23 juillet 2024 |

Ecrit par le 23 juillet 2024

Contraception : où en est-on en Europe ?

Depuis le premier avril, presque tous les moyens de contraception sont disponibles gratuitement au Luxembourg, indépendamment de l’âge. Les frais de stérilisation pour les femmes et les hommes sont également remboursés, selon le ministère de la Santé. Seuls les préservatifs doivent encore être payés par les consommateurs. Jusqu’à présent, seule une liste limitée de contraceptifs sur ordonnance était remboursée à 80 % au Luxembourg pour les femmes de moins de 30 ans. Cette nouvelle réglementation devrait avoir permis au pays de gagner des points dans l’« Atlas des politiques sur la contraception » de 2023.

L’« Atlas des politiques sur la contraception » du Forum parlementaire européen pour les droits sexuels et reproductifs (EPF) évalue chaque année l’accès aux moyens de contraception, aux services de conseil et à l’information en ligne à ce sujet dans les pays d’Europe.

Selon l’édition 2023, c’est en Grande-Bretagne que la situation est la meilleure sur le continent, suivie de la France, de la Belgique et du Luxembourg. La Suisse fait plutôt mauvaise figure en Europe occidentale : contrairement à la France par exemple, tous les moyens de contraception doivent y être payés par le consommateur, et ce sont surtout les personnes à faible revenu qui en font les frais. Avec l’Italie, elle est le seul pays d’Europe occidentale à obtenir un score inférieur à 60 % dans l’étude. Comme le montre notre graphique, la Pologne est le pays européen le plus mal classé en matière de contraception.

Dans seulement 20 des 46 pays européens, les systèmes de santé prennent en charge au moins un moyen de contraception réversible à long terme, comme la pilule contraceptive, l’anneau contraceptif ou le stérilet.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Contraception : où en est-on en Europe ?

Ce programme européen finance des bourses de mobilité pour donner aux entrepreneurs qui ont créé leur société depuis moins de 3 ans, mais sans limite d’âge, la possibilité de se former auprès de dirigeants expérimentés pendant 1 à 6 mois dans un pays d’Europe.

RisingSUD rejoint ainsi un réseau de 100 opérateurs actifs dans 45 pays, pour faire émerger et accompagner des collaborations entre entrepreneurs de différents marchés et différents secteurs. L’agence représente également la France dans un consortium qui vise à faciliter les projets de mobilité avec l’Allemagne, l’Italie, l’Espagne, la Grèce, le Danemark, la Suède, les Pays-Bas, la Pologne et la Roumanie, de 2023 à 2027.

Vous pouvez rejoindre ce programme si :

  • Vous allez ou avez créé votre entreprise depuis moins de 3 ans et vous cherchez un mentor.
  • Vous êtes un chef d’entreprise et vous avez envie d’accompagner un entrepreneur européen au démarrage de son activité.

En tant que nouvel entrepreneur, vous pouvez acquérir des compétences pour réussir le lancement de votre projet : plan stratégique, accès aux marchés visés, ingénierie financière, structuration RH, etc. En fonction de votre pays d’accueil, vous pouvez bénéficier d’une bourse de mobilité de 600 à 1 100€ par mois.

En tant qu’entrepreneur d’accueil, vous bénéficierez d’un regard neuf au sein de votre équipe. Ce sera l’occasion de tester de nouvelles idées, d’envisager des coopérations avec des partenaires étrangers, d’évaluer de nouveaux marchés ou de repenser votre modèle. Vous n’aurez aucuns frais à engager.

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Contraception : où en est-on en Europe ?

Il y a quelques temps encore, cette question on ne se la posait même pas. Nous étions tous persuadé que l’avenir de l’automobile était électrique. Forcément. Les émissions de CO2, la fin des énergies fossiles… Mais aujourd’hui, cette conviction vacille quelque peu. Les députés européens viennent de reporter sine die le projet de loi interdisant la commercialisation de voitures thermiques. Sommes-nous sur le point de faire marche arrière ?

Est-ce que le bilan carbone des voitures électriques est meilleur que celui des voitures thermiques ? Pas vraiment affirment les spécialises. Pourrons-nous produire autant d’électricité que nécessaire pour faire rouler tous nos véhicules ? Encore moins sûr. Le réseau de distribution sera-t-il à la hauteur pour délivrer tous ces mégawats ? Non, sauf au prix d’importants investissements. Sans parler de la question des métaux rares nécessaire aux batteries (extractions, recyclage…)
Ces derniers temps, le courant passe un peu moins bien pour la voiture électrique.

