À l’Isle-sur-la-Sorgue, on court voir le Grand Album à la Fabrique Notre-Dame
Jean-François Jung expose des photographies choisies parmi celles de son ‘Grand Album’.
Le Grand album ? «C’est le nom de mon site internet de photographe, précise Jean-François Jung. Là se déploient mes images par galeries : Belvédères, Vestiges, le Génie du lieu, au gré de 50 clichés. Leur feuilletage constitue une sorte d’album immatériel, dont les pages sont évolutives, la reliure jamais définitivement cousue. Depuis quelques mois mes photographies s’y envolent. Le Grand album c’est aussi le titre de mon exposition.»
Les infos pratiques Expo photos de Jean-François Jung. Jusqu’au dimanche 25 septembre. Jean-François Jung expose des photos de son ‘Grand Album’. 31, cours Fernande Peyre dit ‘cours de la Pyramide’. Tous les jours (sauf le lundi) de 10 à 13h et de 15 à 19h. Entrée libre. http://jeanfrancoisjung.com & https://www.facebook.com/jfjung.atelier/ MH
À l’Isle-sur-la-Sorgue, on court voir le Grand Album à la Fabrique Notre-Dame
La Maison Jean Vilar fête sa réouverture avec au programme : La prolongation de l’exposition photo Côté jardin, une promenade photographique au Jardin des Doms visible jusqu’au 13 novembre ; une autre exposition photos ‘Studio Jump’ où le public invité à regarder les 30 photographies géantes des coulisses du festival d’Avignon dans les années 1950 -51, 58, 59- s’est lui aussi prêté à sauter sous l’appareil en rafale de Margot Laurens ; l’expo Arrêts sur motifs, restitution d’ateliers des enfants du centre de loisirs de la Barthelasse avec Tiphaine Dubois et, enfin, les notes punaisées sur les tableaux de service de Jean Vilar qui y livre coups de gueule et félicitations à ses troupes, ouvreuses, spectateurs permettant de découvrir les coulisses des lieux qu’il dirigeait à Chaillot, Avignon et en tournée.
Côté jardin ‘Côté jardin’ La promenade photographique au jardin des Doms débutée le 4 juin 2021, tout juste au sortir du confinement, joue les prolongations jusqu’au 13 novembre 2022. Mission ? Continuer à enthousiasmer les promeneurs du jardin suspendu d’Avignon dont les paysages remarquables proposent 30 fenêtres sur le passé glorieux de monstres sacrés comme Gérard Philipe, Jeanne Moreau, Philippe Noiret, Jean-Pierre Darras, Georges Wilson, Maurice Garrel, les danseurs de Maurice Béjart autour du prolifique Jean Vilar, créateur du festival d’Avignon et homme de théâtre très engagé pour les artistes et techniciens des arts vivants.
Pris sur le vif Les clichés, pris sur le vif, sont le plus souvent signés d’Agnès Varda photographe-cinéaste et du journaliste photographe au Provençal, Maurice Costa. Leur œil exercé nous propulse plus de 70 ans en arrière, dans le quotidien, lors des répétitions, de femmes et d’hommes de l’art, des enfants dans l’ombre de leurs parents artistes. Pour la petite histoire Agnès Varda était une amie d’adolescence de l’épouse de Jean Vilar, Andrée, toutes deux vivant à cette époque à Sète. C’est précisément Andrée qui fera embaucher Agnès, à partir de 1948, comme photographe du festival d’Avignon, puis au Théâtre national populaire. Bien sûr, on mourrait d’envie de farfouiller dans le fonds riche de 1 000 clichés pris entre le printemps et l’été 1950, témoignant des coulisses désormais archivées et numérisées grâce au travail de la Maison Jean Vilar, des Archives nationales et familiales et de la Bibliothèque de France.
Ça n’est pas tout Nathalie Cabrera, la directrice de la Maison Jean Vilar, propose surtout ‘Infiniment Maria Casarès, Gérard Philipe, une évocation’ du 24 juin au 30 avril et une ouverture du 1er au 31 août 2022. «Maison de la mémoire et de l’histoire du Festival, la Maison Jean Vilar se devait de célébrer les 100 ans de la naissance de ces deux artistes essentiels à l’aventure de Jean Vilar et à celle de la France des années cinquante.» Ainsi, l’exposition Infiniment, Gérard Philipe et Maria Casarès – une évocation dont le commissariat est de Jean-Pierre Moulères assisté d’Adrian Blancard et Margot Laurens, se déploiera au rez-de-chaussée de la Maison Jean Vilar et au Jardin des Doms. L’exposition évoquera, par un choix de photographies, d’enregistrements sonores, d’objets et d’éléments d’archives, ces deux monstres sacrés, depuis la création des Épiphanies d’Henry Pichette en 1947, et leur engagement conjoint au TNP et au côté de Jean Vilar jusqu’en 1959 et la mort de Gérard Philipe. En complément de cette exposition en deux parties, ces anniversaires donneront lieux à différentes manifestations durant l’année et pendant le Festival d’Avignon.
