22 juillet 2024 |

Ecrit par le 22 juillet 2024

La Roque d’Anthéron : une exposition sous le signe de la danse classique

Tout l’été, l’Abbaye de Silvacane, située à La Roque d’Anthéron, accueil l’exposition ‘Passion’ de l’artiste Jean-Charles Gil qui met en lumière les pointes de danse classique. Une exposition à l’image de sa carrière internationale de danseur, chorégraphe et directeur de compagnie.

Il y a une vingtaine d’années, Jean-Charles Gil commence un travail artistique autour des chaussons de danse, dans l’optique d’entamer une démarche d’observation, d’analyse et de mémoire, mais aussi dans une recherche esthétique autour de l’accumulation d’un matériau qui l’a accompagné toute sa vie de danseur. « Les chaussons sont multiples : beaux, neufs, sales, rangés, au repos, mais ils portent tous de l’existence et du vécu », explique-t-il.

L’exposition ‘Passion’, qui est en place à l’Abbaye de Silvacane jusqu’au 8 septembre prochain, compte 20 compositions de l’artiste, dont une pièce en bronze de 45kg créée pour l’occasion. De ‘Audition’ à ‘Dernière Saison’, de ‘Confinement’ à ‘Larmes de sang’, chaque tableau porte le souvenir de moments vécus. Les chaussons et pointes, dans leur arrangement ordonné et esthétique, dévoilent l’instant figé d’une chorégraphie en cours.

Jusqu’au dimanche 8 septembre. Tous les jours de 10h à 12h45 et de 14h à 18h. Abbaye de Silvacane. RD561. La Roque-d’Anthéron.


La Roque d’Anthéron : une exposition sous le signe de la danse classique

Artiste avignonnais, Pablito Zago a contribué à embellir la ville et à y apporter des couleurs par de nombreuses œuvres. En juin 2023, il a créé une fresque pour la caisse primaire d’assurance maladie afin de célébrer ses valeurs humaines. Il a également décoré des jeux pour enfants, collaboré avec Subway pour la réalisation de gourdes, et réalisé de nombreuses fresques dans la ville, notamment sur le bâtiment de la CAF, à Avignon Confluences, vers la gare TGV.

Entre juillet et septembre, sa série « The Walking Trees » est exposée à la Maison de Fogasses dans le centre historique d’Avignon. Cette exposition, plus conceptuelle et philosophique que ses autres œuvres, aborde la thématique de la disparition de l’eau, où les végétaux se placent au-dessus de l’homme et se déplacent pour trouver cette source vitale plutôt que de rester fixes. La série véhicule un message d’espoir. Habituellement focalisé sur la représentation humaine, les visages et les ponts entre l’Homme et l’Animal à travers les masques, l’artiste explore ici une nouvelle direction.

Création de la série
La série The walking trees a été créée sur une durée d’environ 6 mois et Pablito Zago prévoit de la continuer dans le temps. L’artiste tire son inspiration d’un voyage au Sénégal puis d’un séjour à la Réunion, où il a été fasciné par le banian, surnommé “l’arbre qui marche” et très touché par la poésie qui s’en dégageait. C’est à cet instant précis qu’il a décidé d’en faire une œuvre. Le nom de cette série se trouve dans la version anglophone du terme “ the walking trees”. “Et du coup, en traduisant arbre qui marche, j’ai pensé à walking tree. Et en opposition, ça m’a fait penser à The walking dead, mort-vivant. » « Selon moi, l’arbre est plus intelligent que l’homme, alors que l’homme, en ce moment, a plutôt tendance à marcher à reculons et à subir une rétrogradation.” analyse l’artiste.

La représentation de cette série :
No (more) Water / The Walking Trees explore une toute autre perspective : une représentation du monde où l’Homme a disparu, laissant place uniquement aux végétaux. Cette œuvre reflète un constat poignant des bouleversements climatiques.

