6 juillet 2025 |

Ecrit par le 6 juillet 2025

Production d’hydrogène : l’Europe mène la course aux brevets

La production d’hydrogène fait partie des technologies prometteuses pour mener à bien la transition énergétique. Il existe différents types d’hydrogène, classés en fonction du procédé de fabrication et des émissions qui en résultent. L’hydrogène « vert », qui n’émet absolument aucun gaz à effet de serre, correspond à celui produit par électrolyse de l’eau en utilisant de l’électricité provenant de sources renouvelables.

Comme le dévoile une étude de l’Agence internationale de l’énergie et de l’Office européen des brevets, l’Europe est en tête de la course technologique mondiale dans ce domaine. Entre 2011 et 2020, les pays de l’Union européenne ont été à l’origine de 28 % des dépôts de brevets liés à la production d’hydrogène dans le monde. L’Allemagne (11 %) et la France (6 %) représentent plus de la moitié des dossiers d’invention émanant de l’UE.

Les autres nations qui contribuent le plus à la recherche mondiale dans ce domaine sont le Japon et les États-Unis, avec une part respective de 24 % et 20 % des dépôts de brevets au cours de la période étudiée.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Production d’hydrogène : l’Europe mène la course aux brevets

La part de l’Asie dans la valeur mondiale des exportations de marchandises n’a cessé d’augmenter au cours des dernières décennies. Selon les données de l’Organisation mondiale du commerce, le continent a désormais presque rattrapé l’Europe dans ce domaine. Les deux régions représentaient chacune une part comprise entre 36 et 37 % de la valeur exportée à l’échelle mondiale en 2021.

Tout au long de la seconde moitié du XXe siècle, l’Europe était (de loin) le premier continent exportateur de marchandises. Alors que la part de l’Asie dans les expéditions mondiales n’atteignait pas 20 % au début des années 1980, elle a fini par grimper à 36,3 % en 2021 – soit seulement 0,6 point de pourcentage de moins que la part de l’Europe (36,9 %). Compte tenu de la dynamique récente, l’Asie pourrait ainsi dépasser l’Europe en tant que premier exportateur de biens en 2022.

Le déplacement vers le continent asiatique du centre de gravité du commerce international se reflète également à travers le développement du transport maritime. Ainsi, les ports asiatiques, en particulier chinois, dominent désormais le peloton de tête des plus grands ports à conteneurs de la planète (en débit). Et il en va de même dans le domaine des aéroports de fret.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Production d’hydrogène : l’Europe mène la course aux brevets

Jusqu’en octobre 2022, les États membres de l’Union européenne ont importé de Russie des marchandises d’une valeur de 181 milliards d’euros, soit une augmentation de 38 % par rapport à l’année précédente.

Cela ne signifie pas pour autant que les sanctions imposées à la suite de la guerre d’agression russe en Ukraine n’ont pas eu d’effet, comme l’illustre la tendance à la baisse représentée dans notre graphique basé sur les données d’Eurostat. Le record d’importation de l’année dernière s’explique essentiellement par la forte hausse des prix des combustibles fossiles au cours du premier semestre. Mais depuis la fin de l’été, les cours du pétrole et du gaz sont retombés.

Au cours des dix premiers mois de 2022, les importations européennes de « combustibles minéraux, lubrifiants et produits connexes » provenant de Russie ont représenté 131,5 milliards d’euros, soit 73 % du total importé de ce pays, selon Eurostat. A titre de comparaison, en 2021, les recettes russes liées aux exportations de pétrole et de gaz vers l’Europe s’élevaient à 104 milliards d’euros et représentaient 64 % du total exporté vers l’UE.

De Claire Villiers pour Statista


Production d’hydrogène : l’Europe mène la course aux brevets

Pour faire face aux réductions des livraisons de gaz russe depuis le début de la guerre en Ukraine, les pays de l’Union européenne (UE) s’étaient fixé l’objectif de réduire leur consommation de gaz naturel de 15 % entre août 2022 et mars 2023 par rapport à la moyenne des cinq dernières années.

