26 août 2024 |

Ecrit par le 26 août 2024

Le poids de nos déchets électroniques

54 millions de tonnes. C’est le volume de déchets électroniques qui a été généré dans le monde en 2019, en hausse de 21 % en seulement cinq ans, selon le dernier rapport Global E-waste Monitor des Nations Unies. L’étude prédit également que la quantité de déchets électroniques atteindra 74 millions de tonnes d’ici 2030, faisant de ces déchets le flux de déchets ménagers qui connaît la croissance la plus rapide au monde, alimentée notamment par la hausse de la consommation d’équipements, leur cycle de vie court et peu d’options de réparation. En 2019, seuls 17 % des déchets électroniques mondiaux ont été collectés et recyclés, selon les estimations.

Le plus grand producteur de déchets électroniques au monde est la Chine, avec environ 10 millions de tonnes en 2019, suivie par les États-Unis (6,9 millions de tonnes) et l’Inde (3,2 millions de tonnes). Cependant, si l’on regarde le volume rapporté à la population, les Chinois sont loin d’être les premiers avec 7,2 kilos générés par habitant, ce qui correspond finalement à la moyenne mondiale.

Ce sont les pays scandinaves et le Royaume-Uni qui génèrent le plus de déchets électroniques par tête, avec par exemple 26 kilos par an pour les Norvégiens et 24 kilos pour les Britanniques. Les Français font également partie, comme les Américains, les Suisses et les Japonais, de la quinzaine de pays développés où le volume annuel de déchets dépasse 20 kilos par habitant. Selon les chiffres d’Eurostat, seul un peu plus du tiers des déchets électroniques étaient recyclés en France en 2018.

À l’opposé de l’échelle, c’est en Afrique que la production de déchets de ce type est la moins élevée : de l’ordre de 500 grammes par habitant par an dans des pays comme le Niger, le Mozambique ou l’Éthiopie. Malheureusement, ce n’est pas pour autant que la région est préservée de l’accumulation de ces déchets dangereux, puisque que de nombreux pays européens continuent d’y exporter leurs équipements électroniques défectueux malgré la Convention de Bâle de 1992.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Le poids de nos déchets électroniques

Plus de 1 700 défenseurs de l’environnement et des terres ont été tués par des tueurs à gages mandatés par des groupes criminels (ou des gouvernements) entre 2012 et 2021, selon un rapport de l’ONG Global Witness – soit environ un meurtre tous les deux jours pendant dix ans. Comme le met en avant la carte ci-dessus, l’Amérique latine est la zone la plus dangereuse pour les activistes. Au cours de la dernière décennie, plus de deux tiers des attaques enregistrées ont eu lieu dans cette région.

Les pays les plus meurtriers pour les militants écologistes ont été le Brésil (342 meurtres), la Colombie (322), les Philippines (270), le Mexique (154) et le Honduras (117). La recherche a également mis en évidence que les communautés autochtones sont les plus exposées aux violences : elles représentent près de 40 % des victimes, alors qu’elles ne comptent que pour 5 % de la population mondiale.

L’ONG souligne que le contrôle et l’utilisation des terres sont une question centrale dans les pays où les défenseurs de l’environnement sont menacés. Ils ajoutent que les chiffres ne donnent pas une image précise de l’ampleur réelle du problème, en raison de l’absence de presse libre dans plusieurs pays concernés et de l’incapacité de certains gouvernements à enquêter correctement sur ces crimes. « De nombreuses autorités ignorent ou entravent activement les enquêtes sur ces meurtres, souvent en raison de collusions présumées entre des intérêts privés et l’État ».

Ces dernières années, ce sont les conflits liés à l’exploitation minière qui ont été parmi les plus meurtriers. Dans le pays le plus dangereux l’année dernière, le Mexique, « Environ deux tiers des assassinats (54 recensés en 2021) ont été concentrés dans les États d’Oaxaca (sud) et Sonora (nord), tous deux avec d’importants investissement miniers », précise l’ONG.

De Tristan Gaudiaut pour Statista.


Le poids de nos déchets électroniques

Où les forêts vierges tropicales disparaissent ?
Comme le rapporte Le Guardian ce mois-ci, le Brésil, l’Indonésie et la République démocratique du Congo ont entamé des discussions pour former un « OPEP des forêts tropicales », à savoir une alliance stratégique visant à assurer la conservation de ces écosystèmes qui jouent un rôle crucial pour la biodiversité terrestre et la régulation du climat (puits de carbone). Ces trois pays hébergent 52 % des forêts tropicales primaires restantes dans le monde.

