23 juillet 2024 |

Ecrit par le 23 juillet 2024

’24h pour entreprendre’ dévoile ses lauréats

Les 26 et 27 janvier derniers, Avignon Université organisait la 2e édition des ’24h pour entreprendre’, un jeu à l’approche stimulante et créative de l’entrepreneuriat. Découvrez les lauréats.

Cette édition soutenue et financée par le Programme d’investissements d’avenir ‘Nouveaux cursus à l’université’ et l’Agence nationale de la recherche, s’est tenue avec succès dans les locaux de la bibliothèque universitaire Maurice Agulhon sur le campus Hannah Arendt d’Avignon Université (site centre-ville).

Pendant 24h, 55 étudiants de toutes filières confondues se sont prêtés au jeu de la création d’une entreprise. Répartis en 15 équipes pluridisciplinaires mixtes de 4 à 5 étudiants, ils ont élaboré un projet d’entreprise fictive autour de l’une des deux thématiques prioritaires de l’établissement : les agrosciences ou la culture, le patrimoine et les sociétés numériques.

Différents ateliers animés par une quarantaine de ‘coach’ leur ont permis de se familiariser avec le monde de l’entrepreneuriat en abordant différents sujets tels que l’étude de marché, la concurrence, le chiffre d’affaires, la stratégie commerciale ou encore les aspects juridiques de l’entreprise. À l’issue de ces 24h, les candidats ont présenté leur projet devant un jury avant d’assister à l’annonce des lauréats lors d’une remise des prix.

Le palmarès 2022 

Dans la catégorie ‘Agrosciences’, le 1er prix a été attribué à ‘The farm’ : une production de micropousses en agriculture in-door dans des conteneurs, en favorisant les circuits courts (porté par Pierre Damé – Thibaut De Colle – Melissa Triki). A la clef : 1000€ (500€ du Rotary et 500€ en bons cadeaux de l’université) et un accompagnement d’Innov’alliance.

Le 2e prix a été attribué à ‘Party safely’ : une paille qui détecte le GHB (porté par Akram Sabik – Arthur Theillier – Timothé Javoy – Fantine Pereira Hari – Aline Rosenow). Ils remportent 800€ (bons cadeaux de l’université) et un accompagnement d’Innov’alliance. Le 3e prix a été attribué à ‘Le sain burger’ : un fast food sain avec des produits locaux (porté par Kevin Bankara – Paul Maubert – Victor Akir – Isabelle Largier – Antoine Bogni). A la clef : 600€ (bons cadeaux de l’université et bons « Culture ») et des repas chez Burger King.

Dans la catégorie ‘Culture, patrimoine et sociétés numériques’, le 1er prix a été attribué à ‘Greatrip’ : une application spécialisée dans les visites touristiques pour personnes à mobilité réduite (porté par Fadoua Ouatouit – Anas Elidrissi – Noumouke Souare). Ils remportent ainsi 1000€ (500€ du Rotary et 500€ de bons cadeaux de l’université) et un accompagnement de la French tech Grande Provence.

Le 2e prix a été décerné à ‘FrigoNeo’ : une solution numérique permettant d’optimiser la gestion de son frigo pour limiter le gaspillage alimentaire des particuliers (porté par Fatima Khourédia Fall – Victor Malaganne – Mathieu Dos Santos Morgado – Rémi Coulomb – Ana Julia Vega Aguilar). Les gagnants remportent 800€ de bons cadeaux de l’université et un accompagnement de la French tech Grande Provence. Le 3e prix est allé à Tri’on : un dispositif de poubelles intelligentes pour récompenser le tri sélectif (porté Younes Mazouz – Nicolas Della Casa – Faouzane Boukari – Ursulat  Soudjay). A la clef : 600€ de bons cadeaux Université, des billets pour l’Open 13 et des repas chez Burger King

Quant au prix coup de cœur du jury, il a été décerné à Vit’ma frip’ : un site de friperie sur internet (porté par Emy Garcia – Lucas Mondon – Simon Ducros ). Ils gagnent donc 400€ de l’université, des bons ‘culture’ et des repas chez Burger King.