Cette semaine, Eurostat a annoncé que l’UE était en phase avec cet objectif, la consommation de gaz des Vingt-Sept ayant baissé d’environ 20 % sur la période allant d’août à novembre (par rapport à la moyenne 2017-2021).

Comme le détaille notre carte, au cours de la période étudiée, la consommation de gaz a diminué dans la plupart des États membres. Dans 18 pays, dont la France (-20 %), la consommation a chuté au-delà de l’objectif de 15 % et, dans certains cas, de façon importante : plus de 30 %, voire 40 %. C’est en Finlande (-53 %), en Lettonie (-43 %) et en Lituanie (-42 %) que la consommation a le plus diminué.

Même s’ils ont réduit leur recours à cette source d’énergie, 6 États membres n’ont pas encore atteint l’objectif de 15 %. Dans deux pays, la consommation de gaz naturel a en revanche augmenté : à Malte (+7 %) et en Slovaquie (près de +3 %).

Tristan Gaudiaut pour Statista.


Production d’hydrogène : l’Europe mène la course aux brevets

Selon les dernières données du Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés, le nombre total de personnes déplacées de force à cause de violences, de conflits ou de crises – dont réfugiés, demandeurs d’asile et déplacés internes – s’élevait à près de 90 millions dans le monde à la fin de l’année 2021. Les données révèlent que la vaste majorité des personnes qui ont fui à l’étranger (72 %) ont été accueillies dans des pays voisins.

Notre carte dresse un état des lieux des principaux pays d’accueil sur le continent européen en proportion de leur population. Située aux portes de l’Europe et de l’Asie, au carrefour de turbulences migratoires, la Turquie est le pays du monde qui héberge le plus de réfugiés et de demandeurs d’asile : un peu plus de 4 millions fin 2021, soit 486 personnes pour 10 000 habitants.

Dans l’Union européenne, c’est Chypre qui reste le premier pays d’accueil rapporté à la population (464 réfugiés pour 10 000 habitants), suivi par Malte, la Suède, l’Autriche et l’Allemagne (entre 180 et 250 réfugiés pour 10 000). En France, on recensait un peu plus de 575 000 réfugiés et demandeurs d’asile fin 2021, soit environ 85 pour 10 000 habitants. En valeur absolue, l’Hexagone est le deuxième pays d’accueil de l’UE derrière l’Allemagne (1,5 millions), mais se classe au neuvième rang si l’on rapporte ce chiffre à la population nationale.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Production d’hydrogène : l’Europe mène la course aux brevets

Un scandale de corruption secoue actuellement le Parlement de l’Union européenne. L’élue grecque Eva Kaili, vice-présidente de l’assemblée européenne, a été inculpée pour corruption dans une affaire liée au Qatar et écrouée dimanche à Bruxelles, en compagnie de trois autres personnes. Les soupçons des enquêteurs portent sur d’importants versements d’argent qu’aurait effectués le pays organisateur du Mondial 2022 pour influencer la politique européenne.

Pour la plupart des citoyens européens, le fait qu’une affaire de corruption éclate au sein des institutions européennes ne devrait pas être une grande surprise. Au printemps dernier, 68 % des personnes interrogées dans le cadre d’un sondage mené à l’échelle de l’UE ont déclaré que la corruption était une pratique répandue dans leur pays. Alors pourquoi en serait-il autrement à Strasbourg ou à Bruxelles ? En France également, près de deux tiers des personnes interrogées (64 %) affirment que la corruption est courante dans l’Hexagone. Ce chiffre est encore plus élevé dans les pays voisins du Sud : 89 % en Espagne et en Italie. Comme le montre notre graphique, c’est la Grèce qui arrive en tête en matière de corruption perçue dans l’UE. Si l’on en croit les Danois, la corruption ne serait en revanche pas un phénomène particulièrement répandu au Danemark. Avec la Finlande, c’est le seul État membre de l’UE où moins d’un citoyen sur cinq estime que ce fléau demeure courant à l’échelle nationale.

De Tristan Gaudiaut pour Statista

Sur le même sujet : un état des lieux du niveau de corruption dans le monde.


