22 novembre 2024 |

Ecrit par le 22 novembre 2024

Prix de l’électricité : l’exception suédoise en Europe

Mardi 10 octobre, lors d’une visite commune à Hambourg, le président Français Emmanuel Macron, et le chancelier Allemand Olaf Scholz, ont annoncé travailler ensemble afin de parvenir à un accord sur la réforme du marché européen de l’électricité. L’ambitieuse et controversée réforme, proposée par la Commission européenne, a pour but d’enrayer la volatilité des prix de l’électricité, d’accélérer l’essor des énergies renouvelables et l’abandon progressif du gaz, ainsi que de mieux protéger les consommateurs contre les possibles flambées des prix et les manipulations du marché.

Les prix de l’électricité ont en effet connu de très fortes augmentations ces dernières années, d’abord avec la crise énergétique qui a touché l’Europe en 2021 et la reprise économique post-pandémique, puis ensuite, bien plus dramatiquement, avec la guerre en Ukraine en février 2022. Les vagues de chaleur qui ont fait grimper la demande d’électricité et perturbé la production l’été suivant, combinées à la réduction voire l’arrêt des livraisons de gaz russe vers l’UE, ont provoqué une nouvelle flambée des prix, et la plupart des pays ont enregistré des records.

Si la pénurie d’approvisionnement en énergie a touché l’UE dans son ensemble, l’impact sur le prix de l’électricité n’a pas été le même partout. En août 2022, au moment du pic des prix le plus important, c’est l’Italie qui affichait le prix le plus élevé sur le marché de gros, à plus de 543 euros par mégawattheure. Ce pays est notamment le premier importateur net d’électricité de l’UE. La France et l’Allemagne ont également connu une explosion des prix à cette période, mais sont parvenu à maintenir une moyenne inférieure à 500 euros par mégawattheure durant l’été 2022.

Comme le met en avant notre graphique, cette situation était cependant différente en Espagne, où le prix de l’électricité sur le marché de gros se situait alors toujours en dessous de 200 euros le mégawattheure. La Commission européenne a en effet accordé une dérogation qui permet à l’Espagne et au Portugal de plafonner les prix du gaz intervenant dans la production d’électricité.

Outre cette « exception ibérique », c’est en Suède – où l’hydroélectricité et l’énergie nucléaire représentent une part importante de la production électrique – que la hausse a été la moins prononcée. Si le pays scandinave a vu le prix de l’électricité plafonner à presque 235 euros par mégawattheure en décembre 2022, celui-ci est depuis dramatiquement redescendu, pour y atteindre seulement 21,7 euros en septembre. La Suède a également atteint cette année des records de production d’énergie éolienne : 27 % de son d’électricité était fabriquée à partir du vent en février 2023, battant de peu le record de 26% établi en janvier.

Valentine Fourreau pour Statista


Prix de l’électricité : l’exception suédoise en Europe

Début septembre, l’entreprise pharmaceutique danoise Novo Nordisk a détrôné LVMH en tant que société cotée en bourse la mieux valorisée d’Europe, mettant fin au règne du groupe de luxe français qui durait depuis plus de deux ans. Alors que le cours de l’action LVMH pâtit ces derniers mois des inquiétudes liées aux perspectives économiques en Chine (la clientèle chinoise représentant près du tiers des achats mondiaux de luxe), Novo Nordisk surfe quant à lui sur une vague de demande pour ses médicaments contre le diabète et le surpoids, Ozempic et Wegovy, qui a propulsé ses bénéfices et ses actions à des niveaux records.

Depuis que le laboratoire danois a annoncé, le 8 août, qu’une vaste étude avait démontré que le Wegovy présentait également des avantages cardiovasculaires (en plus de son efficacité pour la perte de poids), ses actions ont augmenté d’environ 20 %. Lundi 5 septembre, la capitalisation boursière de Novo Nordisk s’élevait ainsi à environ 424 milliards de dollars, contre 419 milliards de dollars pour LVMH. Le top 5 des entreprises les mieux valorisées d’Europe est complété par le fleuron européen des puces électroniques, le néerlandais ASML, avec un peu plus de 260 milliards de dollars de capitalisation boursière, suivi des groupes français de cosmétiques et de luxe, L’Oréal et Hermès, avec respectivement 235 et 217 milliards de dollars de valorisation début septembre.

