8 novembre 2025 |

Ecrit par le 8 novembre 2025

GRDF s’allie aux festivals du Sud pour des événements plus verts

Le réseau de distribution de gaz GRDF s’associe pour la deuxième année consécutive à des festivals de la Région Sud, dont un organisé en Vaucluse. Ce partenariat permet la valorisation des déchets collectés au cours de ces événements en gaz vert.

« Lors de la première édition en 2024 ce sont 5 tonnes de déchets alimentaires qui ont été récoltées et valorisées », explique Guilhem Armanet, directeur GRDF Sud-Est. En 2025, GRDF s’est associé à trois festivals de la Région Sud : Delta Festival (13), Le Son by Toulon (83), et Insane Festival (84).

Ces trois festivals sont donc ‘événement engagé gaz vert’, une mention créée par GRDF pour accompagner les organisateurs dans une démarche de collecte et de valorisation des biodéchets, mais aussi pour sensibiliser les festivaliers. Pour ce faire, ces festivals diffusent des courtesvvidéos pédagogiques, de courte durée, sur les écrans des scènes. Des ‘brigades vertes’ accompagnent également les festivaliers sur place sur les bons gestes de tri.

Insane, un festival vauclusien engagé pour l’environnement

Parmi les festivals accompagnés par GRDF, il y a l’Insane Festival, un événement organisé chaque année au plan d’eau d’Apt, qui a célébré ses 10 ans cette année. Chaque année, le festival s’applique à évoluer, en se fixant notamment des objectif environnementaux.

Étant situé au cœur du Parc naturel régional du Luberon, le respect de l’environnement est au cœur des priorités des équipes organisatrices. « À l’Insane Festival, nous croyons que la fête peut rimer avec conscience environnementale », déclarent-elles. Depuis 3 ans, le festival s’engage à limiter son impact au travers d’une meilleure gestion des déchets, avec notamment des bennes et des poubelles de tri identifiées, des équipes sur le terrain et un gros travail de coordination logistique. Grâce à GRDF, les biodéchets sont ensuite valorisés en gaz vert.

Le gaz vert, une énergie renouvelable

Le gaz vert, aussi appelé biométhane, est un gaz 100% renouvelable qui permet la production d’une énergie décarbonée produite localement. Selon GRDF, l’ensemble de ces gaz verts pourraient représenter 20% de la consommation de gaz d’ici 2030, et la France pourrait couvrir 100% de sa demande de gaz grâce aux gaz verts en 2050.

Ce gaz a les mêmes caractéristiques que le gaz naturel, mais avec une empreinte carbone beaucoup plus faible, et est compatible avec tous les équipements au gaz (chaudières, poêles, chauffe-eau…). En choisissant l’option de valoriser leurs biodéchets en gaz vert, les festivals participe à la réduction de l’empreinte carbone de l’événementiel.


GRDF s’allie aux festivals du Sud pour des événements plus verts

L’application ‘Qualité Rivière’, qui recueille toutes les analyses relatives au cours d’eau français réalisées par les différentes agences de l’eau, permet de savoir l’état écologique des rivières, d’identifier les espèces de poissons présentes et de suivre la qualité de l’eau des sites de baignade.

Si les températures vont baisser après ce long épisode caniculaire, la poursuite de l’été sera tout de même propice à des activités telles que la baignade ou encore la pêche. Pour connaître l’état de santé des cours d’eau, proches de chez soi ou sur l’ensemble du territoire régional, il existe l’application ‘Qualité Rivière’ dont la nouvelle version est sortie cet été.

Cette outil se dévoile sous la forme d’une carte interactive. Il suffit d’activer la géolocalisation ou de chercher la commune que l’on souhaite pour trouver les différents cours d’eau et leurs spécificités. L’application recense l’état écologique, la présence d’invertébrés benthiques, de poissons, de diatomées et de macrophytes, la température, les nutriments, l’acidification, l’hydro-morphologie, les polluants spécifiques, ainsi que le bilan de l’oxygène.

Une application de sensibilisation

En plus d’être informative, ‘Qualité Rivière’ se veut une application pédagogique destiné à sensibiliser aux enjeux liés à l’eau et aux milieux aquatiques. Elle relaye aussi des actualités des différents cours d’eau et des informations plus générales sur les rivières. Il y a aussi un quiz ludique pour tester ses connaissances et découvrir les bons comportements à adopter afin de préserver les rivières.

12 000 stations en France, dont 400 en région Provence-Alpes-Côte d’Azur, permettent la centralisation de toutes ces données. Ce sont 6,5 millions de données qui sont recueillies chaque année sur l’état des milieux aquatiques sur les bassins Rhône-Méditerranée et de Corse.