Le rapport aux couleurs :
Comme l’intégralité des œuvres de Pablito Zago, les œuvres sont très colorées. « Les choix de couleurs, c’est quelque chose d’inexplicable pour moi. J’adore les turquoises et le rose, ça a toujours fait partie de mon travail. Depuis 3-4 ans, le jaune est un peu plus rentré dans mon travail.” Cette digigraphie est différente des autres œuvres de la série par la présence d’un homme perdu au milieu de ces banians. “Alors, quand je fais des affiches, j’aime bien trouver un truc pour que ça ne soit jamais la même chose que ce que je conçois sur une toile. J’ai ainsi fait entrer un personnage, que j’ai nommé ‘le touriste’, et dont j’imagine qu’il s’est trompé de vol, arrivant dans une destination inconnue. Alors il se retrouve perdu, dans ce nouveau monde, loin de sa valise à roulettes. Il s’agit de replacer l’homme dans un contexte, sans pour autant le mettre en valeur, » relate Pablito Zago.

Technique des coulures :
L’esthétique du tableau offre une impression de lianes tombant d’une certaine hauteur, rappelant les coulures du graffiti. “On dirait vraiment des coulures. C’est un élément qui a résonné dans ma tête au moment où j’exécutais mon tableau. Comme lorsque l’on superpose plein de couleurs, et qu’au-dessus de la toile, il y a cette cette peinture qui coule et se fait lianes. ”

Sarah Ripert


La Roque d’Anthéron : une exposition sous le signe de la danse classique

Le fonds de dotation ‘Pour le Pays d’Apt, un hôpital d’avenir‘ organise la 3e édition de sa vente aux enchères d’œuvres d’art contemporain au profit du centre hospitalier du Pays d’Apt le jeudi 18 juillet. Les œuvres seront exposées du samedi 13 au mercredi 17 juillet au Domaine de la Citadelle à Ménerbes.

Ce sont 120 œuvres d’art, offertes par 85 donateurs, dont des artistes, des galeristes et des particuliers, qui seront exposées du 13 au 17 juillet au Domaine de la Citadelle à Ménerbes. Le 18 juillet, elles seront vendues aux enchère. Comme les années précédentes, la vente sera animée par Caroline Tillie-Chauchard, commissaire-priseur à la Maison de ventes Dame Marteau, et parrainée par Pierre Vasarely, président de la Fondation Vasarely.

Les profits de cette vente aux enchères seront reversés au centre hospitalier du Pays d’Apt. « Après le projet de modernisation du bâtiment court séjour du centre hospitalier du Pays d’Apt, c’est maintenant celui du secteur Grand Âge que le fonds de dotation va accompagner au cours de 5 années à venir, explique Shelagh Lester-Smith, présidente de ‘Pour le Pays d’Apt, un hôpital d’avenir’. Il concerne d’une part l’Unité de Soins de Longue Durée (USLD) et celle de Soins de Suite et de Réadaptation (SSR) et d’autre part l’EHPAD de la Madeleine qui prennent en charge près de 140 patients et résidents. »

Exposition du 13 au 17 juillet. De 10h à 19h. Domaine de la Citadelle. Route de Cavaillon. Ménerbes.
Vente aux enchère le 18 juillet. 18h. Domaine de la Citadelle. Route de Cavaillon. Ménerbes.


La Roque d’Anthéron : une exposition sous le signe de la danse classique

Dès ce mercredi 10 juillet, le Château de Mille, à Apt, proposera l’exposition ‘Patrimoine et Modernité’. Dans le cadre exceptionnel de ce domaine viticole situé au cœur du Luberon, le public (re)découvrira trois entreprises emblématiques du Vaucluse, représentant le patrimoine vivant, le savoir-faire, et l’histoire du département.

Les visiteurs pourront se plonger dans l’histoire des lustres de la Lustrerie Mathieu, entreprise installée à Gargas qui illumine les plus grands palais, musées et cathédrales du monde. Ils découvriront le savoir-faire de la manufacture de fibres nobles Brun de Vian Tiran, installée à l’Isle-sur-la-Sorgue depuis 1808, qui a été consacrée « plus belle entreprise familiale du monde. » L’école américaine d’art et design SCAD, qui compte un campus à Lacoste, sera aussi mis en lumière lors de cette exposition, avec ses étudiants, ses spectacles et ses expositions au rayonnement international.

L’immense chantier de restauration dont a bénéficié le Château de Mille sera également présentée au cours de l’exposition ‘Patrimoine et Modernité’, qui veut rendre hommage au passé en se tournant vers l’avenir, telle est l’ambition des entreprises mises en avant au Château de Mille dès ce mercredi 10 juillet.