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Tristan Gaudiaut, Statista.


Prix de l’électricité : l’exception suédoise en Europe

Bientôt le paquet de cigarettes à 12 euros ? Selon des informations reprises par Ouest France, le prix du paquet de cigarettes pourrait atteindre ce seuil en 2024 en France. Si rien n’est encore décidé pour le moment, l’hypothèse est envisagée par le gouvernement pour équilibrer le budget. Cette année, le prix moyen d’un paquet de vingt cigarettes « Marlboro Rouge », référence la plus vendue dans l’Hexagone, se situait à 10,50 euros (données du premier semestre). La France fait ainsi déjà partie des cinq pays d’Europe où les prix du tabac sont les plus élevés, derrière l’Irlande, le Royaume-Uni, la Norvège et l’Islande, où le prix moyen d’un paquet de vingt unités variait entre 11 et 15 euros selon Numbeo.

Comme le montre le graphique ci-dessous, à l’exception du Royaume-Uni, les prix pratiqués par nos voisins frontaliers restent en moyenne bien moins élevés. Il faut par exemple débourser entre 9 et 10 euros pour un paquet de la même référence en Suisse, en moyenne 8 euros en Belgique et en Allemagne, 6 euros en Italie, et un peu plus de 5 euros au Luxembourg et en Espagne. Bien qu’Andorre ait rehaussé ses prix du tabac ces dernières années, la principauté des Pyrénées reste le territoire frontalier où le prix des cigarettes est le moins cher. Le paquet de vingt « Marlboro Rouge » y coûte en moyenne 4,75 euros, soit presque 2 euros de plus que le prix moyen le plus bas mesuré dans l’Union européenne (3 euros en Bulgarie).

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Tristan Gaudiaut, Statista.


Prix de l’électricité : l’exception suédoise en Europe

Auparavant concentrée de juillet à septembre, la saison des feux de forêt en Europe méridionale tend à s’allonger et s’intensifier avec le réchauffement climatique et les épisodes plus fréquents de sécheresse.

D’après le suivi du Système européen d’information sur les feux de forêt (EFFIS), au 26 août, la surface ravagée par les flammes dans les pays européens du bassin méditerranéen (Espagne, France, Italie, Grèce) était près de deux fois plus élevée que la moyenne des années précédentes. Alors que la saison des incendies n’est pas encore terminée, près de 330 000 hectares de forêts sont déjà partis en fumée dans la région, contre 190 000 hectares en moyenne de 2006 à 2022 (année entière).

Dans le détail, la Grèce représente environ la moitié de la superficie de forêt brûlée en Europe du Sud à cette date : près de 160 000 hectares, soit quatre fois la moyenne annuelle enregistrée dans le pays de 2006 à 2022. « Cet été est le pire de l’histoire, depuis le début de la collecte des données météorologiques », a déclaré le ministre grec de la Crise climatique et de la Protection civile, lors d’une conférence de presse fin août. Alors que de nombreuses régions et îles du pays ont été fortement touchées par les incendies en juillet (Attique, Thessalie, Corfou, Rhodes,…), les pompiers grecs combattent actuellement le plus grand feu de forêt jamais enregistré dans l’UE.

Comme le montre l’infographie ci-dessous, si les incendies sont de moindre ampleur en France comparés à ses voisins méditerranéens, ils avaient tout de même déjà détruit 22 000 hectares de surfaces boisées au 26 août, soit un chiffre près de deux fois supérieur à la moyenne annuelle nationale des quinze dernières années. Les zones les plus concernées par les feux de forêt se situent dans le Sud du pays (Corse, côte méditerranéenne, forêt des Landes, Périgord,…).

