Tout savoir sur le passage à l’heure d’hiver de ce week-end
Le passage à l’heure d’hiver se déroulera ce dimanche 30 octobre. La montre doit être reculée d’une heure à trois heures du matin.
Le passage à l’heure d’hiver se déroulera dans la nuit du samedi 29 octobre au dimanche 30 octobre, à 3 heures du matin il faudra reculer d’une heure. Ainsi, à 3 heures du matin, il sera 2 heures.
Le changement d’heure a été instauré en France à la suite du choc pétrolier de 1973-1974. Depuis 1998, les dates de changement d’heure ont été harmonisées au sein de l’Union européenne. Dans tous les pays membres, le passage à l’heure d’hiver s’effectue le dernier dimanche d’octobre et le passage à l’heure d’été, le dernier dimanche de mars.
Pour rappel, en mars 2019, les eurodéputés ont voté pour la suppression du changement d’heure saisonnier. Cette réforme devait prendre effet en 2021, mais la fin du changement d’heure a ensuite été ajournée par la crise sanitaire du Covid-19 et un avis défavorable du Conseil européen. Le texte n’a pas été réexaminé à ce jour.
J.R.
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Les prix de l’immobilier ont poursuivi leur hausse cette année dans la plupart des pays européens. Si l’on compare le deuxième trimestre 2022 à l’année 2010, les prix des logements ont augmenté en moyenne de 48 % dans l’Union européenne et ceux des loyers de 18 %.
Sur cette période, 24 pays membres de l’UE ont connu une hausse du prix des logements et seulement trois les ont vu diminuer (Grèce, Italie et Chypre). Les prix ont plus que doublé en Estonie (+196%), en Hongrie (+168%), au Luxembourg (+135%), en Lettonie (+131%), en Lituanie et Tchéquie (+130% chacun), ainsi qu’en Autriche (+121%). En Belgique et en France, la hausse s’établit à respectivement 45 % et 31 % sur douze ans.
Concernant les loyers, depuis 2010, ils ont augmenté dans 25 États membres de l’UE et diminué dans deux (Grèce et Chypre), les hausses les plus importantes ayant été observées en Estonie (+214%), en Lituanie (+139%) et en Irlande (+82%). En France, le prix des loyers a augmenté de 9 % sur la période étudiée, soit une hausse deux fois moins élevée que la moyenne européenne.
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Depuis 1990, l’usage des pesticides au niveau mondial a quasiment doublé. Si les ventes de produits phytosanitaires ont augmenté dans toutes les régions du monde, les hausses les plus fortes ont été enregistrées en Amérique du Sud, en Océanie et en Afrique. En Europe, la consommation s’est stabilisée depuis une dizaine d’années, mais elle peine toujours à diminuer de façon significative.
En valeur absolue, la France fait partie des trois plus gros consommateurs européens de pesticides avec l’Espagne et l’Italie. Un chiffre bien entendu corrélé à la taille de la surface agricole, l’Hexagone possédant la plus vaste de l’Union européenne devant l’Espagne.
Mais si l’on regarde l’utilisation de pesticides ramenée à la surface cultivée, la France est assez loin du trio de tête. L’agriculture française a utilisé en moyenne 3,4 kilogrammes de pesticides par hectare de terres en 2020, selon la FAO, soit un peu plus que la moyenne européenne cette année-là (3,3 kg pour l’UE). Comme le montre notre carte, les chiffres varient de plus de 10 kilogrammes par hectare aux Pays-Bas, à moins d’un kilogramme par hectare en Scandinavie et en Roumanie.
La nature et les quantités de pesticides utilisés sont très variables selon les types de culture, c’est pourquoi on observe de grandes différences entre les pays (et aussi entre les régions d’un même pays). Les territoires qui ont développé une agriculture très spécialisée, avec des cultures intensives gourmandes en pesticides, comme la pomme de terre, les arbres fruitiers et la viticulture, ont ainsi tendance à se retrouver avec les valeurs les plus élevées.
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Crédité de 26 % des voix selon des résultats partiels, le parti Fratelli d’Italia, ultraconservateur et nationaliste, s’est nettement imposé lors des élections législatives italiennes. À la tête d’une coalition formée avec la Ligue de Matteo Salvini et le parti Forza Italia de Silvio Berlusconi, il semble assuré de dominer le prochain parlement. Selon une projection de YouTrend, la coalition amenée à former le gouvernement le plus à droite du pays depuis la chute de Mussolini pourrait remporter près de 60 % des sièges au Conseil italien, dont environ la moitié pour Fratelli d’Italia.
