25 novembre 2024 |

Ecrit par le 25 novembre 2024

Comment les Français se préparent et envisagent les économies d’énergie pour cet hiver ?

Pour 54 % des Français, les particuliers doivent faire moins d’efforts que les professionnels. C’est ce qui ressort de l’enquête réalisée pour le compte de Rothelec, spécialiste du chauffage électrique économique. Avec l’arrivée de l’Hiver, l’inventeur de radiateur à inertie, a voulu savoir si les Français étaient prêts à réaliser des économies d’énergie avec une enquête menée auprès de 1 002 personnes représentatives de la population française. Ces derniers sont ainsi 48% à estimer que baisser les températures de leur maison est une bonne idée… Mais seulement 45% ont prévu de le faire cet hiver ! Cet hiver, la température de confort du salon des Français sera pour 33 % entre 20°C et 18°C.

Qui doit être le plus sobre énergétiquement ?
En ce qui concerne la question de la sobriété énergétique, les Français ont un avis bien tranché : plus de 54% pensent que les particuliers doivent faire moins d’efforts que les professionnels. Seulement 39% estiment que les efforts doivent être équivalents et 4% que ce sont aux particuliers de faire plus d’économies.

Pour ou contre pour la baisse des températures dans les maisons cet hiver ?
Pour ce qui est de faire baisser la température dans les habitations quand le thermomètre sera au plus bas, les Français sont très divisés : 48% estiment qu’il s’agit d’une bonne idée mais 39% pensent que non et 13% ne savent pas encore répondre à cette question.

De plus, entre le fait de savoir que la baisse des températures est une bonne idée et le faire, il existe aussi un fossé. En effet, 45% des personnes interrogées déclarent qu’elles diminueront effectivement cet hiver le chauffage de leur habitation de quelques degrés mais 44% avouent que non et 11% n’ont pas encore pris leur décision.

Une baisse de combien ?
Faire baisser la température de leur habitation ne signifie pas pour autant que les Français vont rester à 18°C. Ainsi, la température de confort du salon des Français cet hiver sera pour 33% entre 20°C et 18°C, pour 31% entre 22°C et 20°C et pour 29% entre 24°C et 22°C. Il semble donc que les recommandations de faire baisser les températures entre 18°C et 19°C ne soient pas totalement respectées dans les faits.

Comment vraiment réaliser des économies ?
Pour vraiment faire baisser la facture énergétique, les Français ont de bonnes idées. Ainsi, 77% considèrent qu’une bonne isolation des murs, des plafonds et des sols est la solution la plus efficace.
En deuxième place, 65% pensent que le chauffage solaire est pertinent et 61% qu’il faut installer des radiateurs haut de gamme.
« En fait, c’est l’accumulation de toutes ces solutions qui rend une habitation efficace et donc qui permet de réaliser d’importantes économies d’énergie. Si vous avez des murs en carton, un chauffage solaire ne sera pas plus intéressant. En revanche, bien isoler sa maison, associer un système de chauffage solaire avec des radiateurs haut de gamme munis de thermostats déportés, tout en fermant vos volets la nuit, c’est la formule gagnante pour de belles économies énergétiques », a déclaré Jean-Alexandre Grunelius, PDG de Rothelec.

Plus d’1 Français sur 2 prévoit de changer de chauffage
En mai 2022, plus de 47% des Français prévoyaient déjà de changer ou d’améliorer leur système de chauffage. En septembre, ils sont plus de 51% dans ce cas, soit une augmentation de 4 points en seulement 4 mois.

L’électrique toujours le choix N°1
Si l’électricité reste encore le choix numéro des Français, il baisse cependant de 39% en mai à 36% en septembre. Le Gaz quant à lui chute véritablement de 33% à 24% alors que le solaire grimpe de 11% à 23%. Le chauffage au bois augmente également de 9% à 19%.


Comment les Français se préparent et envisagent les économies d’énergie pour cet hiver ?

L’aéroport d’Avignon-Provence dispose désormais de nouveau camion-citerne ravitailleur 100% électrique. Ce véhicule mis en place en partenariat avec Total Energies, son fournisseur de carburant, doit permettre à la plate-forme aéroportuaire vauclusienne de réduire ses émissions carbones de 4,5 Teq (Toxic equivalent quantity ou quantité équivalente toxique) sur un an.
« La mise en fonction de ce véhicule sur notre plateforme va de pair avec la politique environnementale que nous avons défini dans le cadre de nos niveaux ‘Airport carbon accréditation’ et des objectifs fixés dans le cadre de la Délégation de service public (DSP) de l’aéroport Avignon-Provence, expliquent les responsables de l’aéroport. A savoir, respecter les exigences légales et réglementaires applicables au site aéroportuaire, maîtriser et réduire notre consommation d’énergie, maîtriser et réduire notre consommation de carburant, mettre en place des actions concrètes de restauration et préservation de la biodiversité, et à leur gestion pérenne, prendre en considération et suivre les demandes des parties intéressées ainsi que responsabiliser et sensibiliser chaque salarié sur la protection de l’environnement. »

