25 novembre 2024 |

Ecrit par le 25 novembre 2024

Où Internet haut débit est le plus rapide en Europe

Selon la dernière analyse du « Worldwide broadband speed league 2019 » publiée par cable.co.uk, les pays nordiques restent les champions européens en matière de vitesse moyenne des connexions Internet haut débit. Mais comme l’illustre la carte de Statista, forts du développement de leurs infrastructures numériques, plusieurs pays situés dans d’autres régions du continent obtiennent également des résultats très satisfaisants.

C’est la Suède qui domine le classement de l’Internet haut débit le plus rapide d’Europe, avec une vitesse moyenne de téléchargement de 55 Mbps. Suivent ensuite le Danemark, le Luxembourg et les Pays-Bas, avec une vitesse comprise entre 40 et 49 Mbps.

Si les petits pays peuvent bénéficier d’un avantage géographique par rapport à des pays plus vastes, on notera la bonne performance de l’Espagne (36 Mbps), au même niveau que la Suisse (39 Mbps) ou la Belgique (36 Mbps). Les pays baltes, plutôt à la pointe en matière d’infrastructures et de services numériques, sont ensuite bien représentés (31 à 33 Mbps), juste devant la France (30 Mbps). En Europe de l’Est, des pays comme la Hongrie, la Slovaquie et la Slovénie enregistrent eux aussi une vitesse moyenne avoisinant les 30 Mbps.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Où Internet haut débit est le plus rapide en Europe

Le taux de positivité des tests de dépistage du Covid-19 constitue un des indicateurs de suivi de l’évolution de l’épidémie. D’après les données des agences de santé compilées par les analystes d’Our World in Data, la moyenne glissante sur sept jours du taux de tests positifs durant les deux premières semaines d’août variait entre 0,3 % et plus de 9 % dans les pays européens.

Comme le montre cette infographie de Statista, cet indicateur est repassé au-dessus du seuil des 2 % dans l’Hexagone selon les données du gouvernement en date du 9 août. Chez nos voisins, la part des tests positifs est pour le moment inférieure à 1 % au Royaume-Uni et en Allemagne, mais elle grimpe à un peu plus de 7 % en Espagne, où de nouvelles mesures contre le Covid-19 ont été prises ces derniers jours, comme l’interdiction de fumer dans les rues ou la fermeture des discothèques.

Il reste important de noter que la comparaison entre les pays est susceptible d’être affectée par des différences dans la façon dont les autorités rapportent les données de tests.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Où Internet haut débit est le plus rapide en Europe

Le Royaume-Uni a réimposé samedi 15 août une quarantaine de 14 jours aux voyageurs en provenance de France et des Pays-Bas, en réponse à la hausse du nombre des cas de Covid-19 détectés dans ces deux pays. Si voyager en Europe est globalement redevenu possible pour les Français depuis le 15 juin, date à laquelle de nombreux pays de l’espace Schengen avaient rouvert leurs frontières, chaque État conserve sa propre politique en la matière. L’évolution récente de l’épidémie en France pousse notamment plusieurs pays à réintroduire des restrictions d’accès pour les voyageurs venant de l’Hexagone.

Avec les dernières informations disponibles issues de Re-open EU et du site France DiplomatieStatista a réalisé cette carte qui donne un aperçu des pays d’Europe où les frontières restent ouvertes pour les voyageurs français et de ceux dans lesquels des restrictions d’accès sont actuellement en vigueur. Avant le Royaume-Uni, la Norvège et les pays baltes ont eux aussi rétabli l’auto-confinement obligatoire pour les voyageurs français. Cette mesure est également en vigueur en Irlande et en Russie. Enfin, l’accès à Chypre et à l’Islande est possible sous condition de suivre les exigences en matière de dépistage dictées par ces deux pays.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Où Internet haut débit est le plus rapide en Europe

La pandémie de Covid-19 continue de s’étendre dans le monde avec plus de cinq millions de nouveaux cas détectés depuis début juillet, soit plus du tiers du total des cas déclarés depuis le début de l’épidémie. Bien entendu, la capacité de dépistage de ce nouveau virus a globalement augmenté depuis les mois de février et de mars, mais ces chiffres renseignent tout de même sur la dynamique en cours dans plusieurs régions du monde.

Comme le montre l’infographie de Statista basée sur les données d’Our World in Data, le continent américain est actuellement le plus touché et également celui où le nombre de nouveaux cas détectés augmente le plus vite. On dénombre à ce jour près de 5 millions de cas en Amérique du Nord, dont 4,2 millions rien qu’aux États-Unis. L’Amérique du Sud enregistre quant à elle 3,7 millions de cas, soit presque autant qu’en Asie, où la population est environ dix fois plus nombreuse. En Europe, le nombre de cas diagnostiqués depuis fin décembre s’élève à plus de 2,7 millions et la trajectoire de la courbe épidémique illustre le ralentissement global des contaminations. Si le niveau de contamination est toujours considéré comme « sûr » dans la plupart des pays européens, l’Europe se tient toutefois sur ses gardes face à une augmentation du nombre de cas observée dans plusieurs pays ces dernières semaines.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Où Internet haut débit est le plus rapide en Europe

Samedi dernier, 9 mai, marquait le 70e anniversaire de la déclaration Schuman, considérée comme le texte fondateur de la construction européenne. Alors que la crise du coronavirus agit comme un ‘stress test’ pour les états membres et que les questions sur la coopération au sein de l’UE (Union européenne) sont plus que jamais d’actualité, le portail de données Statista revient sur la confiance que les Européens accordent à cette institution.

