22 novembre 2024 |

Ecrit par le 22 novembre 2024

Châteaurenard : Ax’eau, une entreprise à ‘haut potentiel’

Membre de la Communauté des entreprises à haut potentiel de Rising Sud, la société Ax’eau basée à Châteaurenard fait partie des ‘pépites’ de Provence-Alpes-Côte d’Azur.

Leader français spécialisé dans la recherche et la détection de fuites dans les réseaux de distribution, Ax’eau fait figure de champion à l’export pour Rising Sud, l’agence de développement économique du Conseil régional de Provence-Alpes-Côte d’Azur. En effet, la société basée zone d’activités de Chaffine à Châteaurenard dans son siège conçu par l’avignonnais GSE prévoit un chiffre d’affaires à l’international de 1,2M€ en 2023 contre 400 000€ en 2021.
« Depuis sa création en 2004, Ax’eau est devenu le spécialiste et leader français en hydro pathologie avec pour maîtres-mots : diagnostiquer, optimiser et pérenniser, explique la société fondée et dirigée par Cyril Muntzer. L’entreprise réalise un chiffre d’affaires de près de 8M€ avec 30% de croissance annuelle, possède 21 agences réparties sur toute la France, 1 école de formation interne et emploie près de 120 collaborateurs. Par son cœur de métier, Ax’eau fait écho au Plan Climat régional en contribuant à sauvegarder les ressources en eau des territoires. »

Cap à l’international
Loin cependant de se reposer sur ses acquis, Ax’eau gagne désormais du terrain à l’international notamment sur le continent africain. Le carnet de commandes affiche près de 10 nouveaux contrats pour 1M€ de missions à exploiter des Antilles à l’Afrique en passant par les Îles de l’Océan indien de Mayotte et Madagascar.
La première ‘banderille’ internationale a été plantée en 2018 quand la Sodeci (Société de distribution d’eau de Côte d’Ivoire) a confié la mission à Ax’eau de créer de toute pièce son service de recherche de fuites. Process de travail, Ingénierie, formation et transfert de compétences, mise en œuvre terrain, pilotage… 18 mois plus tard, le défi était relevé avec succès.
De cette première expérience est né le gout de l’international qui présente un très fort potentiel au regard de l’état des infrastructures et de l’accroissement de la pression environnementale liée à la demande en eau.
Dans le cadre son plan de développement 2023-25, Ax’eau a donc mis en place l’embauche d’un ‘Export manager’, une présence dans les salons en Afrique et en Asie, la structuration d’une offres ainsi que l’achat de matériel de recherche de fuite dédié à cette activité. Des investissements représentant près de 200 000€ sur 2 ans.

Ax’eau a mis un ‘pied’ à l’international à partir de 2018 avec la Sodeci (Société de distribution d’eau de Côte d’Ivoire).

L’exemple malgache
À l’image de nombreuses villes secondaires situées à Madagascar, outre le déficit chronique d’alimentation en eau, seul 20% de la population de Tamatave bénéficie d’une connexion privée à son domicile. Alors qu’une quantité importante de l’eau produite est perdue dans les fuites, la Jirama, compagnie des eaux et de l’électricité nationale, peine à améliorer la qualité du service public de l’eau et à étendre la couverture de son réseau aux zones périurbaines de la ville.
Depuis novembre 2020, Ax’Eau et Hydroconseil, société installée à Châteauneuf-de-Gadagne spécialisée dans le renforcement des services publics essentiels pour les populations vulnérables, travaillent sur un projet visant à améliorer les performances et la gestion du réseau d’eau potable de la ville de Tamatave. Ce projet, financé par la Direction générale du Trésor via son Fond d’étude et d’aide au secteur privé (Fasep), permettra notamment de renforcer les capacités de la Jirama, en matière de réduction des pertes techniques et commerciales et de mettre en œuvre des actions à court terme dans le but d’améliorer la performance du réseau. Le projet, dont le budget d’étude s’élève à 620 000€, devrait mobiliser 14 experts pour une durée de 22 mois d’intervention.

