre ville. 

Les artistes sont des gens curieux et nous invitent à l’être

Notre curiosité est d’autant plus aiguisée que les locaux du Cloître Saint Louis s’y prêtent : espace, lumière et mise en valeur. On peut déambuler, lire, revenir sur une œuvre. L’association La MAC’A a toujours privilégié la qualité depuis 1995 et le respect envers les artistes. Le résultat est une vraie rencontre et non pas un piétinement dans un foisonnement d’oeuvres. La salle du Rez De Chaussée est une salle d’accueil permettant de prendre contact avec les six artistes : ils sont brièvement présentés sous forme de panneaux explicatifs. Les deux salles à l’étage leur sont consacrées.

La ville à nos pieds avec la photographe Marise Lager

C’est ainsi que la photographe Maryse Lager qui vit et travaille à Avignon a commencé ce projet ‘À mes pieds’ en 2003 avec un cahier des charges très simple : photographier le sol, à hauteur de femme(!)Après la prise de vues, aucun recadrage. Aucun bidouillage numérique non plus. Le résultat est bluffant et fabuleux : des couleurs, de la texture, du narratif, de l’abstrait. Des interrogations quelquefois, de l’humour aussi : le cycliste à la craie coupant les rails du très récent tramway d’Avignon rappelle quelques mésaventures. On pourra désormais voir notre ville d’Avignon différemment, avec curiosité et indulgence car la diversité de ses sols – que d’aucun pourrait critiquer – dévoile une histoire  singulière.

DR

Avec la plasticienne Catherine Souchon , la ville nous apparaît moins minérale

Catherine Souchon travaille le bois et a été inspirée par les tempêtes de feuilles de platanes au fil des rues. Elle nous propose une installation feuillue, des souches invitant au repos, et des connexions avec les gargouilles de la Basilique Saint Pierre. Une occasion de découvrir la ville qui n’est pas que minérale.

Quand l’Opéra d’Avignon inspire la sculpteuse Claire Beillard

Inspirée par les blocs de béton suspendus lors des travaux de rénovation de l’Opéra en 2019 , Claire Beillard a eu l’idée de garder en mémoire à la manière d’un « cabinet de curiosité » les morceaux de cet édifice destinés au rebut. On circule ainsi entre minuscules menhirs ,stèles ou sculptures en grès. On aura envie de lever le regard en se promenant désormais. 

‘Les demoiselles d’Avignon’ du peintre Amar Briki

Amar Briki qui vit et travaille à Alger , a été doublement inspiré par le thème d’Avignon et aime assurément se jouer des faux-semblants. Il nous interloque d’abord avec un faux-vrai manuscrit proposant la reconstruction du Pont d’Avignon au Maire d’Avignon et il s’amuse ensuite en créant des portraits de ‘Demoiselles d’Avignon’ en hommage à Picasso même si on sait que le titre fait allusion à la commune d’Avinyo en Catalogne et non pas à la ville d’Avignon. 

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Yves Lozé donne des nouvelles du Rhône ou d’Esprit Calvet avec ses cartolines

Des cartes postales (d’avant 1960 car elles ont ainsi un format particulier) détournées nous donnent des nouvelles des inondations du Rhône, des œuvres du Musée Calvet à la manière de Georges Pérec. Yves Lozé aime se jouer des mots, des formes et des couleurs pour nous perdre dans son installation éphémère. 

La Chambre du Pape comme si on y était avec le céramiste Baptiste Chave

Le céramiste Baptiste Chave a choisi de décliner le pavement que l’on peut trouver dans la Chambre du Pape au Palais des Papes selon ses envies : couleur et désir de liberté. Ainsi oiseaux, fleurs, couleur et tout un bestiaire fascinant prennent vie sur 16m2. 

Quand les artistes nous invitent à les rencontrer

Mardi 18 mars. 17h. GOSPEL par la Chorale du Collège Anselme Mathieu (50 exécutants). Cour du cloître Saint-Louis. Par l’association Mandela For Ever Young d’Avignon.

Mercredi 19 mars. 14h. Visite spéciale Senior. Inscription à l’accueil de l’exposition ou par mail contact.mac.avignon@gmail.com. Atelier dessin avec le peintre Baptiste Chave.