Notre carte propose un tour d’horizon du poids d’une sélection de partis classés à l’extrême droite de l’échiquier politique en Europe. Ces formations politiques présentent bien sûr des différences, mais peuvent être rapprochées sur le plan idéologique pour, entre autres, leur nationalisme et leur conservatisme social très marqués.
Dans l’Union européenne, plusieurs pays peuvent être considérés comme des laboratoires de la prise du pouvoir par l’extrême droite. En Pologne, le parti Droit et justice (PiS) est arrivé au pouvoir en 2015. Aux dernières élections parlementaires de 2019, il est parvenu à conserver la majorité des sièges à la Diète polonaise. En Hongrie, le Fidesz de Viktor Orbán est déjà au pouvoir depuis plus de dix ans et a remporté une victoire écrasante aux législatives de 2022. Il détient actuellement 59 % des sièges au parlement et forme une coalition gouvernementale avec le parti chrétien-démocrate NKDP. En Autriche, le FPÖ avait pris le pouvoir en 2017, mais après un fort recul aux élections de 2019, ce parti ne représente plus que 17 % de l’hémicycle (contre 28 % en 2017).
Ailleurs dans l’Union européenne, l’extrême droite espagnole, représentée par Vox, détient environ 15 % des sièges au parlement, soit une part similaire à celle obtenue par le Rassemblement national après son résultat historique aux législatives 2022 en France. En Belgique, le parti nationaliste flamand, Vlaams Belang, pèse actuellement 12 %, tandis qu’en Allemagne, l’AfD est descendu à 11 % après avoir perdu 11 sièges aux élections fédérales de 2021.
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Selon le rapport de l’Organisation mondiale de la santé, la démence, dont la cause la plus courante est la maladie d’Alzheimer, touche plus de 55 millions de personnes dans le monde. Mais ce nombre devrait passer à 78 millions d’ici 2030 et à 139 millions d’ici 2050, en raison notamment du vieillissement de la population.
Les symptômes liés à la démence sont causés par des maladies et des traumatismes divers qui affectent le cerveau, comme la maladie d’Alzheimer ou un accident vasculaire cérébral. Elle perturbe la mémoire ainsi que d’autres fonctions cognitives, impactant la capacité à effectuer des tâches de la vie quotidienne.
Les cas de démence augmentent dans le monde entier – et dans beaucoup de pays, leur nombre pourrait presque doubler au cours des trente prochaines années, comme le montre notre graphique. En Italie, par exemple, l’OCDE prévoit qu’il y aura 43 cas de démence pour 1 000 habitants à l’horizon 2050, soit 20 de plus qu’en 2021. L’Espagne (avec 41 cas pour 1 000), puis l’Allemagne et la France (autour de 35 cas) sont également amenés à connaître une forte hausse des patients atteints de ce genre de troubles au sein de leur population.
Selon l’OMS, il est possible de réduire le risque de démence en faisant régulièrement de l’exercice, en ne fumant pas, en évitant l’usage nocif de l’alcool, en contrôlant son poids et en mangeant sainement. Parmi les autres facteurs de risque, on compte également la dépression, le faible niveau de scolarité, l’isolement social et l’inactivité cognitive.
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Selon Eurostat, l’Union européenne a exporté 33 millions de tonnes de déchets vers des pays non-membres de l’UE en 2021, soit une augmentation de 77 % depuis 2004.
D’après les données de l’organisation, la Turquie est le pays qui accepte le plus de déchets en provenance de l’UE, avec environ 14,7 millions de tonnes recensées l’année dernière, ce qui est trois fois plus qu’en 2004. La deuxième destination en volume était l’Inde : 2,4 millions de tonnes. Elle est suivie par l’Égypte (1,9 million) et la Suisse (1,7 million). L’Europe exporte de moins en moins de déchets vers la Chine : de 10,1 millions de tonnes expédiées en 2009, ce chiffre est passé à 0,4 million de tonnes en 2021.
