26 novembre 2024 |

Ecrit par le 26 novembre 2024

Paul-Arthur Klein : « le Tipi est la 1ère ferme urbaine du Vaucluse »

Le Tipi, ça vous parle ? La 1ère ferme urbaine du Vaucluse organisait il y a quelques jours une soirée sous le signe de l’inclusion et de la convivialité. Bilan ? 300 festivaliers, des échanges à foison et une effervescence retrouvée. Rencontre.

Rares sont les soirées où les fêtards déambulent entre les bottes de foin, achètent un jean côté friperie, jouent une partie de boules ou contemplent les jolies courges qui poussent dans le jardin. Seul le Tipi, niché 57 avenue Eisenhower à Avignon, vous gratifie de cette expérience atypique. Aux platines ? Kiddy Smile et Boston Bun, depuis le temps que le public attendait la venue des artistes. Le Tipi est un lieu vivant, écologique et fertile. On y trouve une ferme Urbaine, un atelier de céramique, une herboristerie, une cantine, un bar et une scène de concert. Bienvenue dans le premier lieu dédié à la transition écologique à Avignon.

Paul Arthur Klein, 26 ans et déjà visionnaire

Du haut de ses 26 ans, Paul-Arthur Klein mène la barque. Profondément écolo et engagé, le voilà qui court dans tous les sens, veillant au bon déroulé de la soirée. Il accueille le public, vérifie la sono, allume les jeux de lumières tout en plaisantant chaleureusement avec ses invités. Chemise estivale colorée et casquette, le directeur de l’association nous communique son enthousiasme. Sa légèreté est contagieuse.

Tout part d’un stage de fin d’étude à Paris. L’étudiant, alors en aménagement du territoire et gestion de l’environnement, doit créer une ferme urbaine. Très vite, il se familiarise avec cet univers, l’agriculture et les enjeux écologiques et sociétaux de demain. La permaculture, c’est une démarche, une philosophie. Le but est de prendre soin de la nature, des hommes et de partager équitablement. Autrement dit : concevoir des cultures, des lieux de vie autosuffisants et respectueux de l’environnement et des êtres vivants.

« Mon défi ? lancer cette ferme à Avignon, nous confie le fondateur de l’association Les Jeunes pousses. Tout le monde m’encourageait à la créer à Rennes ou à Nantes. Mais je me suis dit que si justement tout le monde réfléchissait de cette manière, la cité des Papes ne risquait pas de gagner en dynamisme et en attractivité. » L’aventure se cristallise lorsqu’il remporte le budget participatif de la ville d’Avignon: 150 000€ pour développer sa ferme.

Une soirée qui fait du bien après la morosité. Photo: Linda Mansouri

Les collectivités locales, soutien de 1ère heure

L’association ‘Les jeunes pousses’ bénéficie d’un soutien ancré dans le territoire. La ville d’Avignon, le Grand Avignon, le Conseil départemental du Vaucluse, la Région, la préfecture, tous y vont de leurs concours pour soutenir financièrement et matériellement le projet de ferme urbaine inédite. Les fondations reconnaissent volontiers l’utilité sociale d’un tel projet d’inclusion et abondent également le Tipi. La fondation Nicolas-Hulot, la fondation Grand Delta Habitat, Vallis Habitat ou la fondation Ekibio, pour ne citer qu’eux. Viennent ponctuer ce maillage territorial: la MSA, la Caf et l’Ademe (Agence de la transition écologique).

On vous met au défi de ne pas craquer au bar. Photo: Linda Mansouri

« On sert comme bureau d’étude aux collectivités pour l’accompagnement à la transition écologique. On souhaiterait à terme créer un deuxième lieu de ce genre », ambitionne Paul-Arthur. Le Grand Avignon, la Ville d’Avignon, l’Etat, les bailleurs sociaux se sont engagés depuis 2018 dans un ambitieux programme de renouvellement urbain, baptisé « L’ambition urbaine », qui vise à métamorphoser les 3 quartiers prioritaires de la commune d’Avignon. Les objectifs : améliorer durablement le cadre de vie quotidien des 25 000 habitants qui vivent dans les quartiers Sud, Saint-Chamand et nord-est d’Avignon, favoriser la mixité, le développement économique et renouveler l’image de ces quartiers. Une enveloppe de 311 000€ est alors débloquée.