Vendredi 21 mars. 14h. Exposition CARTOLINES commentée par le peintre Yves Lozé.
15h. Atelier de création Cartoline avec le peintre Yves Lozé (matériel fourni ; apporter une carte postale). Inscription à l’accueil de l’exposition ou par mail contact.mac.avignon@gmail.com

Dimanche 23 mars. 11h. Déambulation avec la photographe Marise Laget. Inscription à l’accueil de l’exposition ou par mail contact.mac.avignon@gmail.com. Le lieu de rendez-vous par retour de mail.

Mardi 25 mars.14h. Déambulation avec la photographe Marise Laget. 19h. Lecture à voix haute sur le thème de la peinture par la Cie L’Œil en coulisse.

Mercredi 26 mars. 15h. Tirages de la TOMBOL’ART. 16h. En poésie et en musique, clôture de l’exposition animée par Monique Lefebvre.

Exposition de la MAC’A. Cloître Saint Louis. 20, rue du Portail Boquier à Avignon. Evènement gratuit. Accès PMR –Personnes à mobilité réduite-. Du mardi au dimanche, de 14h à 19h.Visites scolaires, centres sociaux, groupe issu du médico-social sur rendez-vous en matinée renseignement et inscription sur culture@mairie-avignon.com de 9h à 11h les mardis 4, 11, 18 et 25 mars.


Après Jean-Paul Gaultier, les créations de Dior s’installent à SCAD Lacoste

A la mairie d’Avignon, l’association Femmes Solidaires anime la Journée internationale des Droits des Femmes vendredi matin 7 mars.

« Depuis que je suis toute petite, j’ai voulu être autonome, ne dépendre ni d’un père, ni d’un mari ». Ainsi s’exprime Marie-Claude Brennetot, qui fait partie de Femmes Solidaires Avignon, une association apolitique, laïque qui se bat pour la parité et contre les violences faites aux femmes, physiques comme psychologiques.
Et vendredi, dans le péristyle de la mairie d’Avignon, place de l’Horloge, dès 9h on pourra voir l’exposition Matrimoine, des photos et tableaux qui illustrent la lutte des femmes à travers le temps.A partir de 11h, ‘Marathon Lecture’ sur l’égalité fille-garçon avec la lecture d’un texte de l’avocate Gisèle Halimi et de la journaliste du Monde, Annick Cojean ‘Gisèle Halimi, une farouche liberté’ par des élèves du lycée René Char.

Parole de femmes
Puis un débat ‘Parole des Femmes’ sera animé par une figure charismatique du féminisme, Miquette Bourgeois (née Marcelle Reynaud), 94 ans et toujours vaillante. Après une jeunesse d’engagement militant de gauche, elle s’installe à Avignon, adhère au Parti Communiste, puis à l’Union des Femmes Françaises qui deviendra ‘Femmes Solidaires’ en 1968. Elle a été élue conseillère municipale en 1977 sur une liste d’union emmenée par Henri Duffaut et quadrille les quartiers pour favoriser l’accès de leurs habitants à la culture. Et elle témoignera de sa vie de combat, de lutte qui l’anime depuis près d’un siècle. Un exemple pour toutes les générations, de femmes mais aussi d’hommes.


Après Jean-Paul Gaultier, les créations de Dior s’installent à SCAD Lacoste

Ces samedi 22 et dimanche 23 février, le Musée éphémère des dinosaures s’installera au Parc des Expositions d’Avignon. Le public fera un bon dans la Préhistoire et pourra déambuler entre une centaine de dinosaures grandeur nature.

Voyage vers le passé assuré ce week-end au Parc des Expositions d’Avignon avec le Musée éphémère des dinosaures. Les géants de la Préhistoire vous donnent rendez-vous pour un événement unique qui a déjà conquis de nombreux Français et Européens.

Une centaine de créatures XXL seront exposées. Certaines seront même animées mécaniquement pour faire vivre au public un moment plus vrai que nature 70 millions d’années en arrière. Il sera possible de déambuler parmi les vélociraptors, tyrannosaurus rex, diplodocus et ankylosaures, ou encore de jouer les apprentis archéologues.

Plusieurs spectacles seront proposés aux visiteurs à 11h, 12h, 14h, 15h, 16h, et 17h mettant en scène des maquettes robotisées géantes

Samedi 22 et dimanche 23 février. De 10h à 18h. 10€ ou 12€ (billetterie en ligne). Parc des expositions. Chemin des Felons. Avignon.