Davantage d’énergies propres
Dans le même temps, l’aéroport Avignon-Provence, soutient également le développement de la mobilité électrique en favorisant le déploiement des stations de recharge pour voiture. Ainsi, en partenariat avec la société Alectron Energy, i2 bornes de recharge ont été installées sur le parking administratif du site.
Par ailleurs, en plus des installations déjà existantes, un permis de construire a été validé pour la construction d’ombrières photovoltaïques dans le parc de stationnement P2 de l’aéroport avec une emprise total 1366 m².
L’ensemble de ces actions environnementales s’inscrit dans le cadre de la certification iso 14001 et de la démarche qualité iso 9001 qu’Avignon-Provence a engagé depuis 2018 afin de réduire son empreinte carbone.
Comme évoqué plus haut, la plateforme aéroportuaire vauclusienne participe ainsi au programme international ‘Airport carbon accreditation’ qui vise à la neutralité carbone de l’exploitation de l’aéroport et de toutes les entreprises qui y sont basées. Après avoir atteint le niveau 1 en 2021, la Société Aéroport Avignon Provence devrait bientôt obtenir le niveau 2 prochainement. L’objectif étant d’atteindre le niveau 3 en 2026.

Fantasmes ou réalité ?
Enfin, sujet sensible s’il en est : environnement et aéronautique ne font pas toujours bon ménage. Preuve en est, le 6 septembre dernier nos confrères du Monde et de Midi libre faisaient paraître des articles ayant pour sujet les trajets en jet privé les plus fréquents en France alors qu’il existe des alternatives moins polluantes en train ou en voiture par exemple.
Dans ce cadre, il était notamment évoqué, sur la base de chiffres provenant d’une application nommée FlightRadar24, 157 vols entre Avignon et Montpellier en jet privé. Une affirmation qui depuis a fait bondir les responsables de l’aéroport de la cité des papes : « Cette application prend en compte les vols IFR (Instrument flight rules), c’est-à-dire des vols aux instruments, comme les avions de lignes commerciales par exemple. Du 1er janvier au 31 août 2022, sur 600 vols enregistrés entre Avignon et Montpellier, 1 seul vol d’affaires transportant des passagers en jet privé a été enregistré sur ce trajet. Tous les autres vols étaient des vols d’entrainements, militaires ou de travaux aériens, activités non classées dans de l’aviation d’affaires. »
Au final, selon les éléments sont issus des données enregistrées par la DGAC (Direction générale de l’Aviation Civile), la majorité des vols ayant effectué ce trajet Avignon-Montpellier, concernait des vols d’entrainements liés notamment à la présence de 2 écoles de pilotages sur la plateforme vauclusienne et 2 autres (dont l’Enac, une école de l’Etat) sur celle de Montpellier-Méditerranée ainsi que des vols privés.

L.G.


Comment les Français se préparent et envisagent les économies d’énergie pour cet hiver ?

Mardi, les élus de l’agglomération de l’ACCM (Arles Crau Camargue Montagnette) ont voté en assemblée communautaire (voir vidéo ci-dessous) l’arrêt de la collecte des déchets ménagers des producteurs professionnels situés en ZAE (Zones d’activité économique) dans le courant de l’année 2023. Une décision que la CCI (Chambre de commerce et d’Industrie) du Pays d’Arles estime représenter une double peine pour les entreprises de son territoire.

« Parce que la question de la transition environnementale sur le Pays d’Arles est au cœur de notre contrat de mandature pour les 5 prochaines années. La
CCI du Pays d’Arles, par la voix de son Président Stéphane Paglia, dénonce une décision non concertée et non planifiée qui s’apparente à infliger aux
industriels et commerçants une double pleine. Une double peine qui porte à la fois sur le paiement de la TEOM (Taxe d’enlèvement des ordures ménagères) qui ne cesse d’augmenter (+2,53 points soit 15,6% d’augmentation en 2022) et de la TGAP (Taxe générale sur les activités polluantes) qui double chaque année, sans pour autant bénéficier de ces services. Cette décision va obliger les entreprises à assumer le coût de la collecte de leurs déchets par un opérateur privé dans une période d’inflation qui grève leurs marges, en même temps que le remboursement de leur Prêt garanti par l’État (PGE) qui fragilise leur trésorerie. »

« Nous invitons l’ACCM, poursuit la chambre consulaire du Pays d’Arles, à élaborer en concertation avec la CCI du Pays d’Arles, les syndicats patronaux, les fédérations et associations d’entreprises un plan d’accompagnement des entreprises pour la gestion de leurs déchets dans un délai raisonnable.
Les Services de la CCI du Pays d’Arles se tiennent prêts à mettre en place une médiation dans les 16 Zones d’activité économique (ZAE), auprès des 1063
entreprises impactées afin de les sensibiliser et les accompagner dans la gestion, la réduction et la valorisation de leurs déchets. »

Retrouvez ci-dessus les débats de l’ACCM sur l’arrêt de la collecte des déchets ménagers des producteurs professionnels situés dans les 16 Zones d’activité économique de l’agglomération (délibérations 1 et 2).

