24 novembre 2024 |

Ecrit par le 24 novembre 2024

Avignon : le parti « territoires de progrès » organise une conférence sur l’hydrogène 

À l’initiative de son responsable du comité d’Avignon et de sa région, Bernard Autheman, le parti « territoires de progrès » met en place une conférence sur l’hydrogène le jeudi 21 mars à 20h à la salle des fêtes de la mairie d’Avignon. Un événement qui permettra d’aborder les sujets de la transition écologique, des nouvelles ressources de demain et qui offrira la possibilité de faire vivre le parti sur le plan local.   

Le parti politique « Territoires de progrès » a été créé le 1ᵉʳ février 2020 par Jean-Yves le Drian et Olivier Dussopt. Ce mouvement qui se définit comme l’aile gauche de la majorité présidentielle d’inspiration social-démocrate est de plus en plus identifié sur le territoire vauclusien notamment grâce au travail de Claude Hault, son responsable départemental et Bernard Autheman, responsable du comité « Avignon et sa région. »

C’est avec cet objectif de continuer ce travail d’identification et d’union autour de « territoire de progrès » que le parti organise une conférence sur l’hydrogène le jeudi 21 mars prochain à 20h à la salle des fêtes de la mairie d’Avignon. Une assemblée gratuite et ouverte à tous qui sera animée par Alexandre Autheman, responsable ingénierie chez le producteur d’énergie CVE et expert sur les questions de l’hydrogène. 

Transition écologique et lutte contre les fakes news 

Cette conférence sur l’hydrogène est le premier événement pour le parti en 2024. Elle sera l’occasion d’évoquer les sujets de la transition écologique et des nouvelles ressources pour l’avenir comme l’évoque Bernard Autheman : « on a vocation avec cette conférence à intervenir sur des sujets politiques dans le sens le plus noble et offrir des solutions sur des sujets d’intérêts communs, sur des problématiques de vie dans notre ville ». 

Si ces thématiques représentent un enjeu majeur pour le présent et le futur, l’évènement initié par Bernard Autheman a également une portée éducative et éclairante. « Il me semble essentiel de lutter contre l’extrémisme grâce à la culture et l’éclairage scientifique. La prolifération des fake news est un fléau et je suis convaincu que l’intervention de professionnels et de scientifiques avérés sur ce type de sujet sont la meilleure solution pour aider nos concitoyens », affirme celui qui est également conseiller municipal délégué aux bibliothèques, aux musées et à la culture provençale à la mairie d’Avignon. 

Infos pratiques : Conférence « l’hydrogène : énergie d’avenir, durable et écologique ? ». Jeudi 21 mars 2024. 20h. Salle des fêtes de la mairie d’Avignon. Place de l’horloge. Avignon. Évènement gratuit et ouvert à tous.  


Avignon : le parti « territoires de progrès » organise une conférence sur l’hydrogène 

Le vendredi 23 février, le Syndicat Mixte du Bassin des Sorgues (SMBS) a donné une intervention au sein d’une classe de CE1-CE2 de l’école primaire élémentaire d’Althen-des-Paluds. L’institution a noué un lien solide avec cette classe qui, à l’initiative de son professeur, s’est portée volontaire, et va mener un projet d’« aire éducative » écoresponsable affilié à la Sorgue.

Le Syndicat Mixte du Bassin des Sorgues poursuit son engagement auprès de la jeunesse vauclusienne. Après la mise en place de leur programme « les Sorgues à l’école » qui a déjà profité à plusieurs établissements situés sur la Sorgue, le SMBS s’associe à une classe de CE1-CE2 d’Althen-des-Paluds pour un projet écoresponsable. 

Un projet d’« aire éducative » pour « mieux vivre son territoire »

À la base de ce projet, le professeur Laurent Jouffre qui tenait à ce que sa classe se porte volontaire afin d’être pilote de cette initiative d’avenir. L’essence de cet engagement tient dans son intention de faire des élèves des « acteurs écoresponsables » et les sensibiliser aux spécificités de leur territoire. 

