26 août 2024 |

Ecrit par le 26 août 2024

Ressources : les pays qui ne vivent pas à crédit

Si tout le monde vivait comme les habitants des pays mis en lumière sur notre carte, une seule Terre suffirait pour subvenir aux besoins de l’humanité. Concernant le mode de vie des quelques 140 pays restants, l’empreinte écologique dépasse la biocapacité de la planète, soit l’ensemble des ressources naturelles que la Terre peut régénérer (et des déchets qu’elle peut absorber) en l’espace d’une année

Un constat qui met en évidence la pression exercée par les activités humaines sur les écosystèmes. Selon les calculs de l’ONG Global Footprint Network, depuis le 28 juillet 2022, l’humanité a déjà consommé toutes les ressources que la planète peut reconstituer en un an. L’humanité vit ainsi « à crédit » et il faudrait en effet 1,75 Terre pour subvenir aux besoins de la population mondiale en 2022. Comparé à cette moyenne mondiale, les habitants d’un pays comme la France ou l’Allemagne ont une empreinte écologique près de deux fois plus élevée.

De Claire Villiers pour Statista


Ressources : les pays qui ne vivent pas à crédit

Les arbres en milieu urbain présentent de multiples avantages pour le bien-être des habitants, la biodiversité, mais aussi la séquestration du dioxyde de carbone et l’adaptation au réchauffement climatique. En créant des îlots de fraîcheur, la présence d’un couvert arboré permet notamment de faire baisser la température de plusieurs degrés dans les villes lors d’épisodes de fortes chaleurs.

Selon les données de l’Agence européenne pour l’environnement, dans 38 capitales européennes, la part du territoire urbain couvert par la cime des arbres s’élevait en moyenne à 30 % (vue d’en haut). Ce sont les villes nordiques (Norvège, Finlande) qui présentent la couverture végétale la plus étendue. Tapissée d’arbres à hauteur de 72 %, Oslo arrive assez largement en tête du classement. Berne (Suisse) et Ljubljana (Slovénie) sont les deux autres capitales les plus vertes d’Europe vues du ciel, avec un couvert arboré qui recouvre environ la moitié du territoire urbain.

La ville de Paris fait nettement moins bien que la moyenne européenne. Avec un taux de couverture végétale de 20 %, la capitale française se classe derrière Madrid (39 %) et Rome (24 %). La verdure est encore plus rare à Athènes, où les arbres ne recouvrent qu’un dixième de la surface urbaine, tandis que capitale de Chypre, Nicosie, ferme le classement des villes étudiées, avec un taux de seulement 4 %.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Ressources : les pays qui ne vivent pas à crédit

Les Français sont-ils prêts à s’engager pour la planète pendant les vacances ? C’est la question que NooS.Global, plateforme d’engagement RSE et ESG, a posé à 1 002 personnes représentatives de la population afin de mieux cerner l’attitude des Français envers l’environnement pendant leurs congés.

Dans la vie de tous les jours ou pendant leurs congés d’été, il semble que les Français n’aient pas tous la même attitude envers l’environnement. En effet, 61% déclarent avoir un comportement plus responsable et engagé envers la planète pendant leurs vacances. Dans le détail, ils sont 29% à se dire beaucoup plus engagés et 32% un peu plus. Les personnes qui ne changent rien à leurs habitudes ne sont que 31% et 8% avouent être moins attentifs et responsables pendant leurs vacances.

Vacancier rime-t-il avec engagé ? © Noos.global

Parmi toutes les actions possibles pendant l’été, l’engagement des Français se porte d’abord sur la réduction des plastiques avec plus de 59% de votes. 44% sont très sensibles aux économies d’eau et 44% recherchent des moyens de transports plus verts comme le train ou le bus. Malheureusement, 31% des répondants déclarent qu’ils n’engageront aucune action spécifique en faveur de l’environnement pendant leurs vacances.

Le plastique, toujours pas fantastique © Noos.global

Plages souillées, décharges sauvages, poubelles abandonnées, etc. Il est vrai que les mauvais exemples de comportements sont nombreux. C’est peut-être la raison pour laquelle 65% des Français pensent que leurs concitoyens ne sont pas respectueux de l’environnement. 21% estiment même qu’ils ne le sont pas du tout et 44% pas énormément. Seulement 9% pensent que les Français sont très respectueux et 26% un peu.

C’est pas moi, ce sont les autres © Noos.global

A la question « Seriez-vous prêt(e) à participer à une mission solidaire ou humanitaire pendant vos vacances ? », plus de 42% des Français répondent par l’affirmative. Mais si 3% ont déjà tout organisé, plus de 39% ne savent pas du tout comment s’y prendre. De plus, les vacances sont considérées par 41% des personnes interrogées comme un besoin de détente et de repos, et 17% n’ont pas envie de participer à ce type d’actions.

