26 août 2024 |

Ecrit par le 26 août 2024

Ressources naturelles : les pays qui ne vivent pas à crédit

Si tout le monde vivait comme les habitants des pays mis en lumière sur notre carte, une seule Terre suffirait pour subvenir aux besoins de l’humanité. Concernant le mode de vie des quelques 140 pays restants, l’empreinte écologique dépasse la biocapacité de la planète, soit l’ensemble des ressources naturelles que la Terre peut régénérer (et des déchets qu’elle peut absorber) en l’espace d’une année

Un constat qui met en évidence la pression exercée par les activités humaines sur les écosystèmes. Selon les calculs de l’ONG Global Footprint Network, à partir du 2 août 2023, l’humanité aura déjà consommé toutes les ressources que la planète peut reconstituer en un an. L’humanité vivra ainsi « à crédit » et il faudrait en effet 1,7 Terre pour subvenir aux besoins de la population mondiale en 2023. Comparé à cette moyenne mondiale, les habitants d’un pays comme la France ou l’Allemagne ont une empreinte écologique près de deux fois plus élevée.

De Claire Villiers pour Statista


Ressources naturelles : les pays qui ne vivent pas à crédit

Chaque année, l’ONG américaine Global Footprint Network calcule la date à partir de laquelle l’humanité est supposée avoir consommé l’ensemble des ressources que la Terre est en capacité de régénérer en un an. Cette année, la date fatidique tombe le 2 août. Pour obtenir ce résultat, l’ONG a comparé l’empreinte écologique de chaque pays avec la biocapacité de la planète, c’est-à-dire la surface disponible pour produire les ressources et absorber les déchets. À l’échelle mondiale, on obtient un chiffre de 1,7. Cela signifie qu’il faudrait actuellement près de 2 planètes pour subvenir durablement aux besoins de l’humanité.

L’empreinte écologique de l’humanité, qui inclut entre autres les émissions de gaz à effet de serre, connaît une hausse constante ces dernières décennies, tandis que la biocapacité de la Terre suit dans le même temps une trajectoire inverse. Il en résulte un déficit écologique de plus en plus important. Le jour du dépassement a ainsi avancé de trois jours par an en moyenne depuis 1970, même si l’on observe un ralentissement de la tendance sur les dix dernières années.

Si l’on se place à l’échelle des pays, celui dont le jour du dépassement est le plus tôt est le Qatar, ayant eu lieu le 10 février, alors que la Jamaïque affiche la date la plus tardive, soit le 20 décembre. En France, le jour du dépassement tombe le 5 mai. Seule une minorité de pays n’ont pas de jour du dépassement, c’est-à-dire que leur empreinte écologique par habitant reste inférieure à la biocapacité mondiale par habitant. Ainsi, sur les 189 pays étudiés en 2023, seulement 51, essentiellement situés en Afrique et en Asie, ne vivent pas à « crédit écologique ».

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Ressources naturelles : les pays qui ne vivent pas à crédit

Ce mercredi matin 7 juin, seulement la moitié de la cheminée de l’ancienne centrale thermique EDF s’est effondrée lors de sa tentative de démolition. Explication sur ce semi-échec.

Normalement c’est à la démolition des cheminées de l’usine EDF de Richemont en Moselle qu’aurait dû ressembler celle de la tour d’Aramon. L’opération réalisée en 2012 par Cardem, filiale de Vinci construction spécialisée dans ce type d’intervention de déconstruction, avait ainsi permis ‘d’affaler’ trois tours hautes de 75, 111 et 115 mètres. Chargée d’une mission similaire, l’entreprise Cardem a donc utilisé aujourd’hui un procédé quasi-identique pour mettre à bas l’édifice industriel gardois.
Une technique d’abattage qui consiste à faire chuter la cheminée de sa propre hauteur, un peu comme un arbre que l’on coupe. Ainsi après avoir affaibli la base de la tour (voir photo ci-dessous), cette dernière devait s’affaisser grâce à l’utilisation contrôlée d’explosifs pour ensuite basculer sur le côté en étant entrainée par le poids de sa partie haute notamment. Un système de charnière installé au sol mis en place pour l’occasion devait ensuite guider la chute de la tour depuis sa base avec une précision de l’ordre de 2%.

Le pied de la cheminée avait été en partie affaibli grâce à plusieurs percements (photo du dessus). Des explosifs avaient été également répartis dans les parties pleines (photo ci-dessous).

