23 novembre 2024 |

Ecrit par le 23 novembre 2024

AMV : la directive européenne qui menace le statut des sapeurs-pompiers volontaires

Particulièrement mobilisée sur les problématiques des sapeurs-pompiers, l’AMV (Association des maires de Vaucluse) vient une nouvelle fois d’intervenir auprès du Gouvernement pour évoquer l’impact d’une directive européenne. Ainsi, après être montés au créneau en février dernier afin que les sapeurs-pompiers volontaire du département puissent être vaccinés contre le Covid-19 au même titre que les pompiers professionnels, Jean-François Lovisolo et Pierre Gonzalvez, les deux coprésidents de l’AMV, viennent d’adresser un courrier à Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur, afin d’apporter leur soutien aux sapeurs-pompiers volontaires de Vaucluse « qui risquent d’être impactés par la directive européenne n°2003/88/CE sur l’aménagement du temps de travail. »

Mise en péril du modèle de la sécurité civile
« En effet, si l’Etat français se voyait dans l’obligation de l’appliquer aux sapeurs-pompiers volontaires, alors ils seraient considérés comme des travailleurs et non plus comme des citoyens librement engagés et c’est tout le modèle de la sécurité civile française qui serait en péril », expliquent les deux élus vauclusiens.
Ces derniers demandent donc au ministre de soutenir « cette démarche au sein des différentes instances nationales et européennes pour garantir la préservation de ce modèle qui repose à 80% sur le volontariat. »

Appel aux maires du département
Dans ce cadre, l’AMV propose aux communes de Vaucluse d’adopter en conseil municipale une motion sur ce thème.
« L’activité de sapeurs-pompiers volontaires n’est pas une activité salariée, insistent Jean-François Lovisolo et Pierre Gonzalvez. L’application de cette réglementation est incompatible avec la réalité du terrain. Outre l’impact financier insupportable qu’aurait une telle décision sur le budget des Sdis (Service départemental d’incendie et de secours), la mise en œuvre de cette politique induirait inévitablement une baisse significative du nombre de volontaires et aurait un effet regrettable sur la réponse opérationnelle comme sur le concept même d’une société plus responsable et résiliente. »


AMV : la directive européenne qui menace le statut des sapeurs-pompiers volontaires

Renaud Muselier, président de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur et également président des Régions de France, a négocié les contours du futur partenariat avec la Commission européenne: 117M€ ont été validés pour la Région Sud.

La validation de la stratégie du Plan de relance européen (React-EU) fait de la Région la première de France à pouvoir lancer des appels à projets sur des Fonds européens. 117M€ à consommer d’ici 2023 sont ainsi mis à la disposition des acteurs régionaux pour financer des projets de transition écologique et numérique, le fonds de roulement des PME (Petites et moyennes entreprises) et sa politique de santé.

La réunion de travail, regroupant la Commissaire européenne en charge de la Cohésion et des réformes, Elisa Ferreira, la ministre en charge de la Cohésion des territoires et des collectivités territoriales, Jacqueline Gourault, et le Secrétaire d’Etat chargé des affaires européennes, Clément Beaune, a déterminé les montants et les critères d’éligibilités sur la programmation 2021-2027.

Le Feder en appui à la recherche

Les conditions d’intervention du Feder (Fonds européen de développement régional) en faveur des projets de recherche étaient également à l’ordre du jour, évoquant la nécessité de « renouveler le soutien à des projets innovants et structurants pour le territoire régional, comme les projets de production d’hydrogène vert, d’éolien flottant, ou de réseaux de chaleur utilisant des énergies renouvelables. »

Pour le programme 2014-2020, les Fonds européens gérés par la Région représentaient alors 431M€, dont 126,2M€ dédiés à la recherche et l’innovation ; 43,6M€ aux services numériques ; 84,4M€ à la transition énergétique ; 20,2M€ à l’inclusion sociale et 141,5M€ à l’éducation et la formation.