Accompagnée des associations ‘Les jeunes pousses’, une équipe projet pluridisciplinaire se constitue. Des questionnaires en ligne sont envoyés aux associations de quartiers, centres sociaux, conseillers citoyens et habitants. Un véritable engouement est constaté et a certainement même renforcé l’émulation autour des enjeux de l’agriculture urbaine, des circuits courts, de l’écologie, et de solidarité. L’équipe du Tipi est en perpétuelle réflexion, « on teste des choses, on fait appel à des collectifs, on fait chanter des artistes pour amener du monde qui ne serait pas venu spontanément. » Chaque soirée propose une ambiance, un univers, rien n’est identique.

La friperie vous réserve de belles surprises, à prix abordable ! Photo : Linda Mansouri

4 salariés, 600 adhérents

L’équipe es forte de 100 bénévoles et 600 adhérents à ce jour soutiennent financement l’aventure. Objectif ? 1000 adhérents d’ici la fin de l’année. Un chiffre réaliste puisque pour participer aux évènements, les festivaliers doivent s’acquitter du montant de l’adhésion: 5 euros. Les bénévoles s’attèlent toute l’année pour aider aux 1000 tâches qu’implique une ferme de cette taille. Jardinage, aménagement, organisation d’évènements, relations publiques, service, sécurité, tous mettent la main à la pâte pour faire grandir le bébé. Les jeudis, l’aide est protéiforme, les samedis, un programme d’action est défini au préalable. Dans les rangs figurent également des jeunes munis d’un contrat de service civique et des stagiaires.

4 personnes sont salariées sur la ferme du Tipi et la Champignonnière, dont 2 agronomes. « Notre champignonnière est installée dans l’une des caves voutées de l’hôtel La Mirande, en plein cœur d’Avignon. Nos champignons sont produits sur du marc de café que nous récoltons chez les commerçants du centre-ville. Une fois les champignons récoltés, le substrat est recyclé au Tipi pour amender les cultures. Nos champignons sont disponibles à la vente dans les épiceries. »

Emma Castanier, fondatrice de Pilea Project. Production de plante d’intérieur locale et éthique, ateliers, service d’entretien. Photo: Linda Mansouri

Unir le centre-ville aux quartiers prioritaires

« Mon challenge, c’est de réunir des publics provenant de lieux variés. » Le centre-ville se mêle à la périphérie, les quartiers prioritaires aux pavillons plus aisés. Ici, plus de barrières mais des ponts et des passerelles autour d’un mode de consommation responsable. Le modèle économique ? Il est axé sur l’évènementiel et la consommation sur place. « Même si un évènement comme cette soirée ne nous rapporte en réalité pas grand chose vu les artistes que l’on fait venir », souligne Paul-Arthur Klein. Les cultures de fruits et légumes sont offertes aux adhérents. Mais l’objectif demeure une vente des produits au sein de la ceinture verte de la Barthelasse et une mise à disposition dans des épiceries solidaires. « On est conscient que le travail est énorme », précise le directeur. Ne dit-on pas que la volonté donne des ailes ?

 57 Avenue Eisenhower, Avignon, http://www.lesitedutipi.fr/; 06 26 76 75 00.

15 arbres fruitiers, des serres et beaucoup d’amour. Photo: Linda Mansouri
Une petite partie de pétanque ? Photo: Linda Mansouri

Paul-Arthur Klein : « le Tipi est la 1ère ferme urbaine du Vaucluse »

Comme chaque année, la Chambre d’agriculture de Vaucluse ouvre les portes de son vignoble expérimental situé à Piolenc. A l’occasion de ces portes ouvertes, les visiteurs pourront découvrir les différents essais menées sur la vigne à travers différents ateliers. De nouvelles expérimentations 2021 seront présentées comme des démonstrations de robot travaillant le sol ou bien encore de ‘l’agrivoltaïsme dynamique’.

Cette matinée sera aussi le moment d’en apprendre davantage sur les différents essais pour accompagner les agriculteurs vers un mode de production alliant rentabilité, respect de l’environnement, adaptation au changement climatique, protection des cultures et préserve de la typicité des vins de la vallée du Rhône.

Jeudi 29 juillet. 9h à 12h.
Inscription ici avant le mardi 27 juillet.
Retrouvez ici le détail du programme.


Paul-Arthur Klein : « le Tipi est la 1ère ferme urbaine du Vaucluse »

Après Grand Delta Habitat, RES, et Pellenc, au tour des collaborateurs de la société Maksyma d’être présentés dans la rubrique ‘Etat-major’.