Les écoliers althénois, accompagnés du Syndicat Mixte du Bassin des Sorgues auront à leur charge un petit territoire naturel qu’ils choisiront eux-mêmes, appelé « aire éducative », qu’ils géreront de manière participative. Ils seront médiateurs et acteurs de la transmission des savoirs. Cet acte devrait également permettre aux jeunes élèves vauclusiens de mieux découvrir et appréhender leur patrimoine local et sa préservation.

Le SMBS, référent et accompagnateur  

Le Syndicat Mixte du Bassin des Sorgues jouera un rôle prépondérant en intervenant dans le projet en tant que structure référente spécialiste de la Sorgue, pour apporter son expertise technique à la classe : interventions des techniciens de rivière, fourniture d’éléments techniques, création de cartes, orientation vers des outils pédagogiques en liens avec la rivière…

Ce projet bénéficie d’une aide financière de l’Office Français de la Biodiversité (OFB), complétée par le SMBS. Un coup de pouce qui permettra l’intervention à la demande de l’enseignant d’un prestataire spécialisé dans les animations pédagogiques liées aux rivières et qui donnera de précieux conseils aux jeunes élèves en matière d’écoresponsabilité et d’écologie.

Un projet d’avenir et de transmission

Le SMBS a entamé un long travail préparatoire avec l’enseignant de la classe M.Jouffre pour exposer les éléments essentiels aux caractéristiques de la rivière. Toujours avec l’idée de faire découvrir et de donner gout aux différents lieux naturels du territoire sorguais. Un cours a donc été donné sur le fonctionnement de l’impluvium alimentant la Fontaine de Vaucluse. Le SMBS qui est animé par la volonté de mettre en place des démarches partenariales pour une gestion cohérente du bassin versant a présenté la Sorgue via un court-métrage pédagogique.

Ce projet de long terme qui se reproduira sur plusieurs années et qui se transmettra de classe en classe à chaque mois de septembre se concrétisera réellement pour la classe dès que les premiers rayons de soleil sortiront. Les élèves partiront à la découverte des bords de Sorgues et auront tout le loisir de choisir leur site d’aire éducative. S’engager en s’amusant, voilà le message de ce projet.

©SMBS

Avignon : le parti « territoires de progrès » organise une conférence sur l’hydrogène 

‘L’eau, une ressource en partage’ c’est le nom de l’exposition que propose la Maison du parc du Luberon jusqu’au vendredi 8 mars prochain.

« Les sécheresses sont de plus en plus fréquentes, même en hiver », explique le Parc naturel régional du Luberon (PNRL) qui organise une exposition sur le thème ‘L’eau, une ressource en partage’. L’eau est précieuse dans le Luberon, comme en témoignent les nombreux aménagements pour récolter, stocker et acheminer l’eau mis en place sur le territoire depuis des centaines d’années. L’impact de nos besoins en eau n’est pas négligeable, surtout en été où la population augmente fortement et où la ressource est au plus bas. Alors, partageons l’eau. »

Accessible gratuitement, cette exposition qui a pour cadre la Maison du parc à Apt, comprend notamment des regards et paroles d’habitants et d’experts sur le Calavon-Coulon, ainsi qu’un stand interactif de sensibilisation à la rareté de la ressource eau. Objectif : comprendre pourquoi le partage de l’eau est essentiel sur notre territoire…

Un engagement pour mieux gérer la ressource en eau
Territoire méditerranéen où les prélèvements d’eau et le contexte géologique peuvent accentuer le phénomène de tarissement des rivières et des sources, le Luberon a depuis longtemps engagé une réflexion et des actions sur la gestion de cette ressource. Et ce d’autant plus, qu’outre les conséquences environnementales, l’agriculture et le développement économique local peuvent en pâtir grandement.