Contribuer à la sauvegarde des ressources en eau
« Améliorer la performance des réseaux d’eau de Tamatave représente un beau défi pour nos équipes et nous sommes heureux de contribuer à la sauvegarde des ressources en eau sur le territoire malgache, se félicite Cyril Muntzer. Mieux comprendre l’origine des pertes techniques et commerciales du réseau, optimiser le système d’adduction en eau potable à travers un diagnostic sur le patrimoine hydraulique, identifier les actions à mettre en œuvre à court et moyen terme sont des étapes clés du projet, que nous souhaitons réaliser avec succès. Nous remercions également le Fond d’Appui au Secteur Privé de la Direction générale du Trésor pour son accompagnement financier, qui permet la concrétisation de cette importante mission. »

Créer des champions du territoire
« Le parcours d’Ax’eau est un formidable exemple d’une PME régionale qui a su, grâce à son expertise et son agilité, franchir de nouvelles positions en période de turbulence mondiale », complète Bernard Kleynhoff, président de Rising Sud et président de la Commission développement économique et digital, Industrie, export et attractivité de la Région.
« Nous sommes fiers de compter cette entreprise parmi les membres de la Communauté des entreprises à haut potentiel de la région Sud, insiste ce dernier. Créée en 2020, la Communauté des entreprises à haut potentiel compte 120 entreprises implantées en région Sud depuis plusieurs années. Ni start-ups, ni grands comptes, ces sociétés – faisant un minimum de 3M€ de chiffre d’affaires et employant plus de 20 personnes – révèlent chacune un savoir-faire particulier, soutiennent l’innovation, et sont ouvertes à l’international tout en ayant un impact sur leur territoire.
« Elles recèlent chacune un véritable potentiel de développement et expriment de fortes capacités d’embauches et de formations de talents, et ce quel que soit leur secteur d’activité », explique Rising Sud dont l’objectif est d’accompagner le développement de ces entreprises afin qu’elles deviennent « les championnes du territoire pourvoyeuses d’emplois, en changeant d’échelle de PME à ETI et au-delà ».


Châteaurenard : Ax’eau, une entreprise à ‘haut potentiel’

Le déficit commercial de la France continue de se creuser. Avec l’impact de la pandémie sur les exportations de plusieurs secteurs, le trou du commerce extérieur s’est aggravé de 8 milliards d’euros en 2020 pour atteindre 82,5 milliards, selon les données d’Eurostat. Il s’agit de loin du déficit commercial le plus élevé de l’Union européenne.

Si le Covid-19 a accentué le solde négatif de la France, cette situation est loin d’être nouvelle. Cela fait en effet plus de quinze ans que l’Hexagone importe plus de biens et services qu’elle en exporte. Les raisons de ce déficit chronique sont nombreuses, les économistes évoquant entre autres : le manque d’entreprises exportatrices, la désindustrialisation et les délocalisations de production, ou encore un défaut de compétitivité face aux pays émergents.

Comme le montre notre graphique, de l’autre côté du Rhin, l’Allemagne affiche à l’inverse un excédent commercial insolent. Malgré une baisse due à la crise sanitaire, ce dernier s’élevait à plus de 180 milliards d’euros en 2020, soit toujours l’excédent le plus élevé d’Europe. Pouvant compter sur son tissu industriel dense et sa puissance de vente, l’Allemagne reste le champion européen des exportations. L’année dernière, la valeur des marchandises exportées par le pays équivalait celle des exportations de l’Italie, de la France et de la Belgique combinées.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Châteaurenard : Ax’eau, une entreprise à ‘haut potentiel’

Le 8 juillet 2021, l’association Procamex (Provence Camargue Export) organise son assemblée générale dès 17h00. A partir de 18h00, ‘Les rois de l’export’ prendront la relève pour présenter le résultat de 6 mois d’accompagnement Procamex pour des entreprises de la région. Cet événement aura lieu dans le domaine du Vallon des Glauges. Il se clôturera par un cocktail dinatoire.