L.M.


’24h pour entreprendre’ dévoile ses lauréats

En 2014, le Réseau Entreprendre Rhône-Durance et le CJD Avignon ont initié Les Entrep’ Vaucluse avec le concours de Bpi France. Les Entrepreneuriales (les Entrep’, pour les intimes) c’est un concours d’entrepreneuriat à l’échelle régionale et nationale. Les inscriptions sont ouvertes pour la promotion 2021-2022.

Chaque année, des étudiants et jeunes diplômés se réunissent par petits groupes afin de monter ensemble un projet d’entreprise. Mais plus qu’une compétition, Les Entrep’ Vaucluse reste une aventure humaine et un programme d’entraînement à la création d’entreprise. Les jeunes se familiarisent avec les mécanismes de l’entrepreneuriat, et apprennent à faire preuve d’agilité et de créativité. L’intelligence collective, est bien sûr mise à l’honneur. Lors de la dernière édition, 19 équipes ont expérimenté la création d’entreprise pendant 5 mois. Plusieurs prix ont ensuite été remis, de l’innovation, allant au ‘coup de cœur’ ou à la communication.

Lire aussi : Innovation : découvrez les lauréats de la 7e édition Entrep’ Vaucluse

Les inscriptions sont ainsi ouvertes pour ceux âgés de 30 ans ou moins, étudiants, jeunes diplômés ou en recherche d’emploi, via ce lien https://lnkd.in/dVmjN6aD. Vous pourrez ainsi accéder à la bourse d’annonces, participer au speed-dating le mercredi 13 octobre à 18h sur Avignon et enfin candidater pour intégrer le programme d’entraînement à l’entrepreneuriat. C’est 100 % gratuit et compatible avec des études ou un emploi.


’24h pour entreprendre’ dévoile ses lauréats

Il y a quelques jours avait lieu le ‘déjeuner d’été’ du pôle femmes de la CPME 84. Pas moins de 60 cheffes d’entreprise se sont réunies pour un moment sous le signe de la convivialité, du développement du réseau et du plaisir de se retrouver. « Un grand merci à Anne-Charlotte et Laurent Bachas, dirigeant du château la Font du Loup pour l’accueil et à Marjolaine Djoukwé, dirigeante d’Elie et Marjolaine pour le déjeuner de qualité ! », déclarait l’association.

« Comment faire respecter notre égalité, en tant que femme, dans le monde professionnel ? »  ; « Comment mieux gérer ses priorités et gagner en efficacité personnelle ? » , toute l’année, des ateliers d’échanges ont lieu au sein du pôle femmes CPME 84. Objectif ? Permettre à une adhérente de poser sa problématique et réfléchir ensemble à des pistes d’action et de réflexion. Aucun jugement mais une co-construction car ‘lorsque l’on entreprend, on se retrouve quelques fois seule face à certaines difficultés ». Ce déjeuner concrétisait ainsi la réussite de ces ateliers qui ont fait émerger des solutions engageantes et ont permis aux entrepreneuses de faire grandir leur société.

L.M.


’24h pour entreprendre’ dévoile ses lauréats

31 structures de l’enseignement de toute la Région Sud participaient au festival des ‘mini-entreprises’ organisé par l’association Entreprendre pour apprendre Paca jusqu’au 3 juin. Le collège Paul Gauthier à Cavaillon vient de décrocher le prix ‘créativité’ pour son projet de création et vente de lampes en bambou.

Des lampes en bambou

La ‘mini-entreprise’ est un parcours concret et collectif dans lequel un groupe de jeunes expérimente l’entrepreneuriat de façon ludique et professionnelle. Les ‘mini-entreprises’ sont composés de 5 à 30 jeunes âgés de 13 à 25 ans: collégiens, lycéens, étudiants ou jeunes en recherche d’insertion professionnelle. Parmi les candidats, le collège Paul Gauthier à Cavaillon s’est distingué à travers le prix créativité. Recherche d’idées, récolte de la matière première, réalisation du logo, commande, administration d’enquête, logistique et production, une armada de jeunes ont œuvré des mois durant à la réalisation de lampes en bambou design et écologiques. Les mini-entrepreneurs ont été créatifs et originaux dans leur projet (créativité liée au produit et au processus de développement du projet, la curiosité, l’inspiration, l’innovation et l’audace…), justifiant le prix décerné par Bpi France.