Dans ce cadre, le Parc s’est donc engagé dans la lutte contre les gaspillages et la réduction des consommations d’eau constituent des préoccupations permanentes en Luberon. Le PNRL propose ainsi notamment des kits de communication pour ses hébergeurs touristiques.
Il accompagne aussi les collectivités et associations locales en mettant à disposition un stand mobile qui permet à tous de tester ses connaissances sur l’origine de l’eau du Luberon et connaître les gestes économes en eau (jusqu’à 50% d’économies possibles sur la facture d’eau).
Des audits ont été aussi réalisés dans le patrimoine public de plusieurs communes du parc afin de diagnostiquer les économies possibles (de 28% à 48% des volumes d’eau) ainsi que les retombées financières (jusqu’à 35 000€ d’économie par an).

Exposition ‘L’eau, une ressource en partage’. Entrée libre. Jusqu’au vendredi 8 mars 2024. Maison du Parc.60, place Jean-Jaurès. Apt. Du lundi au vendredi. De 8h30 à 12h et de 14h à 17h30.  

L.G.


Avignon : le parti « territoires de progrès » organise une conférence sur l’hydrogène 

Depuis le mardi 27 février, le parc naturel régional du luberon en coopération avec fauna studium et la ligue pour la protection des oiseaux (LPO PACA) ont mis en place un dispositif de crapauduc temporaire sur la zone du plan à Oppède. Ce dispositif qui permettra à plusieurs espèces d’amphibiens d’assurer leur migration en toute sécurité restera en place de mars à novembre 2024.

Un crapauduc est un système de protection des animaux qui peut prendre différentes formes. Des tunnels, des filets ou même des murs végétaux qui doivent permettre aux espèces en voies de migrations de relier deux zones sans se risquer sur des obstacles mortels.
La ville d’Oppède faisant partie du parc naturel du luberon voit de nombreuses espèces d’amphibiens subir un déclin en raison de la régression régulière des mares. Ce dispositif de crapauduc dans la commune vauclusienne est constitué de plusieurs filets et seaux placés tous les 15 mètres pour faciliter le recueillement des animaux.
Les bénévoles des différentes associations impliqués relâcheront les amphibiens pris dans ce système de l’autre côté de la route en toute sécurité. L’action permettra aussi de mieux étudier les mouvements et les axes de migration de ces espèces.

Pourquoi l’installation de ce crapauduc est-elle nécessaire ?
Le site du plan, à Oppède est un Espace naturel sensible (ENS). Il fait partie des nombreuses ENS du Vaucluse qui abrite 7 espèces d’amphibiens dont certaines sont menacées à l’échelle régionale. On peut notamment citer le crapaud à couteaux, en danger sur le plan national suite aux nombreuses destructions de son biotope causées par l’homme.
La date d’aménagement de ce crapauduc n’est pas anodine. Arrivés à la fin de l’hiver, de nombreux amphibiens effectuent leur migration pour rejoindre des mares plus propices à leur système de reproduction.
Ces déplacements essentiels à leur survie passent inévitablement par des voies routières, entrainants chaque année 50% de mortalité animalière en moyenne sur un tronçon de 500 mètres.
Terre de biodiversité possédant une forte valeur naturaliste, la ville d’Oppède se devait d’agir pour préserver et maintenir sa richesse animale et végétale. Espèce en grand danger d’extinction, la présence accrue des pléobates cultripèdes (crapaud à couteaux) dans le luberon avec 50% des mares de reproduction de l’espèce qui se trouvent sur le site natura 2000 a poussé les associations et les institutions locales à agir.

Quels acteurs impliqués et engagés dans ce projet ?
Le Département du Vaucluse a financé et donné son autorisation quant à la mise en place de ce dispositif. C’est en particulier la direction de l’aménagement routier qui a supervisé l’implantation de ce crapauduc. L’ensemble des actions de manipulation d’espèces protégés dans le cadre de ce système de protection se fera sous contrôle préfectorale.
Le parc naturel du Luberon est bien évidemment impliqué dans l’implantation de cette structure de préservation soutenu par plusieurs associations et l’Agence de l’eau notamment. La ligue de protection des oiseaux régulièrement engagé sur les communes du Luberon de par la présence de plus de 73 espèces de volatiles fait partie des acteurs mêlés à ce plan de sauvegarde animale au même titre que Fauna Studium. L’entreprise créé en 2022, spécialisée en conception de programme de conservation et protocoles en faveur de la faune sauvage, a également agit pour maintenir l’équilibre de cette zone naturelle.  


