24 novembre 2024 |

Ecrit par le 24 novembre 2024

Burn-out : plus de la moitié des Européens concernés

Non reconnu en tant que maladie professionnelle au sens strict, le burn-out ou syndrome d’épuisement professionnel est un phénomène dont l’ampleur reste difficile à quantifier, car il n’existe pas de diagnostic « officiel » et de statistiques précises à ce sujet. En France, selon diverses études réalisées récemment (Institut de veille sanitaire, cabinets Empreinte Humaine et Technologia), de 30 000 à 3 millions de personnes seraient affectées par une forme plus ou moins grave de souffrance psychique au travail — et ces chiffres sont en hausse sur les dernières années.

Comme le suggère une étude du groupe pharmaceutique allemand Stada, l’exposition au burn-out concerne de près ou de loin de nombreux salariés en Europe. Ainsi, en 2022, plus de la moitié des répondants interrogés par l’enquête dans quinze pays européens ont affirmé avoir vécu ou s’être sentis au bord d’un burn-out. Comme le détaille notre infographie, la proportion de personnes exposées à ce phénomène variait d’environ la moitié des salariés en Allemagne et en France, à plus des deux tiers en Roumanie et en Pologne.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Burn-out : plus de la moitié des Européens concernés

Instaurée en 1924 lors du premier Congrès international des caisses d’épargnes, la Journée mondiale de l’épargne se tient chaque année le 31 octobre et a pour vocation de sensibiliser les populations aux bienfaits de l’épargne, qui représente un filet de sécurité économique pour les ménages face aux aléas de la vie et aux situations de crise. À cette occasion, nous nous sommes penchés sur la taille et la composition du patrimoine financier des ménages européens.

Comme le détaillent les données de la Caisse des dépôts et consignations reprises dans notre infographie, les actifs liquides (monnaie et dépôts) représentent la plus grande part du patrimoine financier des ménages en Europe, sauf au Royaume-Uni, où le poids des assurances vie et des fonds de pension est prépondérant (59 % du total en 2023). En France comme en Allemagne, les actifs liquides représentent près de la moitié (44 %) du patrimoine financier des ménages, suivis par les assurances vie et les fonds de pension (respectivement 40 % et 31 % dans ces deux pays). Au sein des pays étudiés, c’est en Belgique que le poids des actions et des parts de fonds d’investissement est le plus important dans le patrimoine financier des ménages (31 % en 2023).

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Burn-out : plus de la moitié des Européens concernés

Le taux d’épargne des ménages s’est redressé dans l’Union européenne (UE) au deuxième trimestre de l’année 2024, s’établissant en moyenne à 14,8 % du revenu disponible des ménages, contre 13,1 % au deuxième trimestre 2023, selon Eurostat. Comme le relève l’office chargé de l’information statistique européenne, il s’agit du taux d’épargne le plus élevé dans l’UE depuis le deuxième trimestre 2021 (15 %). 

C’est en Allemagne et en Hongrie que les ménages épargnent le plus en proportion de leur revenu disponible, avec des taux d’épargne respectifs de 20,0 % et 24,6 % au deuxième trimestre 2024. En comparaison, ce chiffre s’élevait à 17,6 % en France, en progression d’un point de pourcentage sur un an, et à environ 13 % en Espagne et en Italie (+1,5 et +2,7 points respectivement depuis 2023).

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Burn-out : plus de la moitié des Européens concernés

L’Europe de l’Ouest est la région du monde où la tradition démocratique est plus âgée. Si l’organisation d’élections au suffrage universel, la séparation des pouvoirs et le respect des droits de l’Homme sont des points communs de la Constitution de la plupart des États de la région, ces derniers gardent chacun un système politique qui leur est propre.

Comme le détaille notre carte, on distingue plusieurs types de régimes en Europe. Le plus répandu est le régime parlementaire, dans lequel le président, élu ou non au suffrage universel, n’est que le titulaire d’une magistrature de représentation. Dans ce type de régime, c’est le Premier ministre qui est le personnage le plus important. Parmi les trente pays européens étudiés, on trouve par ailleurs huit monarchies parlementaires, dans lesquelles le souverain est reconnu comme chef de l’État, mais ne détient aujourd’hui pas ou très peu de pouvoir exécutif.

Le régime semi-présidentiel ne concerne quant à lui que quatre pays : la France, le Portugal, la Lituanie et la Roumanie. Dans ce type de système politique, le président, élu au suffrage universel, partage un certain nombre de prérogatives avec le Premier ministre. La république de Chypre est le seul régime présidentiel intégral de l’Union européenne, son président, élu au suffrage universel, est à la fois chef de l’État et chef du gouvernement. Autre exception, le régime politique de la Suisse, qui peut être qualifié de démocratie semi-directe, dans le sens où il rassemble des éléments de démocratie représentative (élection des membres des parlements) et de démocratie directe (référendum, initiative populaire).

