25 août 2024 |

Ecrit par le 25 août 2024

L’océan se réchauffe de plus en plus vite

A l’occasion de la journée mondiale de l’océan qui vient de se tenir hier, Statista revient sur le rôle majeur des mers sur le climat de la planète.

Les océans du globe jouent un rôle primordial dans les équilibres de la biosphère. Véritables poumons de la planète, il est estimé qu’ils fournissent une grande partie de l’oxygène disponible sur Terre et qu’ils absorbent près de 30 % des émissions de dioxyde de carbone dues aux activités humaines. Ils représentent également un gigantesque garde-manger pour l’humanité : trois milliards et demi d’êtres humains dépendent d’eux pour se nourrir et il est estimé qu’environ 50 % de la population du globe vit à moins de 100 kilomètres des côtes. Mais cette situation est mise en péril par le réchauffement climatique, qui menace la survie de plusieurs espèces marines, perturbe le rôle régulateur des océans et fait craindre la submersion de nombreuses régions densément peuplées.

Comme le met en évidence notre graphique, les températures annuelles moyennes de la surface des océans divergent de plus en plus de la moyenne du XXe siècle (1901-2000). En 2020, les températures mondiales de la surface des océans étaient supérieures de 0,76°C à la moyenne du siècle dernier, selon les relevés de l’Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique. Bien que l’écart annuel fluctue (certaines années étant plus chaudes et d’autres plus froides), les données font apparaître une nette tendance à la hausse, en particulier depuis les années 1980. L’année où la divergence positive la plus importante a été enregistrée est 2016, année où les températures océaniques mesurées étaient supérieures de 0,79°C à la moyenne. En revanche, pour retrouver les températures les plus froides enregistrées depuis le début des mesures (-0,45°C par rapport à la moyenne), il faut remonter au tout début du XXème siècle.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


L’océan se réchauffe de plus en plus vite

La Semaine de l’environnement a eu lieu à Avignon du 5 au 10 avril. Reportée en respect des consignes sanitaires, la journée de clôture aura lieu samedi 12 juin en plein-air sur l’île de la Barthelasse. 

Evénement national qui a pour volonté d’aller à la rencontre du public, cette semaine ambitionne de mobiliser et sensibiliser autour des problématiques environnementales et sociétales actuelles. Initié par le réseau Grappe au niveau national, le projet est porté à Avignon par l’association d’éducation populaire Latitudes, en partenariat avec des associations du territoire.

C’est donc le samedi 12 juin qu’aura lieu le final de la semaine de l’Environnement sur l’île de la Barthelasse, à la ‘ferme agriculturelle’ Surikat & Co. Au programme de cette journée : 11h – vélorution (du centre à la Barthelasse) ; 12h – pique-nique zéro déchet ; 13h30 – ateliers pour petits et grands et visite de la ferme ; 16h30 – discussion-débat avec la Machine emotive ; 17h30 – initiation et concert batucada. Retrouvez-y Surikat & Co, les P’tits débrouillards, la Maison en carton, Eco’Lab Environnement, Roulons à vélo, et bien d’autres. Inscription demandée sur HelloAsso. Plus d’informations et d’actualités sur Facebook et Instagram.

L.M.


L’océan se réchauffe de plus en plus vite

Le fonds de dotation APS solidarité remet gratuitement en circulation des fauteuils roulants revalorisés, appelés les ‘B-canes’, par 10 salariés en insertion professionnelle à Châteaurenard. Une démarche du territoire qui favorise l’inclusion sociale et l’accès à tout pour tous. 

Inclusion sociale et économie circulaire

L’économie circulaire est l’un des piliers de cette initiative. Valoriser des fauteuils usés par la vie en leur donnant un second souffle permet la réutilisation des matériaux et évite ainsi de jeter les fauteuils qui, dans le pire des scénarios, termineront leur voyage hors des sentiers du recyclage. La démarche, en plus de soigner la planète, permet à des salariés en situation d’insertion professionnelle d’être intégrés à un groupe et d’exercer une activité à part entière. « Le reconditionnement des fauteuils roulants est réalisé par le chantier d’insertion dédié au projet porté par l’association ATOL », explique Nathalie Sadowski, chargée de mission au sein d’APS solidarité. Notre objectif est de sortir les personnes vulnérables de leur isolement et promouvoir un usage temporaire des B-canes : fauteuil un jour, pas fauteuil toujours. »

Des acteurs engagés

Le reconditionnement des fauteuils est financé par le mécénat : grâce à la contribution d’Intermarché Pernes-les-fontaines, 11 fauteuils roulants ont été revalorisés. A Pernes-les-Fontaines, ces ‘B-canes’ sont gratuitement mises à disposition du CCAS (Centre communal d’action sociale), de l’épicerie solidaire Anatoth, de la médiathèque, de la bricothèque, de l’office du tourisme… Mais aussi du collège Simone Veil à Châteaurenard pour deux initiatives au cœur du Paraflam’tour, un carrefour pour sensibiliser au handicap.