Aramon jumelée avec Pise ?
Pas facile cependant de venir à bout des 50 000 tonnes de béton et d’acier de celle qui fut la plus haute cheminée d’Europe lors de sa mise en service à la fin des années 1970. En effet, la démolition de la cheminée enclenchée à 10h30 comme annoncé ne s’est pas passée comme prévu et près de la moitié des 250 mètres de la tour sont restés debout, légèrement penchée du côté où elle devait tomber.
De quoi susciter des réactions plus ou moins amusées des milliers de spectateurs venus assister à cet événement rare filmé et photographié sous toutes les coutures.
Parmi ces nombreux commentaires on pouvait noter ceux qui affirmaient que « la ville de Pise voudrait maintenant se jumeler avec celle d’Aramon », que « le plan cinéma du département de Vaucluse avait débordé dans le Gard rhodanien en accueillant les tournages de séries post-apocalyptiques » ou bien encore que « dans le Gard, quand on construit : c’est du solide ! »

« L’effondrement inattendu de la partie haute révèle aussi que la tour était particulièrement détériorée et que sa démolition devenait une impérieuse nécessité. »

Le mauvais état de la tour responsable ?
Comme on peut le voir dans la vidéo située en fin d’article, la tour s’est bien affaissée de plusieurs mètres comme cela avait été prévu lors du déclenchement des explosifs disséminés à sa base. Malheureusement, la partie haute, en plus mauvais état que prévu, s’est effondrée sur elle-même alors qu’en basculant sur le côté elle aurait dû entraîner le reste de la tour dans la direction de sa chute. Un affaissement sous son propre poids, bien visible au-dessus du milieu de la tour seulement quelques secondes après la détonation. Dans le même temps, la partie basse (au moins 30 000 tonnes), dont le centre de gravité est descendu après la disparition du sommet de la tour, s’est ‘plantée’ dans le sol, légèrement de travers. En bref, si la cheminée avait été plus solide, il est probable qu’elle aurait basculé…
Cependant, l’effondrement inattendu de la partie haute révèle surtout que la tour était particulièrement détériorée et que sa démolition devenait une impérieuse nécessité.

Seule la RD 702 devrait rester fermée provisoirement.

Et maintenant ?
Après un moment de flottement et une série de vérifications par drone ainsi que par les équipes de démolition, il a fallu se rendre à l’évidence : le reste de la cheminée ne bougerait plus. Les premières
analyses réalisées ont confirmé l’absence de risque d’effondrement et de risque pyrotechnique, toutes les charges ayant explosé. Des contrôles de sécurité qui auront toutefois retardé de près d’une heure la réouverture des routes départementales coupées pour l’occasion comme la RD 2 et la RD 126. Seule la RD 702 reste coupée jusqu’à nouvel ordre (voir carte ci-dessus). En effet, si initialement le premier rayon de sécurité était de 415 mètres quand la tour mesurait 250 mètres, il a été ramené à 150 mètres désormais permettant aussi de rouvrir le trafic fluvial sur le Rhône.

« Comme un pied de nez d’un vieux monde industriel qui ne veut pas céder au ‘greenwasching’, la cheminée d’Aramon s’est offert un sursis qui semble ravir ceux qui regrettaient déjà sa disparition. »

Maintenant, c’est donc aux techniciens de réinvestir les lieux en toute sécurité afin de déterminer comment abattre la partie restante de la tour. Ces investigations puis ces préparatifs pourraient prendre quelques semaines à quelques mois selon les modes opératoires. D’ici là, comme un pied de nez d’un vieux monde industriel qui ne veut pas céder au ‘greenwasching’, la cheminée d’Aramon s’est offert un sursis qui semble ravir ceux qui regrettaient déjà sa disparition.


Ressources naturelles : les pays qui ne vivent pas à crédit

Ce n’est pas tous les jours que l’on peut voir une tour de 250 mètres de haut être démolie. C’est ce qui va arriver ce mercredi 7 juin à Aramon avec l’affalement de la cheminée de l’ancienne centrale thermique de production d’électricité d’EDF. L’opération sera réalisée par la société Cardem. Si cette filiale de Vinci construction est spécialisée dans ce type d’intervention de déconstruction, elle aura tout de même fort à faire avec ce ‘gros morceau’ estimé à 50 000 tonnes de béton et d’acier.

Pour cela, une équipe d’une quarantaine d’intervenants oeuvre depuis plusieurs semaines pour enlever le maximum de matériaux ainsi que placer les charges permettant l’utilisation contrôlée d’explosifs.

