23 novembre 2024 |

Ecrit par le 23 novembre 2024

Europe : comment les revenus ont été impactés par la crise

La pandémie de coronavirus affecte les revenus de nombreuses personnes à travers le monde. La dernière enquête « Eurobaromètre » du Parlement européen montre comment les revenus ont déjà été impactés dans les États membres de l’Union Européenne. Comme le met en évidence la carte de Statista, la proportion de répondants dont les revenus ont été affectés par la crise sanitaire dépasse 50 % dans cinq pays : Chypre, Grèce, Espagne, Roumanie et Bulgarie.

En France et en Allemagne, la part est plus modeste, même si elle s’élève tout de même respectivement à 31 % et 29 %. C’est dans les pays du nord de l’Europe que les populations ont été les plus épargnées. Aux Pays-Bas et en Finlande, environ une personne sur cinq déclare que ses revenus ont déjà été impactés, et ce taux descend même à 17 % au Danemark. L’ampleur de l’épidémie et le degré de sévérité des mesures de restrictions qu’elle a impliqué est l’une des raisons qui explique la variabilité des impacts. Mais les plans d’aides déployés par les États, notamment les dispositifs de chômage partiel, ont aussi joué un rôle prépondérant pour limiter la détérioration des revenus.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Europe : comment les revenus ont été impactés par la crise

La Journée mondiale du lavage des mains, organisée chaque année le 15 octobre, est une campagne qui vise à sensibiliser les populations à travers le monde sur l’importance du lavage des mains dans la prévention de certaines maladies. D’habitude plutôt confidentielle, cette journée de sensibilisation a une résonance particulière cette année.

Parce qu’elles se baladent à longueur de journée sur une multitude d’objets et de surfaces, nos mains sont les premières vectrices de germes infectieux. Leur lavage régulier et efficace représente ainsi l’un des principaux gestes barrières pour lutter contre une épidémie. Une étude publiée début octobre souligne même l’importance de cette habitude dans le cas du Covid-19, puisque que le SRAS-CoV-2 serait capable de survivre 9 heures sur la peau, contre environ 2 heures pour le virus de la grippe.

Comme le montre une étude WIN/Gallup relayée par Jakub Marian, le lavage des mains ne semble pas être une habitude systématique pour tous les Européens. Les Français ont la réputation d’être sales et ce cliché n’a pas fini de leur coller à la peau. En effet, seulement 62 % de la population déclarait se laver automatiquement les mains avec de l’eau et du savon après avoir été aux toilettes. Les Français ne sont pourtant pas les pires élèves de la classe : les Belges, les Italiens et les Néerlandais font encore moins bien que nous, puisque cette habitude ne concernait respectivement que 60 %, 57 % et 50 % d’entre eux.

De Claire Jenik pour Statista


Europe : comment les revenus ont été impactés par la crise

Au lendemain de l’annonce de nouvelles restrictions dans plusieurs villes françaises, l’Union européenne a appelé ses Etats membres à durcir leurs mesures de contrôle face à la recrudescence de l’épidémie. Comme le montre le graphique de Statista, après avoir réussi à aplatir la courbe des infections, les pays d’Europe occidentale se retrouvent de nouveau confrontés à une hausse des contaminations. Selon les chiffres de l’université Johns Hopkins, le nombre de cas de Covid-19 augmente actuellement particulièrement vite en Espagne et en France, où il a dépassé respectivement 700 000 et 500 000 cette semaine. La trajectoire des courbes au Royaume-Uni, en Allemagne et en Italie traduit également un regain de l’épidémie, même s’il parait pour le moment plus faible pour les deux derniers pays cités.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Europe : comment les revenus ont été impactés par la crise

Avec la rentrée scolaire et l’arrivée de l’automne, l’Europe aborde un moment décisif dans la lutte contre la pandémie de coronavirus a averti l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) la semaine dernière lors d’une conférence de presse. L’OMS craint une augmentation de la « pression de l’infection » à mesure que les gens retrouveront les espaces intérieurs, alors que plusieurs pays européens font face à une recrudescence de l’épidémie qui ne met pas encore en danger les systèmes de santé.