Maria Casarès, Gérard Philipe 2022 est le centenaire de la naissance de Maria Casarès (21 novembre 1922-22 novembre 1996 à 74 ans) et Gérard Philipe (4 décembre 1922-25 novembre 1959 à 36 ans). L’exposition ’Infiniment Maria Casarès, Gérard Philippe, une évocation’ retrace leur vie de façon à ce qui les connaissent ou pas les découvre avec autant de liberté que de fascination. Parcours artistique, intellectuel, politique, et aussi insolente beauté, regards et gestuelle appuyée, ils sont les enfants terribles des planches de l’après-guerre. Cette exposition marque le retour de la programmation de l’association Jean Vilar au sein de ses murs suite aux travaux de mise aux normes de l’Hôtel de Crochans effectués par la Ville d’Avignon. Après une programmation 2021 hors-les-murs, dont l’exposition Côté Jardin, Jean Vilar et Avignon, promenade photographique au Jardin des Doms, l’association Jean Vilar réinvestit désormais la Maison Jean Vilar et retrouve l’agence avignonnaise Studio BT architecte avec qui elle avait travaillé sur la scénographie de Côté Jardin.
Les notes de service de Jean Vilar « Il est difficile de se faire une idée sur l’homme qu’était Jean Vilar, sourit Nathalie Cabrera, cependant on peut l’approcher notamment au fil de l’ouvrage ‘Notes de service’ qui nous fait entrer dans la gestion du quotidien du fondateur du festival d’Avignon et des rapports entretenus avec les troupes, les techniciens, les ouvreuses. Ma note préférée ? Il y en a plein. Je me rappelle de cette note de service où Jean Vilar demandait aux comédiens de porter, sous leurs costumes, des tricots de peau afin de ne pas les user. Jean Vilar montait des projets dont il était, financièrement responsable. Toute sa vie il a eu ce souci de rechercher des fonds pour réaliser des projets théâtraux où il faisait intervenir de grands comédiens mais aussi des plasticiens, des dessinateurs publicitaires, des musiciens. Cet hommage à Maria Casarès et Gérard Philipe met en exergue l’engagement de ces deux monstres sacrés et artistes au côté de Jean Vilar ce qui aura permis au festival d’Avignon de gagner très vite en renommée.Il faut se rendre compte que Maria Casarès et Gérard Philipe ont accepté de gagner des cachets bien moins confortables que ce qu’on leur offrait par ailleurs contribuant à faire du festival d’Avignon, très vite, un lieu incontournable qui drainait les talents de l’époque. « Jean Vilar. Notes de services. Lettres aux acteurs et autres textes 1944-1967. Chez Actes Sud-papiers. Paru en juin 2014.
Le dernier hiver du Cidprésenté, maintenant, au festival de Cannes ! ‘Jérôme Garcin -Le masque et la plume, le nouvel Obs- mari d’Anne-Marie Philipe, la fille d’Anne et Gérard Philipe et très proche de l’épouse du comédien a écrit un livre ‘Le dernier hiver du Cid’ qui raconte les derniers mois du comédien. Ce livre a fait l’objet d’un documentaire qui a été sélectionné dans la catégorie ‘Classique’ lors de ce festival de Cannes. La maison Jean Vilar y a d’ailleurs apporté sa contribution en partageant ses archives’, précise Nathalie Cabrera. Il y a soixante ans, le 25 novembre 1959, disparaissait Gérard Philipe. Il avait trente-six ans. Juste avant sa mort, ignorant la gravité de son mal, -à l’époque médecins et famille cachaient la gravité de leur état aux malades- il annotait encore des tragédies grecques, rêvait d’incarner Hamlet et se préparait à devenir, au cinéma, le Edmond Dantès du Comte de Monte-Cristo. C’est qu’il croyait avoir la vie devant lui. Dans le dernier hiver du Cid, Jérôme Garcin porte le témoignage d’Anne Philipe, du dernier été à Ramatuelle au dernier hiver parisien de Gérard.
Exposition ‘Arrêts sur motifs‘ Arrêts sur motif présente une restitution d’ateliers menés par la graphiste Tiphaine Dubois auprès des enfants du Centre de loisirs de la Barthelasse, s’inscrivent dans le cadre des ateliers C’est mon patrimoine ! Ils sont l’occasion pour les enfants d’une enquête dans le fond de costumes, les dessins et les photographies de la Maison Jean Vilar. Pour l’occasion les enfants se sont confrontés au travail de stylisme des dessinateurs de costumes Léon Gischia et Mario Prassinos. Les enfants ? ils ont créé leurs propres motifs, pièces de costumes, fabriqué avec un plaisir non feint des méli-mélo, des livrets fait main de silhouettes mélangeant au fil des demi-pages les hauts et bas des vêtements. Exposition jusqu’au 14 juin. Du mardi au samedi de 14h à 18h.
Exposition Studio Jump C’est en voyant les portraits bondissants de Jean-Pierre Darras et Philippe Noiret immortalisés par le photographe Maurice Costa lors de l’exposition Côté Jardin, Jean Vilar et Avignon, actuellement prolongé au jardin des Doms d’Avignon que Margot Laurens, chargée de communication à la Maison Jean Vilar a eu l’idée de proposer un ‘Studio Jump’ au public venu assister à l’inauguration de l’expo photo. Elle en restitue des petits et grands clichés à voir absolument jusqu’au 14 juin 2022 du mardi au samedi de 14h à 18h.