Comment les Français se préparent et envisagent les économies d’énergie pour cet hiver ?

Me voici garée sur le parking d’une petite zone artisanale à Saint Didier. Face à moi une rangée de petits bâtiments blancs dans un cadre verdoyant. Je frappe à la porte d’un ancien garage. Toc toc métallique. J’entends des bruits de pas sur un escalier intérieur et puis l’on m’ouvre. J’entre dans un cube blanc. Mon regard épouse la pièce. J’arrive au service des expéditions. Odeur de raphia et de cartons. Des chapeaux, des sacs sont empilés par référence. Tout y est organisé et soigneusement rangé. Rien ne dépasse. Je suis chez Ibeliv.

Un escalier mène à une immense mezzanine
Sur ma droite se déploie un paysage de Madagascar exécuté par un artiste. La pièce est baignée d’une lumière traversante délivrée par des fenêtres horizontales. Au sol des tapis en raphia cousus de cuir, une porte ancienne s’est muée en table basse, un vieux téléphone en bois et bakélite attend un éternel appel. Il y a quelque chose de ‘Out of Africa’ ici.

Une ambiance cousue main
Un peu plus loin un portant fait de bois flotté –prélevé sur l’île de la Barthelasse et fabriqué par l’équipe- arbore différents chapeaux et sacs dont de drôles de poissons crochetés en raphia qui égaillent le lieu de leurs couleurs. Un salon en cuir, encore des tapis, une cabine d’essayage, un studio photo puis des bureaux. Voilà, je suis engloutie dans une ambiance blanche teintée de couleur miel, ponctuée d’antiques trouvailles.

Des collaborateurs immergés dans l’univers d’Ibeliv
Les ‘belivers’ vivent dans un showroom. Tout est dit. C’est comme se promener dans la pensée de Liva qui promeut du savoir-faire artisanal de Mada, des 1 000 femmes artisans qui travaillent pour Ibeliv, tout ici émane de la vie de Liva, à la fois ambassadeur de son île Madagascar, de la France et aussi de la professionnalisation des femmes de l’île.

Toute une équipe
Sur le plateau, des hommes et des femmes attentifs à leurs écrans, penchés sur des documents. La ruche bruisse de dialogues discrets. Ici on parle au monde entier. Pensez, 500 000 objets Ibeliv se baladent actuellement dans le monde. Et tout ce business émane de Saint-Didier, petit village situé à côté de Carpentras avec un peu moins de 2 000 âmes au compteur.

Sur la table basse
Sur la table basse le couple Sarkozy fait la une de Gala tandis que Carla Bruni arbore le ‘Laza’, un magnifique sac de plage en raphia et cuir doublé signé… Ibeliv. « Un must have qui prendra une jolie teinte miel foncé avec la patine du temps», promet Liva Ramanandraibe, le fondateur et dirigeant d’Ibeliv.

Tout commence avec Ibeliv
Ibeliv. Je crois. Je crois en quoi ? « En moi ! » Fou rire de Liva Ramanandraibe. Il est malgache, adore son île d’où il a dû s’arracher pour poursuivre ses études et devenir expert-comptable ainsi que l’a souhaité Tiana, sa maman. Qui est-elle, que fait-elle ? Elle est à Mada où elle dirige la fabrique de chapeaux, de sacs et autres objets artisanaux que Liva Ramanandraibe a lui-même dessinés. Là-bas Ibeliv a fait construire de beaux bâtiments, 1 800 m2 d’ateliers et de bureaux où œuvrent 1 000 femmes artisans qui peuvent ainsi subvenir aux besoins de leur famille et d’elles-mêmes. Si l’île est pauvre «elle est riche, entre autres, de son raphia et d’un savoir-faire millénaire, » sourit Liva.