2 français sur 5 prêts à agir © Noos.global

Pour les personnes qui ont décidé d’agir pour l’environnement, 74% vont œuvrer pour réduire la production de plastique, collecter des déchets, recycler et upcycler tout en sensibilisant d’autres citoyens et ainsi atteindre le zéro déchet. En deuxième choix, 72% veulent agir pour la biodiversité et protéger ainsi les terres et les mers. Enfin à la troisième marche du podium, 69% sont attirés par des projets capables d’atténuer les changements climatiques dans le monde entier.

Quelles missions préfèrent les Français ? © Noos.global

Beaucoup d’organismes et de professionnels dénoncent ou alertent sur les dérives que peuvent engendrer certaines missions humanitaires ou environnementales proposées comme alternatives aux vacances. Une prise de conscience qui n’a pas échappé aux 59% des Français qui pensent effectivement utile d’encadrer ces missions pour éviter ce genre de dérives touristiques.

Volontourisme : polémique ou pas ? © Noos.global

Enquête réalisée auprès de 1 002 personnes représentatives de la population nationale française âgée de 18 ans et plus. Sondage effectué en ligne à partir du panel de répondants BuzzPress (27 000 personnes en France). Le 29 juin, un sondage électronique a été envoyé par email et publié en ligne sur les réseaux sociaux Facebook et LinkedIn. Les réponses ont ensuite été compilées et pondérées le 7 juillet en fonction de quotas préétablis visant à assurer la représentativité de l’échantillon et afin d’obtenir une représentativité de la population visée. Toutes les pondérations s’appuient sur des données administratives et sur les données collectées par l’Insee.

J.R.


Ressources : les pays qui ne vivent pas à crédit

De 2000 à aujourd’hui, les émissions mondiales de gaz à effet de serre ont augmenté de moitié, tandis que la population a augmenté d’environ un quart. Si les émissions ont baissé ces dernières décennies dans certaines régions, comme l’Union européenne (UE), elles ont en revanche explosé en Asie et plus particulièrement en Chine. Dans ce pays, le volume annuel de CO2 rejeté dans l’atmosphère a triplé en vingt ans, en lien notamment avec son essor économique.

Si l’on prend en compte la taille de la population, la Chine émet 2 fois plus de dioxyde de carbone par habitant que la moyenne mondiale, l’UE 1,5 fois plus et les États-Unis 3 fois plus. Mais ces données ne comptabilisent pas les émissions associées à l’importation de biens et services, dont une bonne partie de la production (et du bilan carbone) est localisée dans des pays manufacturiers qui s’appuient encore beaucoup sur les énergies fossiles. En intégrant l’impact des produits qui sont consommés localement mais fabriqués à l’étranger, l’empreinte carbone par habitant dans l’UE est ainsi plus élevée qu’en Chine : 11 tonnes d’équivalent CO2 par an, contre 8. Elle atteint le double aux États-Unis (21 tonnes).

Comme le révèle une étude de l’Insee, les importations pèsent lourd dans l’empreinte carbone de l’Union européenne, soit environ 34 % du total qui inclut les émissions domestiques et celles des produits et services importés. En tenant compte des échanges intra-communautaires, ce chiffre grimpe même à 50 %. La Chine et les États-Unis étant les premiers partenaires commerciaux de l’UE, ils font partie de ceux qui contribuent le plus à cette empreinte délocalisée.

Comme le montre notre graphique, au sein des pays de l’UE, la part importée de l’empreinte carbone varie de 26 % à 85 %. Avec un mix énergétique carboné qui gonfle ses émissions domestiques, la Pologne affiche la part la plus faible. À l’inverse, c’est Malte, un État insulaire très dépendant du commerce international, qui présente la part la plus élevée. Le Luxembourg, où les services sont très développés, importe plus de 60 % de son empreinte carbone, tandis que les économies les plus peuplées – comme l’Allemagne, l’Italie et la France – se trouvent dans une situation intermédiaire (environ la moitié, dont 33 % à 39 % hors-UE).

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Ressources : les pays qui ne vivent pas à crédit

Selon les dernières projections disponibles de l’Agence internationale de l’énergie (AIE), on compte aujourd’hui environ deux milliards de climatiseurs en service dans le monde. Deux marchés concentrent la majeure partie de la demande actuelle. Il s’agit de la Chine et des États-Unis, qui regroupent à eux deux plus de la moitié du stock mondial. Selon les estimations, la totalité des climatiseurs et ventilateurs de la planète représentait environ 10 % de la consommation mondiale d’électricité.