Le collège Simone Veil à Châteaurenard était également en compétition avec son projet Recycl’handy qui lui a valu le prix Solidarité. Objectif ? Fabriquer des ‘objets pour le confort des personnes en fauteuil roulant.

L.M.


’24h pour entreprendre’ dévoile ses lauréats

31 structures de l’enseignement de toute la Région Sud participent au festival des ‘mini-entreprises’ organisé par l’association Entreprendre pour apprendre Paca jusqu’au 3 juin. Le collège Paul Gauthier à Cavaillon est en lice avec un projet de création et vente de lampes en bambou.

La ‘mini-entreprise’ est un parcours concret et collectif dans lequel un groupe de jeunes expérimente l’entrepreneuriat de façon ludique et professionnelle. Les ‘mini-entreprises’ sont composés de 5 à 30 jeunes âgés de 13 à 25 ans: collégiens, lycéens, étudiants ou jeunes en recherche d’insertion professionnelle. L’association Entreprendre pour apprendre Paca, agréée par le ministère de l’Education nationale et de la jeunesse, propose ses parcours en partenariat avec les académies d’Aix-Marseille et de Nice.

Des lampes en bambou

Parmi les candidats, le collège Paul Gauthier à Cavaillon participe ambitionne de décrocher le premier prix avec son projet ‘Bout de bambou’. Recherche d’idées, récolte de la matière première, réalisation du logo, commande, administration d’enquête, logistique et production, une armada de jeunes ont œuvré des mois durant à la réalisation de lampes en bambou design et écologiques. Objectif ? Projeter les apprenants dans une situation réelle de gestion de projet en entreprise. Accompagnés par leurs enseignants, des mentors bénévoles et l’association, les collégiens en appellent désormais à votre soutien sur la toile pour propulser leur lampe en tête de la compétition. Le collège Simone Veil à Châteaurenard est également de la partie avec son projet Recycl’handy. Objectif ? Fabriquer des objets pour le confort des personnes en fauteuil roulant.

Où voter ?

Jusqu’au 3 juin vous pouvez voir les vidéos réalisées par les jeunes et voter pour votre préférée sur en cliquant ici. Le 3 juin, un Festival des mini-entreprises digital et immersif ouvert à tous permettra aux jeunes de réaliser un pitch de 4 minutes, un entretien (huis clos) et de tenir leurs stands, cliquez ici. Le mercredi 23 juin, une partie des lauréats régionaux participeront au festival national organisé sur une plateforme digitale.

L.M


’24h pour entreprendre’ dévoile ses lauréats

Pendant 5 mois, 19 équipes ont expérimenté la création d’entreprise dans le cadre du programme ‘Les Entrep’ 100% digitalisé’. Le trophée Entrep’ a été décroché par l’équipe Brunü, qui représentera le Vaucluse à la finale nationale le 27 mai prochain. L’équipe passera le grand oral aux côtés de 15 autres équipes régionales et auront 3 minutes pour convaincre lors du e-trophée France les Entrep’.

La finale aura lien en live sur YouTube, le 27 mai à 17h avec le trophée du public en live. Les Entrep’ Vaucluse sera-t-elle l’antenne la plus fédératrice pour soutenir son équipe lauréate ? L’équipe Brunü compte sur les votes du public afin de se hisser en tête des 15 équipes ! Pour vous inscrire à l’événement, cliquez ici.

