23 juillet 2024 |

Ecrit par le 23 juillet 2024

Les entreprises françaises accros aux aides publiques ?

Lorsqu’on évoque les dépenses publiques, on pense souvent en premier lieu aux prestations de sécurité sociale et aux dépenses de fonctionnement des services et organismes publics. Mais comme le met en avant une étude récemment publiée par l’Institut de recherches économiques et sociales (IRES), l’État français consacre également une part importante de son budget à l’aide aux entreprises – et ce avant même le déploiement des dispositifs massifs de soutien en réponse à l’impact du Covid-19.

Avec près de 160 milliards d’euros versés en 2019, les subventions aux entreprises sont devenues le premier poste de dépenses de l’État. Pour se faire une idée de ce que représente un tel montant, il correspond environ au double du budget de l’Éducation nationale, qui reste par ailleurs le premier employeur de France (1,2 millions de personnes au service de 12 millions d’élèves en 2021).

Comme le montre également notre graphique, l’aide publique aux entreprises n’a cessé d’augmenter au cours des dernières décennies, le montant total des subventions accordées (non ajusté de l’inflation) ayant plus que quadruplé en vingt ans. Entre 2000 et 2019, la part des aides de l’État reçues par le secteur privé dans le PIB français est ainsi passée de 2,7 % à 6,4 %.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Les entreprises françaises accros aux aides publiques ?

La Semaine de l’industrie s’achèvera ce dimanche 27 novembre. Hier, le jeudi 24 novembre, la Chambre de commerce et d’industrie (CCI) de Vaucluse et Pôle Emploi ont allié leur force et ont organisé des visites d’entreprises vauclusiennes pour les demandeurs d’emplois. Les deux entités ont également signé une convention de coopération.

Hier, les Vauclusiens en recherche d’emploi ont pu découvrir de 6 entreprises du département : Sterne à Cavaillon, Egide à Bollène, Eurenco à Sorgues, Davin Affûtage à Avignon, Christian Potier à Monteux, ainsi que Gaston Mille à Courthézon.

L’objectif de ces visites était de mettre à l’honneur le secteur dynamique qu’est l’industrie, tout en donnant l’opportunité à des demandeurs d’emploi de le découvrir sous un nouvel angle. Pour les entreprises, il s’agissait de promouvoir leurs métiers et leur savoir-faire, mais aussi de recruter, puisque plus de 55 000 postes sont vacants dans ce secteur.

Suite à la visite de la société Sterne, à Cavaillon, Pôle Emploi et la CCI de Vaucluse ont signé une convention de coopération. Ce partenariat prévoit le partage de diagnostics sur la situation économique du territoire, l’accompagnement des demandeurs d’emplois dans leurs projets de créations ou de reprises d’entreprises, l’anticipation des besoins en compétences des entreprises et la facilitation de l’accès à l’emploi.

De gauche à droite : Gilbert Marcelli (président de la CCI de Vaucluse), Céline Laget (directrice générale de l’entreprise Sterne), Michel Ciocci (directeur départemental Pôle Emploi Vaucluse). DR  

V.A.


Les entreprises françaises accros aux aides publiques ?

Ce vendredi 18 novembre, le pôle intercommunal de services aux entreprises Cap Luberon, situé à Apt, va accueillir une formation sur le management et l’accompagnement du changement en entreprise. Animée par Sandra Guiliani, directrice commercial de Nove Concept, cette formation abordera notamment l’optimisation de la performance collective.

Les nouveaux défis auxquels les entreprises doivent faire face seront également évoqués. Les personnes inscrites en apprendront davantage sur trois formes de management : le management hybride, le management intergénérationnel, ainsi que le management de crise et de résolution des conflits.

Les inscriptions sont obligatoires via le formulaire en ligne.

Vendredi 18 novembre. 9h. Cap Luberon. 472 Traverse de Roumanille. Apt.

V.A.


Les entreprises françaises accros aux aides publiques ?

À l’occasion de la Semaine Européenne pour l’Emploi des Personnes Handicapées, les équipes handicap, nées du rapprochement entre Cap emploi et Pôle emploi pour simplifier les démarches des demandeurs d’emploi en situation de handicap, organisent plusieurs rencontres en région Provence-Alpes-Côte d’Azur, dont une à Apt.