Après Jean-Paul Gaultier, les créations de Dior s’installent à SCAD Lacoste

L’an dernier, la communauté d’agglomération des Sorgues du Comtat s’est associé à Citeo afin de lutter contre les déchets abandonnés. A cette occasion, une exposition baptisée ‘Sortez de l’ombre, voyez la vie en couleurs. Soyez le relais du bon geste !’ et composée de clichés du photographe professionnel sorguais Cyril Cortez avait notamment été proposée. Aujourd’hui, cette exposition part à la rencontre des habitants des cinq communes de l’agglomération afin de proposer parcours visuel percutant et éducatif dont l’objectif est de sensibiliser le public aux bons et mauvais gestes du quotidien en matière de gestion des déchets.

« Cyril se distingue par son approche novatrice du cadrage, jouant avec la perspective, les couleurs, l’angle et l’action pour capturer des moments authentiques et inspirants, explique l’agglomération. Ces photographies, capturées sur l’ensemble de notre territoire, intègrent volontairement des éléments du patrimoine local, afin de renforcer l’idée que chaque geste compte dans la lutte contre les déchets abandonnés et la préservation de notre environnement. »

Crédit : Cyril Cortez

« Trier ses déchets est essentiel pour les valoriser, complète Michel Terrisse, vice-président des Sorgues du Comtat en charge de l’environnement. Mais le plus important reste de les réduire car n’oublions pas que le meilleur déchet est celui que l’on ne produit pas. »
« Il faut aussi changer notre regard pour voir en nos déchets de futures ressources », complète Cyrille Gaillard, vice-président des Sorgues du Comtat en charge des déchets.

Les ‘bons’ et les ‘mauvais’ gestes
Composée de 2 parties avec les ‘mauvais’ gestes (6 panneaux en noir et blanc montrant les actions à éviter) et les ‘bons’ gestes ‘6 panneaux couleurs illustrent les actions positives à adopter’, l’exposition débute à Bédarrides de janvier à février. Elle se déplacera ensuite à Althen-des-Paluds de mars à avril, à Sorgues de mai à juillet, à Pernes-les-Fontaines d’août à octobre et enfin à Monteux, au siège de l’agglomération, en novembre et décembre 2025.

L.G.


Après Jean-Paul Gaultier, les créations de Dior s’installent à SCAD Lacoste

La Maison Victoire, agence immobilière, présente ‘La déchirure’ du photographe Michel Rawicki. L’artiste nous invite à explorer les paysages glacés et la brutale beauté d’une nature sans concession dans lesquels s’inscrivent d’humaines et intenses histoires.

Copyright Michel Rawicki

En savoir plus
Né en 1950, Michel Rawicki est un photographe reconnu pour ses reportages et ses explorations de paysages les plus isolés de la planète. Dès 1968, il découvre la photographie et se lance dans des reportages à Paris, avant de se consacrer aux années studio de 1973 à 1988, où il explore la nature morte, la décoration et la mise en scène de personnages. Il fonde ensuite l’agence Stock Image, qu’il dirigera pendant 20 ans.
Michel Rawicki nourrit une fascination pour les régions polaires. Sa première rencontre avec le froid remonte à 1962, lorsqu’il visite l’Aiguille du Midi avec ses parents.
En 1993, il réalise son rêve de découvrir le Groenland et les icebergs, une expérience qui le marquera à jamais. Depuis lors, il a effectué près de 50 voyages en Antarctique, en Sibérie, au Groenland, en Alaska et au Svalbard, immortalisant des scènes de la nature et des peuples qui y habitent.
Ses travaux sont le reflet d’une quête constante de la beauté face à l’immensité et la fragilité des régions polaires ; une exploration en profondeur de la relation complexe entre l’homme et son environnement.

Les infos pratiques
Maison Victoire. Exposition photographique de Michel Rawicki, ‘La déchirure’. Du 3 décembre au 31 mars. Exposition visible du lundi au vendredi de 10h à 18h et le samedi de 9h30 à 12h30. Place de l’ancienne mairie à Cabrières d’Avignon. Inauguration mardi 3 décembre à partir de 16h. Musique Celtique, vin chaud et spécialités de Noël. Tombola au profit des Restos du coeur. 10% des ventes des œuvres de Michel Rawicki leur seront également reversés.
MMH

Copyright Michel Rawicki

Après Jean-Paul Gaultier, les créations de Dior s’installent à SCAD Lacoste

Après ‘Chimères’ et ‘Bandiagara’, la Fondation Blachère, située à Bonnieux, dévoile sa nouvelle exposition ‘Kuvhunura : l’École d’Harare’ qui sera en place jusqu’au 8 mars 2025.