Production d’hydrogène : l’Europe mène la course aux brevets

Ninna Granucci, cofondatrice et présidente de Green Spot Technologies, vient de se voir décerner le prix européen ‘Women innovators of 2022’. Attribué par le Conseil européen de l’innovation (CEI), ce prix doté de 100 000€ par lauréates a aussi été octroyé à l’espagnole Rocío Arroyo et l’irlandaise Ciara Clancy.
« Je suis très reconnaissante au Conseil européen de l’innovation ainsi qu’à l’EISMA (l’agence exécutive du Conseil européen de l’innovation auprès des PME) et au jury pour cette reconnaissance de mon travail et de l’impact de Green Spot Technologies », a précisé Ninna Granucci suite à la remise de son prix.

© DR

Implantée en France depuis 2018, Green Spot Technologies est une société agroalimentaire engagée dans la lutte contre le gaspillage alimentaire. Née en Nouvelle-Zélande à l’initiative de Ninna Granucci, la startup a choisi Carpentras pour développer son volet industriel.
Accompagnée par Vaucluse Provence Attractivité, Green Spot Technologies s’est implanté tout récemment dans un bâtiment de 1 600m2 situé au Marché gare pour une production attendue pour le début de l’année 2023.
La jeune société a également été retenue dans le cadre de l’appel à projet ‘Première usine’ doté de 2,3 milliards d’euros afin de soutenir les start-up industrielles françaises. Green Spot Technologies figure ainsi parmi les 3 entreprises de Provence-Alpes-Côte d’Azur à avoir été retenue pour le premier appel à projet 2022-2026.

« Nous honorons des femmes entrepreneurs qui sont à l’origine d’innovations révolutionnaires. »

Mariya Gabriel, Commissaire européenne à l’innovation, la recherche, la culture, l’éducation et la jeunesse

Dans le même temps, afin de célébrer l’Année européenne de la jeunesse, 3 autres ’innovatrices montantes’ âgées de moins de 35 ans ont aussi été mises à l’honneur par le CEI : la bulgare Iva Gumnishka, l’irlandaise Niamh Donnelly et la portuguaise Mehak Mumtaz. A ce titre, elles ont reçu 50 000€ chacune de la part du Conseil européen de l’innovation.

Les six lauréates du Prix de l’Union européenne des femmes innovatrices 2022 dont Ninna Granucci, en robe verte au centre. © DR

« Nous honorons 6 femmes entrepreneurs qui sont à l’origine d’innovations révolutionnaires, explique, Mariya Gabriel, Commissaire européenne à l’innovation, la recherche, la culture, l’éducation et la jeunesse, qui a remis les prix lors de cette édition 2022. Six femmes entrepreneurs qui connaissent la réussite et ont mis leurs innovations sur le marché ; 6 femmes entrepreneurs talentueuses qui inspireront nos jeunes et les lauréats de demain. »

Lire également : “La startup agroalimentaire Green Spot Technologies s’implante à Carpentras“

Métropole Aix-Marseille Provence capitale européenne de l’innovation
Par ailleurs, le CEI a aussi dévoilé les lauréats de la 8e édition du prix de la capitale européenne de l’innovation. C’est la Métropole Aix-Marseille Provence qui remporte ce titre 2022 ainsi qu’une récompense de 1M€. Le prix de la ‘ville européenne montante de l’innovation’ a été décerné à Haarlem aux Pays-Bas.
Les prix décernés récompensent les efforts à long terme que déploient les villes pour créer un environnement propice à l’innovation. Les finalistes du prix de la capitale européenne de l’innovation étaient Espoo (Finlande) et Valence (Espagne), tandis que Mayence (Allemagne) était deuxième et Aveiro (Portugal) troisième du classement pour le prix de la ville européenne montante de l’innovation.
« Les villes finalistes du prix iCapital jouent un rôle d’accélérateur dans la mise en place d’écosystèmes d’innovation florissants dans toute l’Europe, insiste Mariya Gabriel. Je suis impressionnée de voir à quel point les villes sont des lieux d’expérimentation pour l’innovation, testant divers types d’approches, de services et de produits en vue de rendre le monde urbain de demain meilleur, plus durable et plus numérique. »