I beliv I can fly
‘Mada’ c’est toute la vie de Liva qui a quitté son île chérie pour la France ‘qui m’a accueilli et à qui je dois beaucoup’. Oui mais… Diplôme d’expert-comptable en main et déjà en poste dans un cabinet d’expertise comptable, Liva Ramanandraibe ne s’habitue pas au ronron du quotidien entre quatre murs. Le soir, lorsqu’il rentre, il se trouve parfois nez à nez avec des monticules d’objets en raphia rapportés par Tiana, sa maman, lorsqu’elle fait ses incursions sur le vieux continent. Odeur de raphia et d’épices c’est Madagascar qui se rappelle aux bons souvenirs de Liva dont la gorge se serre de tout ce qu’il ne vit pas ni ici, ni là-bas. ‘Mon studio embaumait l’artisanat de Mada quand maman surgissait avec ses nombreux cadeaux miroirs de tout ce qui se faisait de plus beau sur l’île.»

Les marchés
Alors naît l’idée pour Liva d’en faire la promotion sur les marchés de Provence, la seule planche de salut qu’il ait trouvé pour ne pas regagner le bureau. Pourquoi faudrait-il perdre sa vie à la gagner ? Lever à 4 h du mat, chargements, kilomètres, courir après le placier, décharger, se re-garer. Revenir à son emplacement mais que d’autres ont squatté entre-temps, l’air de rien. D’autres encore vous somment de ficher le camp car ils ne veulent pas de vous à cet emplacement pour d’obscures raisons. Il y a ce monde caché dans les marchés où l’on est bien placé qu’à l’ancienneté. Un théâtre de forces qui se jaugent, aux stratégies souterraines pour gagner l’allée la plus fréquentée, le meilleur chemin pour être visible. Les jours ‘sans’ aussi avec la pluie, le vent, le froid, d’écrasantes chaleurs… On ne sait jamais de quoi sera faite la journée ni si l’on gagnera ou pas sa pitance du jour.

Qu’importe !
«Madagascar n’est pas riche. Au contraire. Je savais vivre de rien. Et quand on n’a rien on ne risque plus grand-chose, alors je faisais mon petit bonhomme de chemin sans me mettre la pression, sans douter de moi, mais avec la ferme intention de mener ma vie là où elle devait s’inscrire. » Ça veut dire quoi ? « 10 ans de marché pour commencer puis suffisamment de bouteille, de trésorerie pour fonder  Ibeliv, une e-shop remplie des modèles que je dessine et fais réaliser là-bas depuis nos propres ateliers. »

Liva Ramanandraibe

L’interview
Ibeliv fête ses 10 ans cette année
«Etre chef d’entreprise ? C’est surtout un désir de Liberté, ne pas s’ennuyer, sortir du cadre, voyager et aider Madagascar. Quand je suis parti de Madagascar à 16 ans, mon projet était de réussir. C’est un arrachement de partir de son pays, de quitter sa famille. Étudier c’était réussir, donc je me suis dirigé vers un bac tertiaire, gestion des entreprises, puis expert-comptable. Je crois que j’ai toujours eu envie de gérer une entreprise. Ma maman ? Elle a un tempérament d’entrepreneur d’ailleurs dans sa carrière elle fut directrice des ressources humaines (DRH) pour une importante structure. La base de ce que je suis ? Je la dois à l’éducation, à ma maman.»

Remettre en question le processus
«J’ai remis en question le processus lorsque je me suis retrouvé enfermé dans un bureau.J’étais fraîchement diplômé. J’ai dû remettre en cause les projections professionnelles idylliques de nos enseignants. On est jeunes, on idéalise, on veut changer le monde, confiant en ses compétences et savoirs. On baigne dans un monde préservé où l’on ne vous raconte pas ce qu’est la vie active. Les enseignants sont loin du monde de l’entreprise parce qu’ils n’y ont pas exercé. Ils n’ont pas connu le manque de filets, ni le rendez-vous avec le banquier pour débloquer un financement. De la théorie à la pratique tout est différent. Lorsque j’ai intégré un cabinet d’expertise comptable, que j’ai compris que je n’aurais que 5 semaines de vacances par an et pour seule récompense peut-être un bon salaire… Tout ça pour quoi ? Pour servir le capital ? J’ai mis les voiles et je les mets encore. J’y suis resté moins d’un an.»

Petit tour d’horizon du showroom Ibeliv

C’était déjà sous mes yeux
«Ce que je voulais faire était déjà sous mes yeux.Dans mon studio à Avignon tous les objets artisanaux que ma maman rapportait pour faire des cadeaux. Aujourd’hui on pourrait parler d’évidence mais à l’époque j’étais juste en survie. J’avais claqué la porte de l’entreprise et je n’avais plus rien. C’était la peur, la liberté sans emploi du temps. On doit forger sa propre réalité. J’ai attaqué les marchés. D’abord les marchés aux puces en vendant mes vêtements et mes disques. Je fréquentais un tout autre univers et j’ai dû m’adapter. Je me rappelle le bruit des tréteaux et des camions qui se vident. Le forain qui arrive, le café du matin, les rouages du métier. Je suis un grand spécialiste de la Provence secrète… Si je ne m’y suis pas senti à ma place, j’y ai acquis pendant 10 ans, une expérience commerciale précieuse. La base de toute aventure entrepreneuriale. L’école de commerce à la source, et sur le terrain (rires). Aujourd’hui cela fait partie de ma richesse. Cette quête de liberté m’a poussé tous les jours à refaire ma vie, à la redessiner et à trouver ce qui serait équilibrant. Ce qui est équilibrant ? C’est de ne pas se sentir contraint. Construire autour de soi un écosystème bienveillant.»