Les forêts tropicales ont connu un sérieux déclin au cours de la dernière décennie. En matière de superficie détruite, le Brésil dépasse de loin tous les autres pays, avec un chiffre stupéfiant de plus de 1,5 millions d’hectares disparus en 2021. La forêt amazonienne est la plus grande forêt tropicale primaire de la planète et il est estimé qu’elle absorbe près de deux milliards de tonnes de CO2 par an. Les scientifiques préviennent que nous approchons dangereusement d’un « point de basculement » dans le système climatique, où de nouveaux dégâts deviendront irréversibles. L’élection récente de Lula au Brésil laisse toutefois entrevoir une lueur d’espoir concernant l’avenir de l’Amazonie, ce dernier s’étant engagé à lutter pour une « déforestation zéro ».

La RD Congo arrive en deuxième position sur la liste des pays où la perte de couvert forestier tropical est la plus importante. La forêt du bassin du Congo en Afrique centrale – dont 60 % se trouve en RDC – est familièrement appelée le « deuxième poumon vert » du monde. En 2021, cette forêt a été amputée de près d’un demi-million d’hectares dans la zone située en RD Congo. En plus du développement du secteur minier et de l’extraction du bois, l’agriculture représente la cause directe de déforestation la plus importante dans cette région.

Au total, les tropiques ont perdu environ 11,1 millions d’hectares de couverture arborée l’année dernière, selon les données de l’Université du Maryland disponibles sur Global Forest Watch. Outre au Brésil et en RD Congo, les pertes les plus conséquentes ont été enregistrées en Bolivie, en Indonésie, au Pérou, en Colombie, au Cameroun, au Laos, en Malaisie et au Cambodge.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Le poids de nos déchets électroniques

Du 21 au 24 novembre, à Paris Nord Villepinte, 11 entreprises de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur présenteront leur activité et leurs nouveautés à l’occasion de All4Pack Emballage Paris, le salon international de toutes les solutions innovantes et durables des emballages pour toutes les industries. Parmi ces 11 entreprises, une d’entre elles est Vauclusienne.

Evènement international généraliste, organisé tous les deux ans, All4Pack Emballage Paris est une référence dans l’écosystème emballage et intralogistique. Le salon a pour mission d’accompagner les professionnels face aux nouveaux défis écologiques qui s’imposent à eux.

Attendu par l’ensemble de la profession, le salon réunira 1100 exposants venus du monde entier et 60 000 professionnels sur 4 jours. 11 entreprises de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur présenteront leur activité et leurs nouveautés. Parmi ces 11 entreprises, l’une d’entre elles est implantée à Bédarrides : Etiquettes X2C.

Créée en 1998, l’imprimerie Etiquettes X2C fabrique des étiquettes adhésives neutres ou imprimées, en rouleaux et en planches, pour différents secteurs d’activité. L’entreprise est engagée dans le développement durable et choisi notamment des procédés de fabrication ayant le moindre impact environnemental. Egalement, l’imprimerie favorise les technologies modernes pour limiter l’utilisation de ressources énergétiques et l’impact sur la santé de ses salariés.

Etiquettes X2C sera présente du 21 au 24 novembre au salon All4Pack Emballage Paris pour présenter son activité et ses outils.  

J.R.


Le poids de nos déchets électroniques

Le Syndicat Mixte du Bassin des Sorgues (SMBS) organise trois réunions concernant le nouveau plan de gestion de la végétation des Sorgues. Tous les habitants sont invités à y prendre part.

Dans le cadre de ses missions de Gestion des milieux aquatiques et de prévention des inondations (GeMAPI), le SMBS procède à une révision de son plan de gestion de la végétation des Sorgues. Ce document cadre ses interventions sur les boisements de bords de rivière et le lit, en adéquation avec les propriétaires riverains et les propriétaires d’ouvrages, qui sont responsables de l’entretien du lit et des berges.

Dans une volonté d’intégrer les habitants des Sorgues dans l’élaboration de ce nouveau plan, le SMBS, accompagné par le bureau d’études Gereco, organise trois réunions publiques. La première aura lieu le mardi 25 octobre à 18h30 dans la salle de réunion du SMBS au 1 Allée de la passerelle à Entraigues-sur-la-Sorgue. La deuxième se tiendra dans la salle du conseil municipal du Thor le mercredi 26 octobre à 18h30. La troisième, quant à elle, aura lieu le vendredi 28 octobre à 18h30 à la salle des fêtes La Pastourelle, Avenue du Général De Gaulle, à Saint-Saturnin-lès-Avignon. L’objectif de ces réunions est d’exposer et d’inclure les connaissances et les suggestions de la population concernée.

V.A.