Des modèles d’automobiles qui ne servent pas uniquement à transporter d’un point A à un point B

Le 7 mars dernier, le parlement européen devait voter une loi interdisant aux constructeurs automobiles de commercialiser, à partir de 2035, tous types de véhicules équipés de moteur thermique. Ce vote, qui ne devait qu’être une formalité, se heurte, aujourd’hui, à la fronde de 4 pays qui en s’abstenant bloquent la décision. Outre la Pologne et la Bulgarie, on notera que les deux autres pays : l’Allemagne et l’Italie, sont deux nations qui ont en commun la particularité de construire des modèles d’automobiles qui ne servent pas uniquement à transporter d’un point A à un point B.

Ferrari, Lamborghini et Maserati pour l’Italie. Porsche, Audi, BMW et Mercedes pour l’Allemagne. Le poids économique de cette industrie, et en particulier en Allemagne, n’est certainement pas étranger à « la prudence » exprimée par leurs gouvernants. En effet, avec le passage au tout électrique il y a un risque certain que ces constructeurs ne conservent plus les positions qui sont les leurs aujourd’hui, et qu’ils ont chèrement acquises. La plus puissante des Tesla a des performances moteur comparables à celles de biens des super-cars italiennes ou allemandes !

On néglige peut-être un peu trop l’hydrogène ou les carburants de synthèse

Bien des avis éclairés affirment que le moteur thermique n’est pas mort, mais ce sera sans énergies fossiles polluantes. En effet, on néglige peut-être un peu trop l’hydrogène ou les carburants de synthèse. Porsche (tiens tiens) a annoncé en décembre dernier l’ouverture de son usine de production de carburant synthétique totalement neutre en carbone. Ce nouveau carburant baptisé e-Fuel est créé en utilisant de l’hydrogène et du dioxyde de carbone déjà présent dans l’atmosphère. L’hydrogène, non naturelle, est produite à partir d’électrolyse de l’eau utilisant l’électricité provenant d’éoliennes. Quant aux émissions de CO2 des moteurs, elles sont réduites de 85%. In fine, le bilan carbone est bien meilleur que pour la voiture électrique. Et il n’est pas nécessaire de changer son véhicule. Bon, il faut du vent et de l’eau…

Au-delà de ce débat et sans vouloir apparaître comme un vieux con, je me méfie aujourd’hui de ce qui nous ait présenté comme étant le progrès, nécessaire et inéluctable. Juste un exemple comme cela pris au hasard : l’intrusion et la généralisation du numérique partout dans notre vie n’ont pas fait la démonstration que nous y avons gagné en liberté ou que le monde aillait mieux, alors que c’était quand même un peu la promesse. Je vous laisse juge.


Contraception : où en est-on en Europe ?

À l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, qui se tient ce mercredi 8 mars, nous nous sommes penchés sur le statut de l’égalité entre les sexes en Europe. L’Institut européen pour l’égalité entre les hommes et les femmes publie chaque année un « indice de l’égalité de genre« , qui évalue les pays européens à l’aide de plusieurs critères : niveau d’éducation, participation au marché du travail, ressources financières, accès à la santé, exposition à la violence, etc.

L’Europe est globalement sur la bonne voie, même si les progrès en matière d’égalité entre les femmes et les hommes se font encore à pas de tortue. Le score moyen des 28 pays étudiés est ainsi passé de 63,8 points (sur 100) en 2010 à 67,9 points en 2020, soit un gain d’un point tous les deux ans environ. Le score moyen en 2022 est de 68,6 points.

Comme les années précédentes, c’est la Suède qui obtient le meilleur score avec 83,9 points, tandis que la Grèce enregistre celui le plus faible (53,4 points). La France fait partie des bons élèves européens en la matière et se classe cinquième avec 75,1 points, derrière la Finlande et devant l’Espagne. Comme le montre notre carte, les pays où le plus de progrès restent à réaliser sont pour la plupart situés à l’est de l’Europe.

De Claire Villiers pour Statista

Voir également ‘Les pays qui ont déjà été dirigés par des femmes’ © Statista


Contraception : où en est-on en Europe ?

«Améliorer l’équilibre hommes-femmes dans les conseils d’administration des entreprises figure en tête de l’agenda politique européen depuis plus de dix ans », relève Sonia Falconieri, maître en finance à la Baye Business School. Les initiatives réglementaires en matière d’équilibre entre les sexes que les pays ont adopté pour s’attaquer à ce dossier se répartissent en deux grandes catégories : volontaire (Royaume-Uni, Danemark, Finlande, entre autres) contre quotas (France, Italie et Belgique, entre autres).