L’application est disponible sur Android et IOS.


GRDF s’allie aux festivals du Sud pour des événements plus verts

L’exposition ‘Le Vaucluse, une terre d’eau’ est installée à la Maison du Parc à Apt. Elle sera en place jusqu’au mercredi 3 septembre.

Le Parc naturel régional du Luberon et le Département de Vaucluse s’allient pour mettre les rivières, fleurs et cours d’au du territoire en lumière dans une exposition intitulée « Le Vaucluse, une terre d’eau. »

Réalisée par le Département, cette exposition regroupe les photographies de David Tatin et Yannick Gouguenheim, valorisant les milieux naturels, les spécificités des cours d’eau, l’histoire des paysages, la faune et la flore et la fragilité des écosystèmes.

En plus de découvrir les œuvres, les enfants disposeront d’un quizz et d’un carnet pédagogique pour mieux connaître les cours d’eau du département.

Jusqu’au 3 septembre. Entrée gratuite. Maison du Parc. 60 place Jean Jaurès. Apt.


GRDF s’allie aux festivals du Sud pour des événements plus verts

L’empreinte écologique, qui mesure la pression exercée par les activités humaines sur les écosystèmes (ressources consommées, déchets produits) a augmenté de manière considérable depuis le milieu du XXe siècle. De nos jours, de nombreux scientifiques estiment que les activités humaines mondiales consomment les ressources plus rapidement que la nature ne peut les régénérer, entraînant un déficit écologique. Cette situation est illustrée par le concept du « jour du dépassement de la Terre », une date calculée par le Global Footprint Network, un institut de recherche international basé en Californie, qui compare l’empreinte écologique de l’humanité (ce que nous consommons) à la biocapacité de la Terre (ce qu’elle peut produire et absorber). Selon ces calculs, en 2025, la date à laquelle toutes les ressources que la Terre peut régénérer ont été consommées tombe le 24 juillet, soit environ un mois plus tôt qu’il y a vingt ans (25 août en 2005)

Une autre étude, publiée il y a quelques années dans la revue scientifique Nature, met en exergue de façon frappante l’explosion de l’empreinte humaine sur le globe et suggère même qu’un point de bascule a récemment été franchi. En recoupant des dizaines d’estimations, les chercheurs sont en effet arrivés à la conclusion que le poids des constructions humaines sur Terre a dépassé celui du monde vivant en 2020 (poids sec, hors eau). Ils ont calculé que la masse de l’ensemble des matériaux produits par l’humanité – bâtiments, infrastructures de transports et autres biens manufacturés – s’est accru de manière exponentielle depuis le milieu du XXe siècle, doublant tous les vingt ans environ, pour atteindre 1,15 teratonne, soit 1 150 milliards de tonnes en 2020. En parallèle, le poids total des formes de vie sur Terre (matière organique végétale et animale vivante) n’a guère évolué au cours des dernières décennies et restait, selon les estimations, proche de 1,1 teratonne en 2020.

Les auteurs de l’étude soutiennent notamment la proposition de nommer l’époque actuelle « anthropocène », désignant une nouvelle ère géologique où l’influence humaine sur la Terre est devenue une force géologique majeure, au point de rivaliser avec les forces naturelles qui ont façonné la planète pendant des millénaires.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


GRDF s’allie aux festivals du Sud pour des événements plus verts

Chaque année, l’ONG américaine Global Footprint Network calcule la date à partir de laquelle l’humanité est supposée avoir consommé l’ensemble des ressources que la Terre est en capacité de régénérer en un an. Cette année, la date fatidique tombe le 24 juillet, soit un jour plus tôt qu’en 2024, et environ un mois plus tôt qu’en 2005. Pour obtenir ce résultat, l’ONG a comparé l’empreinte écologique de chaque pays avec la biocapacité de la planète, c’est-à-dire la surface disponible pour produire les ressources et absorber les déchets. L’humanité utilise aujourd’hui les ressources de la planète 1,8 fois plus vite que les écosystèmes de la Terre ne peuvent se régénérer, ce qui signifie qu’il faudrait actuellement près de 2 planètes pour subvenir durablement à nos besoins.

L’empreinte écologique de l’humanité, qui inclut entre autres les émissions de gaz à effet de serre, connaît une hausse constante ces dernières décennies, tandis que la biocapacité de la Terre suit dans le même temps une trajectoire inverse. Il en résulte un déficit écologique de plus en plus important. Le jour du dépassement a ainsi avancé de cinq mois depuis 1972.