Le jeudi 17 novembre, la ville d’Apt va accueillir ‘Le café de l’emploi’ au café Grégoire. Un rendez-vous pour des échanges informels entre des demandeurs d’emploi en situation de handicap et des employeurs du territoire autour de trois thématiques :

  • Quelles représentations pour le handicap ?
  • Parler de son handicap.
  • Comment intégrer en entreprise une personne bénéficiaire de l’obligation d’emploi ?

Jeudi 17 novembre. Inscription en ligne. De 8h30 à 11h. Café Grégoire. 19 Place de la Bouquerie. Apt.

V.A.


Les entreprises françaises accros aux aides publiques ?

Arôme, c’est l’agence de communication avignonnaise pionnière dans l’optimisation de la fiche Google et du référencement de site web. Aujourd’hui, elle dédie à cette fiche un ‘Pack Visibilité’ afin d’aider ses clients à prendre l’outil en main.

Si vous cherchez une couturière et que vous vous apercevez qu’elle a seulement 2 avis et une note de 2,5/5 sur Google, fondamentalement, vous allez essayer d’en chercher une autre avec de meilleurs avis. C’est dans une dynamique d’optimiser sa fiche Google que réside le ‘Pack Visibilité’ établi par l’agence de communication Arôme.

« Cette fiche, c’est le préambule de la communication digitale », débute Rémi Vicente, co-fondateur d’Arôme. Qu’est-ce que la fiche Google ? C’est l’encadré que l’on aperçoit sur la droite des résultats de recherche Google lorsque l’on tape le nom d’un commerce, d’un hôtel ou d’un autre type d’entreprise. Cette fiche regroupe notamment la localisation de ladite entreprise sur Google Maps, les avis, ou encore les infos pratiques comme les horaires.

À quoi sert cette fiche ?

La fiche ‘Google My Business’, qui au départ était nommée la ‘fiche d’établissement Google’, est en réalité un très vieux produit lancé par Google afin de concurrencer les Pages Jaunes à l’époque où le marché des annuaires faisait rage et était très actif. C’était surtout un moyen pour Google de proposer une offre plus complète de sa fonctionnalité Google Maps en incluant les entreprises sur son plan.

Aujourd’hui, cette fiche est devenue un outil très important pour les entreprises. Elle leur permet d’être localisées très rapidement. Avec son développement au fil des ans qui lui permet aujourd’hui de regrouper de nombreuses informations, elle apporte immédiatement ce que l’on cherche sur telle ou telle entreprise. À l’ère où tout le monde, ou presque, possède un smartphone et effectue une recherche internet pour obtenir la moindre information, cet outil s’apparente à la vitrine d’une boutique.

Le ‘Pack Visibilité’

En maîtrisant rapidement sa propre fiche, Arôme s’est révélée être une entreprise pionnière concernant le développement de cet outil et a pu accompagner ses clients très tôt et les sensibiliser au fait qu’il est fondamental de maîtriser parfaitement cette fiche. « Il y a encore beaucoup d’entreprises aujourd’hui qui ne la gèrent que partiellement et minimisent son impact », explique Rémi Vicente. Arôme a donc décidé de formaliser cette prestation en lançant un ‘Pack Visibilité’ pour accompagner les entreprises dans l’optimisation de l’outil. Ce pack n’a pas de prix fixe, tout dépend des besoins et des demandes de chaque entreprise.

L’agence de communication avignonnaise est là pour prendre la main de ses clients et les diriger vers une meilleure utilisation de l’outil afin de générer plus de clics et donc d’obtenir plus de visibilité et de trafic au niveau local, mais pas seulement. Il est parfois possible de leur faire dépasser les frontières du local. Ainsi, une entreprise située à Carpentras peut très bien obtenir une certaine notoriété dans les communes voisines, voire plus loin encore.

Un outil qui s’entretient

Si Arôme propose une aide pour la création et la configuration de la fiche Google, pour la saisie des informations stratégiques, ou encore pour son enrichissement, une fois lâché dans la nature, les clients doivent continuer d’alimenter cette fiche régulièrement.