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Tristan Gaudiaut, Statista.


Prix de l’électricité : l’exception suédoise en Europe

Entre 2012 et 2022, le PIB par heure travaillée – un indicateur permettant de mesurer la productivité du travail – a fortement augmenté en Europe de l’Est, mais aussi en Irlande et en Turquie, comme le montrent les données de l’OCDE. Les pays qui ont réformé leur économie et qui ont vu leur PIB augmenter au cours du processus – comme plusieurs ex-républiques soviétiques ainsi que d’autres pays en voie de modernisation – ont enregistré les gains de productivité les plus importants. En revanche, dans certains pays d’Europe occidentale et méridionale, dont la France, l’Italie et l’Espagne, la productivité du travail a plutôt stagné sur la période étudiée, et elle a même baissé au Mexique et en Grèce.

Selon l’OCDE, comparer le PIB par heure travaillée entre les pays reste délicat, car il n’existe pas encore de méthode uniforme de mesure à l’échelle internationale, malgré une amélioration récente dans les données communiquées. Les études longitudinales – c’est-à-dire qui regardent comment la productivité d’un pays évolue dans le temps – sont en revanche plus fiables.

Selon des études récentes, la réduction du temps de travail – par exemple dans le cadre de la mise en place de la semaine de quatre jours – pourrait effectivement stimuler la productivité. Mais selon les données de l’OCDE, les résultats seraient mitigés. Le PIB par heure travaillée ne reflète en effet que partiellement la productivité exprimée en matière de capacités personnelles et d’intensité des efforts des travailleurs. Le rapport entre la production et le facteur travail dépend pour une large part d’autres facteurs, dont le capital, l’évolution technique ou organisationnelle, les gains d’efficience, les économies d’échelle ou encore la structure et les spécificités de l’appareil productif d’un pays donné.

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Tristan Gaudiaut, Statista.


Prix de l’électricité : l’exception suédoise en Europe

Si Nausicaá endosse le statut de plus grand aquarium d’Europe depuis 2018, son directeur général Christophe Sirugue, préfère lui insister sur le rôle d’aquarium à mission. Mastodonte de l’attractivité du littoral boulonnais, Nausicaá veut continuer avant tout de sensibiliser à la préservation des océans et des espèces.

La saison estivale 2023 démarre tambour battant pour Nausicaá. « Les 15 premiers jours de juillet suivent une très bonne tendance. On compte entre 5 000 à 6000 visiteurs de plus qu’en 2022 à la même période » indique Christophe Sirugue à la tête du navire depuis 2021. L’année 2023 avait déjà démarré sur les chapeaux de roue avec une fréquentation « en très forte hausse en février et mai ». Le Centre de la Mer accueille 850 000 visiteurs en moyenne par an – dont 110 000 scolaires – ce qui représente 97% des ressources de Nausicaà. « Une bonne fréquentation est synonyme d’une bonne incidence sur notre chiffre d’affaires (25,5 M€ en 2022, ndlr) » glisse le directeur. Parmi les clients, on compte 70% de Français et 30% d’internationaux. On retrouve en tête les Belges (70%), suivis des Allemands, des Néerlandais et des Anglais qui reviennent progressivement (6% contre 13% avant le Brexit).

« 40% sont des revisiteurs »

Si Nausicaà attire chaque année de nouveaux touristes, l’aquarium parvient surtout à fidéliser sa clientèle. « 40% des visiteurs sont des revisiteurs, ce qui est énorme » affiche fièrement Christophe Sirugue. Pour y parvenir, Nausicaá mise énormément sur les nouveautés. Lancée en 2022, l’expérience « Grand Large » en réalité augmentée, a été un véritable succès. « Il fallait trouver quelque chose suffisamment original et puissant pour maintenir notre attractivité, Grand Large nous a offert une surface médiatique extraordinaire ainsi qu’une belle fréquentation ». Cet été, le dernier programme « Dans les pas d’un soigneur » offre la possibilité aux visiteurs d’assister un soigneur pendant 4h. Si Nausicaá apporte chaque année des nouveautés, cela s’explique par la mise en place du programme pluriannuel d’investissement à hauteur d’1M€ en moyenne par an. « Nous investissons chaque année pour amplifier le message qui est le nôtre : Nous sommes un aquarium à missions qui a l’ambition de mobiliser, d’informer, de sensibiliser l’ensemble de nos visiteurs à la préservation des océans, des espèces et aux conséquences du réchauffement climatique ».