Cardem n’évolue toutefois pas dans l’inconnu puisque l’entreprise de démolition a déjà réalisé une opération similaire en octobre 2012 sur le site de l’usine EDF de Richemont en Moselle.
A l’époque, il n’avait fallu que 26 secondes pour venir à bout de trois tours respectivement hautes de 75, 111 et 115 mètres (voir vidéo ci-dessous). C’est le même type de procédé d’affalement qui va être utilisé à Aramon.
Si tout se passe bien, la cheminée gardoise devrait tomber en direction du parc (dans un sens plutôt Ouest-Est) avec une précision de l’ordre de 2%. Un système de charnière réutilisable mis en place par Cardem doit guider la chute de la tour depuis sa base.

L.G.


Ressources naturelles : les pays qui ne vivent pas à crédit

DP_ARAMON_abattage

Points d’observation, restrictions de circulation, exposition photo, déroulement de la matinée… La mairie d’Aramon a communiqué tout ce que vous devez savoir pour assister à l’affalement de la cheminée de la centrale EDF prévu le mercredi 7 juin prochain.

Symbole de la commune d’Aramon depuis sa construction il y a plus de 40 ans, la cheminée de l’ancienne centrale thermique d’EDF va disparaître du paysage le mercredi 7 juin prochain. C’est à 10h30 que l’édifice de 250 mètres devrait être ‘affalée’, c’est-à-dire basculée sur le côté en direction du parc de la Lône.
L’occasion pour la municipalité gardoise de mettre en avant le lien qui s’est tissé avec celle qui fût la plus haute tour industrielle d’Europe avant d’être dépassée par celle de Gardanne en 1984 (297 mètres).
« La cheminée a constitué un véritable symbole pour tout un territoire et particulièrement pour notre commune, expliquent les services de la Ville. Visible à plus de 20 km, ayant été la cheminée la plus haute d’Europe, elle a su s’intégrer aux paysages aramonais et s’ancrer durablement. C’est donc, logiquement que la commune organise des moments particuliers au cours de cette matinée. »

L’opération devrait prendre moins d’une minute
Ainsi, plusieurs moments rythmeront la matinée qui se terminera par un moment d’échanges autour d’un apéritif.

  • 9h30 : rendez-vous à la salle Eugène Lacroix pour une prise de parole des élus.
  • 10h : rendez-vous à la Lône où sur le trajet les spectateurs pourront découvrir les 43 clichés retenus suite à un appel à candidature de la commune ainsi que des dessins réalisés par les enfants du centre de loisirs et 3 maquettes de la centrale (cependant, en fonction de la météo, cette exposition pourrait être présentée uniquement salle E. Lacroix).
  • 10h30 : l’abatage de la cheminée devrait débuter après un décompte final. L’opération ne devrait pas prendre plus d’une minute.
  • 11h : la municipalité convie ensuite les spectateurs à un moment convivial à la salle E. Lacroix.
Il faudra moins d’une minute pour venir à bout des 250 mètres de la cheminée de l’ancienne centrale thermique d’Aramon mise à l’arrêt depuis le 1er avril 2016.

Fermeture des routes à partir de 9h30
L’abattage de la cheminée impose des conditions de sécurité strictes. Aucune personne non autorisée ne devra se retrouver à proximité du site. Plusieurs accès majeurs seront donc fermés sur la matinée à partir de 9h30 :

  • La RD2 (Route départemental 2) dans les 2 sens entre Beaucaire et Avignon, depuis le barrage de Vallabrègues et jusqu’au rond-point devant Sanofi (voir plan ci-dessous).
  • Le contre canal depuis Sanofi jusqu’au barrage de Vallabrèques sera fermé.
  • La RD126 (Aramon-Montfrin / Montfrin-Aramon) depuis l’entrée de ville au niveau du lotissement des Charmettes (mas du Lapin) et jusqu’à la jonction de la RD126 et RD500 (intersection Aramon/Montfrin/Théziers) – voir plan plus bas.
  • La RD702 (quartier les agasses – jonction entre laRD126 et la RD2) – voir plan ci-après.

Sauf incident, l’ensemble de ces routes rouvriront à la circulation à partir de de 11h30 à l’exception de la RD702 qui restera fermée toute la journée.
Par ailleurs, l’accès aux massifs forestiers sera interdit sur toute la journée. De même que l’accès aux points hauts seront règlementés (Valorière, Belvédère…).

Les gendarmes d’Aramon, appuyés par les renforts des brigades alentours ainsi que par les effectifs de de la police municipale et de la police intercommunale, veilleront à faire respecter l’ensemble de ces consignes de sécurité. Pour cela, des patrouilles mobiles, stationnaires sur les points d’interdiction d’accès et même fluviale seront déployées.