« Cette fiche, il faut en prendre soin comme la prunelle de ses yeux »   

Rémi Vicente

« Avant toute chose, il faut passer de la phase ‘je subis’ à la phase active », insiste le co-fondateur de l’agence. Au lieu d’être passif et d’attendre que les avis tombent, il faut donc aller les collecter, y répondre, enrichir avec des photos, et faire bien d’autres choses pour faire évoluer sa fiche. « Il faut visualiser cet outil comme un allié plutôt qu’un poids », poursuit Rémi Vicente. Plus de 90% des entreprises sur le marché ne sont pas des marques notoires. Ainsi, il parait nécessaire d’apparaitre de façon qualitative sur la recherche Google.

Le fait d’avoir de nombreux avis positifs et une fiche très complète permet également un meilleur référencement. Par exemple, sur trois restaurants qui se situent dans la même rue, c’est celui qui aura la meilleure qualité de fiche et les meilleurs avis qui ressortira en premier dans une recherche sur Google puisque l’objectif du moteur de recherche est de toujours proposer des résultats de meilleure qualité.

À qui s’adresse ce pack ?

Toute entreprise qui souhaite prendre sa communication digitale en main sans savoir par où commencer peut se tourner vers cette solution. C’est le premier outil, avant même d’avoir un site internet, qui va permettre à une entreprise de pouvoir se faire un carnet de clients, d’obtenir des devis, et bien d’autres.

C’est important pour les entreprises qui reçoivent du public quotidiennement telles que les hôtels et les restaurants ou encore les salons de coiffures, mais cela vaut aussi pour les sociétés telles que les agences de communications, ou encore les banques. La fiche ‘Google My Business’ présente immédiatement un critère de performance et de réputation.

Toutes les informations sur le ‘Pack Visibilité‘ ici.


Les entreprises françaises accros aux aides publiques ?

Wecandoo ? C’est une start-up enthousiaste à l’idée de faire se rencontrer artisans et entreprises ou particuliers lors d’ateliers immersifs d’initiation. Objectif ? Renouer avec le made in France, apporter un complément de revenus aux artisans et apprendre à faire soi-même.

Le concept ?Faire entrer le grand public dans le quotidien hors-norme des artisans par le biais d’ateliers immersifs d’initiation. L’objectif ? Faire découvrir aux clients la beauté du geste et la patience nécessaires pour fabriquer du made in France, tout en offrant un complément de revenus aux artisans. Après cinq années d’activité, Wecandoo réunit déjà plus de 1800 artisans, des centaines de savoir-faire et ce sont déjà plus de 250 000 clients qui ont déjà vécu un atelier immersif en France et en Belgique.

Avignon-Arles-Nîmes
Ce que l’on peut faire dans les environs ? A la vérité, 1 000 choses ! Comme souffler du verre à l’Isle-sur-la-Sorgue où l’on pourra même créer 5 pièces. On commence avec le cueillage du verre au moment où il est en fusion pour ensuite réaliser une goutte de verre, puis à incruster la couleur et, enfin, apprendre les gestes du souffleur pour donner forme aux pièces de verre. Les ateliers de 6h réunissent 2 à 4 personnes. On peut y participer à partir de 15 ans. Le coût de l’atelier est de 260€ par personnes. On peut offrir cet atelier et même le privatiser. Ça se passe à l’Isle-sur-la-Sorgue.

Avec plus belle la vigne on assemble son vin
Là, on plonge dans le métier de vigneron. Au départ ? On visite le domaine où l’on nous explique les caractéristiques des cépages, l’importance du choix de la vinification et de l’élevage dans la création du vin. Progressivement, Odile la vigneronne vous guide dans la réalisation de votre cuvée personnalisée et dès que l’assemblage est prêt, on met en bouteille sa propre cuvée. L’atelier de 2h est de 75€ par personne et se situe à Violès.

Se re’truffer entre amis
ici l’on visite une truffière de 200 chênes et on déguste des mets truffés avec Yolaine trufficultrice. Ce qu’on y apprend ? Les secrets de a culture de la truffe, la plantation d’une truffière ou de plants à la récolte avec les chiens et on dégustera même des truffes d’été. L’atelier de 1h30 est de 65€. Ça se passe au Garn, dans le Gard.

Eclat de nature
Initiez-vous à la taille de pierre précieuse et réalisez un pendentif avec Corinne, artisan lapidaire. Bienvenue dans l’univers des pierres précieuses, en partant d’une pierre brute, vous apprendrez à la tailler et lui révéler toute sa splendeur ! L’atelier commencera par une introduction sur les minéraux et une découverte de la gemmologie. Vous aurez le choix entre plusieurs pierres parmi les trésors de Corinne : jaspe, agate ou labradorite. Après avoir choisi la forme de votre pendentif, vous apprendrez à tailler une pierre au caubauchon, comme il se doit ! Puis, le polissage permettra de donner de la brillance à la pierre. Ça se passe dans le centre-ville de Nîmes. L’atelier accueille une personne durant 4h et il faut avoir au minimum 15 ans pour y participer. 180€.