Mobilité douce et numérisation

Notamment au centre des échanges: l’éligibilité des projets de mobilité durable en zone urbaine, notamment pour atteindre les objectifs de l’Union européenne en matière de transition énergétique et climatique. « Ces objectifs, fixés par la Commission dans le Pacte Vert, ne pourront se faire sans accompagner les principaux émetteurs de Co2 dans leur transition écologique, déclare Renaud Muselier. Des premiers appels à projets, lancés en mars, pour financer des projets de mobilité douce et le développement du numérique dans les communes seront suivis d’appels au mois de mai en faveur de la numérisation dans les collèges et les lycées et le soutien aux PME régionales. »

14 projets financés en Vaucluse

Dans le cadre du Contrat-Région 2021-2027, la région Paca engage par ailleurs 130M€ pour 14 projets en Vaucluse. Parmi ces derniers figurent notamment la mise en œuvre du Grand site de Fontaine de Vaucluse ou la construction du Pôle de recherche et de conservation du patrimoine vauclusien.

Concernant le ‘Sommet des Villes et des Régions européennes’ ayant lieu début 2022, sa tenue a été confirmée à Marseille. L’événement phare réunira plus de 15 000 élus locaux en provenance de toute l’Europe.


AMV : la directive européenne qui menace le statut des sapeurs-pompiers volontaires

La célèbre marque de crème dessert vient de s’offrir un formidable coup de pub à l’occasion de son centenaire. Elle a profité des travaux menés par le Département au sommet du Ventoux pour le rehausser de plus de 100 mètres. Une nouvelle altitude qui permet maintenant au géant de Provence de bénéficier d’une manne européenne inespérée. Et les projets ne manquent pas !

Le Mont Ventoux avait déjà gagné 1 mètre en septembre dernier. C’est l’IGN (Institut national de l’information géographique et forestière) qui avait alors officialisé cette petite poussée de croissance en portant le point supérieur du mont provençal de 1909 à 1910 mètres. Mais cette fois-ci, c’est du lourd : le ‘divin sommet’, si cher à Jean Giono, a grandi de plus de 111 mètres. 111,08265 mètres exactement selon la nouvelle altitude mesurée tout récemment par les équipes de Chloé Galibier, responsable du département collecte des données sur le terrain de l’IGN.

« Nous voulions frapper un grand coup. »

« Nous voulions frapper un grand coup à l’occasion du centenaire de la marque de crème dessert Mont Blanc », explique Estelle Peyresourde, responsable marketing du groupe Mom qui possède également d’autres grandes marques comme Materne, Confipote ou bien encore Pom’Potes et Gloria.
« Les desserts Mont Blanc ont vu le jour en 1921, il nous fallait un nom aussi mythique que le toit de l’Europe pour célébrer ce 100e anniversaire. Très rapidement le Mont Ventoux s’est imposé comme une évidence et ce d’autant plus qu’il va accueillir à nouveau le tour de France cet été. Alors forcément, quand nous avons su que le Conseil départemental de Vaucluse allait réaliser des travaux sur la partie sommitale nous avons sauté sur l’occasion. Ensuite, il a fallu convaincre le Département de porter l’altitude à 2021 pour symboliser ce centenaire. Cela n’a pas été facile, mais nous avons su nous montrer persuasifs. »

« La Crème dessert Mont Ventoux bientôt disponible dans les rayons. »

Pour le Département, dont le chantier de réaménagement du sommet du Ventoux est déjà engagé depuis bientôt un an, ce partenariat apparaît comme une aubaine. En effet, cet accord avec le groupe Mom lui permet de financer la quasi-totalité des 3,46M€ nécessaires aux travaux et cela sans compter les royalties à venir. En contrepartie, le fabricant de crème dessert se voit autorisé à utiliser le nom ‘Mont Ventoux’ pendant 99 ans.
« La Crème dessert Mont Ventoux sera donc très bientôt disponible dans les rayons des grandes surfaces, précise la responsable marketing de Mom. Initialement, nous voulions procéder à ce lancement le jour de l’étape du tour de France, mais nous avons dû y renoncer. »
Effectivement, à l’origine l’information devait être dévoilée lors de l’arrivée de la 11e étape du tour de France qui verra le peloton de la plus grande épreuve cycliste du monde gravir le sommet lors d’une double ascension inédite programmée le 7 juillet prochain.
Beau joueur, Christian Prudhomme, le directeur de la grande boucle reconnaît qu’il était « difficile de garder ce secret jusqu’à cette date », mais qu’il aurait « toutefois bien aimé conserver l’exclusivité de cette annonce. »

« Plusieurs milliers de mètre cubes de gravats.»