Selon le dernier baromètre de la Commission européenne, réalisé à la fin de l’année 2019, les Français sont les citoyens européens les plus sceptiques envers l’UE. En effet, seuls 32 % déclarent qu’ils tendent à avoir confiance dans les actions de l’institution, soit la plus faible proportion après les Britanniques (29 %), qui ont quitté officiellement l’UE en février dernier.

Comme le montre l’infographie ci-jointe, les niveaux de confiance les plus élevés, c’est à dire plus de 55 % de la population, sont observés à la frontière orientale de l’UE (Lituanie, Bulgarie, Roumanie…), dans les pays scandinaves ainsi qu’au Portugal et en Irlande. A l’inverse, les citoyens des pays du pourtour méditerranéen sont de loin les plus sceptiques : moins de 40 % des Grecs, Italiens et Espagnols affirment faire confiance à l’UE.

De Tristan Gaudiaut pour le portail de données Statista


Où Internet haut débit est le plus rapide en Europe

Le big boss de Business Europe, association patronale européenne dont il est le président depuis mai 2018, mise sur un patronat uni « pour résister aux agressions populistes et nationalistes ». Mais rien ne se fera sans un redémarrage franc et assumé de l’activité. L’ancien président du Medef évoque également concrètement les conséquences de cette crise sanitaire sur l’activité de son domaine de Sannes comprenant notamment 30 ha de vignes et 400 oliviers.

Pour vous, de l’excellence économique découle le progrès social. Et environnemental…

« On doit toujours avoir les trois ‘P’ en tête, Prospérité économique, ‘People’ (Ndlr : au sens des personnes) et Planète. Garantir la sécurité des salariés reste fondamental, non négociable, rien n’est possible sans cette priorité absolue, mais il faudra sans doute inventer et apprendre d’autres façons de travailler. Pas question non plus de se remettre à polluer sans réfléchir à d’autres modèles, il faut aller vers l’imagination, la créativité, en cela la période que nous vivons est intéressante. Une des leçons de cette grande crise, c’est que nous avons beaucoup délocalisé, à marche forcée, par un environnement fiscal et social compliqué en France, on ne relocalisera que si cet environnement se normalise par rapport aux autres pays, et il faut pousser dans ce sens-là. Il y a aujourd’hui toute une réflexion en cours sur les filières stratégiques à conserver en France ou en Europe, la production médicamenteuse notamment, c’est plutôt sain. Côté planète, c’est un combat lui-aussi fondamental, la crise sanitaire s’est déjà transformée en crise économique, il ne faudrait pas la transformer en crise environnementale… »

Selon vous, serons-nous assez responsables ?

« Je crois dans un confinement aux effets vertueux, avec un retour aux vraies valeurs, au vrai sens de la vie, de la mort, aux choses essentielles, à un bonheur que l’on sait relatif. Il pourrait en ressortir une forme de sagesse collective, chefs d’entreprises compris, et d’ailleurs le monde économique a bien réagi, on a senti de la mobilisation, de la solidarité, dans les initiatives qui se sont mises en place. »

“L’Europe devient encore plus importante, c’est en mutualisant nos moyens qu’on y arrivera.“

Et l’Europe, est-elle toujours aussi solidaire ?

« L’Europe a plutôt bien réagi face à la crise, dès le début la commission a été à la hauteur dans le vote de ses budgets pour ajouter de la liquidité dans les rouages économiques. La réactivité est là, il faut continuer, il faut aujourd’hui trois principes de base, ce que nous demandons via Business Europe : que les entreprises aient du cash, que ce soit rapide et que ce soit simple. Il faut vraiment simplifier les procédures, aujourd’hui, des entreprises meurent du manque de cash. Il faut que les Etats-membres aident leurs entreprises, mais l’Europe aussi, elle qui n’y a pas accès directement, qui donne des directives, du financement via la BCE (Banque centrale européenne) ou le fonds d’investissement européen. Solidarité-responsabilité-action, c’est ce que nous poussons depuis deux mois. Solidarité entre petites et grandes entreprises, entre les Etats-membres, entre l’Europe et les Etats-membres, c’est l’union qui fait la force face à ce désastre, chaque pays, seul, ne peut rien. L’Europe devient encore plus importante, c’est en mutualisant nos moyens qu’on y arrivera. Avec une dose de responsabilité bien sûr par rapport à la santé des citoyens, des soignants, des salariés. Quant à l’action, il me semble que nous y sommes. »

Le rebond ?

« Il faut le préparer, dès aujourd’hui, toutes les entreprises ont bien compris l’importance de la gestion de crise pour compenser les pertes, par un confinement intelligent, pourquoi pas par des investissements quand c’est possible, les Chinois le font très bien en accélérant sur la 5G, via un plan massif de relance, il faut faire la même chose sur des filières stratégiques. Il faut profiter de cette crise mondiale pour améliorer l’Europe, mesurer nos faiblesses et nos atouts, et trouver les moyens d’accélérer les forces. Entre le nationalisme exacerbé d’un Trump et l’agressivité chinoise et son rêve d’hégémonie sans respecter les règles de la concurrence, il y a une vraie place pour l’Europe, pour reprendre son destin en main avec des stratégies industrielles et digitales fortes. Une sorte de renaissance… »

Propos recueillis par Isabelle Auzias, Tribune Côte d’Azur pour Réso Hebdo Eco

L’Echo du Mardi est l’un des trois membres fondateurs du Réso Hebdo Eco  avec le groupe ECOmédia et la Tribune Côte d’Azur

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