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Après sa percée historique aux élections législatives 2022, le Rassemblement national (RN) sera représenté par 89 députés (dont 4 Vauclusiens), à l’Assemblée nationale française (soit environ 15 % des sièges), ce qui lui confère une influence accrue dans l’hémicycle. Le parti d’extrême droite, fondé en 1972 à l’initiative des membres d’Ordre Nouveau, acquiert notamment la possibilité de déposer à lui seul une motion de censure, qui doit être signée par au moins 58 députés. Le groupe politique mené par Marine Le Pen franchit également le seuil nécessaire pour saisir le Conseil constitutionnel, qui est de 60 députés.
Notre infographie propose un tour d’horizon du poids d’une sélection de partis classés à l’extrême droite de l’échiquier politique en Europe, des formations politiques que l’on peut notamment rapprocher sur le plan idéologique pour leur nationalisme, conservatisme social et rejet de l’immigration.
Dans l’Union européenne, plusieurs pays peuvent être considérés comme des laboratoires de la prise du pouvoir par l’extrême droite. En Pologne, le parti ultraconservateur Droit et justice (PiS) est arrivé au pouvoir en 2015. Aux dernières élections parlementaires de 2019, il est parvenu à conserver 51 % des sièges à la Diète. En Hongrie, le Fidesz de Viktor Orbán a remporté une victoire écrasante aux législatives d’avril 2022 et détient désormais 59 % des sièges au parlement. En 2017 et 2018, d’autres partis d’extrême droite ont accédé au pouvoir, en Autriche avec le FPÖ, puis en Italie avec la Ligue de Matteo Salvini, qui dispose de 21 % des sièges au parlement italien. Le FPÖ autrichien a toutefois enregistré un fort recul aux élections de 2019 et ne représente plus que 17 % de l’hémicycle (contre 28 % en 2017).
Ailleurs dans l’UE, l’extrême droite espagnole, représentée par Vox, détient environ 15 % des sièges au parlement, soit une part similaire à celle du RN. En Belgique, le parti nationaliste flamand, Vlaams Belang, pèse actuellement 12 %, tandis qu’en Allemagne, l’AfD est descendu à 11 % après la perte de 11 sièges aux élections fédérales de 2021.
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Ce n’est pas la lavande qui est dangereuse, mais c’est l’Europe ! C’est par cette phrase que pourrait se conclure l’imbroglio causé l’été dernier par le projet de réglementation de la Commission Européenne relatif à la classification, à l’étiquetage et à l’emballage des substances (CLP). Cette réglementation prévoit de classer les molécules mises sur le marché et de les répertorier comme allergènes, cancérigènes ou perturbateurs endocriniens. De leur côté, les producteurs de lavande craignent qu’une mention obligatoire, indiquant que l’huile de lavande peut créer des allergies, dissuade les consommateurs et les fabricants de cosmétiques d’utiliser ce produit. Tollé général. Dans le sud, la filière de la Lavande c’est plus de 9 000 emplois directs et 17 000 indirects, et au-delà de son poids économique on s’attaque à un symbole, à toute une région. On est visé au cœur. C’est ‘l’âme de la Provence’ chère à Jean Giono qui est directement attaquée. C’est comme si on obligeait les Parisiens à démonter la Tour Eiffel au motif qu’en la regardant du bas elle peut donner le torticolis et que du haut elle peut présenter des risques pour les dépressifs…
Ils réfléchissent molécule par molécule Pour Alain Aubanel, président du comité interprofessionnel des huiles essentielles françaises : « le problème c’est qu’ils réfléchissent molécule par molécule, alors que dans les huiles essentielles de lavande par exemple, il y en a plus de 600. Ils refusent de considérer les huiles essentielles comme une substance globale. » Et cerise sur le gâteau, le thym et le romarin seraient également concernés. On a coupé des têtes pour moins que cela… Face à la déflagration causée, la représentation française de la commission européenne prend la parole à l’automne et affirme qu’il n’est pas prévu qu’on interdise l’huile essentielle de lavande, de thym ou de romarin… et estime que les craintes de l’industrie française des huiles essentielles sont, de leur avis, infondées et prématurées. ‘Prématurées’ ce dernier mot a de quoi interpeller…
Rétropédalage ou incompréhension ? Une chose est sûre on se méfie tellement de l’Europe et de sa réglementation tatillonne que chacun de ses gestes ou propos sont prétexte à contestation ou, à minima, à la plus grande méfiance (pour ne pas dire défiance). Le degré de confiance en l’Europe est sans doute au plus bas de l’échelle de Richter (qui rappelons-le mesure l’énergie sismique des tremblements de terre). Et quand on n’a plus confiance dans sa représentation qu’elle soit nationale ou européenne c’est le début des difficultés pour le fonctionnement de nos démocraties.