Christophe Sirugue, directeur général de Nausicaá © Lena Heleta – La Gazette Nord Pas-de-Calais

En octobre prochain est prévue l’ouverture d’un espace spécifique de 700 m² dédié au jeune public et aux parents. L’espace Abysse sera également amélioré avec l’introduction de vivants pour permettre d’expliquer quelles sont les espèces des grandes profondeurs. L’espace tropical, qui a fait l’objet d’une lourde rénovation, ouvrira de nouveau en 2025. La première réception des travaux d’extension côté plage pour le bassin des lions de mer est prévue pour 2026 avant la grande extension de 8 000 m² (30 000€ d’investissement) qui portera Nausicaá à 40 000 m² de visites (4h30 contre 3h30 actuellement). Cette extension, portée par la Communauté d’Agglomération, prévoit la présentation d’un nouvel écosystème du grand nord avec une colonie de manchots et une salle d’exposition temporaire.

« Le bien-être des animaux dans l’ADN »

On retrouve à Nausicaá 1 600 espèces confondues soit entre 50 000 et 60 000 animaux. « Le bien-être des animaux est fondamental pour nous c’est vrai depuis 32 ans et c’est de plus en plus vrai. Notre ambition est de faire de nos visiteurs des ambassadeurs. Si sur 850 000 visiteurs, 20% voire 30% ont compris à la sortie que les gestes de chacun, la connaissance, la sensibilisation, modifiait leur comportement, on ferait déjà beaucoup de progrès sur la protection des océans » insiste Christophe Sirugue.

© Lena Heleta – La Gazette Nord Pas-de-Calais

Quant aux animations prévues, trois en moyenne par jour, encore une fois, le message est clair : « on ne parle surtout pas de spectacle, on présente ce qu’on fait avec nos lions de mer, le nourrissage mais aussi les actes médicaux qu’on est capable de faire : prise de sang, échographie, intubation. Nos otaries ont par exemple des séances d’ostéopathie et certaines d’acupuncture. Cette notion de bien-être animal est inscrite dans l’ADN d’entreprise ». Nausicaá est également engagée dans des programmes – à dimension européenne – d’alimentation, de conservation, et de reproduction : « On s’efforce à choisir des espèces qu’on est capable de trouver sans aller prélever dans le milieu naturel, soit que des collègues ont, soit qu’on sait reproduire, soit des espèces invasives, dans leur milieu naturel, qui sont capturées pour être tuées » conclut le directeur général.

Marie Boullenger – La Gazette Nord Pas-de-Calais pour Réso hebdo éco.


Prix de l’électricité : l’exception suédoise en Europe

Quel pays européen a les vacances scolaires d’été les plus longues ?

Dans de nombreux pays européens, c’est la pause estivale : plus longues dans certains, plus courtes dans d’autres ! L’Italie occupe la première place avec 13 semaines de vacances d’été par an, suivie de près par la Grèce avec 12 semaines et l’Espagne avec 11 semaines – tous des pays connaissant des chaleurs record cette année.

Avec ses huit semaines de vacances scolaires d’été, la France se situe dans la moyenne de notre comparaison.

En Suisse romande, les vacances d’été durent 7 semaines. Dans l’ensemble de l’Helvétie, la durée varie entre 5 et 10 semaines selon les cantons. Au Tessin, par exemple, les élèves ont 10 semaines de congé, alors que les Suisses alémaniques doivent parfois retourner au travail ou à l’école après seulement 5 semaines de pause estivale.