La société Maksyma est implantée à l’Isle-sur-la-Sorgue. Spécialisée dans les aides financières à travers les Certificats économies d’énergie (CEE), elle développe son propre logiciel de contrôle de dossiers et le commercialisera à terme aux autres mandataires.

Emilie Debris (40 ans) : Présidente, fondatrice et dirigeante. Auparavant directrice commerciale pendant 5 ans pour les deux plus grandes entreprises délégataires françaises. Dirige l’entreprise Maksyma, reconnue mandataire par le Ministère de la transition écologique, spécialisée dans la valorisation des Certificats d’économies d’énergie (CEE). Vincent Corchero (49 ans) : responsable commercial. Démarche les sociétés qui font des travaux éligibles aux Certificats d’économies d’énergie afin de créer des partenariats avec celles-ci et assure aussi le suivi qualité. Bastien Evon (33 ans) : responsable réglementaire. Suit l’évolution de la réglementation concernant les CEE et la législation qui s’y réfère ; interprète et diffuse les nouveaux textes réglementaires au sein de l’équipe.

Amandine Aymard (30 ans) : responsable contrôle conformité. Contrôle les dossiers de CEE ; supervise le service des contrôleurs conformité notamment avec la formation des contrôleurs et assure le suivi des relations clientèle. Annick Chapelain-Zonta (50 ans) : chargée de contrôle conformité CEE ; assure le suivi d’une partie des partenaires de l’entreprise. Nadine Ondel (50 ans) : responsable partenariat institutionnel. Rencontre les collectivités locales afin d’établir des partenariats pour valoriser les CEE dans le secteur public ; assure la communication et les relations publiques de l’entreprise.

Maxime Collin (24 ans) : auditeur énergétique. Réalise des audits énergétiques afin d’accomplir un état des lieux détaillé des performances énergétiques du bâtiment pour préconiser des travaux de rénovation énergétique et indiquer les aides financières disponibles. Stéphane Belazouz (33 ans) : responsable des nouvelles technologies informatiques de communication. Développe un logiciel adapté à la gestion intégrale des dossiers des CEE émis par les partenaires et gère le système d’information de l’entreprise.

L.M.


Paul-Arthur Klein : « le Tipi est la 1ère ferme urbaine du Vaucluse »

L’association des producteurs de Raisin AOP (Appellation d’origine protégée) Muscat du Ventoux vient de présenter ses nouvelles barquettes plus écologiques. Ainsi, pour la prochaine récolte qui devrait se trouver sur les étals à la fin du mois d’août prochain, les 250 producteurs vauclusiens ont fait le choix faire évoluer leurs emballages pour mieux s’inscrire dans l’économie circulaire.
Désormais, le Muscat du Ventoux sera donc conditionné dans une barquette 100% recyclable composé de 85% de plastique recyclé.
Avec ce nouvel emballage, une première en France, l’association anticipe l’interdiction, à partir de 2022, du conditionnement des fruits et légumes dans des emballages plastiques.
Fabriqué en France dans l’Yonne par Dynaplast, qui dispose également d’un site de stockage de 10 000m2 à Vedène, à partir de bouteilles plastiques recyclées récoltées dans des zones côtières menacées par la pollution cette nouvelle barquette va permettre d’éviter que 830 millions de bouteilles ne finissent dans les rivières et les océans.
Chaque année, les producteurs de Muscat du Ventoux récoltent entre 1 500 à 2 200 tonnes de raisins. La production s’étend sur 660 hectares environ répartis dans 56 communes situées à cheval entre les parcs naturels régionaux du Ventoux et du Luberon.

L.G.


Paul-Arthur Klein : « le Tipi est la 1ère ferme urbaine du Vaucluse »

Étant donné qu’environ 80 % des déchets plastiques qui finissent leur course dans l’océan y sont transportés par les cours d’eau, de nombreux experts estiment que concentrer les actions au niveau des fleuves et des rivières est l’une des solutions les plus efficaces pour lutter contre la pollution marine.

Un rapport publié par EarthWatch Europe a révélé que plus de 37 % des déchets retrouvés dans les cours d’eau européens sont des déchets plastiques directement liés à des produits de consommation courante. Parmi ces déchets plastiques, les plus répandus sont les bouteilles en plastique (14 %) et les emballages alimentaires (12 %), qui représentent ensemble plus du quart des plastiques collectés. On retrouve ensuite les mégots de cigarette (9 %), puis les boîtes alimentaires à emporter, les cotons-tiges et les gobelets.