Le poids de nos déchets électroniques

A partir du 1er novembre 2022, la commune de Saint-Didier éteindra partiellement ou totalement certains secteurs d’éclairages publics et réduira l’intensité d’autres secteurs, toutes les nuits, à partir de minuit et jusqu’à 5 heures du matin.
Cette mesure vise à lutter contre le réchauffement dû aux émissions par Gaz à effet de serre (GES) en réduisant la consommation d’énergie de la commune ainsi que d’appliquer, comme le font plus de 12 000 communes françaises, les directives nationales et européennes « par la mise aux normes des équipements et la maîtrise de l’énergie dans un contexte budgétaire de fonctionnement en constante réduction ».
« Si nous nous sommes tous habitués depuis des décennies, à l’allumage automatique des luminaires dès la tombée de la nuit, jusqu’au lever du jour, les impacts économiques et écologiques obligent aujourd’hui l’ensemble des collectivités à remettre en question cette habitude de fonctionnement dépassée », explique la municipalité.

Enjeu économique de taille
« À Saint-Didier, depuis le début de l’année, nous avons dressé un état des lieux et mis à l’étude le fonctionnement de tout l’éclairage public existant en relation étroite avec les services techniques du syndicat départemental d’électrification, et avec la société de maintenance et de rénovation de nos installations d’éclairage public, poursuit la Ville. Notre commune s’active à baisser les émissions de Gaz à Effet de Serre, génératrices de hausse de température nous enfermant dans l’infernal cycle sécheresse/tempête, en réduisant ses besoins en électricité, grâce à cette démarche d’expérimentation qui évoluera en fonction des possibilités ouvertes par les rénovations techniques et les nouvelles technologies. Elle se traduit par une décision d’extinction de l’éclairage public de minuit à 5h chaque nuit, totale ou partielle en fonction du secteur. Il sera tenu compte des observations et suggestions de la population qui remonteront auprès des élus et services municipaux. »
Outre l’aspect environnemental, l’enjeu est aussi économique pour Saint-Didier. En effet, la consommation électrique totale annuelle de l’éclairage public de la commune représente plus de 300 000 KWh pour une dépense totale de près de 45 000€ par an.

L.G.


Le poids de nos déchets électroniques

En 2021, les Vauclusiens ont trié +5,8% d’emballages et papiers par habitant de plus qu’en 2020. Le département affiche la plus forte hausse de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur devant les Alpes-Maritimes (+4,4%), les Alpes-de-Haute-Provence (+2,4%), le Var (+2,3%), les Bouches-du-Rhône (+1,5%) et les Hautes-Alpes (-2,3%).
De quoi permettre à l’ensemble de la région d’afficher un bilan aligné sur la moyenne des performances nationales en matière de tri (+3% entre 2020 et 2021).
Ces résultats s’expliquent notamment par les efforts continus des consommateurs et par la simplification du geste de tri, permettant de trier tous les emballages, sans distinction. Ce programme qui poursuit son déploiement sur l’ensemble du territoire, concernait 73% des habitants de la région Sud fin 2021 (100% à partir de novembre 2022).
En effet, selon Citeo, dans les communes où le tri est simplifié, on recycle, en moyenne, 3kg d’emballages légers (papier-carton, acier, aluminium, plastique) de plus par habitant que dans d’autres villes, dont 2,5kg d’emballages en plastique supplémentaire. Ainsi, la simplification du geste de tri permet de collecter de nouveaux emballages plastiques afin de développer des filières de recyclage à grande échelle pour les matériaux peu ou pas encore recyclés aujourd’hui (PS, PET opaque,…).

En volume, les Hautes-Alpes restent premier
En termes de volumes, en 2021 chaque habitant de la région Sud a trié en moyenne 53,1kg* d’emballages ménagers contre 69kg sur l’ensemble de l’Hexagone.
A ce jeu-là, c’est le département des Hautes-Alpes qui affiche le meilleur bilan avec 101,7kg triés en 2021. Il devance ceux des Alpes-de-Haute-Provence (70,8kg), du Var (69,6kg), du Vaucluse (62,4kg**), des Alpes-Maritimes (55,3kg) et des Bouches-du-Rhône (36kg).
Au total, en 2021, le geste de tri des 5 millions d’habitants de la région Sud a permis de recycler 207 401 tonnes d’emballages ménagers, soit plus de 18 675 tonnes (+9,9%) qu’en 2020. Concernant les papiers graphiques, 56 392 tonnes ont été recyclés, soit 11 621 tonnes de moins (-17,1%) qu’en 2020. Citeo constate aussi 77 670 tonnes d’emballages légers, soit +17,5% ainsi que 129 731 tonnes pour les emballages en verre (+5,8%).