Avignon : le parti « territoires de progrès » organise une conférence sur l’hydrogène 

L’Autorité environnementale (AE) du conseil général de l’environnement et du développement durable vient d’émettre son premier avis consultatif concernant le projet du Plan climat-air-énergie territorial (PCAET) de la communauté de communes de l’Enclave des Papes et du Pays de Grignan.
L’AE qui a pour objectif d’évaluer les risques et les impacts des projets et des programmes de planification sur l’environnement, a tenu à souligner dans un premier temps le bien fondé des objectifs de ce plan avant d’émettre un avis plus mesuré sur la pertinence des données utilisées.
« La stratégie territoriale a pour objectif de diminuer de 30% la consommation énergétique entre 2012 et 2050, de diminuer de 75% les émissions de GES (Gaz à effet de serre) sur la période 2016-2050, de tripler la production d’énergies à partir de ressources renouvelables (EnR) entre 2016 et 2050, de renforcer la séquestration du carbone. Elle fixe aussi des objectifs de réduction des émissions de polluants atmosphériques (par exemple 20% de réduction pour les oxydes d’azote entre 2015 et 2030).

Pour l’AE les principaux enjeux environnementaux sont :
·  les consommations énergétiques, les EnR, l’augmentation des puits de carbone et la diminution des émissions de GES pour atténuer le changement climatique,
· la qualité́ de l’air,
· la prise en compte des risques liés au changement climatique et l’adaptation à ses effets.

Le PCAET ambitionne de créer des dynamiques et collaborations entre acteurs et les actions identifient globalement des pistes souvent pertinentes, dans une optique volontariste. Ainsi la thématique de l’adaptation au changement climatique est identifiée comme un enjeu fort avec une volonté de réponses adaptées. »

Un premier plan datant de 2018
« La communauté de communes de l’Enclave des Papes et du Pays de Grignan a entrepris l’élaboration de son premier plan climat-air-énergie territorial en 2018. Le territoire, peuplé de 23 500 habitants environ, comprend 19 communes et est caractérisé par une consommation énergétique légèrement inférieure aux moyennes des départements de la Drôme (Auvergne-Rhône-Alpes) et du Vaucluse (Provence-Alpes-Côte d’Azur) comme des deux régions. Les émissions de gaz à effet de serre (GES) sont supérieures aux ratios nationaux et régionaux du fait en particulier de la présence d’une importante installation de stockage de déchets non dangereux qui représente 36 % des émissions du territoire, devant l’industrie (26 %) et les transports (15 %). »

Un projet ambitieux mais pas abouti
Si l’AE reconnait la nécessité et l’impact positif que pourrait avoir ce plan climat-air-énergie, l’entité se montre beaucoup plus critique sur la préparation et la mise en exécution « Cependant d’une part le dossier est fondé sur des données anciennes ou parfois éparses dans le dossier, d’autre part il montre que les actions sont encore souvent àà des phases embryonnaires. Les démarches d’étude de faisabilité, d’élaboration concertée d’un plan d’action sont souvent à̀ venir et les objectifs, calendriers, indicateurs sont encore fréquemment peu précis. Le dossier gagnerait à entre actualisé sur les éléments de diagnostic et état des lieux et sur l’avancement de certaines actions. Le plan nécessitera un travail d’animation et de suivi important, qui devra s’appuyer sur des moyens humains et financiers adéquats, tout en renforçant dans la durée l’implication des partenaires, le territoire ne disposant pas seul de tous les leviers d’action pertinents. »