Comme le montre cette infographie de Statista, basée sur des données compilées par l’Université Johns Hopkins, les courbes des nouveaux cas quotidiens de Covid-19 diagnostiqués aux États-Unis et dans l’Union européenne (UE) pourraient bientôt se croiser à nouveau. Le 15 septembre, on dénombrait près de 30 000 nouveaux cas quotidiens de Covid-19 dans l’UE (moyenne mobile sur une semaine), soit environ 10 000 de plus par rapport à la fin du mois d’août. Aux États-Unis, la courbe est progressivement redescendue après le pic observé en juillet (plus de 65 000 cas par jour) et la moyenne s’établit désormais à un peu moins de 40 000 nouvelles infections.

Si cet indicateur offre un aperçu général de la dynamique épidémique dans ces régions, il faut bien entendu garder en tête que ces courbes sont influencés par le volume de tests réalisés par les pays. L’indicateur sous-estime notamment l’ampleur de la première vague car les capacités de dépistage étaient limitées au début de la crise.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Europe : comment les revenus ont été impactés par la crise

Bien que le concept de démocratie puisse revêtir une pluralité de notions et qu’il soit compliqué d’arriver à un réel consensus sur son sens, l’indice de démocratie (« Democracy Index ») publié chaque année par The Economist Intelligence Unit donne un aperçu plutôt intéressant et pertinent de l’état des institutions démocratiques dans le monde.

Le classement des pays réalisé par The Economist est basé sur l’analyse de 60 indicateurs regroupés en cinq catégories : processus électoral et pluralisme, libertés civiles, fonctionnement du gouvernement, culture et participation politique. La dernière édition de l’étude pointe une tendance à la dégradation de la démocratie à l’échelle mondiale, le score moyen global atteignant l’année dernière son pire niveau depuis la création de l’indice en 2006, sous l’effet notamment de fortes régressions observées en Amérique latine et en Afrique subsaharienne.

Cette infographie de Statista fait un focus sur l’Europe où la situation reste assez stable ces dernières années. Ce sont toujours les pays nordiques qui représentent les démocraties les plus complètes, avec un trio de tête composé de la Norvège (9,9), de l’Islande (9,6) et de la Suède (9,4). Parmi les États ayant marqué une progression, les analystes de The Economist citent la France et le Portugal, qui sont passés l’année dernière de la catégorie « démocraties imparfaites » à « démocraties ». D’après l’étude, les mauvais élèves de la région Europe restaient la Biélorussie, où la « dictature de Loukachenko » fait face à la contestation populaire, la Russie et la Turquie.

De Tristan Gaudiaut pour  Statista


Europe : comment les revenus ont été impactés par la crise

Le taux de positivité des tests de dépistage de la Covid-19 constitue un des indicateurs de suivi de l’évolution de l’épidémie. D’après les données des agences de santé compilées par les analystes d’ Our World in Data, la moyenne glissante sur sept jours du taux de tests positifs varie actuellement de 0,2 % à plus de 10 % dans les pays européens.

Selon le dernier bilan de Santé publique France, cet indicateur était toujours en progression dans l’Hexagone et atteignait 4,4 % début septembre, contre un peu plus de 2 % mi-août. Comme le montre cette infographie de Statista, la part des tests positifs est pour le moment la plus faible au Royaume-Uni, en Allemagne, ainsi que dans plusieurs pays nordiques et baltes, où elle descend en dessous de 1 %. Le taux de positivité se situe en revanche entre 9 et 10 % en Croatie, en Ukraine et en Espagne.

Néanmoins, il reste important de noter que la comparaison entre les pays est susceptible d’être affectée par des différences dans la façon dont les autorités rapportent les données de tests.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Europe : comment les revenus ont été impactés par la crise

L’amende forfaitaire de 200 € pour consommation et détention de drogues, qui vise principalement les usagers de cannabis, est entrée en vigueur partout en France le mardi 1er septembre. Selon le gouvernement, il s’agit d’une mesure dissuasive pour les consommateurs et qui permettra « d’appliquer une sanction sans délai », afin de lutter contre les trafics tout en évitant les procédures judiciaires chronophages. Mais cette mesure fait débat, à l’heure où plusieurs acteurs pointent du doigt l’échec des politiques de répression et où plusieurs pays prennent une approche radicalement différente en ayant choisi la voie de la dépénalisation.