Et si on créait nos propres santons ?
Tout commence par une visite de l’atelier ainsi qu’une présentation de tous les petits outils de travail qui seront utilisés lors de cette session. Puis, vous découvrirez l’ensemble des étapes de réalisation des santons en suivant les conseils de Christine qui vous aidera à choisir parmi les modèles de santons disponibles pour réaliser votre saynète de 3 à 4 sujets : personnages, animaux et décors. Pour les étapes de fabrication, vous travaillerez la terre avant de l’introduire dans un moule. Puis, vous démoulerez votre pièce en toute délicatesse et vous enlèverez « la couture », la marque du moulage pour obtenir un modèle parfait !Christine se chargera de cuire vos pièces après leur séchage. Vous pourrez donc revenir chercher vos pièces directement à l’atelier ou alors par colis postal (en supplément). L’atelier se déroule sur 2h30 et coûte 70€. Ça se passe à Barbentane.

Distillez votre Gin
L’atelier débutera par une présentation du gin et des bases de la distillation. Puis, vous choisirez vos propres plantes aromatiques et créerez votre recette unique et originale. Ensuite, vous distillerez vous-même votre gin dans un alambic en cuivre. Enfin, vous vous amuserez à lui donner un nom et à créer votre étiquette. Il ne vous restera plus qu’à mettre votre précieux breuvage en bouteille que vous embarquerez avec vous, après avoir siroté un cocktail maison à base de gin, préparé passionnément par Théo.
L’atelier se déroule à Sault, s’étend sur 2h et coûte 80€. L’atelier peut comprendre jusqu’à 8 personnes, s’étend sur 2h et pour y participer il faut avoir plus de 15 ans.

Game of Cônes
Là on apprend à faire des glaces et sorbet végétaux. Au programme : glaces, sorbets et même esquimau ! Vous découvrirez toutes les étapes de fabrication, depuis la transformation des matières premières (fruits, laits végétaux) jusqu’à l’utilisation des outils du glacier (réfractomètre, turbine…), le conditionnement puis l’étiquetage. L’atelier se terminera par une dégustation et vous pourrez repartir avec vos créations. Ça se passe à Avignon, à la Rocade, où l’atelier peut accueillir jusqu’à 6 personnes durant 2h30 et c’est 69€ par personne.

Forgez votre couteau en acier intégral
Après un petit café de bienvenue. Vous étudierez en compagnie de Loïc votre projet de couteau. Puis, après quelques consignes de sécurité et de bon fonctionnement, vous procéderez à l’usinage de votre lame sur back stand et procéderez vous-même aux traitements thermiques. La trempe de votre lame est un instant magique que vous n’oublierez pas de sitôt ! Le polissage et l’affûtage viendront finaliser votre œuvre d’art. À la fin du stage, vous repartez avec de très bons souvenirs, une expérience enrichissante et surtout le fruit de votre travail, un couteau en acier, de type celte ! 
Ps : le midi, vous ferez une pause gourmande autour d’un repas traiteur compris dans le prix de l’atelier. 
L’atelier Forge se déroule sur 8h et pour 1 à 2 personnes. Ça se passe à Grambois et l’atelier coûte 320€.

Poignet d’amour
Réalisez votre bracelet en argent. Lors de cet atelier, Amandine vous apprendra les gestes du bijoutier pour réaliser un bracelet unique en argent. Dans un premier temps, vous définirez la forme de votre bracelet avant de vous lancer dans la découpe d’une plaque d’argent. Une fois les formes découpées, Amandine vous enseignera la technique du martelage pour donner de la texture à l’argent. Puis, vous suivrez votre poignet pour obtenir un fil d’argent à votre taille. Vous apprendrez à manier l’art de la soudure grâce au chalumeau pour souder vos pièces au fil formé. Vous repartirez de cet atelier avec un bracelet unique. De plus, vous pourrez également le personnaliser avec un petit mot doux pour 15€ de plus ou demander à Amandine de le plaquer or. L’atelier s’étend sur 3h30 et accueille une personne. Il coûte 150€ et a lieu en centre-ville d’Arles.