Les questions pratiques que vous pouvez vous poser

L’abattage va-t-il engendrer de la poussière ?
Le procédé mis en place devrait limiter la dispersion de poussière au-delà du périmètre du site notamment par l’arrosage du site et la mise en place de brumisateurs. L’effet du vent sera également un facteur important.

Une détonation se fera-t-elle entendre ?
Oui, mais de très courte durée puisque l’abattage dans sa totalité ne prendra qu’une minute.

Est-ce que l’abattage peut encore être reporté ?
Seules des conditions cycloniques avec des vents au-delà de 160km/h ou une alerte foudre annulerait l’exécution de l’affalement de la cheminée. A ce jour, il ne semble pas y avoir de risque d’orage ni de pluie selon les prévisions météorologiques à une semaine.

La circulation sur le Rhône sera-t-elle interrompue ?
Oui, elle sera interrompue momentanément pour éviter tout risque de sur accident. En revanche, les trains continuent à circuler.

Livraisons, soins, urgences… : comment ça marche ?
Aucune circulation ne sera autorisée. Il est donc recommandé de reporter les livraisons et d’adapter les heures d’arrivée des équipes de travail, des clients et des patients. Cependant, pour les urgences la RD 235 (Aramon-Domazan) et la RD 19(Aramon-Théziers) seront ouvertes.

Et pour les transports scolaires et les transports publics ?
Les autorités de gestion des transports ont été informées des restrictions à la circulation. Il n’y a pas d’impact sur le collège, l’arrivée et le départ des enfants se faisant en dehors de la période de fermeture des voies.

L.G.


Ressources naturelles : les pays qui ne vivent pas à crédit

Dans le cadre de la Fête de la nature qui a débuté le 24 mai, le Parc naturel régional du Luberon a renouvelé une convention de partenariat avec RTE, gestionnaire du réseau de transport d’électricité, pour préserver la biodiversité. Le Parc en a également profité pour sensibiliser le public avec une journée de ramassage des déchets.

Le 24 mai dernier, le Parc naturel régional du Luberon a organisé une opération de nettoyage de la rivière Calavon-Coulon dans le secteur de Goult afin de sensibiliser le public à la gestion des déchets. Le Parc avait également organisé deux autres journées de ce type en mars et avril, au cours desquelles 2 tonnes de déchets avaient été ramassées. En ce qui concerne les déchets du 24 mai, ils sont en cours de pesage à la déchèterie d’Apt.

DR

Cette journée a également été l’occasion pour le Parc de renouveler son partenariat avec la société gestionnaire du réseau de transport d’électricité. La convention de partenariat avait été mise en œuvre en 2016 pour préserver la biodiversité de quatre zones humides naturelles qui sont traversées par deux lignes électriques aériennes à 63 000 volts et sont situées dans le périmètre Natura 2000 de la rivière Calavon-Coulon. Elles abritent de nombreuses espèces animales et végétales protégées. Ce partenariat formalise des solutions d’entretien de la végétation adaptées et respectueuses de l’environnement, et prévoit la mise en place d’actions d’expérimentation en faveur de la faune et de la flore, ainsi que des actions de gestion visant à préserver ou restaurer les milieux naturels sous les lignes électriques.

V.A.


Ressources naturelles : les pays qui ne vivent pas à crédit

Pour que l’économie puisse devenir climatiquement neutre, d’énormes investissements sont nécessaires. En effet, le tournant énergétique, celui de la mobilité propre et la généralisation des procédés innovants nécessiteront beaucoup d’argent pour être développé et mis en place. C’est là que les banques ont un rôle à jouer en tant que partenaires.

Malgré cela, des sommes énormes continuent d’être investies dans les énergies fossiles, comme le montre également un autre de nos graphiques sur les subventions mondiales – une contradiction si l’on regarde les objectifs climatiques.

Le « Banking on Climate Chaos » est un rapport produit par plusieurs associations environnementales internationales se penchant sur les activités des banques vis-à-vis des énergies fossiles depuis la signature des accords de Paris sur le climat.

Ce graphique indique les banques qui ont le plus investi dans les énergies fossiles depuis la signature en 2016 par 175 pays de cet accord international visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre. Entre 2016 et 2022, la banque américaine JPMorgan Chase a ainsi investi plus de 434 milliards de dollars dans les énergies fossiles. BNP Paribas est la onzième banque mondiale ayant le plus investi dans ce secteur.