Vernissage le mercredi 10 juillet. 18h30. Entrée gratuite. Château de Mille. Route de Bonnieux. Apt.


La Roque d’Anthéron : une exposition sous le signe de la danse classique

Dans quelques jours, peintures, sculptures et photographies vont s’intégrer dans le paysage de l’hôtel Le Phébus & Spa, situé à Joucas. Le vernissage aura lieu ce mardi 2 juillet.

Le mardi 2 juillet, Le Phébus va devenir une véritable galerie d’art. Le spa, le parc, le restaurant La Table de Xavier Mathieu et bien d’autres recoins de l’hôtel vont accueillir les œuvres de six artistes.

L’artiste Laurence Jenk montrera sa maîtrise du plexiglas et sa technique de torsion à travers ses œuvres qui seront disposés dans le parc et au sein-même de l’hôtel. Ses œuvres côtoieront les sculptures en bronze, terre, résine et céramique de Martine Wehrel. Les photographies de Hans Silvester pourront également être aperçues dans le parc du Phébus.

Les peintures aux couleurs vives de Murielle Vanhove et les toiles inspirées par le hip-hop underground des années 80 et 90 de Nicolas Herbé sublimeront la salle du restaurant étoilé de l’établissement. Le spa de l’hôtel, quant à lui, accueillera les peintures et gravures de Monique Flosi.

Vernissage le mardi 2 juillet. 17h. Le Phébus & Spa. Route de Murs. Joucas. lephebus@lephebus.com / 04 90 05 78 83


La Roque d’Anthéron : une exposition sous le signe de la danse classique

Entre art et voyage : Nathalie Girault nous invite au vernissage de son exposition ‘Vers la lumière’ proposée par la commune de Carpentras.

L’art de Nathalie Girault vient se mêler à ses aventures de voyages asiatiques comme méridionales, en apportant équilibre et apaisement sur la toile. Ayant suivie des cours d’Arts appliqués, de dessin et des Beaux-Arts de Paris, cette fille d’une mère lectrice et d’un père artiste philosophe a concrétisé son rêve depuis 2020 en se concentrant principalement sur la peinture tourné vers ses périples autour du globe comme la Chine, le Japon, l’Inde, l’Indonésie, la Corée et l’Italie toute en gardant une certaine proximité avec la France.

« Je privilégie les couleurs vives, pour peindre un souvenir capté au cours d’un voyage, d’une rencontre ou d’une sensation et je reste dans un équilibre furtif pareil à celui du funambule », explique l’artiste peintre.

Le vernissage de cette exposition aura lieu le vendredi 28 juin 2024 à 18h30 à la Chapelle du Collège à Carpentras où seront exposées les toiles jusqu’au 26 juillet 2024 en entrée libre et pour tout public.

Rosalie Ricard & L.G.

Exposition ‘Vers la lumière ‘. Du vendredi 28 juin au vendredi 26 juillet.
Horaires : du mardi au jeudi de 10h à 12h30 et de 15h à 18h et les vendredis et samedis de 10h à 13h et de 14h30 à 18h.
Tout public. Entrée libre.
Chapelle du Collège.21, rue du Collège, Carpentras.

L’ETE « série les saisons » huile sur toile de lin 61 x 46.

La Roque d’Anthéron : une exposition sous le signe de la danse classique

Le Cellier des princes à Courthézon organise une exposition du photographe et réalisateur Christophe Switzer. Ce dernier, qui prend pour référence le travail de Doisneau, pour son œil amusé, de Man Ray pour ses explorations et ses compositions, ou bien encore d’Elliott Erwitt pour son sourire curieux, présentera une quinzaine de clichés du mercredi 26 juin au jeudi 26 septembre 2024 dans la cave de ce producteur de Châteauneuf-du-Pape depuis 1925.
Cette exposition sélectionnée au Festival Off Visa pour l’image 2023 débutera par son vernissage en présence de l’artiste qui se déroulera ce jeudi 27 juin à 18h.