L’innovation au service du tri
Citeo souligne également l’importance de l’innovation des collectivités en matière de performance du tri. L’entreprise à mission créée par les entreprises du secteur de la grande consommation et de la distribution pour réduire l’impact environnemental de leurs emballages et papiers cite ainsi un exemple vauclusien avec « l’installation d’un kiosque de tri incitatif sur le parking de l’Hyper U de Pertuis en partenariat avec Suez, Pellenc ST. Grâce à ce dispositif : 845 000 emballages ont déjà été collectées, ce qui représente plus 25 tonnes d’emballages, en un an et demi, soit une moyenne de 47 000 emballages déposés par mois. »
Autre initiative remarquable : la mise en place d’une nouvelle filière dans le Vaucluse et les Bouches-du-Rhône de réemploi des bouteilles de bière en verre avec l’Incassable ayant déjà permis de réemployer 5 000 bouteilles via le déploiement effectif sur 30 points de vente et collecte.

*15,6kg/habitant d’emballages en papier-carton, acier, aluminium et plastique, 26,1kg/habitant d’emballages en verre et 11,4kg de papiers triés par habitant et par an en moyenne.
**En 2021, chaque Vauclusiens a trié 62,4kg d’emballages ménagers et papiers. : 17,3kg/habitant d’emballages légers, 32,5kg/habitant d’emballages en verre et 12,6kg/habitant de papiers (2019).


Le poids de nos déchets électroniques

Dans le cadre de son Plan Climat ‘Gardons une Cop d’avance’, la Région Sud souhaite que plus de 30% des 174 lycées de Provence-Alpes-Côte d’Azur soient équipés de panneaux photovoltaïques à l’horizon 2024.

Si à ce jour, 32 établissements ont déjà été équipés de panneaux solaires, 19 sites supplémentaires seront dotés d’une installation photovoltaïque d’ici 2 ans.

En Vaucluse 4 lycées sont concernés :
– la Cité Scolaire Jean-Henri-Fabre à Carpentras,
– le Lycée Ferdinand-Revoul à Valréas,
– le Lycée Charles-de-Gaulle à Apt,
– le Lycée Philippe-de-Girard/Robert-Schuman à Avignon,

Ces aménagements devraient permettre de réaliser plus de 20% d’économie d’énergies dans les 51 bâtiments régionaux équipés.

De plus, 64 sites supplémentaires sont à l’étude pour bénéficier de ces aménagements par Reservoir Sun qui a remporté l’Appel à Manifestation d’Intérêt de la Région. Le premier, le lycée Alexandra David-Neel à Digne, est en cours de livraison. En tout, plus de 105 838 m2 assureront une puissance cumulée de 21,4 Mégawatt-crête à l’issue des travaux

« Il n’y a pas de plus grande fierté, ni de plus grand plaisir que celui de penser et de réaliser un lieu d’éducation au service de notre jeunesse, explique Renaud Muselier, président de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur. Avec Reservoir Sun nous faisons un pas de plus en ce sens et vers notre objectif de neutralité carbone. »

L.G.


Le poids de nos déchets électroniques

Depuis 1990, l’usage des pesticides au niveau mondial a quasiment doublé. Si les ventes de produits phytosanitaires ont augmenté dans toutes les régions du monde, les hausses les plus fortes ont été enregistrées en Amérique du Sud, en Océanie et en Afrique. En Europe, la consommation s’est stabilisée depuis une dizaine d’années, mais elle peine toujours à diminuer de façon significative.

En valeur absolue, la France fait partie des trois plus gros consommateurs européens de pesticides avec l’Espagne et l’Italie. Un chiffre bien entendu corrélé à la taille de la surface agricole, l’Hexagone possédant la plus vaste de l’Union européenne devant l’Espagne.

Mais si l’on regarde l’utilisation de pesticides ramenée à la surface cultivée, la France est assez loin du trio de tête. L’agriculture française a utilisé en moyenne 3,4 kilogrammes de pesticides par hectare de terres en 2020, selon la FAO, soit un peu plus que la moyenne européenne cette année-là (3,3 kg pour l’UE). Comme le montre notre carte, les chiffres varient de plus de 10 kilogrammes par hectare aux Pays-Bas, à moins d’un kilogramme par hectare en Scandinavie et en Roumanie.

La nature et les quantités de pesticides utilisés sont très variables selon les types de culture, c’est pourquoi on observe de grandes différences entre les pays (et aussi entre les régions d’un même pays). Les territoires qui ont développé une agriculture très spécialisée, avec des cultures intensives gourmandes en pesticides, comme la pomme de terre, les arbres fruitiers et la viticulture, ont ainsi tendance à se retrouver avec les valeurs les plus élevées.

De Tristan Gaudiaut pour Statista

https://echodumardi.com/tag/environnement/page/16/   1/1