Les vacances d’été de nos voisins allemands sont également relativement courtes : là-bas, elles ne durent que 6 semaines.

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Claire Villiers, Statista.


Prix de l’électricité : l’exception suédoise en Europe

Selon la ville où l’on se trouve quand l’envie de se désaltérer se fait sentir, boire une bière peut être très bon marché ou peser lourd sur le porte-monnaie. Comme le met en avant le graphique ci-dessous basé sur les données du comparateur Numbeo, rien qu’en Europe, le prix moyen d’une bière locale (c’est-à-dire produite dans le pays) peut varier du simple au quadruple.

Les villes nordiques sont parmi les plus chères du monde. À Reykjavic (Islande) et à Oslo (Norvège), il faut par exemple débourser plus de 9,00 euros en moyenne pour boire une bière de 0,5L dans un bar ou un restaurant en 2023. Dans les supermarchés de ces deux pays, la note est également plutôt salée, puisqu’une bouteille d’un demi-litre coûte en moyenne près de 3,00 euros. Pour comparer avec la ville la plus chère de France, Paris, le prix moyen est actuellement de 7,00 euros pour 0,5L dans les débits de boissons et d’un peu plus de 2,00 euros dans les établissements de vente au détail.

Une soirée au bar revient nettement moins chère à Berlin, la capitale allemande, où la pinte coûte 4,00 euros en moyenne. Les prix les plus avantageux se trouvent globalement au Sud et à l’Est du continent. À Lisbonne (Portugal) et à Madrid (Espagne), une bière de 0,5L en terrasse coûte en moyenne entre 2,50 et 3,00 euros, et le prix descend même autour de 2,30 euros à Prague (Tchéquie). Dans ces pays, le prix moyen en supermarché se situe autour de 1,00 euro par demi-litre.

Tristan Gaudiaut, Statista.


Prix de l’électricité : l’exception suédoise en Europe

Choisie sous la 3ème République pour commémorer la prise de la Bastille et la Révolution, la fête nationale française a lieu chaque 14 juillet depuis 1880. Date symbolique renvoyant à un événement politique ou culturel considéré comme fondateur dans l’histoire d’un pays, la fête nationale est une pratique finalement assez récente qui remonte au XIXe siècle. Auparavant, on célébrait simplement l’anniversaire du monarque sur le trône, une tradition qui perdure dans certaines monarchies actuelles, comme au Royaume-Uni (fête nationale officieuse), aux Pays-Bas et au Luxembourg.

À l’image de la France, la date établie par l’Italie et la Turquie commémore également une révolution ou plus généralement un changement de régime. Il s’agit du référendum de naissance de la République italienne pour le premier (2 juin 1946) et de la proclamation de la République turque par Mustafa Kemal pour le second (29 octobre 1923). En Serbie, la fête nationale marque quant à elle le déclenchement de la Première révolution contre la domination ottomane en 1804.

En Europe centrale, à l’est et dans les Balkans, une grande majorité de nations (dont certaines relativement jeunes) ont choisi la date de leur indépendance comme fête nationale, tandis que deux pays, l’Allemagne et la Roumanie, fêtent leur réunification ou réunion. Enfin, la fête nationale irlandaise, certainement l’une des plus connues au monde, est une fête chrétienne qui célèbre saint Patrick le 17 mars.

Comme le révèle la typologie de notre carte, les fêtes nationales portugaises et espagnoles peuvent être considérées comme de petites exceptions en Europe, n’étant pas reliées, ni à l’indépendance ou un acte fondateur de l’État (constitution, nouveau régime, réunification), ni à l’anniversaire d’un monarque ou d’une figure religieuse. En Espagne, le 12 octobre commémore la découverte du continent américain par Christophe Colomb, tandis qu’au Portugal, la fête nationale rend hommage au poète Luís Vaz de Camões.

De Claire Villiers pour Statista

https://echodumardi.com/tag/europe/page/3/   1/1