Les recherches visant à démontrer le coût du déséquilibre entre les sexes dans les conseils d’administration des entreprises se sont multipliées ces dernières années. La plupart d’entre elles se concentrant sur l’impact d’une plus grande présence féminine sur les performances des entreprises. Le lien de causalité entre la diversité des sexes et la performance des entreprises est très difficile à établir et les conclusions ne sont pas unanimes.

Les entreprises performantes en présence féminine
Toutefois, les données actuelles suggèrent qu’une plus grande présence féminine ne nuit pas aux performances des entreprises. Plus intéressant encore, des recherches approfondies ont mis en évidence des différences de comportement substantielles entre les administrateurs masculins et féminins. Les conseils d’administration où les femmes sont plus représentées sont moins susceptibles d’être impliqués dans des malversations, sont plus sensibles aux questions de RSE/ESG et innovent davantage.

A la recherche d’un équilibre
De grands progrès ont été réalisés depuis l’introduction des premières initiatives en matière d’équilibre entre les sexes en 2011. En 2010, la moyenne de femmes dans les conseils d’administration des plus grandes entreprises de l’UE s’élevait à 11,9 %, après avoir augmenté de seulement 3,6 % depuis 2003. Entre 2011 et 2016, où la plupart des pays de l’UE ont adopté certaines initiatives en matière d’équilibre entre les sexes, le ratio a augmenté de 12,1 % pour atteindre 23,9 % et s’élève aujourd’hui à 32,2 %. 

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Des progrès non-homogènes
Cependant, les progrès n’ont pas été homogènes à travers l’Europe, et si les quotas suscitent encore quelques froncements de sourcils, les recherches montrent qu’ils ont réussi à augmenter la représentation féminine dans les conseils d’administration plus rapidement que les réglementations volontaires, sans nuire à l’efficacité des conseils. À ce titre, je pense que la directive européenne « Women on boards » récemment adoptée, qui impose un quota de 40 % de femmes dans les conseils d’administration de toutes les sociétés cotées de l’UE à atteindre d’ici 2026, représente une étape importante pour garantir que les disparités entre les États membres soient enfin corrigées.

Les femmes peu présentes dans les postes de direction
Malgré les progrès accomplis, il reste encore du travail à faire, notamment pour accroître la présence des femmes aux postes de direction. Les chiffres à cet égard restent décevants. Un article récent de Forbes souligne le fait que 10 % des PDG des entreprises du classement Fortune 500 sont désormais des femmes et, bien qu’il s’agisse d’un petit pas en avant, 90 % des PDG sont encore des hommes.

Peu de femmes PDG
La situation est tout aussi sombre, si ce n’est pire, en Europe où, seuls 8,2% des PDG sont des femmes dans les plus grandes entreprises, soit une augmentation de seulement 5,7% depuis 2012. De même, seuls 8% des présidents de conseil d’administration sont des femmes. Il faut en faire plus pour soutenir les femmes dans le processus de promotion et dans le haut de l’échelle des entreprises.

Problème de transparence
N’oublions pas que toutes les initiatives existantes en matière d’équilibre entre les sexes concernent les entreprises cotées en bourse (sauf en France où le quota de 40 % s’étend à toutes les entreprises privées de plus de 500 salariés). La situation des entreprises qui n’entrent pas dans le champ d’application des initiatives existantes en matière d’équilibre entre les sexes est beaucoup moins transparente, mais certaines données montrent que les progrès restent très lents.

Des Conseils d’administration encore 100% mâles
Il y a quelques jours, FTSE Women Leaders Review de 2023 a publié pour la première fois une enquête portant sur 50 des plus grandes entreprises privées britanniques (dont le chiffre d’affaires est supérieur à 1 milliard et qui emploient 4 000 personnes ou plus). Les données recueillies montrent que, parmi ces 50 entreprises, 19 (soit 38 %) ont encore soit un conseil d’administration entièrement masculin, soit un seul administrateur féminin. Il est donc impératif de suivre les progrès réalisés par les grandes entreprises privées afin de s’assurer que l’équilibre entre les sexes progresse et afin d’éviter l’arbitrage réglementaire. »
MH

DR

Contraception : où en est-on en Europe ?

La production d’hydrogène fait partie des technologies prometteuses pour mener à bien la transition énergétique. Il existe différents types d’hydrogène, classés en fonction du procédé de fabrication et des émissions qui en résultent. L’hydrogène « vert », qui n’émet absolument aucun gaz à effet de serre, correspond à celui produit par électrolyse de l’eau en utilisant de l’électricité provenant de sources renouvelables.