Rehausser le Ventoux n’a cependant pas été une mince affaire pour les entreprises qui sont intervenues sur ce chantier hors-normes où « les conditions météorologiques peuvent être très difficiles en raison du froid et du vent », explique anonymement Jean-Michel Tourmalet, responsable d’exploitation d’une des sociétés de BTP ayant participé à ce vaste projet de réaménagement.
Car pour en arriver là, il a fallu remblayer des milliers de mètre cube et déplacer la tour de l’observatoire et son relais de télévision trônant au sommet depuis les années 1970. Le résultat : une montagne qui culmine dorénavant à 2 111,08265 mètres et 2 174 mètres si l’on prend en compte le paratonnerre installée sur ce bâtiment devenu aujourd’hui l’un des signes de reconnaissances du Mont Ventoux.

« Nouveaux partenaires et financements européens »

« Les marges de manœuvre budgétaires de plus en plus réduites des collectivités nous incitent à trouver de nouvelles sources de financement », précise Hicham Izoard, chargé du marchandising au sein de la direction des recherches de budgets annexes du Conseil départemental. « Nous sommes en contact avancé avec la prestigieuse marque de luxe Mont Blanc pour réaliser des stylos Mont Ventoux. Nous étudions aussi la possibilité de commercialiser des petites fioles d’eau de Fontaine de Vaucluse ainsi que des boites à souvenirs avec de vraies cigales à l’intérieur. Autant de projet qui devrait rapporter des recettes significatives au Département. »
Mais là où le Conseil départemental a touché le gros lot, c’est qu’en franchissant la barre des 2 000 mètres, le Mont Ventoux peut désormais bénéficier de financements européens destinés au développement des sites touristiques situés en altitude. Et plus une montagne est isolée, plus ces aides sont importantes. Vu la situation du Ventoux, il s’agit d’une manne inespérée s’élevant à plusieurs dizaines de millions d’euros par an. De quoi impulser bon nombre de projets.

« Des canons à neige aromatisés. »

Parmi les initiatives déjà bien engagées figure immanquablement la modernisation de la station de ski du mont Serein. Des canons à neige devraient ainsi faire leur apparition sur les pentes du géant de provence dès l’hiver prochain. Une opération soutenue, une fois encore, par le groupe Mom : « ces futurs canon à neige seront aromatisés en fonction du niveau de difficulté des pistes : pistache pour les pistes vertes, menthe glacée pour les bleues, fraise pour les rouges et chocolat pour les noires », annonce Estelle Peyresourde.
Pour sa part, le parc aquatique ‘Wave island’ à Monteux prévoit la création d’un immense toboggan partant du sommet pour rejoindre directement, 1 500 mètres plus bas, les bassins de la station thermale de Montbrun-les-Bains situé au pied du Ventoux en Drôme provençale.
Plus controversé, certaines associations d’amis de la nature prônent une réintroduction des ours dans le massif du Ventoux. En effet, cet animal était encore présent sur ces pentes aux alentours de l’an mille. Cependant, deux écoles s’affrontent : une, souhaitant la réintroduction d’ours brun sur l’ensemble du massif, et l’autre, privilégiant la présence d’ours brun uniquement dans les forêts et d’ours blanc dans la partie sommitale. Dans tous les cas, les éleveurs d’ovins, qui ont déjà fort à faire avec les loups, s’opposent farouchement à cette éventualité.
Enfin, plus consensuel, le célèbre moine bouddhiste Matthieu Ricard a prévu d’installer une lamaserie dans le bâtiment principal du sommet. Ce monastère tibétain devrait être inauguré par le Dalaï-Lama en personne au printemps 2022.