Brünü est une entreprise de collecte et de valorisation de drêches, issus du brassage du malt des brasseries. Le projet entend lutter contre le gaspillage alimentaire et devenir l’intermédiaire clé dans la valorisation des drêches bio pour l’alimentation humaine. Objectif ? Créer du lien social entre les brasseries bio locales et industrielles transformatrices de farines (boulangers, pastiers, etc.). Brice Levasseur et Mélisande Nardy, tous deux étudiants ingénieur en agronomie, Joy Repos, étudiante en management d’entreprise, et Mazzy Djezzar, étudiant en mathématiques, forment cette équipe d’innovateurs de choc.


’24h pour entreprendre’ dévoile ses lauréats

La Cove, sous sa marque économique la Provence créative, proposait du 19 janvier au 22 avril 2021 ‘Je crée mon job’, une série de 12 rendez-vous virtuels gratuits, véritables boites à outils pour les porteurs de projet. Place au bilan.

Quel que soit le profil (recherche d’emploi, reconversion professionnelle, étudiant, salarié), les porteurs de projet ont pu découvrir les différentes étapes clés pour se lancer. Rencontres avec des acteurs locaux, échanges de conseils, accompagnement, cette première édition a permis de faire émerger de nouveaux partenariats et de renforcer ceux existants.

« Ces webinaires sont un totem du développement économique de notre territoire. L’objectif est de promouvoir l’offre d’accompagnement de la Provence créative et les dispositifs utiles en cette période de crise, explique Serge Andrieu, vice-Président délégué au développement économique et à l’attractivité locale au sein de la Cove (Communauté d’agglomération Ventoux Comtat Venaissin). Nous projetons d’initier un réel partenariat et de poursuivre la démarche de façon pérenne en contractualisant et en coconstruisant des évènements avec les structures. »

Des thématiques incontournables

Devenir entrepreneur, réussir une offre commerciale, créer ou reprendre une entreprise, financer un projet, bien choisir son statut, être engagé et responsable, devenir agriculteur ou hébergeur touristique, autant de thématiques abordées dans les détails durant ces rendez-vous virtuels.

Pour Olivier Gauer, responsable Pôle Entreprise de la Chambre d’agriculture de Vaucluse, le projet fut synonyme de réussite. « Nous sommes très heureux de cette collaboration avec la Cove, qui représente 15% de surfaces agricoles utiles. Les porteurs de projet qui ne sont pas issus du monde agricole et qui entament une reconversion professionnelle sont de plus en plus nombreux. Notre accompagnement tend vers ces personnes qui font face à des démarches quelques fois compliquées, propres à ce secteur d’activité. En effet, l’accès au foncier est difficile, les investissements sont lourds et les relations avec les établissements financiers sont très importantes. Ce dispositif est un complément aux actions de la CMA, afin de toucher un public qui ne se tournerait pas naturellement vers nos services. »

Quelques chiffres

137 personnes se sont inscrites aux webinaires, dont plusieurs dizaines de porteurs de projet ont pris contact avec les partenaires afin d’être accompagné sur le long terme. 3 bénéficiaires ont par ailleurs retrouvé un emploi à la suite des sessions. La volonté était de rendre accessible ces webinaires au plus grand nombre et de manière durable grâce aux replays disponibles sur la chaine YouTube de la Provence créative. Les vidéos ont ainsi été visionnées plus de 600 fois et la chaine s’est enrichie de 40 nouveaux abonnés. ‘Je crée mon job’ a fédéré au total 26 intervenants, dont des partenaires animateurs et prescripteurs apportant chacun une expertise spécifique et approfondie.

Synergie des partenaires mobilisés

Pour rendre ce projet possible et permettre une synergie des savoirs, la Provence créative s’est appuyée sur un réseau solide de partenaires ancrés dans la dynamique économique du territoire. Parmi eux : Adie, Apec, Chambre d’agriculture de Vaucluse, CCI du Vaucluse, CMA, Etable coworkFrance active, Initiative Ventoux, Ventoux Provence, Rile, Vaucluse Pro Numérique, pour ne citer qu’eux. Certains prescripteurs ont également agit dans le cadre de relais d’informations tels que le Pôle emploi, la Mission locale ou Forces Cadres.