En 2019, le Parlement européen avait validé l’interdiction des plastiques jetables, comme les pailles, couverts et cotons-tiges, à compter de l’année 2021. En France, l’interdiction a pris effet le 1er janvier et cette dernière sera totale à partir du 1er juillet, puisque les stocks commandés avant 2021 pouvaient encore être écoulés jusqu’à cette date. La législation validée par le Parlement européen a par ailleurs fixé pour les pays membres un objectif de collecte de 90 % des bouteilles en plastique d’ici 2029.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Paul-Arthur Klein : « le Tipi est la 1ère ferme urbaine du Vaucluse »

Avec la ‘Lub’ambule’ : le parc du Luberon part à la rencontre de ses habitants. La Lub’ambule, qu’est-ce que c’est ? C’est un outil de mobilisation des publics vers le développement durable, une remorque pédagogique d’information et de sensibilisation pour développer l’appropriation du parc par ses habitants.

‘Lub’ pour Luberon et ‘ambule’ pour ambulant, itinérant. Sa forme et sa couleur ont été bio-inspirées par le coquelicot et la garance des teinturiers. La Lub’ambule sera présente sur les temps forts locaux. Elle proposera des animations aux petits comme aux plus grands, de faire découvrir les produits du terroir, de renseigner sur les missions du Parc et d’aider à la compréhension du territoire à l’aide d’une carte didactique. La Lub’ambule est une réalisation du programme ‘Les relais du parc’, soutenu par la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur.

« Parce que nous sommes tous acteurs et visiteurs sur notre propre territoire, la Lub’ambule servira à faire prendre conscience à chacun de l’intérêt de découvrir, comprendre et défendre les richesses du Parc naturel régional du Luberon. Elle sera l’occasion de faire connaissance, d’échanger avec vous, résidents ou visiteurs, acteurs économiques et culturels, qui faites vivre et qui vivez notre territoire, afin de comprendre vos attentes, vos besoins et vos souhaits d’avenir. »

L.M.


Paul-Arthur Klein : « le Tipi est la 1ère ferme urbaine du Vaucluse »

La Banque publique d’investissement (BPI) France soutient l’entreprise Maksyma. La société, implantée à l’Isle-sur-la-Sorgue et spécialisée dans les aides financières à travers les Certificats économies d’énergie (CEE), développe son propre logiciel de contrôle de dossiers et le commercialisera à terme aux autres mandataires.

« Tout est allé à une vitesse incroyable »

« Nous avons obtenu une réponse très rapide, je n’y croyais pas du tout. Bpi France a été très intéressée par ce projet », s’enthousiasme la fondatrice Emilie Debris. Arrivée en 2019 à l’Isle-sur-la-Sorgue pour des raisons familiales, l’entrepreneuse dans l’âme fonde rapidement la société Maksyma (du polonais Maxime, le nom de son chérubin). Ce prêt Bpi ? Une enveloppe financière de 100 000€ avec des répercussions concrètes sur la société : développement d’un logiciel interne inédit sur le marché et recrutement de deux profils experts en informatique.

« Au départ, j’avais pour objectif de recruter une équipe de 3 ou 4 collaborateurs maximum », précise la chef d’entreprise qui balaie les locaux d’un regard amusé. Les bureaux blancs se sont multipliés à vitesse grand V. Victimes de leurs succès, les collaborateurs se retrouvent trop à l’étroit dans cet antre situé avenue Jean Bouin, où téléphones, ordinateurs et méninges sont en permanence en ébullition. « Et encore, en ce moment la plupart travaille au domicile, nous gagnons un peu plus d’espace. » Comme toute société qui prospère, Maksyma voit plus grand et déménage bientôt ses services dans des locaux plus spacieux, toujours dans la Venise Comtadine. De l’aveu de la chef d’entreprise, « tout est allé à une vitesse incroyable », un boom caractérisé par une prise de conscience de la part des sociétés et des particuliers qui se sont manifestés pour profiter d’économie sur la facture travaux.

Des aides financières pour vos travaux d’énergie

Une prime énergie est une subvention accordée dans le cadre du dispositif des Certificats d’économies d’énergie (CEE). Elle permet aux particuliers, entreprises ou collectivités de financer tout ou partie de travaux de rénovation énergétique, et ainsi de réaliser des économies d’énergie. Créé en 2005, le dispositif encadre l’obligation des fournisseurs d’énergie (tels que Total, EDF, Carrefour, Auchan, etc.), nommés ‘les obligés’, à subventionner des travaux visant à rendre les bâtiments (résidentiels, industriels, tertiaires et agricoles) et réseaux (éclairage public, réseaux de chaleur, transports) plus efficaces énergiquement.