La Fondation Blachère, qui met en lumière l’art contemporain africain depuis 2004, propose une nouvelle exposition : ‘Kuvhunura : l’École d’Harare’. 22 artistes, figures de la scène contemporaine du Zimbabwe, rassemblent leurs œuvres pour cette exposition qui présente des sculptures sur pierre ou encore des peintures. Les artistes, qui font partie de l’École d’Harare, ont été sélectionnés par les curatrices Georgina Maxim et Valérie Kabov.

« Kuvhunura / Kupinda ne wenje mudziva » traduit du Shona signifie « la mue, le renouveau : entrer dans le lac avec une bougie. » À travers cette exposition, la Fondation souhaite mettre en lumière l’incarnation créative et l’engagement artistique de la nouvelle jeune génération de peintres zimbabwéens durant ces dernières années.

Ouverture du lundi au samedi, de 10h à 12h30 et de 14h à 18h.
Jusqu’au samedi 8 mars 2025. 121 chemin de Coucourdon. Place de la Gare. Bonnieux.


Après Jean-Paul Gaultier, les créations de Dior s’installent à SCAD Lacoste

Le Grenier à Sel, lieu incontournable de la création contemporaine

En 2018, EDIS — organisme d’intérêt général créé par le philanthrope Régis Roquette — s’installe au Grenier à Sel d’Avignon pour développer un lieu culturel dédié aux nouvelles formes d’expressions artistiques et plus particulièrement aux Arts Numériques. 

Au fil des ans, des expositions, spectacles ou performances, on a pu ainsi vivre des expériences incroyables : déambuler au cœur de la Symphonie Fantastique d’Hector Berlioz ou explorer l’écoute avec le projet Ludwig, découvrir la notion de dessin au trait réactivé par les nouvelles pratiques, appréhender le théâtre interactif, percevoir notre corps, interagir avec des mondes immatériels, se faufiler dans les coulisses du cinéma d’animation, explorer les états de conscience et d’inconscience, etc.

Une démarche éprouvée

La programmation est créée en interne, et résonne par rapport à un axe de travail déterminé : porter un regard sur le monde numérique qui se développe, s’invente, dans lequel on vit tous. Comme le précise Véronique Baton, directrice de la programmation : « Pour nous, le fondamental, c’est la production artistique quelle qu’elle soit, des expositions, mais aussi des petites formes de spectacles vivants, des résidences artistes en couveuse pour des projets en devenir. Notre axe d’interrogation permet d’inventer des thématiques que nous proposons ensuite à des artistes. Pour les trois années à venir, nous avons décidé d’interroger sur trois expositions la relation de l’homme au monde : le monde végétal, le monde de la machine et le monde animal qui clôturera cette trilogie. »

‘Le futur est déjà là’, second volet du cycle d’expositions intitulé « Symptômes du vivant » (2023-2025)

Après ‘Que nous disent les plantes’ où 13 artistes étaient conviés à livrer leur regard sur le végétal à l’heure des bouleversements climatiques, le Grenier à sel propose un second volet, ‘Le futur est déjà là’, qui interroge la relation entretenue par l’homme avec la machine. 

Le futur est déjà là, mais il n’est pas équitablement réparti

Le titre de l’exposition tire son nom d’une partie de la citation de l’auteur de science-fiction William Gibson, « Le futur est déjà là, mais il n’est pas équitablement réparti » : pour pointer du doigt à travers cette formule les inégalités sociales que peuvent engendrer les technologies numériques, vision dystopique, assez pessimiste. Dès les années 80, William Gibson parle déjà d’hypercapitalisme technologique, d’homme augmenté, des données (DATA), cyberespace, etc.

