L’objectif est aussi « d’encourager et valoriser les savoir-faire spécifiques aux métiers d’art à travers les œuvres réalisées par les élèves de lycées professionnels, d’écoles techniques et d’écoles d’art, mais aussi les jeunes suivant une formation en alternance ».
19 candidats en lice Dans ce cadre, un jury vient de se réunir à la Villa Noailles à Hyères. Il était présidé par Corinne Mallet, présidente de la Commission Métiers d’Art de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat Paca. Un jury composé également de représentants de la Chambre, de l’Institut pour les Savoir-Faire français, des rectorats des Académies de Nice et d’Aix-Marseille, de la Ville d’Hyères, du Centre d’art contemporain Villa Noailles, des compagnons du Devoir, des campus CMA Formation des Arcs et de la Seyne ainsi que de l’Ecole d’ébénisterie Avignon. Il a départagé 19 candidats (13 candidats de niveau 3 et 6 candidats de niveau 4) qui ont présenté leurs œuvres dans les domaines de la bijouterie, de la sculpture, de l’ébénisterie, du modéliste, de la ferronnerie d’art, de la verrerie, de la couture ainsi que le secteur des tapissiers d’ameublement.
2 lauréats régionaux Au final, Dorian Kerivelde l’Ecole Supérieure d’Ebénisterie d’Avignon a été désigné 1er Prix régional Avenir Métiers d’Art 2024 de niveau 4 en ébénisterie. Ce dernier, devrait d’ailleurs poursuivre prochainement sa formation dans le cadre d’un BTMS (Brevets techniques des métiers supérieurs) ébéniste. Autre gagnante : Fatima Mogni, élève de 17 ans au lycée Denis-Diderot à Marseille. La jeune phocéenne est récompensée, elle aussi, en ébénisterie (niveau 3). Les deux lauréats iront très prochainement représenter la région lors du prix national qui se tiendra à Paris en décembre.
Un jeune vauclusien remporte le Prix Avenir Métiers d’Art 2024
Près de 800 personnes se sont rendues à l’exposition ‘40 ans, 40 œuvres’ de l’école supérieure d’ébénisterie d’Avignon –Eséa– ce samedi, dans la salle éponyme du parc de l’Arbousière, à Châteauneuf-de-Gadagne. A bien y regarder ce sont 43 œuvres exposées dans les disciplines d’ébénisterie, de sculpture et de dorure sur bois, qui ont ravi les visiteurs. Du mobilier issu des quatre dernières décennies -1983-2023- exécutées par les anciens élèves de l’école.
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Une collection éphémère réunie par la responsable de l’école, Magali Donnat, la fille du fondateur de l’établissement Louis Suau, maître ébéniste, à l’occasion des 40 ans de l’école. Louis Suau, qui a fondé l’école en 1983 a, sa vie durant, milité pour la transmission des savoirs. «Si l’élève dépasse le maître, alors le pari est réussi», avait–il coutume de dire. À travers son approche pédagogique novatrice, il a démontré qu’avec une méthode adaptée, le métier d’ébéniste pouvait s’acquérir en 10 mois au regard des 10 ans traditionnellement requis.
Magali Donnat a rappelé combien chaque promotion est unique, composée d’élèves venus d’horizons géographiques et sociaux variés, partageant un objectif commun : apprendre un métier et, souvent, changer de vie. «L’aventure humaine qui se joue tant dans les ateliers que pendant les moments partagés, marque à jamais nos élèves comme une année entre parenthèses, inoubliable pour chacun d’eux.»
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Lors de cette journée, Yves Bayon de Noyer, maire du Thor, et Stéphane Maria, directeur de l’Adef (Association pour le Développement de la Formation), ont annoncé le déménagement stratégique de l’école prévu en 2026. L’ESEA sera alors transférée sur un nouveau terrain au Thor, dans des locaux plus grands et mieux équipés, afin de répondre à la demande croissante des élèves et ainsi assurer des conditions de travail optimales.