Maksyma a nettement contribué à la promotion de cette solution dans l’imaginaire collectif. « Nous nous sommes rendus compte que le dispositif était très peu connu, ou mal connu. Il a fallu faire un travail de terrain pédagogique, explique Nadine Ondel, responsable des relations institutionnelles. La plupart n’ont pas les ressources et les compétences techniques pour monter un dossier soumis à de nombreuses réglementations. » Au total, 200 fiches de travaux son référencées sur le logiciel, permettant de bénéficier d’une prime sur l’isolation des murs, des sols et de la toiture, la ventilation, la chaudière, l’optimisation du moteur diesel, la pompe à chaleur, pour ne citer que ceux-ci. « Ce dispositif de 10 ans est en plein développement et surtout ne coûte rien, puisqu’il est financé par les fournisseurs de fioul, d’électricité et d’énergie. Ce sont des fonds privés qui viennent se combiner aux fonds publics. »

150 dossiers par semaine, 5 recrutements en juillet

Emilie Debris décide alors de créer son propre logiciel de contrôle de dossier afin de le proposer à d’autres mandataires. Une aubaine lorsque l’on connait la technicité et les nombreuses pièces à réunir. « Il n’y avait qu’un seul logiciel sur le marché, très cher et pas performant. » En attendant, l’équipe travaille sur un logiciel loué pour l’occasion, loin d’être à la hauteur de la réactivité dictée par les besoins du marché. La réactivité ? Le nerf de la guerre. Chaque semaine, ce sont 150 dossiers qui se retrouvent sur les bureaux des collaborateurs qui automatisent désormais les tâches et accompagnent les partenaires du début jusqu’à la fin. Les adhérents ? Ce sont les entreprises partenaires qui peuvent se connecter sur le logiciel : plombier isolant, chauffagiste, maçon, etc. A ce jour, 200 mandataires ont leur propre accès sur le site internet et proposent la solution à leurs propres clients. « Nous intervenons en aval pour contrôler le dossier auprès de l’obligé ». Parmi ces derniers, Maksyma collabore avec Intermarché, Avia, ou Total. Détail qui a son importance, la prise en charge est gratuite pour le bénéficiaire de la prime.

Issue d’une famille d’entrepreneurs, Emilie Debris a mis au service de Maksyma ses compétences et son expertise.

Un nouveau logiciel plus performant

L’obtention du prêt permet ainsi à l’entreprise de créer un logiciel adapté et performant et de créer encore des emplois sur le territoire Pays des Sorgues Monts de Vaucluse, sur lequel elle est implantée et s’investit auprès des acteurs locaux au quotidien. « Ce logiciel va nous faire gagner beaucoup de temps à travers l’automatisation et la performance des fonctionnalités. Il sera commercialisé en septembre 2022 à d’autres mandataires. Nous avons déjà des demandes de la part d’obligés qui eux-mêmes ont des demandes de la part des mandataires. » Au regard des nombreuses fiches de travaux répertoriées, les ingénieurs auront du pain sur la planche en matière de développement.

Ce qui fait la différence ?

Des procédures simples, un interlocuteur unique, une expertise technique et financière et une veille réglementaire permanente, voilà comment Maksyma est devenue en quelques mois incontournable sur son marché sudiste. « 100% de nos dossiers sont validés par le pôle national. La différence se fait sur le terrain, nous écoutons les besoins des clients et nous les accompagnons de A à Z sur les logiciels, les devis, les factures, les mentions obligatoires… » Les primes financent entre 15 et 30% d’un bouquet global de travaux. « Pour l’année 2021, nous avons projeté un financement à hauteur de 25%, qui représente 15M€ de financement d’économie en 2021, tous secteurs confondus. » Autre atout dans la manche, le réseau. La fondatrice peut s’appuyer sur les relations qu’elle a su nouer au long de sa carrière au sein de deux gros délégataires sur ce dispositif.