Des doutes importants sur la mise en œuvre et certaines thématiques
« Au plan des thématiques opérationnelles les interrogations portent principalement sur :
·  le renforcement et la bonne mise en œuvre des actions en matière de qualité de l’air,
·  le renforcement des actions en matière de mobilité active,
·  la capacité à concrétiser les projets et objectifs visés, en particulier en matière d’évolution des pratiques agricoles, d’émergence des projets de mobilisation des ressources d’énergie renouvelables, de séquestration du carbone,
·  la capacité à mobiliser le bois énergie au regard des objectifs visés et d’une vision de gestion durable de la forêt, dans le cadre du contexte de dégradation de la capacité du puits de carbone forestier constaté ces dernières années. »

Les recommandations de l’AE invitent « le maître d’ouvrage à traiter ces points en particulier la nécessité d’adapter les moyens prévus, d’accélérer la définition des actions opérationnelles et de mettre en place un dispositif de suivi et d’évaluation précis, permettant d’infléchir l’action si besoin sur les enjeux et actions prioritaires pour atteindre les objectifs fixés. »


Avignon : le parti « territoires de progrès » organise une conférence sur l’hydrogène 

Pour la troisième année consécutive, Florence Guende de la Ferme agroécologique du Rouret, à Mazan, a organisé une plantation de haies fruitières dans le cadre du projet ‘Des enfants et des arbres’ auquel les élèves du collège André Malraux de Mazan ont participé.

L’association Des Enfants et des Arbres, créée par la réalisatrice Marie-France Barrier en 2020, invite les enfants de l’école élémentaire au collège, à planter en moyenne 200 arbres par classe chez un agriculteur afin de contribuer efficacement à l’effort de plantation nécessaire d’arbres champêtres sur les territoires. Le 23 janvier dernier, c’est la Ferme du Rouret, à Mazan, qui a accueilli cette initiative.

Cette journée, organisée autour du thème de l’alimentation durable, a plusieurs objectifs : soutenir le monde agricole, sensibiliser les plus jeunes aux défis de l’agriculture, aux vertus de l’arbre hors la forêt, le rôle des haies, ou de la biodiversité, ou encore susciter des vocations. Plusieurs partenaires étaient présents pour l’occasion, tels que Biocoop l’Auzonne, l’association Anatoth, l’épicerie sociale et solidaire Oxygène, le collectif ‘Les hommes qui plantent des arbres’, le Parc naturel régional du Mont-Ventoux ainsi que la Scop Agroof.

Après que les élèves ont planté 500 mètres de haies, soit 250 arbres de 10 essences différentes, tous les participants ont pu déguster un
repas bio et local, préparé par les chefs Christophe Schuffenecker, de Bédoin, et Adrien Brunet, de Crillon-le-Brave, en partenariat avec l’association Fourniga.

V.A.


Avignon : le parti « territoires de progrès » organise une conférence sur l’hydrogène 

Ce jeudi 1ᵉʳ février, la communauté d’agglomération Les Sorgues du Comtat a lancé ses premiers bus électriques et un bus 100% biocarburant sur son réseau de transport ‘Sorg’en bus’ sur le Parvis Jean-Paul II à Sorgues. Cette mise en service de bus plus respectueux de l’environnement s’inscrit dans le cadre du Plan Climat Air Energie Territorial piloté par l’Agglomération.

En mai 2023, la communauté d’agglomération Les Sorgues du Comtat a invité les usagers du réseau de transport ‘Sorg’en bus’ à tester un bus à hydrogène en phase de test et mis à disposition par la société Solaris afin de recueillir leurs avis et d’envisager une flotte 100% propre.

Moins d’un an après, ce n’est pas un, mais trois nouveaux bus d’une capacité de 65 passagers chacun qui s’ajoutent officiellement au réseau de transport. Ainsi, sur les cinq véhicules utilisés pour l’exploitation du réseau depuis le 1ᵉʳ janvier dernier, deux sont neufs et électriques (zéro émission), et un est également neuf et fonctionne au carburant propre HVO (faible émission) et à la norme Euro 6, équipé de filtres à particules. Les bus électriques ont une autonomie comprise entre 180 à 250 km et demande un temps de recherche maximal de six heures.