L’association Procamex a vu le jour en 1985 à l’initiative de la Chambre de commerce et d’industrie territoriale (CCIT) du pays d’Arles, l’union pour les entreprises du pays d’Arles et le Crédit agricole Alpes-Provence. Sa vocation ? Accompagner les entreprises à développer leurs activités à l’international à travers des programmes uniques.

Vallon des GlaugesVoie d’Aureille, 13430 Eyguières. Pour vous inscrire, cliquez ici.

L.M.


Châteaurenard : Ax’eau, une entreprise à ‘haut potentiel’

Après plusieurs mois de discussions avec l’Union européenne, la Suisse a mis fin aux négociations sur ses relations bilatérales avec l’UE, a annoncé mercredi le gouvernement helvète. Les deux parties n’ont pas réussi à s’entendre sur plusieurs points, notamment les salaires, la libre circulation des personnes ou encore les aides publiques, et l’accord aurait nécessité un « compromis important » en Suisse, a fait savoir le ministre des Affaires étrangères du pays.

Comme le montre notre graphique, basé sur les chiffres de la Commission européenne, la Suisse et l’UE entretiennent de fortes relations commerciales. Le pays est ainsi le 4ème partenaire économique de l’UE, avec des échanges commerciaux d’une valeur totale de plus de 250 milliards d’euros l’année dernière. Dans le détail, les 27 pays membres ont importé 109 milliards d’euros de marchandises en provenance de Suisse, tandis que les exportations du pays vers l’UE ont atteint 142 milliards d’euros.

Les plus grands partenaires de l’UE en matière de commerce sont toujours la Chine et les États-Unis, avec un volume d’échanges compris entre 500 et 600 milliards d’euros en 2020. La balance commerciale reste toutefois négative avec la Chine (-181 milliards d’euros), alors qu’elle est largement positive avec les Etats-Unis (+ 150 milliards d’euros).

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Châteaurenard : Ax’eau, une entreprise à ‘haut potentiel’

Comme le révèlent les données de l’OMC, les 27 États membres de l’UE sont (de loin) les pays qui ont conclu le plus d’accords commerciaux dans le monde. Si l’accord de libre-échange européen est comptabilisé comme un seul accord pour l’ensemble des pays membres, chaque accord conclu par l’UE avec d’autres partenaires – comme la Turquie, le Mexique ou l’Ukraine – est comptabilisé pour chacun des pays membres.

L’Union européenne compte à l’heure actuelle 45 accords commerciaux avec des pays ou d’autres zones de libre-échange, auxquels il faut ajouter son propre accord interne, ce qui porte le nombre total à 46. Les pays de l’UE ont, par exemple, des accords avec l’AELE (Association européenne de libre-échange, composée de l’Islande, du Liechtenstein, de la Norvège et de la Suisse) et la Communauté de développement de l’Afrique australe (comprenant, entre autres, la Namibie, l’Afrique du Sud, la Tanzanie et le Botswana). Le nombre d’accords commerciaux en Europe est également alimenté par les micro-États européens (par exemple : Andorre, Saint-Marin), qui signent eux aussi leurs propres accords avec l’UE.

Après le Brexit, le Royaume-Uni dispose encore de 35 accords commerciaux à son actif, soit le chiffre le plus élevé après les pays de l’UE. Viennent ensuite l’Islande et la Suisse avec 32 accords, la Norvège avec 31, puis le Liechtenstein et le Chili avec 30 accords. Quant aux États-Unis, ils ne font actuellement partie que de 14 partenariats commerciaux, dont douze sont des accords bilatéraux principalement conclus avec des pays d’Amérique latine et du Moyen-Orient. Pour rappel, l’UE et les États-Unis ne sont toujours pas liés par un accord commercial, les négociations sur le traité de libre-échange transatlantique étant gelées depuis 2016. Comme le montre notre carte, les pays sans accords commerciaux, au nombre de quatre, se trouvent tous en Afrique, où la densité de ce type de traités est actuellement la plus faible au monde. Comme le montre notre carte, seul le Moyen-Orient présente un nombre aussi peu élevé de partenariats de libre-échange.

De Tristan Gaudiaut pour Statista

https://echodumardi.com/tag/export/page/3/   1/1