Benjamin Rocchia, directeur du Rile (Réseau d’initiative locale pour l’emploi) : « les démarches pour devenir chef d’entreprise ne sont pas compliquées mais complexes. Il faut en effet être un bon gestionnaire, un bon technicien et un bon commercial. La crise a finalement été une période propice à la réflexion et aux projections dans l’avenir. Un chef d’entreprise bien accompagné est assuré d’être encore présent dans quelques années. Le territoire est riche de structures, ces liens ont tout intérêt à perdurer dans le temps. » Christophe Théry, responsable du pôle création-transmission à la CCI Vaucluse souligne la complémentarité offerte par les acteurs : « chaque partenaire a une spécificité et une vocation qui permet d’accompagner le porteur dans tous les volets de son projet. Ce fut une très belle opération partenariale. » De l’aveu des participants, les échanges ont été éclairants, constructifs et instructifs. Tous relèvent un programme pertinent et des thématiques au cœur des préoccupations. Autant d’encouragements positifs, présages d’une prochaine édition encore plus fructueuse.


’24h pour entreprendre’ dévoile ses lauréats

Place à une thématique chère aux entrepreneurs désireux de voir éclore leur projet : la levée de fonds. Etape décisive, cette opération charme à destination des investisseurs peut être un véritable tremplin si bien étudiée. Les experts de la French tech Grande Provence l’ont bien compris et vous donnent les clés le 27 mai prochain.

Les experts se réunissent pour faire le plein d’informations essentielles une fois par mois. La levée de fonds est la thématique de ce mois de mai, sujet qui génère beaucoup de fantasmes et de fausses croyances. Ce genre d’opération peut être source de nombreuses déconvenues pour les entrepreneurs. Afin de faire gagner temps et argent et éviter de lever des fonds au mauvais moment sans y être préparé, la French tech Grande Provence a invité durant une heure deux experts sur le sujet : Ophélia Grangeon, business angel chez Grand delta Angels et Antoine Pierre, manager innovation croissance chez In extenso.

Un échange animé et constructif pour assimiler les clés et comprendre les rouages d’une levée de fonds réussie. L’évènement 100% digital est gratuit sur inscription : http://swll.to/LUR14

L.M


’24h pour entreprendre’ dévoile ses lauréats

Les beaux jours pointent le bout de leur nez, la nature dévoile ses secrets et le déconfinement se précise, il n’en fallait pas plus à l’agence de location ‘Van air’ pour naître au Pontet. Objectif ? Proposer un dépaysement en plein cœur du patrimoine naturel provençal, et bien au-delà.

« On adore la nature, profiter de l’instant présent, ne pas être obligé de courir à droite et à gauche. Si une ferme nous fait de l’œil sur le bord de la route, on s’arrête pour aller à sa rencontre et découvrir ses produits », Gladys Delage, propriétaire de l’agence ‘Van air’, en est persuadée, l’appel de la nature peut soulager tous les maux, ou du moins apaiser les tensions liées au quotidien. Un ‘road trip’ sur les sentiers de Provence, de France et même d’Europe à bord d’un van ? Bon nombre d’amoureux de la nature ont déjà réservé.

Café matinal au bord d’un champ de lavande

Auparavant employée en crèche à Avignon, Gladys souhaitait opérer un virage professionnel. Une décision qui donne lieu à une période de réflexion, animée d’échanges et d’intenses recherches. Ce qui la décide à se lancer ? Un florilège de témoignages soulignant le manque d’offre en matière de location de véhicule pour un séjour touristique dans la région. C’est le déclic. Voilà que l’entrepreneuse analyse le marché, passe en revue les concurrents potentiels, sonde les besoins du public et tape aux portes munie de son bâton de pèlerin. ‘Van Air’ est née. Ode à l’évasion, au ressourcement et à la liberté, l’agence propose aux clients d’embarquer à bord d’un ‘california’ ou d’un ‘caddy beach’, vans spécialement aménagés pour profiter pleinement d’une virée de quelques jours.