« Le retour de la moule des papes ? »

Ce ‘flot’ d’aides européennes semble avoir donné des idées à d’autres collectivités vauclusiennes en manque de financement. Ainsi, la Ville d’Avignon et le Grand Avignon semblent particulièrement intéressés par les budgets de l’Union européenne consacrés à la préservation des ‘Abysses fluviaux’ des grands cours d’eau du continent. Des aides attribuées aux zones où les fleuves affichent des profondeurs supérieures à 50 mètres, ce qui n’est pas encore le cas au niveau de la cité des papes (ndlr : la profondeur maximale – plus d’une vingtaine de mètres de profondeur – se situe au pied de la tour Philippe-le-Bel à Villeneuve-lès-Avignon). Toutefois, il est justement prévu de draguer le fond du fleuve-roi à cet endroit pour atteindre cette profondeur. De quoi ensuite obtenir ces fameuses subventions européennes afin de réintroduire des espèces aujourd’hui disparues comme le silure de bois, le poulpe géant du Rhône ou bien encore la célèbre moule des papes.

 


AMV : la directive européenne qui menace le statut des sapeurs-pompiers volontaires

Le Comité européen des Régions vient de désigner, à l’unanimité, la Région Sud-Provence-Alpes Côte d’azur pour accueillir la 8e édition du ‘Sommet des Régions et Villes européennes’.
La manifestation, qui se tient tous les 2 ans (ndlr : la précédente édition s’est tenue en 2019 à Bucarest en Roumanie), se déroulera durant le courant du premier semestre 2022. A cette occasion, Marseille, ville hôte, devrait recevoir plus de 15 000 élus des collectivités locales et régionales de l’Europe entière pour débattre des principaux défis qui se posent pour l’Union européenne.
« Cet événement sera particulièrement attendu, puisqu’il s’inscrira au cœur de la présidence française de l’Union européenne, à un moment crucial pour l’avenir et l’unité de notre continent », explique Renaud Muselier, président du Conseil régional de Provence-Alpes-Côte d’Azur, également président de Régions de France.

Riche comme le Portugal, grand comme la Belgique
Pour la Région, cette désignation marque la reconnaissance de sa notoriété. En effet, Provence-Alpes-Côte d’Azur affiche un PIB (Produit intérieur brut) équivalent à celui du Portugal. « Nous sommes plus qu’une simple région, constate d’ailleurs Renaud Muselier. C’est un petit pays de six départements et 5 millions d’habitants avec une superficie supérieure à celle de la Belgique, 2,5 milliards d’euros de budget et trois marques internationales connues et reconnue dans le monde entier : la Provence, les Alpes et la Côte-d’Azur »


AMV : la directive européenne qui menace le statut des sapeurs-pompiers volontaires

Que fait l’Europe en Vaucluse ? C’est tout l’objet de cette conférence qui présentera la politique régionale de l’Union européenne et les projets de territoire cofinancés par l’Europe à travers des projets concrets. Les intervenants sont : Anne Leymat, directrice adjointe de l’association Le Village, Carole Toutain, du Conseil départemental du Vaucluse, pour un projet de réhabilitation du sommet du Mont Ventoux et aussi Nathalie Carpentras, Colis Cyclette, Franck Arnaud, expert Team Europe qui évoquera, en préambule, la politique régionale de l’Union Européenne.

Conférence en ligne : ‘L’Europe est mon territoire, quelle politique Européenne dans le Vaucluse ?’ Mercredi 24 mars à 18h. Inscription ici.

Les travaux de réhabilitation du Mont Ventoux
Emblème du département de Vaucluse, mondialement connu, le Mont Ventoux se dégrade d’année en année. Victime de son succès, il accueille quelque 700 000 visiteurs par an, entre le printemps et l’automne. Pour lui rendre toutes ses qualités paysagères et environnementales, le Département de Vaucluse met en œuvre un ambitieux projet de réhabilitation de son sommet, dont les travaux d’amélioration de la fonctionnalité du site et de la gestion des flux ont démarré fin avril 2020 tandis que les travaux de requalification écologique et paysagère vont démarrer au printemps de 2021 jusqu’à cet automne.