Enfin, si la grande majorité des trente pays européens étudiés élisent leurs représentants à la proportionnelle, seul un vote au scrutin majoritaire : la France, tandis que la Hongrie et la Suisse utilisent des systèmes hybrides.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Burn-out : plus de la moitié des Européens concernés

Chaque année, le premier vendredi d’août marque la Journée internationale de la bière. Créée par quatre amis en Californie en 2007, cette journée a pour but de célébrer et partager ensemble cette boisson houblonnée. Cependant, selon la ville où l’on se trouve, quand l’envie de se désaltérer se fait sentir, boire une bière peut être très bon marché ou peser lourd sur le porte-monnaie. Comme le met en avant notre infographie, basée sur les données du comparateur Numbeo, rien qu’en Europe, le prix moyen d’une bière locale (c’est-à-dire produite dans le pays) peut varier du simple au quadruple. 

Les villes nordiques sont parmi les plus chères du monde. À Reykjavic (Islande) et à Oslo (Norvège), il faut par exemple débourser 10 euros ou plus en moyenne pour boire une bière de 0,5L dans un bar ou un restaurant en 2024. Dans les supermarchés de ces deux pays, la note est également plutôt salée, puisqu’une bouteille d’un demi-litre coûte en moyenne près de 3 euros. Pour comparer avec la ville la plus chère de France, Paris, le prix moyen est actuellement de 7,58 euros pour 0,5L dans les débits de boissons et d’un peu plus de 2 euros dans les établissements de vente au détail.

Une soirée au bar revient relativement moins cher à Berlin, la capitale allemande, où la pinte coûte un peu moins de 5 euros en moyenne. Les prix les plus avantageux se trouvent globalement au Sud et à l’Est du continent. À Lisbonne (Portugal) et à Madrid (Espagne), une bière de 0,5L en terrasse coûte en moyenne entre 3,25 et 3,79 euros, et le prix descend même autour de 2,50 euros à Prague (Tchéquie). Dans ces pays, le prix moyen en supermarché se situe autour de 1 euro par demi-litre.

De Valentine Fourreau pour Statista


Burn-out : plus de la moitié des Européens concernés

Dans un rapport publié au début du mois d’avril, l’agence européenne de coopération policière Europol dresse un constat inquiétant : le crime organisé n’épargne aucun pays d’Europe, et il représente « une menace majeure pour la sécurité intérieure » de l’Union européenne. L’analyse d’Europol, intitulée « Décoder les réseaux criminels les plus menaçants de l’UE », dresse un portrait inédit des réseaux criminels les plus menaçants d’Europe, et décrit en détail leur organisation, la nature de leurs activités criminelles, leurs lieux d’opération et leurs niveaux de contrôle territorial. 

Europol identifie 821 organisations criminelles « menaçantes » opérant actuellement dans l’Union européenne, qui comptent au total au moins 25 000 membres. Une large majorité d’entre elles (86 %) ont recours à une structure commerciale légale — par exemple par la création d’entreprises légitimes — pour dissimuler leurs activités criminelles, mais également pour faciliter le blanchiment d’argent généré par ces activités : 96 % des réseaux criminels présents dans l’UE blanchiraient ainsi eux-mêmes leur argent. Sans surprise, 68 % des organisations criminelles ont également recours à la violence ou à l’intimidation, tandis que 71 % ont recours à la corruption pour faciliter leurs activités criminelles.

Les groupes présents en Europe sont principalement originaires d’Albanie, de Belgique, de France, d’Allemagne et d’Italie, mais 68 % d’entre eux sont composés de membres venant de différents pays : au total, 112 nationalités sont représentées dans ces réseaux. Plus de trois quarts d’entre eux (76 %) opèrent dans 2 à 7 pays, tandis que le reste sont présents dans plus de 7 pays. 

Environ 50 % des organisations criminelles recensées par Europol sont principalement actives dans le trafic de drogue. Si le trafic de stupéfiants existe dans presque tous les pays de l’UE, les organisations criminelles y prenant part sont le plus souvent situées en Belgique, en Allemagne, en Italie, aux Pays-Bas, en Espagne, en Albanie et au Royaume-Uni, ainsi que dans plusieurs pays d’Amérique latine. Comme le souligne Europol, 82 % des réseaux criminels d’Europe se concentrent sur une activité criminelle principale. Au-delà du trafic de drogue, nombre d’entre eux pratiquent la fraude en ligne (50), le trafic de migrants (48), les cambriolages ou vols organisés (33), le vol de véhicules (19), ou encore le trafic d’êtres humains à des fins d’exploitation sexuelle (18).

L’ampleur du crime organisé en Europe mise en lumière par ce récent rapport a de quoi inquiéter, et la capacité de résilience des groupes qui y prennent part est frappante : d’après Europol, 34 % d’entre eux« sont actifs depuis plus de dix ans [et sont] capables de maintenir leur influence et leur pouvoir, même si leurs dirigeants et leurs membres sont détenus. »

De Valentine Fourreau pour Statista


Burn-out : plus de la moitié des Européens concernés

D’après les données de l’ADAC et d’Eurostat, un plein de 60 litres de SP95-E10 coûtait en moyenne 114 euros en France à la fin du mois de mars. Le prix du SP95-E10 a en effet augmenté de 10 centimes par litre depuis le début de l’année, une tendance qui s’est également fait ressentir pour les autres carburants. Si cette augmentation s’explique en partie par les tensions au Moyen-Orient, particulièrement en mer Rouge, qui forcent les transporteurs de produits pétroliers à emprunter des routes plus longues, un rapport de février dernier souligne également que les marges des distributeurs ont recommencé à augmenter à la fin de l’année 2023.