Poussée par des facteurs tels que le réchauffement climatique et la démographie, la demande mondiale de climatisation est amenée à exploser dans les décennies à venir. Comme le montrent les prévisions de l’AIE, il est attendu que le stock mondial de climatiseurs augmente de plus de 50 % au cours des dix prochaines années. À ce rythme, le cap des quatre milliards d’unités devrait être atteint à l’horizon 2040. Les marchés qui vont connaître les croissances les plus fortes au cours de cette période sont l’Inde et l’Indonésie, où il est prévu que le nombre d’appareils en service soit multiplié respectivement par quinze et par huit entre 2020 et 2040.

Si ces chiffres sont une bonne chose pour les fabricants de climatiseurs et le bien-être des populations vivant sous des climats chauds, la question de la forte demande énergétique associée à l’utilisation de ces installations n’est pas sans poser un défi technologique et environnemental.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Ressources : les pays qui ne vivent pas à crédit

L’association Origine a organisé ce samedi 25 juin sa première manifestation publique destinée à promouvoir l’écomobilité. Avec l’accord de la mairie d’Avignon, l’association s’est installée sur la place de l’Horloge pour présenter ses deux projets à venir pour l’année 2023 : le 1er éco-rallye français neutre en émissions, de sa préparation jusqu’à son déroulement, ainsi qu’un forum entièrement dédié à l’écomobilité.
Prévu sur 5 jours au mois de juin 2023, l’éco-rallye Origine a pour objectif de donner l’expérience d’une pluralité de moyens de mobilité électriques (auto, moto, vélo, trottinette…) et ainsi de répondre aux nombreuses questions quant à leur usage (autonomie, borne de recharge…). Alternance de sports et d’automobile, mélange d’activités ludiques et culturelles, cet éco-rallye n’en oubliera pas pour autant son côté évasion et vous emmènera à la découverte des plus beaux spots alpins, à la rencontre des acteurs du tourisme local.

Projet ludique et pédagogique
Le forum Origine se déroulera le weekend suivant l’éco-rallye et aura pour but premier de transmettre, de façon ludique et pédagogique, une connaissance objective au public. « Nous espérons avoir le concours des écoles avignonnaises et alentours afin de pouvoir présenter des projets pédagogiques de qualité sur des questions importantes comme la fabrication et le recyclage des batteries ou encore les avancées avignonnaises et vauclusiennes en termes d’infrastructures de recharge, » souligne Nicolas Delarue, président de l’association.
Aujourd’hui, l’association Origine recherche bénévoles, participants à l’éco-rallye et partenaires sponsors pour prendre part à cette aventure écoresponsable !

Contact et renseignements : 04 90 94 60 30 ou www.rallyeorigine.com
Compte Instagram : https://www.instagram.com/rallyeorigine/
Compte Facebook : https://www.facebook.com/rallyeorigine/


Ressources : les pays qui ne vivent pas à crédit

Christian Mounier, Vice-Président de LMV (Luberon Monts de Vaucluse) délégué àl’environnement, vient de présenter le nouveau programme local de prévention des déchets ménagers et assimilés (PLPDMA), pour la période 2022-2027. Ce programme vise à réduire la production de ce type de déchets. 

Le déchet ménager et assimilé (DMA) regroupe les ordures ménagères, les emballages, le verre, le papier et tout ce qui est déposé en déchetterie. La prévention de la production des déchets consiste à réduire la quantité et la nocivité des déchets produits en intervenant à la fois sur leur mode de production et sur leur consommation.
Mercredi 22 juin, Christian Mounier, Vice-Président de LMV (Luberon Monts de Vaucluse) délégué à l’environnement, a présenté le nouveau programme local de prévention des déchets ménagers et assimilés (PLPDMA), pour la période 2022-2027.
Le PLPDMA est élaboré en fonction des objectifs de réduction des déchets pour les collectivités qui sont fixés aux niveaux national et régional. En 2020, l’objectif était de moins 10% de DMA par rapport à 2010. Cet objectif a été atteint par LMV.

Qu’est-ce que le PLPDMA prévoit ?
Le PLPDMA, présenté mercredi 22 juin, prévoit sept axes de prévention : éviter la production de déchets verts et encourager la gestion de proximité ; lutter contre le gaspillage alimentaire ; être exemplaire en matière de prévention des déchets ; mettre en place ou renforcer des actions emblématiques ; augmenter la durée de vie des produits ; sensibiliser les acteurs et favoriser la visibilité de leurs efforts en faveur de la prévention des déchets ; réduire les déchets des entreprises. Chacun de ces axes de prévention comprend plusieurs actions concrètes. 