AMV : la directive européenne qui menace le statut des sapeurs-pompiers volontaires

La ville d’Apt vient de bénéficier du soutien de l’Union européenne dans sa lutte contre le Covid-19. Cette aide va notamment passer par un cofinancement de l’Union et du Fonds social européen (FSE).

Activée depuis plus d’un an, la cellule de crise de la Ville d’Apt a multiplié les actions visant à prévenir la propagation de l’épidémie de Covid. Cependant, en raison de la prolongation de la crise sanitaire, ces actions déployées sur la durée représentent un coût significatif pour le budget de la Ville. Un coût qui sera donc pris en charge en partie par l’Union européenne et son dispositif d’aide.

Parmi les mesures prises par la commune d’Apt citons notamment : la distribution de masques à la population, la réorganisation des lieux recevant du public, l’équipement des établissements scolaires (installation de vitres plexiglas, signalétique, mesures de désinfection, installation de distributeurs muraux,…), la gestion et le renouvellement des stocks de consommables (gel hydro-alcoolique, savon, serviettes en papier, désinfectant…).


AMV : la directive européenne qui menace le statut des sapeurs-pompiers volontaires

Bien que le concept de démocratie revêt une pluralité de notions et qu’il puisse être compliqué d’arriver à un consensus sur son évaluation, l’indice « Democracy Index » publié chaque année par l’Economist Intelligence Unit donne un aperçu plutôt intéressant de l’état des institutions démocratiques dans le monde.

Dans sa dernière édition, les auteurs rapportent un recul sans précédent des libertés démocratiques en 2020. Le score mondial moyen de l’indice est ainsi passé de 5,44 en 2019 à 5,37 en 2020, ce qui constitue de loin le pire score global depuis la création de cette étude en 2006. Cette détérioration provient en grande partie – mais pas uniquement – des restrictions imposées par les gouvernements sur les libertés individuelles et civiles qui se sont produites dans le monde en réaction à la pandémie de coronavirus. La dégradation de la démocratie à l’échelle mondiale s’inscrit néanmoins dans une tendance de plus long terme, puisque le score recule depuis déjà plusieurs années.

Le classement des pays réalisé par The Economist est basé sur l’analyse de 60 indicateurs regroupés en cinq catégories : processus électoral et pluralisme, libertés civiles, fonctionnement du gouvernement, culture et participation politique. L’infographie de Statista fait un focus sur l’Europe qui n’échappe pas au phénomène d’altération bien qu’elle reste la région enregistrant parmi les meilleurs scores au monde.

Ce sont toujours les pays nordiques qui représentent les démocraties les plus complètes, avec un trio de tête composé de la Norvège (9,8), de l’Islande (9,4) et de la Suède (9,3). La France continue quant à elle d’osciller entre les catégories « démocraties pleines » et « imparfaites », avec un score qui est passé de 7,80 en 2018 à 8,12 en 2019, avant de retomber à 7,99 l’année dernière. Sur le plan mondial, l’Hexagone se classe 24ème juste devant les États-Unis (score de 7,92). D’après l’étude, les mauvais élèves de la région Europe restaient la Biélorussie, où Loukachenko est actuellement toujours en place malgré la contestation populaire, ainsi que la Russie, où des manifestations ont récemment éclaté en lien avec l’affaire Navalny.

De Tristan Gaudiaut pour Statista  


AMV : la directive européenne qui menace le statut des sapeurs-pompiers volontaires

La dernière analyse du « Worldwide broadband speed league » publiée par cable.co.uk, révèle une forte hausse de la vitesse moyenne de l’Internet haut débit dans le monde, qui a plus que doublé entre 2019 et 2020. Cette tendance est notamment influencée par les performances des pays les plus rapides qui progressent à grand pas et font monter la moyenne, alors que les pays les plus lents stagnent. Encore une fois, l’Europe domine le classement et se distingue globalement par la qualité de ses infrastructures, les pays les mieux classés étant ceux ayant mis l’accent sur le développement de la fibre optique. Comme le montre cette carte de Statista, il existe toutefois de grandes disparités dans la région avec une vitesse moyenne pouvant varier d’un facteur dix.