Une meilleure qualité de l’air et de vie

L’arrivée de ces nouveaux bus sont une aubaines pour les habitants de l’Agglomération qui bénéficieront d’une meilleure qualité de l’air, mais aussi d’une meilleure qualité de vie. Les bus électriques n’émettent aucun gaz à effet de serre ni polluant atmosphérique ou particules fines et leur fabrication présente un bilan carbone à un niveau très bas de pollution.

« Ces deux véhicules neufs sont plus silencieux et n’émettent pas de CO2 lors de leur circulation », explique Jérôme Mouret, président de la société Voyages Arnaud, gestionnaire du réseau ‘Sorg’en bus’. Outre l’aspect écologique, les bus présentent un meilleur confort pour les usagers. Ils sont également dotés de rampes électriques d’accès pour les personnes à mobilité réduite.

©Les Sorgues du Comtat

Une communauté d’agglomération engagée dans la transition écologique

La mise en service de ces nouveaux bus s’inscrit dans le cadre du Plan Climat Air Energie Territorial piloté par Les Sorgues du Comtat, qui sont engagées depuis plusieurs années dans la transition écologique du territoire.

Le marché public qui lie la communauté d’agglomération à l’entreprise Voyages Arnaud prévoit le renouvellement de bus ainsi que le déploiement de nouveaux véhicules électriques afin de poursuivre les efforts engagés en faveur des mobilités durables. Les Sorgues du Comtat souhaitent construire une agglomération résiliente au changement climatique, améliorant la qualité de l’air pour tous et réduisant l’impact environnemental de la mobilité et des transports.


Avignon : le parti « territoires de progrès » organise une conférence sur l’hydrogène 

Les échanges de données permanents, gérés par des data centers, ont un impact significatif sur l’environnement. C’est pourquoi les acteurs des industries culturelles et créatives d’Avignon et ses alentours ont décidé de s’allier et de créer le projet ICC H2 Digital, qui devrait donner naissance à un centre de données 100% énergie renouvelable dans les prochaines années qui devrait contribuer à leur décarbonation.

C’est au 5 Route de Lyon à Avignon, aux portes du centre-ville, que le premier centre de données numériques 100% énergie renouvelable, nommé ‘L’arbre’ fonctionnant à l’énergie solaire et à l’hydrogène vert, devrait sortir de terre d’ici 2027. Ce bâtiment devrait permettre la décarbonation des industries culturelles et créatives, en particulier pour la création des images numériques, qui est enjeu majeur pour les studios d’animation et de jeu vidéo.

Ce mardi 30 janvier, les acteurs d’ICC H2 Digital se sont réunis à la Scierie, où un format pilote du projet, EcoBio H2, a été mis en place et est déjà opérationnel, pour présenter le projet. « C’est une vraie fédération des acteurs des industries culturelles et créatives », affirme Julien Deparis, directeur de l’École des nouvelles images.

Vidéo réalisée par les étudiants de l’École des nouvelles images.

Des acteurs locaux majeurs

Le consortium est composé d’acteurs majeurs des industries culturelles et créatives au niveau local : le studio arlésien TNZPV qui est le plus grand studio de la Région Sud, les studios Circus et La Station Animation implantés à Avignon, ainsi que le studio Ellipse Animation, leader européen de la filière, qui pourrait bientôt s’implanter à Avignon, mais qui a déjà un pied dans le Vaucluse puisqu’il est à l’origine des films 3D réalisés pour les simulateurs numériques du Parc Spirou Provence à Monteux.

Ce projet, ce sont aussi des acteurs de la formation comme l’École des nouvelles images, à Avignon, la Villa créative d’Avignon Université, et le Conservatoire national des arts et métiers Paca. Enfin, il y a également deux acteurs de la filière numérique : ZenT, gestionnaire de projets spécialisé en éco-conception, et H2 Digital, à l’origine du projet pilote EcoBio H2.