Quel coût pour les déchets ?
En 2021, LMV a collecté 48 000 tonnes de DMA, dont 18 000 tonnes d’ordures ménagères. La collecte, le transport et le traitement de ces déchets ont représenté un budget de 10M€, soit 180€ par habitant et par an.
Il faut savoir que ce sont les ordures ménagères qui pèsent le plus lourd dans le budget, car le coût de traitement d’une tonne d’ordures ménagères est de 320€. Ces déchets sont soit incinérés, soit enfouis. Ils ne sont pas valorisés ni valorisables. Par ailleurs, leur mode de traitement est aussi le plus polluant.
Le seul moyen de réduire ces coûts, c’est de réduire le volume de tous les déchets. Le déchet le moins polluant et le moins cher est celui que l’on ne consomme pas, donc qu’on ne fabrique pas.
A noter que, 70% des déchets présent dans les ordures ménagères ne devraient pas y être car ils sont valorisables (emballage, verre, papier).

Informations pratiques
Le PLPDMA sera soumis à une consultation publique qui se déroulera du 1er juillet au 15 août 2022, sur le site internet de LMV et dans les mairies de l’agglomération. Durant cette phase de concertation, le public est invité à formuler des observations en écrivant à l’adresse environnement@c-lmv.fr


Ressources : les pays qui ne vivent pas à crédit

L’agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse vient de décerner la distinction ‘Rivière en bon état’ à 10 cours d’eau en Provence-Alpes-Côte d’Azur. En Vaucluse, la Sorgue, qui avait déjà ce titre depuis 2016, l’a conservé cette année. Il en est de même pour la Vésubie dans les Alpes-Maritimes et le Coulomp dans les Alpes-de-Haute-Provence qui ont tous deux cette distinction depuis 2015. S’y sont ajoutés cette année : le Chadoulin, la Serpentine, l’Ivoire, le ravin du Défens et le ravin des Garrets dans les Alpes-de-Haute-Provence, et le Drac noir, le Drac blanc, la Souloise, la Ribière, le Riou dans les Hautes-Alpes.

« Cette distinction existe depuis 8 ans, elle a déjà permis d’encourager et de récompenser les efforts de ceux qui démontrent que le bon état est atteignable, explique Laurent Roy, directeur général de l’agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse. Elle permet de signaler des territoires dynamiques, qui se mobilisent pour leurs rivières, l’environnement et le cadre de vie des habitants. »

Pour décerner le label ‘Rivière en bon état’, un comité composé d’experts des milieux aquatiques et de spécialistes des données sur l’eau évalue la bonne qualité écologique des eaux, la diversité biologique de la rivière, le niveau de pollution par les substances organiques ou chimiques, le débit de la rivière, l’absence de dégradations physiques et la présence d’une gouvernance claire et efficace. Ainsi, les 10 rivières labellisées en Paca garderont cette distinction pendant 3 ans, sauf en cas de déclassement de l’état écologique de la rivière.

V.A.


Ressources : les pays qui ne vivent pas à crédit

L’été est là et les vacances approchent à grand pas. La baignade et les sports nautiques sont des activités extrêmement populaires durant la période estivale. Chaque année, l’Agence européenne pour l’environnement publie son évaluation de la qualité sanitaire et environnementale des eaux de baignade. Quels sont les meilleurs endroits pour « piquer une tête » en Europe ?

Avec plus de 95 % des sites jugés de qualité « excellente », l’Autriche, Malte, la Grèce et la Croatie arrivent en tête pour la qualité des eaux de baignade sur le Vieux-Continent. En France, environ 76 % des sites ont obtenu cette distinction en 2021 (sur plus de 3 300 surveillés), un score correct bien qu’il soit inférieur à la moyenne de l’Union européenne (85 %). Dans le détail, 15 % des sites restants présentent une eau de « bonne » qualité, 4 % étaient classés en niveau « suffisant » et 3 % « mauvais ». Dans les pays voisins, la proportion de sites de qualité « excellente » varie de 66 % au Royaume-Uni (données de 2019) à 90 % en Allemagne.

Si les résultat semblent particulièrement mauvais pour la Pologne, il est important de noter que plus du tiers des sites de baignade n’ont pas pu être évalué dans ce pays en 2021, d’où l’obtention d’une faible part de sites de qualité « excellente » (moins de 50 %). Sur les eaux de baignade étudiées, près de 71 % étaient tout de même « excellentes » – soit un score plus élevé que les deux autres pays en queue de classement, la Slovaquie (50 %) et la Hongrie (60 %).

De Tristan Gaudiaut pour Statista

https://echodumardi.com/tag/environnement/page/18/   1/1