Comme le montre cette infographie de Statista, la législation française en matière d’usage et de détention de cannabis fait partie des plus répressives d’Europe. Si aucun pays européen n’a légalisé la possession de cannabis, certains, comme l’Espagne ou les Pays-Bas, la tolèrent et l’encadrent. D’autres l’ont décriminalisé, comme le Portugal, l’Allemagne, la République tchèque, ou encore la Belgique, où la détention de petites quantités de cannabis à des fins personnelles ne constitue pas un délit.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Europe : comment les revenus ont été impactés par la crise

L’hiver dernier, l’Éducation nationale avait promis une revalorisation des salaires des enseignants pour 2021. Avec la crise du coronavirus, le maintien de cette mesure semblait menacé, mais la revalorisation devrait finalement rester d’actualité bien qu’un peu moins importante que prévue. L’enveloppe, qui devait atteindre 500 millions d’euros, pourrait au final être comprise entre 350 et 400 millions d’euros. Des discussions avec les syndicats doivent encore avoir lieu pour fixer les détails et la mise en œuvre de cette mesure. La revalorisation vise notamment à compenser la baisse envisagée du niveau des retraites et à augmenter les salaires en début de carrière, qui sont actuellement parmi les plus bas d’Europe.

Comme le montrent les dernières données de l’Organisation de coopération et de développement économiques, un professeur dans un collège public en France gagnait en moyenne 27 500 euros bruts par an en début de carrière en 2018 et pouvait espérer dépasser les 33 000 euros après quinze ans d’expérience. En comparaison, un enseignant allemand gagnait en moyenne deux fois plus : soit 56 900 euros annuels à ses débuts et 68 600 euros au bout de quinze ans de carrière. Les Espagnols et les Néerlandais étaient également mieux lotis et pouvaient compter sur plus de 35 000 euros bruts par an à leur entrée dans le métier. Si les salaires les plus faibles d’Europe se trouvent dans les pays de l’Est, c’est bien en France et en Italie que l’on retrouve les rémunérations les moins élevées d’Europe de l’Ouest.

Bien entendu, il existe une corrélation avec le temps de travail annuel des enseignants. Ainsi, en Allemagne et en Espagne, on dénombre respectivement 747 et 713 heures d’enseignement par an au collège, soit plus qu’en France (684 heures) et qu’en Italie (626 heures). Cependant, même ramenés au nombre d’heures enseignées, les niveaux de rémunération restent toujours moins élevés pour les professeurs français et italiens en comparaison avec leurs homologues des pays précédemment cités.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Europe : comment les revenus ont été impactés par la crise

Toujours marquée par les mesures de confinement, l’Europe a enregistré une récession historique au deuxième trimestre 2020. Selon la dernière estimation publiée par Eurostat, le produit intérieur brut de la zone euro a diminué de 12,1 % par rapport au trimestre précédent. Reprenant les chiffres de l’Office statistique, ce graphique de Statista compare l’ampleur du choc économique dans une sélection de grandes économies européennes.

Si l’Allemagne a réussi à limiter les dégâts, avec une chute du Produit intérieur brut (néanmoins inédite) de 10,1 % au second trimestre, d’autres pays comme l’Espagne et le Royaume-Uni ont subi des contractions « record » avoisinant les 20 %. Fortement touchée par le Covid-19 au début de la pandémie, l’Italie s’en est finalement mieux tirée, avec une baisse de 12,4 % de sa production économique d’avril à juin. Quant à l’économie tricolore, elle enregistre un plongeon de près de 14 % sur cette période.

De Tristan Gaudiaut pour Statista

https://echodumardi.com/tag/europe/page/9/   1/1