Production d’hydrogène : l’Europe mène la course aux brevets

L’approvisionnement de l’Europe en gaz russe n’étant plus assuré depuis l’éclatement de la guerre en Ukraine, de nombreux pays européens ont dû s’efforcer de trouver d’autres sources. Bien que l’UE ait adopté un plan visant à réduire la consommation de gaz naturel de 15 % cet hiver par rapport à la moyenne des cinq dernières années, elle n’est pas encore prête de se passer cette source d’énergie.

L’une des réponses de l’Europe à la crise est l’augmentation des importations de gaz naturel liquéfié (GNL). Contournant l’utilisation des gazoducs en provenance de l’Est, les terminaux GNL ouvrent une plus grande variété de fournisseurs potentiels. L’un des principaux bénéficiaires de cette évolution est jusqu’à présent les États-Unis. Au cours du premier semestre 2022, les États-Unis sont devenus le premier fournisseur de GNL au monde, 71 % de leurs exportations étant destinées à l’UE et au Royaume-Uni.

L’Allemagne, par exemple, qui avait développé une importante dépendance à la Russie pour les livraisons de gaz, a annoncé la construction de quatre terminaux d’importation de GNL depuis le début de la guerre en février 2022. Comme le montre cette infographie réalisée à partir des données de Gas Infrastructure Europe, il s’agira des premiers terminaux du pays. D’où viendra le gaz ? En grande partie du Qatar. L’entreprise publique Qatar Energy a annoncé fin novembre qu’un accord avait été conclu avec des entreprises allemandes, représentant un contrat de 15 ans pour l’achat de 2 millions de tonnes de gaz liquide par an. Les livraisons commenceront en 2026, le gaz étant vendu par le Qatar à la société américaine ConocoPhillips, avant d’être livré à l’un des terminaux allemands qui seront alors construits.

En France, on dénombre actuellement quatre terminaux fonctionnels (à Fos-sur-Mer, Montoir-de-Bretagne et Loon-Plage), ainsi qu’un nouveau terminal en projet dans le port du Havre.

Bien qu’il s’agisse d’une solution à moyen terme, l’utilisation du gaz naturel liquéfié est controversée. L’Agence fédérale allemande pour l’environnement affirme que l’utilisation accrue du GNL, surtout par rapport au gaz transporté par gazoduc, ne peut se justifier du point de vue de la politique climatique et de l’efficacité énergétique. Néanmoins, l’agence affirme qu’une expansion des infrastructures GNL au cours de la phase de transition vers des énergies plus propres pourrait contribuer à améliorer la sécurité de l’approvisionnement et à accroître la concurrence.

Tristan Gaudiaut pour Statista


Production d’hydrogène : l’Europe mène la course aux brevets

Le passage à l’heure d’hiver se déroulera ce dimanche 30 octobre. La montre doit être reculée d’une heure à trois heures du matin.

Le passage à l’heure d’hiver se déroulera dans la nuit du samedi 29 octobre au dimanche 30 octobre, à 3 heures du matin il faudra reculer d’une heure. Ainsi, à 3 heures du matin, il sera 2 heures.

Le changement d’heure a été instauré en France à la suite du choc pétrolier de 1973-1974. Depuis 1998, les dates de changement d’heure ont été harmonisées au sein de l’Union européenne. Dans tous les pays membres, le passage à l’heure d’hiver s’effectue le dernier dimanche d’octobre et le passage à l’heure d’été, le dernier dimanche de mars.

Pour rappel, en mars 2019, les eurodéputés ont voté pour la suppression du changement d’heure saisonnier. Cette réforme devait prendre effet en 2021, mais la fin du changement d’heure a ensuite été ajournée par la crise sanitaire du Covid-19 et un avis défavorable du Conseil européen. Le texte n’a pas été réexaminé à ce jour.

J.R.

https://echodumardi.com/tag/europe/page/6/   1/1