Si l’on se place à l’échelle des pays, celui dont le jour du dépassement est le plus tôt est le Qatar, ayant eu lieu le 6 février, alors que l’Uruguay affiche la date la plus tardive, le 17 décembre. En France, le jour du dépassement a eu lieu le 19 avril cette année, soit plus de deux semaines plus tôt qu’en 2024. Seule une minorité de pays n’ont pas de jour du dépassement, c’est-à-dire que leur empreinte écologique par habitant reste inférieure à la biocapacité mondiale par habitant ; ils sont essentiellement situés en Afrique et en Asie.

De Valentine Fourreau pour Statista


GRDF s’allie aux festivals du Sud pour des événements plus verts

La baignade et les sports nautiques sont des activités extrêmement populaires durant la période estivale. Chaque année, l’Agence européenne pour l’environnement publie son évaluation de la qualité sanitaire et environnementale des eaux de baignade. Et, comme le montre notre infographie, c’est Chypre, la Bulgarie, la Grèce, l’Autriche et la Croatie qui arrivaient en tête pour la qualité de leurs eaux de baignade en 2024 : plus de 95 % des sites de ces pays avaient une eau jugée de qualité « excellente » l’année dernière.

En France, environ 75 % des sites ont obtenu cette distinction en 2024 (sur plus de 3 300 surveillés), un score correct bien qu’il soit inférieur à la moyenne de l’Union européenne (85,4 %). Dans le détail, 8,5 % des sites restants présentaient une eau de « bonne » qualité, 2,1 % étaient classés en niveau « suffisant » et 1,5 % « mauvais », ce qui correspond à 332 sites de baignade dans l’UE. Seulement 4 pays comptaient 3 % ou plus d’eau de baignade de mauvaise qualité : la France (3,4 %, soit 115 sites de baignade), les Pays-Bas (3,9 % ou 29 sites), la Suède (4,0 %, ou 19 sites) et l’Estonie (4,6 % pour un total de trois sites).

De Valentine Fourreau pour Statista


GRDF s’allie aux festivals du Sud pour des événements plus verts

Depuis 1990, l’usage des pesticides au niveau mondial a plus que doublé. Si les ventes de produits phytosanitaires ont augmenté presque partout dans le monde, les hausses les plus fortes ont été enregistrées en Amérique du Sud, en Océanie et en Afrique. Sur le continent européen, le volume de pesticides utilisés chaque année n’a que peu diminué, passant d’un peu plus de 5 millions de tonnes en 1990 à 4,7 millions de tonnes en 2022.

Question sensible du dossier agricole en France, le sujet de la réduction de l’usage des pesticides est revenu sur le devant de la scène avec l’adoption, mardi 8 juillet, de la loi Duplomb. Le texte controversé, qui entend répondre à certaines demandes du monde agricole, prévoit par exemple de réintroduire sous condition l’acétamipride, un pesticide néonicotinoïde interdit en France depuis 2020. En février 2024, sous la pression du premier syndicat agricole français, la FNSEA, le gouvernement de l’ancien Premier ministre Gabriel Attal avait également décidé de suspendre le plan Ecophyto, qui visait à réduire de 50 % l’usage des pesticides d’ici 2030 par rapport à la période 2015-2017.

En valeur absolue, la France fait partie des plus gros consommateurs européens de pesticides, avec la Russie, l’Allemagne, l’Espagne et l’Italie. Un chiffre corrélé à la taille de la surface agricole, l’Hexagone possédant la plus vaste de l’Union européenne devant l’Espagne. Si l’on regarde l’utilisation de pesticides ramenée à la surface cultivée, la France se situe malgré tout au-dessus de la moyenne européenne. L’agriculture française a utilisé en moyenne 3,45 kilogrammes de pesticides par hectare de terres en 2022, selon les données les plus récentes de la FAO, soit bien plus que la moyenne des quarante pays européens étudiés cette année-là (1,6 kg par hectare). Comme le montre notre carte, les chiffres varient de plus de 23 kilogrammes par hectare en Andorre, à moins d’un kilogramme par hectare dans plusieurs pays scandinaves, des Balkans, d’Europe de l’Est ou encore en Islande.

La nature et les quantités de pesticides utilisés sont très variables selon les types de culture, c’est pourquoi on observe de grandes différences entre les pays (et également entre les régions d’un même pays). Les territoires qui ont développé une agriculture très spécialisée, avec des cultures intensives gourmandes en pesticides, comme la pomme de terre, les arbres fruitiers et la viticulture, ont notamment tendance à afficher les valeurs les plus élevées.

Sur le même sujet : le nombre de pesticides potentiellement dangereux encore utilisés dans les pays de l’UE (parmi ceux dont la substitution est recommandée par l’UE).