Un projet en accord avec la transition écologique 

Le centre de données EcoBio H2 de la Scierie a donc fait de l’œil aux écoles et studios de production d’Avignon. « Nos studios et écoles sont des grands consommateurs du numérique, qui est une filière très polluante, explique Julien Deparis, dans un contexte où la transition écologique est un enjeu majeur de notre société, on ne peut qu’envisager des solutions pour se décarboner. »

« Les ordinateurs sont 56 fois plus puissants aujourd’hui qu’il y a dix ans. L’innovation numérique a un impact significatif sur l’environnement. »

Julien Deparis

Le numérique représente plus de 2% des émissions de dioxyde de carbone dans le monde, ce qui équivaut à l’empreinte de l’aviation civile. Ces émissions sont dues à trois facteurs : la fabrication des équipements (écrans, serveurs de calculs, etc), le calcul intensif informatif, et la diffusion de contenus (plateformes de streaming, etc). En 20 ans, il y a eu énormément d’évolution, qui génère de plus en plus de pollution. Par exemple, le film d’animation Shrek 1, sorti en 2001, a demandé 5 millions d’heures de calcul. C’est 10 fois moins que Shrek 4, sorti en 2010, qui en a nécessité 50 millions, soit l’équivalent de 25% de la consommation en énergie de la ville d’Avignon. Toy Story 4, sorti en 2019, lui, a généré 216 millions d’heures de calcul.

Une réglementation pour réduire les impacts écologiques du numérique

Ce centre de données a donc pour objectif de réduire l’empreinte carbone des secteurs du cinéma d’animation, du jeu vidéo et de la postproduction numérique qui induisent une consommation importante en ressource énergétique. Au niveau national et européen, la réglementation évolue d’ailleurs en ce sens.

Le Centre national du cinéma et de l’image animée (CNC) a déjà mis en place une éco-conditionnalité. Depuis le 31 mars 2023, le CNC demande aux bénéficiaires d’aides à la production de remettre un bilan prévisionnel ainsi qu’un bilan définitif des émissions carbone engendrées par la production de leurs œuvres. Depuis le 1ᵉʳ janvier 2024, le dépôt de ce double bilan carbone conditionnera le versement des aides à production du CNC. Cette mesure permet notamment d’accompagner les studios dans leur transition environnementale.

Un centre de données unique au monde

Pour le moment, l’objectif est de pouvoir augmenter la capacité du centre pilote de la Scierie, doté d’une puissance de 10 kW aujourd’hui, qui ne permet pas encore une utilisation intensive. Le centre de données ‘L’arbre’ devrait quant à lui naître d’ici 2027 et augmenter cette puissance à 100 kW. Pour ce faire, les acteurs d’ICC H2 Digital ont déposé le dossier de leur projet auprès de France 2030, dont la réponse devrait être annoncée d’ici le mois de mars.

« On n’a aucune connaissance d’un data center HPC (haute performance de calcul) équivalent dans le monde.« 

Jérôme David, fondateur de ZenT

Ce centre de données fonctionnera à l’énergie solaire et à l’hydrogène vert produit au sein même du centre. Il devrait pouvoir alimenter les besoins en journée, stocker l’hydrogène et être doté d’un système qui permet de récupérer la chaleur émise par les équipements informatiques pour chauffer les lieux voisins, l’eau, etc. Avec ‘L’arbre’, les acteurs du projet ICC H2 Digital visent une division par deux de la consommation électrique pour les calculs intensifs, une division par dix de la consommation électrique des postes de travail, et une division par quatre de l’utilisation du matériel informatique grâce à la mutualisation des ressources en un seul lieu.

Ce projet 100% local, soutenu par la Direction régionale des Affaires culturelles (DRAC), la Région Sud, la préfecture de Vaucluse, le Département de Vaucluse et son agence du développement Vaucluse Provence Attractivité, le Grand Avignon ainsi que la Ville d’Avignon, représente un atout majeur pour l’attractivité du département auprès des entreprises et pour la création d’emplois.