Je suis un créatif
«J’ai eu des idées, des mises en place, j’ai fait des choix économiques qui ont permis de développer une structure saine dans tous les aspects, comme de faire profiter le plus grand nombre. Je me suis mis au service de Madagascar. Ibeliv ? C’est six personnes au siège social à Saint-Didier, 8 commerciaux multimarques qui nous permettent de rayonner dans le monde entier : France, Italie, Grèce, Allemagne, Autriche, Suisse, Japon, États-Unis, bientôt de nouveaux bureaux et même un centre de production. Où ? Juste à côté d’ici…»

Pour les grands je suis un petit
On parle chiffre ? «Non parce que pour les grands je suis un petit et pour les petits je suis grand.» On parle croissance régulière de Ibeliv, de croissance à 2 chiffres ? «Oui… Je ne veux pas me situer parce qu’il y a encore plein de projets. Mes ambitions sont de grandir et de faire progresser mon pays. Mon pari gagnant ? Le service clients, la réactivité, l’accompagnement de la commande… La marque s’inscrit dans le classique chic et tendance, dans l’objet durable qui prend une belle patine avec le temps et ne se démode pas. Nous vendons des accessoires Premium et souhaitons aborder très prochainement le luxe. Cela passera auparavant par comment l’aborder : Est-ce un prix, une qualité, une expérience, une exclusivité ? Difficile de définir le luxe.»

Notre positionnement ? Pensé pour durer
«Il sera de tirer le produit vers le haut et de faire reconnaître une qualité de travail. Nous sommes une maison de savoir-faire et de qualité, pas de mode car la mode a quelque chose d’éphémère. Nous nous voulons des produits qui durent dans le temps, qui soient résistants. Nous sommes aux antipodes de l’obsolescence programmée, de ce qui pourrait être démodé. Aujourd’hui ? Nous proposons une trentaine de références : chapeaux, sacs, pochettes. On ne veut pas noyer le client avec les références, on veut faire des classiques pertinents. Un ‘tube’ auquel tout le monde adhère.»

Un système breveté
Le problème du chapeau, c’est le tour de tête comment être sûr qu’il soit bien ajusté à la tête du client ? « J’ai créé un système breveté, une lanière en cuir qui permet cet ajustement sur 4 à 5 centimètres ce qui permet de ne pas avoir de retour ni pour les magasins –qui n’aura pas à gérer des tailles du stock grâce à la taille unique – ni pour l’e-shop. Ce système n’existait pas auparavant.»

Un tour de taille de tête ajustable breveté Ibeliv

Mada ? J’en reviens
«Je reviens de Madagascar et je me sens tout petit face à l’impact d’Ibeliv là-bas, qui fait vivre les familles de plus de 1 000 femmes artisans, crochetant nos modèles. Je me rends compte, à chaque réunion, à quel point le cercle s’agrandit. Nous comptons avec l’expérience des personnes qui travaillent pour nous dès le début et qui savent qu’il s’agit d’un emploi permanent. Nous intervenons aussi pour la scolarisation des enfants avec ‘Ibeliv Garden’ qui fait écho à ma propre enfance afin que, pour faire des études, les jeunes n’aient pas à être déracinés. Je ne voulais pas partir, mais il n’y avait pas les infrastructures pour me donner les armes. Il n’y a pas les mêmes accès à la connaissance. Pas de médiathèque, pas de connexion internet… Je voudrais pouvoir amener cette ouverture d’esprit aux enfants pour qu’ils n’aient plus à partir. Les gens partent parce que c’est leur seule option. Peut-être mes petits-enfants verront-ils ce qui est initié maintenant. Quoi qu’il en soit la France m’a adopté et j’ai mes propres repères, mais je serai toujours entre les deux pays.»

Le vrai leitmotiv d’Ibeliv ?
«Travailler dans la loyauté avec les magasins, en offrant des accessoires de très grande qualité, à la date donnée. Les 600 magasins multimarques –dont 100 en France- représentent la partie la plus importante de notre activité.»