‘Recycl handy’ lauréat

Et comme toute initiative noble mérite distinction, les collégiens de Simone Veil qui réalisent des accessoires pour fauteuils roulants dans le cadre du dispositif Entreprendre pour Apprendre PACA, viennent de décrocher le prix ‘Solidarité’. Les élèves ont, des mois durant, testé l’entrepreneuriat en confectionnant des sacs, des vides-poches, des coussins pour béquilles… « Des accessoires particulièrement pertinents et utiles car ils répondent aux besoins exprimés par les utilisateurs des fauteuils: ils ont besoin de sac pour leurs courses, leurs clés ou leur bouteille d’oxygène. » Le collège Paul Gauthier à Cavaillon a, pour sa part, remporté le prix ‘Créativité’ avec son projet de création de lampes écologiques en bambou.

Les collégiens ont confectionné un éventail d’objets pratiques. Photo: collège Simone Veil Châteaurenard

L’océan se réchauffe de plus en plus vite

L’été est là et les vacances approchent à grand pas. La baignade est une activité de loisir extrêmement populaire durant la période estivale. Chaque année, l’Agence européenne pour l’environnement publie son évaluation de la qualité sanitaire et environnementale des eaux de baignade dans les pays européens.

En France, environ 78 % des sites présentent une qualité des eaux de baignade jugée « excellente » en 2020, soit un score correct bien que légèrement inférieur à la moyenne européenne (83 %). Près de 18 % des sites restants présentent une qualité au minimum « suffisante » et 2 % des sites étaient classés « mauvais ». Dans les pays voisins, la proportion de sites de qualité « excellente » varie de 66 % au Royaume-Uni (données de 2019) à 89 % en Espagne et en Italie.

Bien que le résultat semble particulièrement mauvais pour la Pologne, il est important de noter qu’un grand nombre de sites de baignade n’ont pas pu être évalué ces dernières années dans le pays (manque d’échantillons), d’où l’obtention d’une part relativement faible de sites de qualité « excellente ».

De Tristant Gaudiaut pour Statista


L’océan se réchauffe de plus en plus vite

Aujourd’hui, c’est la journée mondiale du lait. Retour sur les niveaux de consommation par pays ainsi que sur l’impact environnemental pour produire 1 litre de lait.

La Journée mondiale du lait, qui a lieu le 1er juin depuis 2001, fait partie des nombreuses journées initiées par les Nations Unies, en l’occurrence par la FAO (Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture). Son but initial était de promouvoir la consommation de lait au niveau international.
Au vu de notre graphique, issu des données du Global Consumer Survey de Statista, on peut se demander si une telle promotion est encore nécessaire : dans la quasi-totalité des 38 pays indiqués sur notre carte du monde, la majorité de la population consomme en effet régulièrement des produits laitiers (lait, yaourt, fromage, etc.). Dans l’Hexagone, ce sont 71 % des personnes interrogées.
Si les produits laitiers sont une source de protéines et de vitamines, ses vertus sont aussi régulièrement remises en question. L’adage veut que boire du lait renforce nos os, car il contient du calcium et protège contre l’ostéoporose. Mais si les produits laitiers sont une importante source de calcium, ils ne sont de loin pas la seule. Et contre l’ostéoporose, l’apport d’autres vitamines – notamment la vitamine D et K – jouent un rôle décisif tout comme l’exercice physique.
Le lait peut également être vu de manière critique du point de vue du bien-être animal, les vaches modernes étant devenues de véritables machines à lait. Si une vache laitière produisait 3395 litres de lait par an en 1960, ce chiffre atteignait les 8500 litres en 2020.

Impact du lait de vache
Quel est le lait (animal ou végétal) le plus ‘écologique’ ? Une production alimentaire écologique dépend de nombreux facteurs environnementaux tels que la consommation d’eau, l’exploitation des terres ou encore les émissions de CO2 qu’elle provoque.
Notre graphique Statista se base sur des données du Science Magazine via le New York Times pour comparer l’empreinte écologique de différents types de lait. Sans grande surprise, le lait de vache se révèle être le ‘plus gros pollueur’ parmi les différentes formes de lait examinées, aussi bien en matière d’émissions de dioxyde de carbone que de consommation d’eau. L’énorme consommation de 628 litres d’eau pour un litre de lait produit est en effet sans égale.
Même le lait végétal le plus gourmand en eau, le lait d’amande, n’atteint que 60 % de ce niveau de consommation, alors que le lait de riz cause moins de 40 % des émissions de CO2 générées par le lait de vache. En revanche, le lait de soja et le lait d’avoine ne nécessitent qu’une fraction de l’eau utilisée pour la production du lait de vache.
Il existe toutefois – outre le type de lait – un autre facteur non négligeable dans le détermination de l’impact environnemental : le type de production. Une étude de l’université de Cambridge a par exemple montré que l’on pouvait réduire significativement l’empreinte carbone du lait de vache en passant à un élevage durable basé sur le pâturage.