Ils étaient présents Étienne Klein, maire de Châteauneuf-de-Gadagne ; Yves Bayon de Noyer maire du Thor et Pierre Gonzalvez, président de la communauté de communes Pays-des-Sorgues, ont souligné le rôle important de l’école dans l’attractivité du territoire, dont l’enseignement séduit nombre d’élèves venus de toute la France et désireux d’apprendre le travail du bois.
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Un jeune vauclusien remporte le Prix Avenir Métiers d’Art 2024
L’École supérieure d’Ébénisterie d’Avignon (ESEA), située au Thor, ouvre ses portes au grand public le jeudi 27 juin.
Cette journée portes ouvertes offrira l’occasion de découvrir les métiers d’ébéniste, de sculpteur et de doreur sur bois, ainsi que le savoir-faire associé et les avantages de la formation pour les élèves. Fondée en 1983 par Louis Suau, l’École supérieure d’Ébénisterie forme chaque année une cinquantaine d’étudiants aux métiers du bois. Magali Donnat, actuelle responsable de l’école, sera présente lors de cette journée, marquant la fin de la formation de 10 mois, durant laquelle les étudiants exposeront leurs œuvres.
Les élèves de cette école sont généralement en reconversion professionnelle, souvent issus de métiers tertiaires comme ingénieur, directeur marketing, cadre commercial, enseignant ou militaire.
La journée se déroulera de 9 à 17h, et le programme commencera par une conférence sur la sculpture mobilière animée par Serge Therond, ébéniste-sculpteur qui fut formateur à l’ESEA durant 30 ans. L’inauguration aura lieu à 11h avec la remise du Prix Louis, qui consiste à remettre un prix coup de cœur en hommage à Louis Suau, fondateur de l’école.
Durant cette journée, il sera possible de rencontrer et d’échanger avec les anciens élèves, les élèves de cette année, la directrice Magali Donnat, mais aussi des formateurs. C’est aussi le moment pour le public de trouver les renseignements concernant la formation et de se préinscrire.
Pour la pause déjeuner, des foodtrucks seront sur place de 12h30 à 14h. Enfin, des démonstrations gratuites de sculpture, d’ébénisterie, etc seront présentées au public durant l’après-midi.
Les inscriptions pour la rentrée 2024-2025 sont ouvertes.
Programme
● 9h : ouverture de la journée portes ouvertes ; ● 10h à 11h : conférence sur la sculpture mobilière dans la salle de cours (nombre de places limité) ; ● 11h à 12h30 : discours officiel et remise du Prix Louis par Philippe et Betty Camus ; ● 12h30 à 14h : pause déjeuner sur place (foodtruck salé et sucré) ; ● 14h à 17h : ateliers de démonstrations techniques des métiers du bois Sculpture / Ébénisterie (sans inscription, gratuit) ; ● 17h : fin de la journée.
Parking au collège du Thor, allée Jean Bouin. Navette AR pour l’ESEA au départ du parking. 1742 Route d’Orange – 84250 Le Thor.
Sarah Ripert
Un jeune vauclusien remporte le Prix Avenir Métiers d’Art 2024
L’École supérieure d’ébénisterie d’Avignon (ESEA), qui est en réalité située au Thor, a célébré ses 40 ans en 2023. Ce lieu d’apprentissage et de transmission accueille chaque année une cinquantaine de stagiaires, qui ont choisi pour la plupart la voie de la reconversion.
Au détour d’une rue, à l’extérieur de la commune du Thor, derrière quelques habitations, elle se cache. Pourtant, ça fait 40 ans qu’elle est implantée là. L’École supérieure d’ébénisterie d’Avignon est la plus ancienne école d’ébénisterie de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, qui en compte aujourd’hui quatre.