Les mouvements du monde
«Nous vivons un basculement des ordres. Avant nos priorités étaient le capital, le confort, or, nous sommes en train d’atteindre les limites de ce système. Le basculement ira vers le retour à la nature, aux sources, aux vraies valeurs, à la biodiversité. Madagascar accueille 90% d’une flore qui n’existe nulle part ailleurs. L’île souffre de déforestation, d’une trop forte exploitation de ses ressources, du braconnage…Il faudra assainir la situation. Cela passera par éduquer, réglementer, prendre conscience… Car celui auquel on pense en dernier, dans son propre pays, reste le malgache.»

Je suis une vache pourpre
«Je suis une vache pourpre –se concentrer sur une niche que l’on peut dominer- car tous ceux qui montent là-bas des ateliers de confection vont chercher des marchés de fabricants auprès des marques internationales alors que nous nous sommes la marque et travaillons pour le relèvement de Madagascar.»

Notre projet ? Le renouveau de Madagascar
« Ibeliv travaille pour le relèvement de Madagascar, pour l’émancipation, la liberté des femmes par le travail. Lorsque je fais des recrutements c’est ce que je dis aux femmes que je recrute : prendre le temps d’exécuter un travail de grande qualité, miroir de leur savoir-faire, de leur culture qui rayonnera dans le monde entier par la commercialisation de produits raffinés, inscrits dans le temps, tout cela en contrepied de la mode. Et puis Ibeliv Garden s’adresse à leurs enfants. L’accueil de 100 enfants, de 5 classes, la création d’un centre d’épanouissement, de terrains de sport, de jardins potagers, de cantine…


Comment les Français se préparent et envisagent les économies d’énergie pour cet hiver ?

Le changement climatique aggrave la pénurie d’eau dans le monde. Au niveau mondial, le secteur agricole est considéré comme le plus grand consommateur d’eau.

La production de viande en consomme une grande partie : selon Waterfootprint Network, environ 30 % de l’eau utilisée dans le monde sert à la production de produits d’origine animale. Pourquoi utilise-t-on autant d’eau pour produire la viande ?

Dans la production de viande et d’autres produits d’origine animale, la plus grande partie de l’eau est utilisée pour la culture des aliments destinés aux animaux d’élevage. La culture d’aliments pour animaux tels que les céréales et le soja occupe plus de 83 pour cent des terres agricoles du monde – et une grande partie de l’eau – selon la revue spécialisée Science.

Parmi tous les produits d’origine animale, la viande de bœuf est celle qui consomme le plus d’eau. La production d’un kilo de viande de bœuf nécessite jusqu’à 15 300 litres. En tenant compte de l’eau potable pour les animaux et de l’eau pour le nettoyage des étables, on arrive à un total de 15 500 litres d’eau pour 1 kilo de viande de bœuf.

De Claire Villiers pour Statista


Comment les Français se préparent et envisagent les économies d’énergie pour cet hiver ?

« Il est temps de bannir les jets privés « . C’est l’appel lancé la semaine passée par le secrétaire national français du parti Europe Écologie Les Verts, Julien Bayou, sur Twitter.

Le ministre Clément Beaune s’oppose toutefois à une interdiction complète de l’aviation privée en rappelant l’importance économique de l’aviation d’affaires pour la France. D’après lui, il faudrait une réglementation européenne, selon le Parisien.

Selon le journal Le Monde, le débat a été alimenté entre autres par les fournisseurs de tracking de vol qui permettent de suivre les voyages de luxe de quelques personnes fortunées. Sur Twitter, il existe par exemple un profil automatisé qui informe sur les vols d’un jet privé du milliardaire de la tech Elon Musk. Le profil I Fly Bernard enregistre les voyages de jets privés de milliardaires et de grands groupes français. Il fournit également une estimation de la consommation de carburant et du bilan CO2 de ces passagers.

Comme le montre notre graphique, la France émet presque autant de CO2 avec son trafic aérien privé que la Suisse, la Grèce, l’Autriche, le Portugal et l’Irlande réunis. Seul le Royaume-Uni dépasse la France et représente 19,2 % du total des émissions de CO2 européennes dues à l’aviation privée.

De Claire Villiers pour Statista


Comment les Français se préparent et envisagent les économies d’énergie pour cet hiver ?

L’étude 2021 de Booking.com sur le développement durable a interrogé près de 30 000 voyageurs dans 30 pays sur leur attitude à l’égard du tourisme durable. Les résultats ont montré qu’il existe un intérêt significatif pour les pratiques durables chez les consommateurs, leurs principales priorités étant la réduction des déchets (84 %) et la consommation d’énergie (83 %). Cette étude est menée chaque année depuis 2016 et rend compte d’une tendance croissante de l’intérêt pour les voyages et les logements durables, non seulement en matière de protection de l’environnement, mais aussi à travers le choix de formes de transport et d’hébergement ayant un impact positif sur les communautés locales et les émissions de CO2.