Tu te brosses les dents et olives !
Récoltez et transformez vos olives.Pendant une journée complète, vous vivrez le quotidien de Rose et son mari pendant la saison de récolte des olives. De la récolte à la bouche, il y en a des étapes ! Le moulin, la transformation en huile, les préparations, etc. Vous verrez l’olive dans tous ses états ! Rose vous apprendra les gestes pour récolter vos olives directement sur les oliviers. Puis vous vous dirigerez au moulin pour que la magie de l’huile opère. Puis vous apprendrez à composer tout un repas tout autour de l’olive, pompe à l’huile d’olive, tapenade, cake aux olives, olives marinés à déguster.
L’atelier se déroule à Sarrians, s’étend sur 7h et coûte 75€.

Décorez votre vaisselle en céramique
Lors de cet atelier, Anne vous enseignera les bases de la décoration sur céramique. Dans son atelier en plein cœur d’Avignon, vous pourrez décorer une à deux pièces déjà cuites, au choix parmi des bols, mugs, assiettes. Vous pourrez utiliser les nombreux outils disponibles pour décorer vos pièces en suivant ses conseils pour appliquer de multiples techniques telles que la peinture au pinceau, le pochoir, la gravure, la décoration à l’éponge, l’effet bullé avec des pailles, l’effet marbré avec de la mousse à raser ou encore les scotchs spéciaux ! Vous repartirez avec votre pièce décorée et l’envie d’en décorer pleins d’autres avec toutes les techniques que vous aurez apprises.
L’atelier a lieu en plein cœur d’Avignon, se déroule durant 2h avec 4 personnes maximum. 2h. 30€.

 

Ils ont eu cette idée géniale
Wecandoo est une initiative d’Edouard Eyglunent diplômé de l’EDHEC à Lille, Grégoire Hugon diplômé de EDHEC et Arnaud Tiret diplômé de CPE à Lyon qui lancent Wecandoo en juin 2017.

De gauche à droite Edouard Eyglunent, Arnaud Tiret et Grégoire Hugon, les fondateurs de Wecandoo

“En permettant au grand public d’entrer dans l’atelier d’un artisan pour quelques heures, nous créons un moment de partage unique où les savoir-faire sont mis en lumière et les humains qui les pratiquent aussi. Les clients sont transcendés par le plaisir de façonner de leurs mains un objet avec lequel ils repartent fièrement. »

« Près de 2000 artisans ouvrent leurs portes au grand public pour faire découvrir leur savoir-faire. Chaque mois, 1 million d’euros est ainsi reversé aux artisans par le biais de ces rencontres. En plus de dépoussiérer des métiers parfois oubliés et méconnus, la plateforme de mise en relation permet aux artisans de percevoir un complément de revenus (750€ en moyenne) qui leur permet de soutenir leur activité́ de création.

« Consommer moins, mais consommer mieux c’est ce que découvrent les clients qui partagent ce moment de création avec un artisan : choix des matériaux, temps de création, complexité́ du geste, faire par soi-même, reste le meilleur moyen d’appréhender le quotidien de l’artisan et de comprendre le coût d’une pièce artisanale, » relatent les trois fondateurs de Wecandoo.


Les entreprises françaises accros aux aides publiques ?

Période post-Covid, crise énergétique, guerre en Ukraine, envolée du coût des matières premières, pénurie de main d’œuvre, remboursement du PGE, plan Faubourg… A l’occasion de cette rentrée Bernard Vergier, président de la CPME de Vaucluse s’inquiète des difficultés qui s’accumulent pour les entreprises vauclusiennes.