De Valentine Fourreau pour Statista


GRDF s’allie aux festivals du Sud pour des événements plus verts

Le Parc naturel régional du Luberon vient de publier un livret pédagogique intitulé « L’alimentation méditerranéenne, son histoire et ses bienfaits » dans le but de rendre accessibles les liens entre l’alimentation et la santé.

Le Parc naturel régional du Luberon a été lauréat du Programme national de l’alimentation (PNA) 2022-2023 avec son projet ‘L’alimentation méditerranéenne au cœur des transitions agroécologiques’, plaçant le régime méditerranéen comme fil conducteur de son Projet alimentaire territorial (PAT), revendiquant ses nombreux bienfaits sur la santé humaine et environnementale.

Dans ce cadre, le Parc a réalisé le livret pédagogique « L’alimentation méditerranéenne, son histoire et ses bienfaits : nutrition, santé, environnement, société », en collaboration avec Denis Lairon, directeur de recherche émérite à l’Inserm et expert en nutrition humaine, et avec le soutien du ministère de la Santé et du Département de Vaucluse.

Cet ouvrage de 36 pages a pour objectif de rendre accessibles les liens entre notre alimentation et notre santé. À l’intérieur, on y trouve des chiffres clés du territoire en termes d’agriculture, des conseils pour mieux s’alimenter et bouger davantage, des explications sur les différentes sources de protéines, lipides, fibres et autres, ou encore des données sur les conséquences de notre alimentation sur l’environnement.

Le livret est téléchargeable gratuitement sur le site du Parc du Luberon, ou bien il est possible de faire la demande la version imprimée auprès de la Maison du Parc à l’adresse mail accueil@parcduluberon.fr


GRDF s’allie aux festivals du Sud pour des événements plus verts

Avec l’arrivée de milliers de spectateurs sur les pentes du Ventoux à l’occasion de la 16e étape du Tour de France qui se déroule ce mardi 22 juillet entre Montpellier et le Géant de Provence, le Parc naturel régional du Ventoux (PNRL) se mobilise pour assurer la préservation de ce site Natura 2000 aussi classé réserve de biosphère depuis 1990 par l’Unesco.

Pour cela, les agents du parc ont notamment procédé à l’installation d’une centaine de panneaux pour sensibiliser les visiteurs (protection de la biodiversité, prévention des incendies, sécurité en montagne…). Ces supports ont été posés la semaine dernière, avant l’arrivée des premiers spectateurs.

Dans le même temps, le Parc a aussi déployé environ 4 000 mètres de filets de protection (fournis par ASO, l’organisateur du Tour de France) pour la sauvegarde des espaces naturels sensibles en bordure des zones spectateurs au sommet du Ventoux et au Mont Serein. En fonction des secteurs, ceux-ci ont sont posés la veille ou plusieurs jours avant l’épreuve, tout en tenant compte des activités pastorales et touristiques présentes sur le massif.

Exemple de panneaux d’information installés sur les pentes du Ventoux. Crédit : PNRL/DR

30 agents du parc mobilisés le jour de l’étape
Le jour de l’étape le Parc mobilise les écogardes de la Garde Régionale Forestière et des agents du Parc pour la surveillance, la sensibilisation et l’orientation des spectateurs. Ceux-ci seront positionnés sur les secteurs sensibles ou les zones de forte affluence (sommet du Ventoux, Mont Serein, ligne de crêtes…) afin d’être au contact direct des spectateurs. Au total, environ 30 personnes du Parc seront mobilisées sur le massif le jour du passage.
Enfin, dès le lendemain, soit mercredi 23 juillet, le PNRL va procéder au démontage de l’ensemble des éléments afin d’éviter toute dégradation ou dispersion du matériel dans le milieu naturel, notamment en cas de vent fort.

« Accompagner l’événement dans une démarche respectueuse de l’environnement, en veillant à la préservation des milieux sensibles. »

L’équipe du PNRL

« Le Ventoux incarne à lui seul un patrimoine naturel, culturel et paysager exceptionnel que le Parc s’attache à préserver et à valoriser chaque jour, explique l’équipe du Parc vauclusien. Dès lors, le rôle du PNR ne se limite pas à la logistique ou à l’accueil du public : il consiste à accompagner l’événement dans une démarche respectueuse de l’environnement, en veillant à la préservation des milieux sensibles, à la sensibilisation des visiteurs et à la mise en avant des savoir-faire locaux. L’étape du Tour devient ainsi l’occasion de concilier sport, attractivité territoriale et développement durable, dans un site mythique où la nature et l’effort se rejoignent. »

https://echodumardi.com/tag/environnement/page/2/   1/1