Les champions européens de la connexion Internet sont le Luxembourg, l’Islande, la Suisse et la Hongrie, avec des vitesses moyennes comprises entre 100 et 118 mégabits/seconde. Mais des territoires plus petits (non représentés sur le graphique) font encore mieux, étant avantagés par la taille du réseau qu’ils doivent développer. C’est notamment le cas des principautés du Liechtenstein et d’Andorre qui enregistrent des vitesses supérieures à 200 mégabits/seconde. Parmi les plus rapides, on retrouve ensuite des pays du nord de l’Europe comme les Pays-Bas (96 Mbps), le Danemark (85 Mbps) et la Suède (81 Mbps). La France se situe quant à elle dans la moyenne (51 mégabits/seconde), entre l’Espagne (56 Mbps) et l’Allemagne (42 Mbps).

De l’autre côté de l’échelle, les pays les plus lents sont situés à l’est (Ukraine, Biélorussie) et dans les Balkans (Albanie, Macédoine du Nord), avec des vitesses moyennes inférieures à 20 mégabits/seconde. Ce sont les Italiens qui sont de loin les moins avantagés en Europe de l’Ouest (23 Mbps), tandis que le Royaume-Uni et l’Irlande enregistrent des performances plutôt médiocres : respectivement 38 et 35 mégabits/seconde.

De Tristan Gaudiaut pour Statista  


AMV : la directive européenne qui menace le statut des sapeurs-pompiers volontaires

Le Covid-19 s’est répandu dans le monde entier et a remis en question les idées préconçues sur les endroits les mieux préparés pour faire face à la pire crise sanitaire de ces dernières décennies. Certaines économies avancées, comme les États-Unis, le Royaume-Uni ou la France, étaient considérées par les experts comme étant les mieux préparées à une pandémie avant que n’éclate la crise du coronavirus, mais elles ont été à plusieurs reprises submergées par l’épidémie et se sont retrouvées confrontées à des confinements coûteux. Dans le même temps, d’autres pays ont défié les attentes, certains ayant réussi à contenir la propagation du virus à l’intérieur de leurs frontières et à minimiser l’impact économique.

Les analystes de Bloomberg ont cherché à déterminer les pays où il fait mieux vivre à l’ère du coronavirus via l’analyse d’une dizaine d’indicateurs (en date du 23 novembre 2020), parmi lesquels : la croissance des contaminations, le taux de mortalité, les capacités de tests et de soin, l’accessibilité des vaccins ou encore l’impact des restrictions sur l’économie et les libertés de mouvement. Cette carte de Statista, basée sur cette étude qui porte sur un total de 53 pays, s’intéresse plus particulièrement à la situation en Europe, en comparant les scores obtenus par vingt pays sur le continent.

Les pays scandinaves ressortent pour le moment comme étant les mieux lotis : la Finlande et la Norvège obtiennent les meilleurs scores de résilience (82 sur 100), suivis par le Danemark (77), l’Allemagne (71) et la Suède (69). De l’autre côté de l’échelle, la Belgique et la Tchéquie enregistrent les indices de résilience les plus faibles sur les vingt pays étudiés, respectivement 46 et 47. Ce sont globalement les pays situés au sud et à l’est du continent qui semblent affronter les plus grandes difficultés, bien que l’on note quelques exceptions comme la Russie (65). Plombé par un confinement considéré comme l’un des plus sévères, la France obtient le troisième score le moins élevé (52), à égalité avec la Pologne et à peu près au même niveau que l’Espagne, l’Italie et la Roumanie (54).

Si les perspectives vis-à-vis de la pandémie restent encore incertaines pour 2021, il faut toutefois espérer, après une année de lutte, que les gouvernements et les populations auront désormais une meilleure compréhension du virus, de la façon d’enrayer sa propagation et d’atténuer les dommages qu’il inflige.

De Tristan Gaudiaut pour Statista  

https://echodumardi.com/tag/europe/page/8/   1/1