De Claire Jenik pour Statista


L’océan se réchauffe de plus en plus vite

Un nouveau rapport publié par la Fondation Minderoo révèle que vingt entreprises sont responsables de plus de la moitié de la production mondiale de déchets plastiques à usage unique. Toujours selon cette étude, plus de 130 millions de tonnes de déchets plastiques non réutilisables ont été générés dans le monde en 2019 et il est estimé qu’environ 19 % de ces déchets sont directement relâchés dans l’environnement, polluant nos sols, rivières et océans. Étant non-recyclables, le reste de ces déchets est soit incinéré, soit enterré ou mis en décharge.

Comme le montre notre graphique, les principaux contributeurs à la production de ces déchets sont les géants de la pétrochimie qui synthétisent les polymères dédiés à la fabrication de ces matières plastiques. ExxonMobil arrive en tête de ce triste classement : le groupe pétrolier américain est à l’origine de près de 6 millions de tonnes de déchets plastiques à usage unique chaque année. Il est suivi par Dow et Sinopec avec respectivement 5,6 millions et 5,3 millions de tonnes générées. La compagnie pétrolière française Total figure elle aussi parmi des vingt entreprises contribuant le plus à la production de ces déchets dans le monde, soit près de 2 millions de tonnes.

De tristan Gaudiaut pour Statista


L’océan se réchauffe de plus en plus vite

Afin de concrétiser les engagements nationaux pris lors de la Cop 21 pour limiter le réchauffement climatique, la ville d’Avignon inscrit dans une démarche volontaire un ‘Plan climat’ au niveau local pour les années à venir. La population est ainsi invitée à participer de façon active à ce dispositif participatif.

Un plan climat, pour quoi faire ?

80 % des émission de gaz à effet de serre produits par l’activité des territoires urbains constituent la plus importante source de réchauffement climatique et de pollution de l’air. Localement, les villes peuvent agir pour réduire le dérèglement climatique : Avignon poursuit ses efforts en matière de rénovation des bâtiments (mais aussi en impulsant des cours d’écoles végétalisées et en créant l’école Joly Jean exemplaire), de production d’énergie locale (pose de panneaux photovoltaïques), de développement de la filière bois et de l’agriculture (marchés locaux de producteurs), la mise en place d’autres coulées vertes. Notons également la réalisation des ‘Budgets participatifs’ (plus de la moitié des projets soumis par les habitants relèvent du développement durable), la mise en place d’un ‘atlas de la biodiversité‘ communale, les appels à projets d’économie sociale et solidaire, l’usage de la monnaie locale la Roue, une charte éco-festival.

Vous avez la parole

La Ville implique les habitants et les instances participatives dans une concertation citoyenne, mais aussi les associations, les entreprises, les acteurs sociaux et économiques. Jusqu’à fin mai : une plateforme de concertation citoyenne en ligne est ouverte sur le site avignon.fr, comprenant un questionnaire et une boîte à idées. De juin à fin août : les réponses seront analysées et des fiches actions destinées à nourrir le ‘Plan climat’ seront élaborées. A partir de septembre : une phase de concertation autour d’ateliers thématiques concernera les instances citoyennes, conseils de quartier, conseils de la vie associative et Conseil municipal des enfants. En novembre/décembre : le ‘Plan climat’ fera l’objet d’une présentation au conseil municipal.

Quelques dispositifs ‘verts’

Depuis 6 ans, la mobilisation de la Ville en faveur de l’environnement et du climat s’est concrétisée au travers d’un éventail d’actions. Campagne de mesure de la qualité de l’air dans les crèches et établissements scolaires, rénovation énergétique de bâtiments publics, déploiement des modes de déplacements doux, plantation d’arbres, développement de jardins partagés, pour ne citer que celles-ci.

Le centre-ville a également fait l’objet d’un processus de réflexion afin de réconcilier la nature et la ville : apaisement du centre-ville et de la ceinture verte, charte de l’Arbre en partenariat avec l’Aurav (Agence urbanisme Rhône Avignon Vaucluse). En intra-muros, la logistique urbaine est au cœur des enjeux puisqu’il s’agit de favoriser les livraisons propres (véhicule écologique, stratégie du dernier kilomètre, livraison exemplaires).