Comme le montre notre infographie, le prix d’un plein de 60 litres est encore plus élevé au Danemark, puisqu’il coûte en moyenne 124 euros. Cependant, le nombre d’heures de travail nécessaires à un Danois pour pouvoir remplir son réservoir est relativement similaire au nombre d’heures requises en France : sur la base du salaire horaire net moyen, un plein coûte l’équivalent de 8,2 heures au Danemark, contre 8,1 heures dans l’Hexagone. C’est en Grèce, en Croatie et en Hongrie qu’il faut travailler le plus longtemps pour se payer un plein d’essence, malgré les prix relativement moins élevés du carburant dans ces deux derniers pays.

De Valentine Fourreau pour Statista


Burn-out : plus de la moitié des Européens concernés

Au lendemain de l’interview du président de la République dans laquelle il l’évoquait, le Premier ministre, Gabriel Attal, a confirmé lundi 11 mars qu’un projet de loi pour une « aide à mourir » devrait être présenté en avril au Conseil des ministres, puis étudié à l’Assemblée à partir du 27 mai. Le texte prévoit d’offrir la possibilité « de demander une aide à mourir sous certaines conditions strictes » à certains patients atteints de maladies incurables, et, pour les patients dont la demande serait acceptée, ouvrirait la voie au suicide assisté ou possiblement à l’euthanasie. 

Comme le monde notre carte, basée sur des données compilées par le site Toute l’Europe, seuls cinq pays européens ont pour le moment légalisé l’euthanasie active, c’est-à-dire le fait de donner intentionnellement la mort à un patient afin de mettre fin à ses souffrances : les Pays-Bas depuis 2001, la Belgique depuis 2002, le Luxembourg depuis 2009, l’Espagne depuis 2021, et le Portugal depuis 2023. L’euthanasie active se différencie du suicide assisté, qui consiste à se donner soi-même la mort avec l’aide d’autrui, par exemple un médecin qui prescrirait les drogues nécessaires. Elle est également différente de l’euthanasie passive, ou « laisser mourir », qui consiste à cesser d’essayer de prolonger la vie d’un patient incurable en refusant l’acharnement thérapeutique. Celle-ci est autorisée en France depuis le vote de la loi Leonetti en 2005, ainsi que dans de nombreux autres pays européens, comme le Danemark ou la Grèce. Certains pays qui reconnaissent le droit à l’euthanasie passive autorisent également le suicide assisté : c’est le cas, par exemple, de l’Allemagne et de l’Italie. 

L’euthanasie reste cependant complètement illégale, et parfois sévèrement pénalisée, dans plusieurs pays d’Europe. En Bulgarie, par exemple, l’aide au suicide est passible d’une peine pouvant aller jusqu’à six ans de prison ; à Malte, la peine peut aller jusqu’à douze ans. Au Royaume-Uni, l’euthanasie peut être considérée, selon les circonstances, comme un homicide volontaire ou un meurtre, et elle est passible de la prison à vie.

De Valentine Fourreau pour Statista


Burn-out : plus de la moitié des Européens concernés

Après les États-Unis, qui ont décidé début février d’interdire les appels automatisés effectués avec des programmes d’IA, afin de lutter contre la recrudescence des arnaques à l’approche des présidentielles, c’est l’Europe qui va être concernée par l’arrivée d’une mesure visant à lutter contre l’impact de la désinformation et des « fake news » sur les processus électoraux.

Il s’agit d’une initiative du réseau social chinois TikTok, rapportée par BFM le 15 février. La plateforme aux plus de 130 millions d’utilisateurs en Europe proposera en mars dans les 27 pays qui voteront lors des élections européennes prévues en juin un « centre d’information dédié aux élections afin que (les électeurs) puissent facilement distinguer les faits de la fiction ». Elle compte notamment à cette fin travailler avec les commissions électorales locales et les acteurs de la société civile.

Comme le montre notre infographie, présentant quelques chiffres clés de la dernière étude Ipsos/Unesco sur le sujet, environ 85 % de la population en âge de voter dans 16 pays où des élections sont prévues en 2024 est convaincue que la désinformation et les « fake news » auront un impact sur la campagne et le vote d’une grande part des électeurs cette année (dont 47 % un impact important). Les canaux d’information où les « fake news » sont les plus répandues d’après les répondants à l’enquête sont les réseaux sociaux (cités par 68 % d’entre eux) et les applications de messagerie en ligne comme WhatsApp et Telegram (38 %), loin devant les sites web d’information et la télévision (autour de 20 %).

De Tristan Gaudiaut pour Statista

https://echodumardi.com/tag/europe/   1/1