« L’année 2021, puis le premier semestre 2022, ont été marqués par la crise du Covid puis par la reprise de l’économie freinée par des difficultés de recrutement et des pénuries de matières premières sans précédent », constate Bernard Vergier, président de la CPME 84 (Confédération des petites et moyennes entreprises) à l’occasion de la conférence de presse de rentrée de la première organisation patronale de Vaucluse (900 adhérents directs et 8 000 entreprises représentées via les branches affiliées à la Confédération départementale).
Malgré cela, poursuit-il, la CPME reste plus que jamais mobilisée pour faire entendre haut et fort la voix des PME au cœur d’un contexte incertain : lutte contre l’inflation et les pénuries, indispensables réformes des retraites et de la sphère publique, transitions écologique et numérique. Et pour cela, notre objectif est clair : militer inlassablement pour bâtir un environnement plus favorable aux TPE-PME. »

Flambée des coûts de l’énergie
En premier lieu, la CPME 84 s’alarme des conséquences de la flambée des coûts de l’énergie.
« Nous redoutons cet hiver une cherté de l’énergie qui risque de se coupler à une rareté. Nos chefs d’entreprise s’y préparent et font déjà le maximum pour réduire leur consommation mais nous devons impérativement éviter les coupures ou les délestages même si 59% des entreprise ont déjà réduit leur consommation énergétique. Il est nécessaire, en premier lieu, d’être accompagnés par les énergéticiens qui doivent nous aider à anticiper les difficultés. Les pouvoirs publics devront réactiver les mesures d’activités partielles de longue durée et les fonds de solidarité afin d’éviter des licenciements économiques voire des fermetures d’entreprise.

« Eviter des licenciements économiques voire des fermetures d’entreprise en raison des coûts de l’énergie. »

Bernard Vergier

« Dans un souci de séduction politique et d’un certain dogmatisme écologiste, nos politiques ont voulu croire que l’on pouvait s’en sortir avec le ‘tout solaire et éolien’, regrette Bernard Vergier. Le résultat est aujourd’hui là, notre forte dépendance énergétique est susceptible de remettre en question la viabilité de nos entreprises les plus énergivores. »

Difficultés de recrutement et inflation
Le président de la CPME 84 s’inquiète des fortes difficultés de recrutement que rencontrent les entreprises locales.
« Trop d’entreprises peinent à recruter, trop de postes sont vacants sur l’ensemble des secteurs d’activités mettant en difficulté le développement et l’activité de nos structures », constate Bernard Vergier même si « à l’échelle de notre département, les acteurs concernés se sont fortement saisis du sujet et nous pouvons saluer les efforts conjoints de la DEETS, de la Préfecture de Vaucluse, Pôle Emploi, des organisations patronales et branches professionnelles ainsi que l’ensemble des partenaires travaillant sur le sujet. »

« L’apprentissage reste le meilleur dispositif pour insérer nos jeunes dans nos entreprises. »

Pour combler en partie ce manque de main d’œuvre, le président de la CPME de Vaucluse plaide pour que l’apprentissage continue à être soutenu : « Il reste le meilleur dispositif pour insérer nos jeunes dans nos entreprises en leur donnant une formation concrète, en travaillant sur les savoir-être ainsi que sur la valeur ‘travail’ ».
Et Bernard Vergier de regretter à contrario ceux qui « choisissent encore le chômage de complaisance. Les conditions d’indemnisation de l’assurance chômage doivent être resserrées, avec une incitation plus rapide à reprendre un emploi, comme c’est le cas dans la plupart des autres pays européens. »

« Il est nécessaire de redonner du pouvoir d’achat à nos collaborateurs »

Concernant l’inflation, même si celle-ci est une des plus faibles d’Europe, la CPME propose de réactiver pour toutes les entreprises la défiscalisation des heures supplémentaires et de plafonner le montant des charges patronales. Concrètement, au-delà de la 35e heure, un salarié serait payé 25% de plus mais les charges patronales n’augmenteraient pas.
La CPME propose également d’assouplir les dispositifs de participation et d’intéressement ainsi que de permettre plusieurs versements au cours de l’année de la prime Pepa (Prime exceptionnelle de pouvoir d’achat dit aussi ‘Prime Macron’).
« Il est nécessaire de redonner du pouvoir d’achat à nos collaborateurs », insiste Bernard Vergier.