Douze artistes questionnent le monde d’aujourd’hui et de demain

« L’interaction de l’homme avec la machine tient une place incroyable dans notre imaginaire, lui-même nourri par l’imaginaire des artistes contemporains ». À partir de ce constat, l’exposition réunit les productions artistiques relevant de pratiques variées (installations interactives, animation 3D, robotique…) de 12 artistes de générations et d’horizons différents. :  Donatien Aubert, France Cadet, Thierry Cohen, Heather Dewey-Hagborg, Bastien Faudon, Mathieu Gafsou, Esmeralda Kosmatopoulos, Maxime Matthys, Julien Prévieux, Stelarc, Varvara & Mar, Filipe Vilas-Boas.

Le futur est déjà là ou c’est déjà demain 

Plus que de changements, c’est surtout d’accélération dont il s’agit. L’accélération du changement qui nous fait vivre dans un monde mouvant, instable : mécanique, électronique, algorithme, intelligence artificielle participent à une grande porosité des frontières entre l’homme et le robot. 

Trois salles, trois parties

Dans cette exposition articulée en trois parties et trois salles, les artistes mettent plus en avant leurs doutes que leurs espoirs. ‘Le fantasme qui prend corps’ dès le XIXᵉ siècle avec les premiers automates introduit la visite, dans la deuxième salle ‘Ce qui nous échappe’ telle l’Intelligence artificielle (IA) est modélisée ou mis en scène et la dernière salle ‘La vie mode d’emploi’ achève de nous convaincre que les outils numériques sont devenus incontournables.

Ce Grenier recèle les énigmes du futur

C’est une visite chronologique, très pédagogique et en même temps qui nous perd dans les méandres de nos doutes. On chemine entre fascination et effroi : la réplique du Pierrot écrivain du XIXᵉ siècle d’André Soriano, automate au mécanisme apparent, réveille notre âme d’enfant, mais nous sommes immédiatement interloqués par le photographe plasticien Matthieu Gafsou qui traite du transhumanisme. Un bras robotique équipé d’un compteur numérique nous introduit dans la deuxième salle qui entend maîtriser notre corps et nos intelligences. Non sans humour, nous échappons à « La peau de banane intelligente » — aspirateur robot s’il en sera — pour découvrir les œuvres de l’artiste australien Stelarc, faites de chair et d’électronique, celles de France Cadet qui retracent les tentatives de l’homme de se mesurer à la machine. L’artiste Heather Dewey-Hagborg modélise l’ADN, dans des portraits-sculptures glaçants. Si nous doutions de l’impact des outils numériques pour les jeunes générations, la magnifique série de portraits de Thierry Cohen « Binary Kids » se passe de toute explication face aux regards figés de ces enfants. 

Nouvelles technologies, nouveaux gestes

Si nous pensions tout maîtriser et être maître de nos choix, la dernière salle de l’exposition nous prouve le contraire. Quand on clique, like, partage, on crée des gestes qui loin de nous libérer vont induire de nouveaux comportements. La grecque Esmeralda Kosmatopoulos nous livre une installation « fifteen pairs of mouths » qui explore le nouveau rôle de la main, Julien Prévieux dans sa vidéo « What shall we do next », a invité des danseurs de l’Opéra de Paris à reproduire des gestes issus de la bibliothèque immatérielle de gestes déposés auprès du bureau américain des brevets.

Mais dans quel monde vivons-nous ?

L’artiste-chercheur Donatien Aubert nous livre la réponse qui ne nous surprend guère, mais permet de nous remobiliser peut-être pour être plus conscient — à défaut d’être critique — sur les conséquences de la cybernétique et de l’hyperconnexion. Dans son court-métrage de 25 minutes «  Veille infinie » qui clôture la visite, il nous montre comment les technologies numériques ont transformé notre rapport au travail, aux loisirs et à la sexualité. 

« Veille infinie », état d’alerte ou somnolence ? La polysémie du titre ouvre le débat en cette fin d’exposition.

Visite commentée

Jusqu’au 31 décembre, possibilité d’avoir une visite commentée avec une médiatrice. Le mercredi et samedi à 16h30 (sous réserve d’un nombre minimum de participants). 3€ par personne. Sans réservation.

Jusqu’au 31 décembre. Du mardi au samedi. Libre et gratuit. De 14h à 18h (dernière entrée à 17h30). Le Grenier à sel. 2 rue du rempart Saint-Lazare. Avignon. 04 32 74 05 31 / accueil@legrenierasel-avignon.fr

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