Avignon : le parti « territoires de progrès » organise une conférence sur l’hydrogène 

Ce que les anciens ont tour à tour appelé le Marché-gare dans les années 60, puis le Marché en gros, puis le Marché d’Intérêt National est devenu ECOMIN à l’automne dernier. Nouveau logo pour une nouvelle aventure, fêté entre food trucks et guinguette à l’angle de la Rocade Charles de Gaulle et du boulevard Pierre Sémard.

« Ce cœur de vie », comme l’a baptisé la Maire d’Avignon, venue présenter ses vœux aux 1230 salariés du site, « a été relooké, en accord avec ceux qui y travaillent, pour être plus convivial, plus moderne et accueillir des ateliers. Des espaces de travail et de réunions ont aussi été réaménagés. Cette volonté de modernisation est à la fois économique et écologique. ECOMIN répond à un marché croissant de produits locaux de qualité en circuits courts », a insisté Cécile Helle. « Cette zone d’activité a une dimension sociale pour que les 120 entreprises qui y sont installées y prospèrent et pour que leur personnel y vive agréablement. »

Mais la volonté de la municipalité est qu’ECOMIN, en accord avec le conseil d’administration, soit un poumon vert avec à la clé, nombre d’initiatives écologiques sur ces 25,5 hectares en pleine ville, entre bitume, béton, hangars, quais, entrepôts, bureaux, traiteurs, crèches, transporteurs et restaurateurs. « D’ailleurs la Région Sud nous a accordé 1M€ pour cette adaptation dans le cadre du projet ‘Nos territoires d’abord’« , a conclu Cécile Helle. Sans oublier les 900 000€ de subventions du Grand Avignon.

Projet partagé sur le carreau par les grossistes, producteurs, expéditeurs, détaillants et négociants et que précise Laëtitia Vinuesa, la directrice du site. « La transition énergétique est un axe majeur d’évolution d’ECOMIN, déjà entamé et que nous allons renforcer en 2024. Avec un plan de densification du réseau de bornes de recharge électrique pour les véhicules, une végétalisation du site avec nombre d’arbres et de haies plantés entre les allées et voies de circulation, une installation de panneaux photovoltaïques sur les 100 000 m² de toitures des hangars et sur les 10 000 m² de bureaux. Sans oublier la mutualisation du traitement et du recyclage des déchets. »

Dès cet été, quand le thermomètre affichera plus de 30°c à l’ombre, on devrait donc voir cet îlot de chaleur tendre vers une température plus douce pour les centaines de salariés des entreprises de l’ECOMIN d’Avignon.

Avec leurs remorques, les six vélos de la société livrent plis, colis et marchandises sans pollution ni nuisance sonore. « C’est efficace pour le fameux dernier kilomètre », explique le patron Raphaël Trouiller, qui a bénéficié d’une aide du Réseau Entreprendre Rhône-Durance de 20 000€ et d’une autre de la BPI d’une somme équivalente. Ce qui lui permet d’avoir 4 employés, plus quelques CDD l’été. « Je peux charger 50 kilos à la fois, et mes coursiers parcourent environ 1000 km par mois. »

Son chiffre d’affaires a plus que doublé entre 2021 (60 000€) et 2023 (130 000€), il espère passer à 200 000€ cette année. Mais pour que sa société se développe, se maintienne à flots et soit rentable, il est entré dans l’association ‘Boîtes à vélo‘ qui milite pour « l’essor, la pérennisation de l’entrepreneuriat à vélo en France. » C’est-à-dire, pour que l’utilisation du vélo comme moyen alternatif aux véhicules motorisés en milieu urbain et rural se généralise. « Une mobilité douce », comme dirait Cécile Helle, respectueuse du vivant, d’un environnement respirable, d’une circulation apaisée, d’un encombrement réduit, d’une pratique physique et d’un lien social renforcé. Que demander de plus ?

La Roue Tourne . 135 Avenue Pierre Sémard. ECOMIN – Bâtiment 4. Avignon. 09 51 28 95 12. contact@la-roue-tourne.com

https://echodumardi.com/tag/environnement/page/8/   1/1