Mobilité : le plan Faubourgs en ligne de mire
Enfin, le président de la CPME s’alarme des conséquences de la mise en place du plan Faubourgs à Avignon.
« Les embouteillages impactent au quotidien l’ensemble de notre activité économique, touchent les professionnels, leurs collaborateurs, leurs clients et fournisseurs qui ne peuvent se passer de leur véhicule pour exercer leur activité professionnelle, déplore Bernard Vergier. Le commerce de proximité implanté sur le plan faubourgs subit des pertes de chiffres d’affaires jusqu’à -85%, certains d’entre eux ont procédé à des licenciements économiques et cessés leur activité. Dans le même temps, des pics de pollution importants sont régulièrement enregistrés aux heures d’affluence. Les conséquences environnementales nous inquiètent… Les professionnels prioritaires (pompiers, ambulances, services d’ordre) sont aussi touchés et ne peuvent intervenir dans les délais nécessaires, ce qui peut mettre en danger la population concernée. De fortes inquiétudes sont aussi émises par les propriétaires de logement privatifs et professionnels sur les dévaluations immobilières déjà annoncées à court et moyen terme. »

« Notre ville n’a pas le droit de mourir. »

« Tout cela impacte grandement les activités des entreprises d’Avignon et au-delà. Cela touche aussi les populations de la cité des papes mais aussi plus largement celles du Vaucluse, du Gard et des Bouches-du-Rhône. Nous ne sommes pas contre le principe, mais là, on a fait les choses à l’envers. Il aurait fallu d’abord finaliser les travaux de la tranche 2 de la LEO, mettre en place des parkings relais et faire émerger de nouvelles plateformes dédiées aux automobilistes. Là, on est allé trop loin. Notre ville n’a pas le droit de mourir. »

La CPME 84 dénonce les conditions et les conséquences de la mise en place du plan Faubourgs à Avignon.

« Face à la position dogmatique de la municipalité que nous regrettons, je rappelle que la CPME 84 a déposé une requête au Tribunal administratif de Nîmes avec l’association Adrem à l’encontre de ce plan », conclu Bernard Vergier qui déplore que son organisation soit l’une des seules à se mobiliser sur ce sujet.
« En off, les autres acteurs institutionnels sont tous d’accord avec nous mais ils n’osent pas prendre publiquement position. Ils ont peur, pas nous car la CPME 84 est une organisation strictement apolitique dont la l’économie locale et l’emploi sont les seules préoccupations. Nous ne pouvons-nous soustraire de cet enjeu d’intérêt général. »

A lire aussi : Mobilité, la vision du maire d’Avignon pour son territoire


Les entreprises françaises accros aux aides publiques ?

Betoobe, éditeur d’une plateforme permettant de gérer l’intégralité du cycle de vie des flottes mobiles, vient d’annoncer l’acquisition de 100% des titres de la société parisienne Adjungo. C’est la première opération de croissance externe de l’entreprise Saint-Rémoise.

Créée en 2018 à Saint-Remy-de-Provence, la société Betoobe n’a cessé de croître depuis sa naissance. Si au départ l’équipe ne se composait que de 5 collaborateurs, elle devrait en réunir 35 d’ici la fin de l’année. Le chiffre d’affaires, lui aussi, n’a cessé d’évoluer et devrait atteindre 4 millions d’euros à la fin de 2022, telle est l’ambition de l’entreprise. Ces estimations se justifient notamment par la récente acquisition de la société Adjungo.

Créée en 2011, Adjungo, qui réunit à ce jour plus de 15 personnes, a acquis une forte notoriété auprès de clients Grands Comptes autour de la gestion de flottes, de l’expertise en Solutions UEM (Unified Endpoint Management) et d’outils de mobile device management. Son rachat devrait donc permettre à Betoobe de franchir un nouveau cap, notamment en développant l’offre de services en région Île-de-France et en renforçant son expertise autour des solutions d’administration de parcs mobiles.

« Nous sommes fiers de ce rapprochement avec les équipes d’Adjungo, explique Sébastien Reverdy, co-fondateur de Betoobe. Notre nouvel ensemble va offrir à nos équipes des perspectives attractives. Nous allons créer un cadre unique associant environnement de travail au service de nos valeurs orientées développement durable et bien-être au travail. »

V.A.


Les entreprises françaises accros aux aides publiques ?

Vous êtes en phase de création d’entreprise, à la tête d’une entreprise récemment créée, à la direction d’une structure en phase de croissance ? Créativa vous exposera les bonnes raisons de s’implanter sur son site et vous informera sur son offre adaptée, flexible et clés en mains.

Rendez-vous le jeudi 7 juillet à 10h dans les locaux de Créativa, bâtiment Pierre Thomas, 546 rue Baruch de Spinoza, secteur Agroparc à Avignon.

Plus d’informations sur www.pepiniere-creativa.com

Inscription obligatoire et gratuite ici.

J.R.

https://echodumardi.com/tag/entreprises/page/5/   1/1