Fondée en 1983 par le maître ébéniste Louis Suau, l’école est aujourd’hui dirigée par sa fille, Magali Donnat. Après avoir baigné toute son enfance dans le bois, Magali s’est dirigée vers des études d’économie et gestion puis a travaillé dans divers domaines avant de retourner dans l’entreprise familiale, l’ESEA, suite au décès de son père et au départ à la retraite de son oncle. Aujourd’hui, c’est le centre de formation ADEF de Marseille qui est propriétaire de l’école.
Une école, deux formations
Chaque année, l’ESEA accueille une cinquantaine de stagiaires, aussi appelés des « élèves », qui ont le choix entre une formation ébénisterie ou une formation sculpture et dorure sur bois. En tout, ce sont quatre formateurs, anciens élèves de l’ESEA, qui transmettent leur passion et leur savoir-faire aux stagiaires : Jérémie Labouré, Clément Pascal et Patrice Rousset pour la partie ébénisterie, et Yan Aubergier pour la partie sculpture et dorure.
Si 80% des cours concernent la pratique, les stagiaires ont également des cours un peu plus théoriques, pour lesquels ils quittent leur établi pour s’installer à un bureau plus classique. Dessin technique, dessin assisté par ordinateur, histoire de l’art, technologie et gestion d’entreprise sont des matières primordiales à l’enseignement proposé par l’ESEA, en plus des cours pratiques au sein des ateliers.
10 mois de formation
Chaque année, l’ESEA ouvre ses trois ateliers et ses salles de classe aux stagiaires pendant 10 mois, de septembre à juin. Durant cette période, ils réalisent plusieurs meubles imposés, ce sont généralement des meubles de style Louis XV ou Louis XVI, qui leur permettent de faire face à de nombreuses problématiques, et ainsi de savoir gérer tout un panel de difficultés à l’issue de leur formation. À la fin de l’année, ils doivent réaliser un meuble avec le style qu’ils souhaitent, qui est évalué par un jury de professionnels qui détermine si le stagiaire peut recevoir son titre RNCP (Répertoire national des certifications professionnelles), reconnu par l’État.
En tout, il faut compter 200€ pour les frais d’inscription, de dossier et d’entretien, et 15 200€ pour 1520 heures de formation. Ce montant peut être payé en plusieurs échéances et les stagiaires peuvent bénéficier d’aides financières avec le CPF ou le dispositif PTP (Projet de transition professionnelle) par exemple. Au cours de l’année à l’ESEA, la matière première est fournie, l’outillage est mis à disposition, et les stagiaires repartent avec leurs créations à la fin de l’année.
Des stagiaires de tout horizon
Chaque année, l’ESEA accueille une cinquantaine de stagiaires de 18 à 65 ans, dont 73% sont des hommes et 27% des femmes (données de 2023). La plupart ont entre 35 et 40 ans, et sont en reconversion professionnelle. Ils sont banquiers, stylistes, dans le milieu de l’automobile, militaires, ou encore moniteurs de voile, et ils viennent des quatre coins du monde : la France, la Belgique, le Brésil, l’Australie, l’Afrique du Sud, ou encore la Turquie. Tous ont un point commun, ils veulent changer de vie.
Cette envie de changement a été notamment renforcée par la crise du Covid-19. Si les métiers qui nécessitent d’être assis derrière un bureau face à un ordinateur font de moins en moins rêver, les métiers manuels, eux, connaissent un véritable essor depuis quelques années. Une nouvelle qui aurait ravi le créateur de l’ESEA, qui avait pour objectif de mettre en valeur les métiers artisanaux, bien trop longtemps considérés comme des métiers « non intellectuels », vers lesquels étaient dirigés les élèves en difficulté à l’école.
Les stagiaires de l’ESEA vont donc garder leur nom collé sur leur poste de travail pendant encore quelques mois, les prochains, eux, feront leur rentrée le 2 septembre 2024. L’école, qui peut accueillir jusqu’à 54 stagiaires, accepte encore des candidatures. Pour ceux qui souhaitent plus de renseignements, il est possible de prendre rendez-vous pour visiter l’établissement, ou attendre la journée portes ouvertes qui aura lieu le jeudi 27 juin prochain.