De Thomas Hinton pour Statista


Comment les Français se préparent et envisagent les économies d’énergie pour cet hiver ?

La 32ème édition du Rallye Aïcha des Gazelles aura lieu en mars 2023, et deux Avignonnaises feront partie de la course : Audrey Reynaud et Clémentine Bouché-Bulle. Meilleures amies depuis plus de dix ans, toutes deux ont décidé de partir pour neuf jours d’aventure au cœur du désert marocain.

Audrey Reynaud est consultante SIRH en cabinet d’expertise et d’audit. Clémentine Bouché-Bulle, elle, est chargée de production dans le milieu du spectacle vivant. Originaires d’Avignon et ses alentours et âgées respectivement de 27 et 28 ans, toutes deux ont soif d’aventure, en particulier Clémentine. Elle qui, depuis petite, a une certaine appétence pour la conduite tout terrain, elle décide de lancer un pari fou à Audrey : participer au Rallye des Gazelles en 2023. « Je n’ai même pas réfléchi, j’ai tout de suite accepté, explique Audrey. Je suis toujours partante quand Clémentine me propose un nouveau défi. »

C’est ainsi que l’équipe des Gazelles de la Croix-Rousse, un nom en hommage au quartier lyonnais dans lequel elles vivent, est née. Cette course 100% féminine est le deuxième rallye le plus gros au monde après celui du Dakkar. L’équipe des deux Avignonnaises affrontera donc près de 190 autres équipes, toutes nationalités confondues, dans une course d’orientation, et non de vitesse. Ce sont donc près de 400 participantes qui seront livrées à elles-mêmes pendant neuf jours de course au milieu du désert marocain, pour ce rallye qui ne représente pas une simple course d’orientation.

Des enjeux environnementaux

Si à première vue, quand on pense à une course, on pense à la pollution qu’elle engendre, le Rallye des Gazelles, lui, est le seul qui détient la certification environnementale Iso 14001. Celle-ci s’inscrit dans le cadre du développement durable et regroupe une série d’engagements qui doivent être respectés pour satisfaire le système de management environnemental d’une organisation — ici du rallye — pour que celle-ci puisse être certifiée.

Ainsi, l’événement impose une charte que les participantes doivent respecter. De plus, cet engagement environnemental se traduit par différentes actions menées par les équipes et les participantes lors de la course comme la récupération du sable où l’essence a coulé, pour éviter que celle-ci ne stagne dans le désert et le pollue. Des camions incinérateurs suivent la course pour que les participantes puissent faire le tri de leurs déchets. Les équipes du rallye récupèrent également les bouteilles vides pour les remplir de sable afin de créer des bâtiments dans les villages marocains. « L’idée n’est pas de tout renverser et d’annuler ce genre de course mais de trouver des solutions alternatives pour mieux faire les choses et pour faire en sorte que l’événement ait lieu tout en ayant le plus faible impact écologique possible », explique Clémentine.

Une dimension caritative

Au-delà d’être une course, le Rallye des Gazelles a également une dimension caritative. L’association du rallye, Cœur de gazelle, dispose d’une caravane médicale qui suit les participantes pendant les neuf jours et qui passe dans tous les petits villages qui entourent le parcours pour délivrer des soins médicaux gratuitement. Plusieurs spécialités de médecine sont pratiquées : la médecine généraliste, l’ophtalmologie ou encore la gynécologie. Chaque année, environ 8000 consultations sont données gratuitement.

De plus, chaque équipe est libre de choisir une association à représenter. S’il leur reste une partie de leur budget à la fin du rallye, celle-ci sera reversée à l’association en question. Clémentine et Audrey ont choisi de représenter EndoFrance, une association qui lutte contre l’endométriose, une maladie gynécologique chronique encore trop méconnue qui touche environ 10% des femmes en âge de procréer en France, selon le Ministère de la Santé, c’est-à-dire entre 1,5 et 2,5 millions de femmes. Malgré cette prévalence importante, il faut encore en moyenne sept ans pour qu’un diagnostic soit posé.

« Étant moi-même atteinte de l’endométriose, c’était évident pour nous de participer à la sensibilisation autour de cette maladie. »

Audrey Reynaud

Ainsi, une convention de partenariat a été signée entre les gazelles de la Croix-Rousse et l’association EndoFrance. Les deux Avignonnaises ont l’accord de cette dernière pour parler de l’association, mais surtout pour en parler correctement sur leurs différents réseaux sociaux, ainsi qu’auprès de leurs partenaires. Le logo de l’association apparaitra donc sur le gilet et le véhicule des deux participantes lors de la course.