De Claire Villiers pour Statista


Ressources naturelles : les pays qui ne vivent pas à crédit

Mercredi 24 mai 2023, le Parc naturel régional du Luberon et ses partenaires organisent une 3journée de sensibilisation à la gestion des déchets, avec une opération de nettoyage de la rivière Calavon-Coulon dans le secteur de Goult.

Cette journée fait suite à deux journées de nettoyage organisées en mars et avril 2023, qui avaient permis de collecter plus de 2 tonnes de déchets plastiques et divers.
Si vous souhaitez participer à l’action, il vous faudra vous équiper de bottes ou de bonnes chaussures de marche et de vêtements adaptés. Pour l’occasion, une présentation de la convention de partenariat 2022-2026 liant le Parc du Luberon et RTE concernant l’Espace naturel sensible sera proposée à 14h, en présence des représentants des deux structures.

Pourquoi une opération de nettoyage du cavalon ?
Suite aux dernières crues du Calavon, de nombreux déchets tapissent le cours d’eau. Cette pollution plastique concerne principalement le linéaire entre le Pont Julien et La Bégude dans les secteurs de Bonnieux, Roussillon et Goult. Cette pollution plastique a des impacts environnementaux, sociaux et économiques : les espèces animales meurent, se blessent ou développent des maladies en les ingérant ou en s’y enchevêtrant ; les sols et l’eau sont contaminés par les microplastiques issus de leur dégradation avec une toxicité significative reconnue sur la santé humaine.

 Ainsi, le 15 mars, une première opération sur le secteur du Pont Julien avait eu lieu, réunissant une cinquantaine de jeunes des centres de loisirs, qui avaient pu ramasser près de 3 m3 de déchets. Une deuxième journée ouverte à tous avait également eu lieu le 19 avril sur le secteur de Goult (voir photo ci-dessous), pour poursuivre le nettoyage de la rivière et la sensibilisation à la gestion des déchets. Près de 2 tonnes de déchets avaient été collectées.

J.G.

Informations pratiques
9h. Prévoir un équipement adapté et un pique-nique. 24 mai. S’inscrire par téléphone au 04 90 04 42 00 ou sur www.parcduluberon.fr/nettoyons-calavon. Le lieu exact de RDV sera communiqué par e-mail après inscription.


Ressources naturelles : les pays qui ne vivent pas à crédit

Dans le cadre des journées européennes des moulins et du patrimoine meulier, le Conseil départemental de Vaucluse propose une visite du moulin Virgile à Monieux.

Cette découverte gratuite pour tous publics aura lieu demain, samedi 20 mai, à partir de 10h30. Cette promenade paysagère et historique d’une durée de 1h30 sera animée par les associations La Nesque propre et le Groupe d’Archéologie et d’Histoire de Carpentras et sa Région.
Réservation obligatoire (lieu de rendez-vous confirmé lors de l’inscription) au 04 90 20 37 20 ou par mail : conservation.departementale@vaucluse.fr

Redécouvrir le patrimoine hydraulique du Vaucluse
Cette visite s’inscrit dans le cadre un cycle de rencontres ‘au fil de l’eau’ proposé par le Conseil départemental de Vaucluse du 20 mai au 14 octobre prochains. Onze rendez-vous gratuits qui invitent à la découverte d’un patrimoine architectural et paysager, souvent non-protégé, méconnu et fragile.
Ces visites, promenades et conférences sont une invitation à la réflexion sur la gestion de l’eau, fortement impactée par la sécheresse et ses conséquences.

L’eau, fil conducteur du temps et de l’activité humaine
Aqueducs, moulins, lavoirs et autres ouvrages hydrauliques sont le témoignage d’une vie quotidienne et industrielle passée parfois toujours en activité, mais aussi le reflet de l’identité et du savoir-faire des populations au fil de l’eau.

Les visites
De nombreuses visites (L’Isle-sur-la-Sorgue, Sault, Cavaillon, Avignon, Cabrières-d’Avignon…) seront proposées pour découvrir le patrimoine vauclusien, pour explorer le canal en histoires ou encore pour vous placer au cœur de l’univers secret des péniches avignonnaises. Des ateliers pour les plus jeunes ainsi qu’une journée d’études ‘Innovation et patrimoine’ seront organisés.

Pour plus d’informations sur le programme, vous retrouverez les détails sur le site.

J.G

Infos pratiques
Les onze rendez-vous du cycle de rencontres sont gratuits et tous publics. Il est conseillé de venir avec des chaussures de marche lors des animations proposant des balades. Inscriptions au 04 90 20 37 20 ou par mail : conservation.departementale@vaucluse.fr

https://echodumardi.com/tag/environnement/page/12/   1/1