Edmond avant de partir chasser sous l’eau à Tahiti. ©Christophe Switzer

Intitulée ‘Edmond, chasse sous-marine à Tahiti’ montre les plongées de ce tahitien qui vit sur la commune de Mataeia sur la grande terre. Paysan avec un P majuscule, il cultive toutes les semaines ses parcelles de taro bleu, élève des cochons et récolte les fruits de saison sur son terrain. Très attaché à son île, à sa culture et à ses traditions, il chasse au harpon les week-ends, derrière la barrière de corail quand la houle le permet. Il plonge à plus de 20 mètres, réalise des apnées de plus de 2 minutes 30 et reste parfois plus de 8 heures dans l’eau pour rapporter le poisson de la semaine et améliorer son ordinaire et celui de sa famille. « Comme ça, je choisis le poisson que je mange tu comprends ? C’est la mer qui donne quoi, mais c’est moi qui le pêche » dit-il en s’adressant à Christophe Switzer.
Pour ce dernier, qui reprend les mots de la réalisatrice Agnès Varda : « Je ne veux pas montrer, mais donner l’envie de voir ».

‘Edmond, chasse sous-marine à Tahiti’. Du mercredi 26 juin au jeudi 26 septembre 2024.
A découvrir de 9h à 19h, du lundi au samedi, et les dimanches et jours fériés, de 9h à 18h.
Cellier des princes. 758, route d’Orange. Courthézon. 04 90 70 21 50. www.cellierdesprinces.fr

Chayma Ajel & L.G.

©Christophe Switzer

La Roque d’Anthéron : une exposition sous le signe de la danse classique

Patrick di Meglio (qui signifie « le meilleur » en italien), décline la plume dans tous ses états. D’abord dans le monde de l’écrit, la presse. Aux côtés de Jean-François Kahn en 1984 pour la création de « L’Évènement du Jeudi » puis de « Marianne » en 1996. Il collabore aussi à « L’Express » avec Christine Ockrent. Comme directeur artistique de ces hebdomadaires, il met en scène textes et images dans un parfait équilibre de la page.

Ce condensé d’aéronautique qu’est la plume, à la fois forte et fragile, ce squelette délicat, il le sublime dans cette exposition d’une trentaine d’œuvres accrochées à Villeneuve-lez-Avignon cet été, jusqu’au 1ᵉʳ septembre.

À la façon du peintre du geste Hans Hartung qui a fait les belles heures de la Fondation Maeght à Saint-Paul-de-Vence, Patrick di Meglio qui vit à Gordes, s’est d’abord inspiré d’idéogrammes chinois et de leur graphisme pour épurer les plumes de mouettes, pigeons, faisans, paons, cigognes, goélands, bécasses. Ces fagots de plumes, qu’il a patiemment ramassés lors de ses balades, il les ponce, il les juxtapose comme une mosaïque de traits subtils. Comme un signe d’oiseaux et de nature en danger.

Sous forme de suspensions, sculptures, tableaux, il décline son art comme une ode à la féminité. Soulignées de bois, de métal, voire d’ardoise, ses plumes aériennes nous font décoller vers le rêve. 

Contact : www.abbayesaintandre.fr / 04 90 25 55 95


La Roque d’Anthéron : une exposition sous le signe de la danse classique

Un Picasso très intime à découvrir jusqu’au 23 juin à l’Hôtel de Lagoy de Saint-Rémy-de-Provence.

Lors de cette exposition originale, on pourra survoler les étapes essentielles de la vie de Picasso : de sa naissance à Malaga jusqu’aux portes du cubisme.

100 lettres imaginaires sonnant incroyablement vrai, écrites par David Lawrence, dont 12 lues par le conteur Jean-Paul Lucet, au timbre de voix unique, dans la cour de l’Hôtel de Lagoy.
180 photographies et reproductions d’œuvres de Pablo Picasso et d’autres grands peintres du XVIIᵉ à nos jours.
Reconstitution de la Chapelle des Arènes de Malaga et d’une table du Lapin agile.
Projection de deux documentaires : L’Affaire Picasso et Jeune Picasso.

Pour découvrir tous les détails sur l’exposition, cliquez ici.

Jusqu’au 23 juin 2024. 10 à 15€. Ouvert du vendredi au dimanche de 10h30 à 18h30. Hôtel de Lagoy. 11 Bd Marceau. Saint-Rémy-de-Provence.

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