Les infos pratiques Semaine de pré-ouverture en entrée libre : Du 25 juin au 2 juillet 2022 De 14h à 18h, fermeture le dimanche et lundi Fermeture exceptionnelle du 4 au 6 juillet. Pendant le Festival d’Avignon : Du 7 juillet au 26 juillet 2022 Tous les jours de 11h à 20h. Fermeture exceptionnelle du 27 juillet au 31 juillet. Du 1er aout 2022 au 30 avril 2023 : Du mardi au samedi de 14h à 18h. Entrée : Le billet d’entrée de l’exposition Infiniment – Maria Casarès, Gérard Philipe – une évocation donne l’accès à toutes les expositions de la Maison Jean Vilar. À partir du 7 juillet 2022 : L’œil présent – Photographier le Festival d’Avignon au risque de l’instant suspendu. Tous les soirs – Jean Vilar, Notes de service, TNP 1951 – 1963 Plein tarif : 6€ Tarif réduit : 3€ Entrée gratuite pour les moins de 12 ans. Tout le programme de l’été ici. Maison Jean Vilar. Place de l’Horloge, Montée Paul Puaux. 8, rue Mons à Avignon. 04 90 86 59 64.
En savoir plus L’association Jean Vilar c’est une programmation à l’année, à la Maison Jean Vilar, de rencontres, d’ateliers et d’événements autour de Jean Vilar, du théâtre populaire et du Festival d’Avignon • Un partenariat privilégié avec le Festival d’Avignon et des projets communs : Une part importante de notre programmation est inscrite dans leurs documents et supports de communication en juillet, nous mettons conjointement en place l’accueil de la grande librairie du Festival et d’un programme de lectures et de rencontres : Les Conversations à la Maison – Le Festival Côté Livre • Des partenariats menés avec différents acteurs culturels d’Avignon et des alentours : Les Hivernales, Parcours de l’Art, Semaine Italienne à Avignon, C’est pas du luxe… • Un panel d’événements inscrits dans les manifestations nationales : La Nuit des Idées, Les Journées Européennes du Patrimoine, La Nuit Européenne des Musées..
La Maison Jean Vilar Suite à la disparition de Jean Vilar en 1971, Paul Puaux, son plus proche collaborateur et son successeur à la direction du Festival d’Avignon (1971-79) fonde en 1972 l’Association Jean Vilar afin de recueillir les documents concernant son œuvre, ceux du Théâtre National Populaire lorsqu’il en était le directeur (1951-1963), et de l’ensemble du Festival d’Avignon qu’il avait créé en 1947. Depuis, l’association Jean Vilar organise des rencontres et produit des expositions alternant les sujets patrimoniaux mettant en valeur les fonds d’archives, et les expressions contemporaines illustrant les problématiques et esthétiques du théâtre d’aujourd’hui. Elle valorise la pensée et l’œuvre de Jean Vilar en travaillant auprès de nombreux partenaires, en participant aux débats qui traversent le théâtre public et les politiques culturelles, et faisant de place aux artistes pour transmettre, interpréter et réinventer l’histoire du théâtre populaire.
À l’Isle-sur-la-Sorgue, on court voir le Grand Album à la Fabrique Notre-Dame
Présentée dans les plus grandes villes du monde : Rio de Janeiro, Rome, Paris, Sao Polo… l’exposition du célèbre photographe franco-bréslien propose plus de 200 photographies, des projections vidéo et une création sonore inédite de Jean-Michel Jarre. Pendant sept ans, Sebastião Salgado a sillonné l’Amazonie brésilienne, photographiant la forêt, les fleuves, les montagnes, les peuples qui y vivent. Cet univers profond, où l’immense pouvoir de la nature est ressenti comme dans peu d’endroits sur la planète, a imprimé dans l’œil du photographe des images saisissantes. Accompagnée d’une création sonore, véritable symphonie-monde imaginée par Jean-Michel Jarre à partir des sons concrets de la forêt, l’exposition restitue aussi la voix et le témoignage des communautés amérindiennes photographiées. Imaginée et conçue par Lélia Wanick Salgado, cette exposition immersive au cœur de l’Amazonie est une invitation à voir, à entendre en même temps qu’à penser le devenir de la biodiversité et la place des humains dans le monde vivant.
Les infos pratiques Des visites guidées sont proposées durant toute la durée de l’exposition. Plus d’information sur 04 32 74 32 74 et https://www.avignon-tourisme.com Ouverture : Du 27/06 au 30/11/2022, tous les jours. – du 27 au 30 juin : de 10h à 18h. – du 1er juillet au 31 août : de 10h à 19h. – du 1er septembre au 6 novembre : de 10h à 18h. – du 7 au 30 novembre : de 10h à 17h. Dernière entrée 1h avant. Gratuit pour les mois de 8 ans. Tarifs Palais des Papes incluant l’exposition : 12 € / 10 €. Tarifs exposition : 8 € / 5€. MH