22 novembre 2024 |

Ecrit par le 22 novembre 2024

L’effondrement mondial de la faune sauvage

Le Fonds mondial pour la nature (WWF) a publié un nouveau rapport alarmant qui révèle que les populations mondiales d’animaux sauvages ont diminué de façon drastique au cours des cinquante dernières années. L’«Indice Planète Vivante», qui se base sur le suivi de plus de 30 000 populations animales appartenant à plus de 5 000 espèces autour du globe, fait état d’un déclin de 73 % de la faune sauvage mondiale entre 1970 et 2020. Les activités humaines sont citées comme les principales responsables, avec la destruction des habitats naturels liée à la déforestation et à l’expansion des terres agricoles. Planète Vivante 2024

Comme l’indique notre infographie, le pire impact sur la biodiversité a été observé en Amérique latine et dans les Caraïbes, où les populations d’animaux sauvages ont diminué de 95 % depuis 1970. Au cours de la même période, les populations de vertébrés ont décliné de 76 % en Afrique et de 60 % dans la région Asie et Pacifique. En Amérique du Nord et dans la région Europe et Asie centrale, le déclin s’établit à respectivement 39 % et 35 %. L’impact des activités humaines ne se fait pas seulement sentir sur la terre ferme, si les recherches ont montré que, depuis 1970, les populations mondiales d’animaux terrestres ont diminué de près de 70 %, celles de poissons d’eau douce ont elles décliné de plus de 80 %.

Biodiversité : plus d’un quart des espèces sont menacées d’extinction
Extension des terres agricoles au détriment des forêts, urbanisation galopante, pollution, dégradation des milieux marins par la pollution et la surpêche, réchauffement climatique. Les pressions exercées par les activités humaines sur la nature sont nombreuses et menacent l’existence de milliers d’espèces végétales et animales. Notre graphique donne un aperçu du niveau de menace par classe ou famille d’espèces, telles que recensées dans la Liste rouge de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). Lancé en 1964, cet inventaire représente une source complète d’informations sur l’état de conservation des espèces vivantes et constitue un indicateur privilégié de suivi de l’état de la biodiversité mondiale.

Selon la dernière actualisation de cette liste, la biodiversité de la planète poursuit son déclin. Sur les 163 040 espèces répertoriées en début d’année, 45 321 pourraient disparaître de la surface de la Terre dans un avenir proche, soit 28 % du total des espèces étudiées. Les cycadales – des plantes visuellement proches des palmiers et des fougères – sont le groupe le plus menacé, avec plus de 70 % d’espèces en voie d’extinction. Comme le met en avant notre infographie, la dégradation de la biodiversité est aussi particulièrement importante au niveau des écosystèmes aquatiques. Le taux d’espèces menacées atteint ainsi 41 % chez les amphibiens et plus de 35 % chez les requins, les raies et les récifs coralliens.

Cliquer l’image pour l’agrandir. Crédit : Statista

De Tristan Gaudiaut pour Statista


L’effondrement mondial de la faune sauvage

Le Parc naturel régional du Luberon vient de créer un stand itinérant, la Lub’ambule. Objectif ? Informer habitants et visiteurs sur les actions du parc et les sensibiliser à la richesse des patrimoines naturels et culturels du Luberon et à la nécessité de les préserver. La Lub’ambule et les agents du parc seront présents au forum des associations de Robion le 4 septembre à l’espace Simone Veil, de 14h à 18h.

Au programme : un espace d’échanges pour mieux connaître les missions du parc ; de la documentation et une librairie pour mieux comprendre et connaître le territoire, ses contours, ses richesses ; des infos sur la révision de la charte du parc mais également une dégustation de jus de pommes des vergers conservatoires du parc (la Thomassine).

La Lub’ambule, c’est une remorque pédagogique dont la fabrication a été bio-inspirée par la forme et la couleur du coquelicot, de la garance des teinturiers, du cône des cèdres, pour créer un design identitaire du Luberon. La Lub’ambule, c’est aussi un nom : « Lub » pour Luberon et « ambule » pour ambulant, itinérant, pour évoquer les différents chemins que le parc va prendre pour aller à la rencontre de ses habitants.

Lire aussi : La Lub’ambule à la rencontre des habitants

‟Parce que nous sommes tous acteurs et visiteurs sur notre propre territoire, la Lub’ambule sert à faire prendre conscience à chacun de l’intérêt de découvrir, comprendre et défendre les richesses du Parc naturel régional du Luberon. Elle est l’occasion de faire connaissance, d’échanger avec vous, résidents ou visiteurs, acteurs économiques et culturels, qui faites vivre et qui vivez notre territoire, afin de comprendre vos attentes, vos besoins et vos souhaits d’avenir », souligne le Parc naturel du Luberon.

Programmation complète, cliquez ici.

L.M.

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