Depuis décembre 2019, la Ville travaille avec les collectivités du nord des Bouches- du-Rhône à un apaisement concerté des circulations de poids lourds. Des mesures vont être prises telles que le déclassement du réseau ‘Route à grande circulation’ (RGC) de la rocade, des avenues de Tarascon et de l’Amandier et de la route des bords du Rhône. Les services de l’État vont également être saisis afin d’émettre un arrêté limitant la circulation des poids lourds durant les heures où le trafic est le plus dense (sorties d’école, de bureaux…).

L.M


L’océan se réchauffe de plus en plus vite

L’Association des maires de Vaucluse (AMV84) et Enedis Vaucluse viennent de signer une convention de partenariat afin de « renforcer les relations de proximité tout en œuvrant ensemble en faveur de la transition écologique ».
Pour Enedis, gestionnaire du réseau public de distribution d’électricité dans le département, cette collaboration vise à poursuivre sa démarche d’accompagnement des territoires.
« Chaque commune du Vaucluse continuera d’être accompagnée par un Interlocuteur dédié d’Enedis, ayant un rôle de facilitateur et qui transmettra conseils et propositions de services adaptés aux collectivités, explique Sébastien Quiminal, nouveau directeur d’Enedis Vaucluse. Enedis assurera également l’information des élus via l’AMV autour du réseau public de distribution d’électricité et de son modèle concessif. Plus spécifiquement, les informations pourront porter sur la mobilité électrique, les offres pour les collectivités ou les canaux numériques mis à disposition par Enedis. »

Le quotidien des communes
« Enedis c’est le quotidien des communes et des élus comme avec ‘le correspondant tempête’, complète Jean-François Lovisolo co-président de l’AMV. Cela permet ainsi de réagir quelle que soit la taille de la commune. L’AMV reste très attachée à ce traitement équitables.
« Nous œuvrons pour une relation de proximité avec les élus et s’attache à améliorer en permanence le service rendu aux collectivités et à leurs administrés », confirme le directeur d’Enedis Vaucluse qui apporte par ailleurs un soutien financier l’Association des maires de Vaucluse.

Partage d’expérience et des compétences
Cette convention va donc permettre aux adhérents de l’AMV de disposer de l’accompagnement d’Enedis en matière de savoir-faire environnemental.
« Nous nous engageons au plus près des territoires pour accompagner les transformations comportementales et environnementales en France et proposer des solutions adaptées aux attentes de chacun pour accélérer la transition écologique », rappelle Sébastien Quiminal.
A ce titre, Enedis dispose ainsi d’une grande expérience en matière d’aléa climatique, de mobilité avec les bornes de recharge ainsi que d’utilisation d’une flotte de véhicule électrique. « Nous avons développé une vraie compétence en la matière puisque nous disposons de la 2e flotte de France après la Poste » rappelle le directeur d’Enedis Vaucluse.
« Nous envisageons d’ailleurs prochainement des formations des élus sur ces thématiques », annonce Jean-François Lovisolo.


L’océan se réchauffe de plus en plus vite

La Commission européenne vient d’accepter la proposition du Gouvernement de mettre en place un crédit ‘sortie du glyphosate’ dès 2021 pour les agriculteurs français. Ce régime d’aide spécifique annoncé en décembre doit donc permettre d’accompagner durablement les exploitations qui renoncent volontairement au glyphosate.

Jusqu’à 2 500€
Introduite par l’article 140 de la loi de finances pour 2021, cette mesure octroie un crédit d’impôt d’un montant forfaitaire de 2 500€ pour les exploitations agricoles qui renoncent à utiliser du glyphosate en 2021. Elle s’applique aux secteurs des grandes cultures, de l’arboriculture et de la viticulture, ainsi que les exploitations d’élevage qui présentent un atelier significatif d’au moins un de ces secteurs de production végétale.
Le dispositif vient compléter les crédits d’impôt prévus pour l’agriculture biologique et la certification HVE (Haute valeur environnementale) avec lesquels il ne peut cependant pas se cumuler.

Faciliter la transition agroécologique
« Avec cette dernière approbation par la Commission européenne, le crédit d’impôt sortie du glyphosate est définitivement acté et opérationnel. Je me félicite de la mise en place rapide de ce dispositif simple permettant d’accompagner la transition agroécologique. J’invite donc tous les agriculteurs qui le peuvent à s’en saisir », explique Julien Denormandie, ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation.

https://echodumardi.com/tag/environnement/page/27/   1/1