Un besoin de tout normer On a de quoi s’interroger sur ce besoin de vouloir tout réglementer, tout normer ; de la courbure des concombres à la taille des étiquettes des soutiens-gorge*… C’est la société du contrôle et de la maitrise qui est en marche, quitte à sacrifier à la liberté, à la créativité ou tout simplement au plaisir de l’improvisation. Certes on vous répondra que sans les normes nous polluerions beaucoup plus, qu’il y aurait plus de morts sur les routes… etc. Mais n’y-a-t-il pas un équilibre à trouver ? Et n’y-a-t-il pas d’autres priorités que l’étiquetage préventif des bouteilles d’huile essentielle ? Ne peut-on pas faire aussi confiance aux consommateurs ? Cette infantilisation prend aujourd’hui un caractère vraiment insupportable. « Nous sommes en responsabilité » vous diront ceux qui nous gouvernent, c’est de notre devoir que de protéger… ‘Protéger’ le mot est lâché, et toutes les justifications qui l’accompagnent sont aujourd’hui permises (comme l’état d’urgence sanitaire avec la Covid). L’Etat ne peut être providentiel sur tout et tout le temps. « Arrêtez d’emmerder les Français !» disait déjà en son temps Georges Pompidou. Moi, de mon côté je continuerai, quoi qu’il arrive, à utiliser l’huile essentielle de Lavande, car au-delà de ses propriétés antioxydantes et antiseptiques, c’est sans doute la meilleure barrière à tous les insectes volants ou rampants qui en veulent à notre peau.
Didier Bailleux
*Propos du député François-Xavier Bellamy, tête de liste Les Républicains aux élections européennes en 2019. Affirmations qui n’engagent que son auteur.
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Tout au long du mois du mai, la région Sud célèbre l’Europe au travers de nombreux événements organisés par le monde associatif, les collectivités, les établissements scolaires et autres établissements publics bénéficiaires des fonds européens. A cette occasion, 30 jeunes du Parlement Régional de laJeunesse viennent de participer à un débat sur l’avenir de la citoyenneté européenne à Strasbourg.
Au cœur de l’année européenne de la Jeunesse et de la Conférence sur l’Avenir de l’Europe, l’Association des Régions de France et la Région Grand-Est ont organisé un débat, entre des décideurs et plus de 200 jeunes en provenance des 27 Etats membres, sur leur participation à la vie démocratique locale, nationale et européenne. 30 jeunes du Parlement Régional de la Jeunesse ont porté la voix de la Région Sud pour nourrir les débats et se faire entendre notamment sur l’engagement démocratique de la jeunesse, sur le territoire européen. Depuis un an, la Région Sud, élue Région la plus entreprenante d’Europe en 2021, s’engage au quotidien pour faire vivre la citoyenneté européenne à travers les travaux de la Conférence sur l’Avenir de l’Europe. En plaçant la jeunesse au cœur du débat démocratique, grâce au Parlement Régional de la Jeunesse (PRJ), elle entend leur donner la possibilité de construire un avenir meilleur : plus écologique, plus inclusif et plus numérique.
L’Europe sert si l’on sait s’en servir « Tous les ans, le joli Mois de l’Europe nous permet de rappeler qu’en région Sud, l’Europe change concrètement notre quotidien, explique Renaud Muselier, président de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur. Cette année, 30 de nos jeunes, tous issus de notre Parlement Régional de la Jeunesse, ont porté la voix du Sud dans un débat au cœur de la Conférence sur l’Avenir de l’Europe. Ils ont échangé, découvert et écrit notre futur commun. Pour notre avenir, pour notre jeunesse, pour nos territoires, on ne le répètera jamais assez : l’Europe sert si l’on sait s’en servir. » Le Parlement Régional de la Jeunesse de Paca réunit une centaine de lycéens, d’apprentis, de jeunes en formation professionnelle et en formation sanitaire et sociale, qui ont de 15 à 25 ans. Son objectif est simple, permettre aux jeunes qui le souhaitent d’appréhender les enjeux politiques de leur territoire et de pleinement contribuer aux décisions de la Région, par leurs travaux. Ainsi, des dispositifs tels que la Banque de stages ou le e-Pass Jeunes sont directement issus des propositions du PRJ.