Comme le dévoile une étude de l’Agence internationale de l’énergie et de l’Office européen des brevets, l’Europe est en tête de la course technologique mondiale dans ce domaine. Entre 2011 et 2020, les pays de l’Union européenne ont été à l’origine de 28 % des dépôts de brevets liés à la production d’hydrogène dans le monde. L’Allemagne (11 %) et la France (6 %) représentent plus de la moitié des dossiers d’invention émanant de l’UE.

Les autres nations qui contribuent le plus à la recherche mondiale dans ce domaine sont le Japon et les États-Unis, avec une part respective de 24 % et 20 % des dépôts de brevets au cours de la période étudiée.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Contraception : où en est-on en Europe ?

La part de l’Asie dans la valeur mondiale des exportations de marchandises n’a cessé d’augmenter au cours des dernières décennies. Selon les données de l’Organisation mondiale du commerce, le continent a désormais presque rattrapé l’Europe dans ce domaine. Les deux régions représentaient chacune une part comprise entre 36 et 37 % de la valeur exportée à l’échelle mondiale en 2021.

Tout au long de la seconde moitié du XXe siècle, l’Europe était (de loin) le premier continent exportateur de marchandises. Alors que la part de l’Asie dans les expéditions mondiales n’atteignait pas 20 % au début des années 1980, elle a fini par grimper à 36,3 % en 2021 – soit seulement 0,6 point de pourcentage de moins que la part de l’Europe (36,9 %). Compte tenu de la dynamique récente, l’Asie pourrait ainsi dépasser l’Europe en tant que premier exportateur de biens en 2022.

Le déplacement vers le continent asiatique du centre de gravité du commerce international se reflète également à travers le développement du transport maritime. Ainsi, les ports asiatiques, en particulier chinois, dominent désormais le peloton de tête des plus grands ports à conteneurs de la planète (en débit). Et il en va de même dans le domaine des aéroports de fret.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Contraception : où en est-on en Europe ?

Jusqu’en octobre 2022, les États membres de l’Union européenne ont importé de Russie des marchandises d’une valeur de 181 milliards d’euros, soit une augmentation de 38 % par rapport à l’année précédente.

Cela ne signifie pas pour autant que les sanctions imposées à la suite de la guerre d’agression russe en Ukraine n’ont pas eu d’effet, comme l’illustre la tendance à la baisse représentée dans notre graphique basé sur les données d’Eurostat. Le record d’importation de l’année dernière s’explique essentiellement par la forte hausse des prix des combustibles fossiles au cours du premier semestre. Mais depuis la fin de l’été, les cours du pétrole et du gaz sont retombés.

Au cours des dix premiers mois de 2022, les importations européennes de « combustibles minéraux, lubrifiants et produits connexes » provenant de Russie ont représenté 131,5 milliards d’euros, soit 73 % du total importé de ce pays, selon Eurostat. A titre de comparaison, en 2021, les recettes russes liées aux exportations de pétrole et de gaz vers l’Europe s’élevaient à 104 milliards d’euros et représentaient 64 % du total exporté vers l’UE.

De Claire Villiers pour Statista


Contraception : où en est-on en Europe ?

Pour faire face aux réductions des livraisons de gaz russe depuis le début de la guerre en Ukraine, les pays de l’Union européenne (UE) s’étaient fixé l’objectif de réduire leur consommation de gaz naturel de 15 % entre août 2022 et mars 2023 par rapport à la moyenne des cinq dernières années.

Cette semaine, Eurostat a annoncé que l’UE était en phase avec cet objectif, la consommation de gaz des Vingt-Sept ayant baissé d’environ 20 % sur la période allant d’août à novembre (par rapport à la moyenne 2017-2021).

Comme le détaille notre carte, au cours de la période étudiée, la consommation de gaz a diminué dans la plupart des États membres. Dans 18 pays, dont la France (-20 %), la consommation a chuté au-delà de l’objectif de 15 % et, dans certains cas, de façon importante : plus de 30 %, voire 40 %. C’est en Finlande (-53 %), en Lettonie (-43 %) et en Lituanie (-42 %) que la consommation a le plus diminué.

Même s’ils ont réduit leur recours à cette source d’énergie, 6 États membres n’ont pas encore atteint l’objectif de 15 %. Dans deux pays, la consommation de gaz naturel a en revanche augmenté : à Malte (+7 %) et en Slovaquie (près de +3 %).

Tristan Gaudiaut pour Statista.

https://echodumardi.com/tag/europe/page/4/   1/1