Un budget de plus de 40 000€

Afin de participer au Rallye des Gazelles, chaque équipe participante doit récolter un total de 40 425€ pour répondre aux besoins de la course. Si une grosse partie de ce budget correspond aux frais d’inscription qui s’élèvent à 14 800€, le reste représente les frais du matériel et des équipements nécessaires, du transport vers et depuis le Maroc ainsi que d’hébergement. Pour le moment, Audrey et Clémentine ont réussi à récolter environ 70% de ce budget. « Nous avons déjà validé notre inscription, donc c’est déjà une grosse partie de faite, développe Audrey. Maintenant on se concentre sur la seconde partie qui est plus conséquente. »

Pour atteindre leur objectif en terme de budget, le duo compte sur la participation de partenaires. En amont de la course, depuis la création de leur équipe en novembre dernier, les deux gazelles s’attèlent à se faire connaître et à attirer des partenaires.

« C’est un deuxième boulot à plein temps »

Clémentine Bouché-Bulle

Communication sur les réseaux sociaux et démarchage auprès de potentiels partenaires, les deux jeunes femmes ont un emploi du temps pour le moins chargé. Aujourd’hui, elles comptent une quinzaine de partenaires. Parmi eux : la Chocolaterie Castelain, le Domaine de Marcoux, la P’tite Villeneuvoise, le Mas Gourmand, et bien d’autres. Pendant la course, les logos de tous les partenaires apparaîtront sur les équipements des gazelles de la Croix-Rousse.

Une préparation physique et technique en amont

Clémentine et Audrey ont encore quelques mois pour se préparer à la course. En attendant, elles ont quelques stages, dont certains sont facultatifs et d’autres obligatoires, à suivre pour pouvoir être prêtes, mais aussi être sur un point d’égalité avec les autres participantes. Tout d’abord, elles peuvent suivre un stage d’orientation afin de savoir quelles directions prendre lors du rallye afin de valider le plus de balises possible en faisant le moins de kilomètres. En octobre prochain, elles devront effectuer un stage de pilotage directement sur place au Maroc pour être dans les mêmes conditions qu’au moment de la course. Enfin, les participantes peuvent également faire un stage de mécanique.

Si un entraînement physique en amont de la course n’est pas obligatoire, il est tout de même fortement recommandé. « Je serai beaucoup amené à marcher dans le sable, ce qui peut être très physique, afin de faire du repérage pour notre véhicule », explique Audrey, qui sera chargée de l’orientation. « J’ai également besoin d’être en forme physiquement pour conduire le véhicule toute la journée », ajoute Clémentine, qui sera chargée de la conduite.

« Rien que le fait de porter les équipements toute la journée, ça peut être très physique »

Clémentine Bouché-Bulle

Un événement très médiatisé

Le Rallye des Gazelles a une importante portée médiatique. Premièrement, ce sont les participantes qui appuient cette portée puisqu’elles assurent leur propre communication jusqu’au départ de la course. Clémentine et Audrey sont d’ailleurs très présentes au quotidien sur Instagram (@gazelle_de_croixrousse) et sur Facebook (Gazelles de la Croix-Rousse) pour montrer leur parcours en amont de la course mais aussi pour présenter leurs partenaires.

Une fois la course commencée, les internautes pourront suivre les différentes équipes directement sur internet, ou bien à travers un programme diffusé pendant tout le temps de l’événement sur M6. De nombreuses radios du monde entier diffuseront également l’avancée de la course, ce qui donnera de la visibilité à l’événement, aux participantes, à l’association Cœur des Gazelles, aux partenaires des participantes, ainsi qu’aux associations qu’elles ont choisi de représenter.

https://maiengavideos-b057.kxcdn.com/RAG_2022_home_page.mp4
©Rallye Aïcha des Gazelles

Comment les Français se préparent et envisagent les économies d’énergie pour cet hiver ?

Si tout le monde vivait comme les habitants des pays mis en lumière sur notre carte, une seule Terre suffirait pour subvenir aux besoins de l’humanité. Concernant le mode de vie des quelques 140 pays restants, l’empreinte écologique dépasse la biocapacité de la planète, soit l’ensemble des ressources naturelles que la Terre peut régénérer (et des déchets qu’elle peut absorber) en l’espace d’une année

Un constat qui met en évidence la pression exercée par les activités humaines sur les écosystèmes. Selon les calculs de l’ONG Global Footprint Network, depuis le 28 juillet 2022, l’humanité a déjà consommé toutes les ressources que la planète peut reconstituer en un an. L’humanité vit ainsi « à crédit » et il faudrait en effet 1,75 Terre pour subvenir aux besoins de la population mondiale en 2022. Comparé à cette moyenne mondiale, les habitants d’un pays comme la France ou l’Allemagne ont une empreinte écologique près de deux fois plus élevée.

De Claire Villiers pour Statista

https://echodumardi.com/tag/environnement/page/19/   1/1