Particuliers, professionnels, collectivités

Nadine Ondel, anciennement en charge de la communication de la Communauté de communes Pays des Sorgues, en est pleinement consciente : « les process sont toujours plus long à mettre en place dans l’administration ou il n’y a pas d’appel d’offre pour les CEE. Les collectivités ne maitrisent pas forcément les montages techniques du dossier. Il faut souligner que l’aide est cumulable avec les subventions, ça ne vient pas en remplacement. » Prochaine étape : une formation auprès des élus. « S’ils savaient qu’ils avaient le droit à quelque chose pour chaque ampoule d’éclairage publique ! » Maksyma investit tous les marchés, d’où une rencontre organisée avec la Chambre des métiers et de l’artisanat du Vaucluse. La règlementation autour de la rénovation énergétique des bâtiments est un facilitateur puisque les acteurs sont contraints d’opérer des travaux pour réduire leur empreinte énergétique. Prochaine étape ? Un audit directement chez le particulier pour le conseiller sur ses besoins. Un accompagnement qui a le mérite d’éclairer encore mieux qu’une ampoule saurait le faire.


Paul-Arthur Klein : « le Tipi est la 1ère ferme urbaine du Vaucluse »

Joël Guin, Président du Grand Avignon, représenté par Jacques Demanse, vice-président délégué à la transition énergétique, et Sébastien Quiminal, Directeur Enedis Vaucluse, viennent de signer une convention relative à la mise en œuvre du PCAET (Plan climat air énergie) du Grand Avignon.

« La transition écologique lance de nombreux défis qu’Enedis et les collectivités ont choisi de relever ensemble, en renforçant leur lien d’échange et de coopération. » Enedis et le Grand Avignon entretiennent depuis de nombreuses années des relations visant à intégrer le réseau d’électricité en amont des choix d’urbanisme, de mobilité et d’énergies renouvelables. Ce partenariat permet de définir les modalités d’accompagnement de la collectivité par Enedis, en sa qualité de gestionnaire du réseau public de distribution d’électricité, dans l’atteinte des objectifs territoriaux de transition énergétique fixés dans le cadre des projets Plan climat air énergie.

Le ‘Plan climat air énergie territorial’ ?

Les collectivités sont incitées, depuis le Plan Climat National de 2004, à élaborer des plans climat territoriaux déclinant, dans leurs compétences propres, une véritable politique climatique et énergétique locale. Les PCAET sont des outils d’animation du territoire qui définissent les objectifs stratégiques et opérationnels afin d’atténuer le changement climatique, de développer les énergies renouvelables et de maîtriser la consommation d’énergie, en cohérence avec les engagements internationaux de la France.

En pratique

Dans le cadre de leur partenariat, le Grand Avignon et Enedis s’engagent à collaborer ensemble autour : du raccordement des sources de production renouvelables ; du développement de la mobilité électrique ; des données de consommations par bâtiment ; de la lutte contre la précarité énergétique et de la mise à disposition de données cartographiques du réseau de distribution électrique.

L.M.


Paul-Arthur Klein : « le Tipi est la 1ère ferme urbaine du Vaucluse »

A l’occasion de la journée mondiale de l’océan qui vient de se tenir hier, Statista revient sur le rôle majeur des mers sur le climat de la planète.

Les océans du globe jouent un rôle primordial dans les équilibres de la biosphère. Véritables poumons de la planète, il est estimé qu’ils fournissent une grande partie de l’oxygène disponible sur Terre et qu’ils absorbent près de 30 % des émissions de dioxyde de carbone dues aux activités humaines. Ils représentent également un gigantesque garde-manger pour l’humanité : trois milliards et demi d’êtres humains dépendent d’eux pour se nourrir et il est estimé qu’environ 50 % de la population du globe vit à moins de 100 kilomètres des côtes. Mais cette situation est mise en péril par le réchauffement climatique, qui menace la survie de plusieurs espèces marines, perturbe le rôle régulateur des océans et fait craindre la submersion de nombreuses régions densément peuplées.

Comme le met en évidence notre graphique, les températures annuelles moyennes de la surface des océans divergent de plus en plus de la moyenne du XXe siècle (1901-2000). En 2020, les températures mondiales de la surface des océans étaient supérieures de 0,76°C à la moyenne du siècle dernier, selon les relevés de l’Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique. Bien que l’écart annuel fluctue (certaines années étant plus chaudes et d’autres plus froides), les données font apparaître une nette tendance à la hausse, en particulier depuis les années 1980. L’année où la divergence positive la plus importante a été enregistrée est 2016, année où les températures océaniques mesurées étaient supérieures de 0,79°C à la moyenne. En revanche, pour retrouver les températures les plus froides enregistrées depuis le début des mesures (-0,45°C par rapport à la moyenne), il faut remonter au tout début du XXème siècle.

De Tristan Gaudiaut pour Statista

https://echodumardi.com/tag/environnement/page/28/   1/1