Praticité se conjugue au confort

L’atout phare des véhicules réside dans leur gabarit, assez petit pour pouvoir se faufiler en centre-ville et s’y stationner, assez grand pour s’y sentir pleinement à l’aise. « Mes trois véhicules sont maniables et mesurent moins de 2 mètres » , facile pour accéder aux parkings et se nicher sur une place de véhicule. Pour profiter pleinement de cette expérience de voyage inédite, l’ergonomie se joint à l’agréable. Le ‘california’ offre ainsi 4 couchages, et une tente qui se lève au-dessus du toit (1m20 sur 2m). A l’intérieur, les voyageurs trouveront kitchenette, douchette, frigo et cuisson à gaz. « Le volume d’eau est de 30 litres, on arrive aisément à tenir à 4 pendant 3 jours », précise Gladys. Clou du spectacle, la banquette arrière se déplie pour laisser apparaitre un grand couchage confort et ergonomique d’1m14 sur 2m.

Le ‘California’ avec le toit relevable. ©Van air

Autre véhicule du parc, le ‘caddy beach’ de 5 places propose deux couchages avec un matelas dépliant, stocké dans le coffre. Le véhicule est équipé d’une tente hayon. Cet auvent se monte en un rien de temps, inutile de vous procurer des arceaux, les campeurs expérimentés n’auront rien à vous envier. Avantage supplémentaire, vous disposez désormais d’une entrée couverte. Par mauvais temps, vous pouvez laisser vos vêtements sécher dans la tente et entrer propre et sec dans le van. Vous pouvez transformer votre hayon en une solette spacieuse pour profiter du beau temps ou du soleil qui se couche. A l’intérieur : réchaud, jerrican d’eau potable et tout le nécessaire de cuisine. Un dispositif permettant ainsi de disposer d’une pièce supplémentaire et de prendre une douche en toute intimité.

Agence professionnelle versus vente entre particuliers

‘Van air’ se positionne sur un marché géographique peu concurrentiel. « Il n’existe pas d’offre similaire dans un rayon de 40km autour du Pontet. Les agences se positionnant sur la même offre de service de qualité et la même promesse d’évasion se trouvent à Salon de Provence, Marseille, Montpellier, Alès ou dans la Drôme ». Aux agences de location entre particuliers sur Avignon, Gladys réplique par la qualité de son service et la sophistication de ces trois véhicules. « Nos véhicules sont neufs et dernière génération. Les agences de location entre particulier ne proposent pas toujours des véhicules bien entretenus et sécurisés pour la meilleure expérience client. » Les véhicules sont loués entièrement équipés, et peuvent comporter des options à la demande du client : alèse, draps house, toilette chimique, tente de hayon, forfait nettoyage, set de literie, etc. 

Et au bout du périple, la vue… © Van air

Elément pratique mais qui pèse sur la balance, les clients ont la possibilité de laisser leur véhicule dans la cour de Gladys, évitant ainsi de payer un stationnement de plusieurs jours, voir semaines pour garer le véhicule personnel. Les locations sont de 3 jours minimum en basse saison, 1 semaine en haute saison, et peuvent courir jusqu’à 60 jours maximum.

Exit la foule, place au calme

Le public recherche calme, apaisement et sérénité. Cette communion avec la nature, ‘Van air’ en a fait son crédo. Exit les emplacements de camping-car, souvent synonymes de casse-tête et de foules animées. Place à un stationnement isolé, véritable havre de paix en marge du tumulte. « Les gens souhaitent éviter les grands rassemblements, tout en bénéficiant d’un maximum d’options et du confort. C’est exactement ce que l’on propose avec nos véhicules équipés en électricité. Cela n’empêche pas de réserver une nuit en camping pour que les enfants profitent d’une bonne baignade et pour faire le plein d’eau. » Liberté et autonomie, oui, mais dans le respect de la règlementation. Chaque commune précise ses modalités de stationnement, évitant ainsi de joncher les espaces naturels de véhicules.

L’intérieur du California, table pliante avec le long de la vitre frigo, plaques à gaz et évier. La banquette s’allonge pour la nuit. ©Van air

150 000€ d’investissement

« J’ai beaucoup bataillé durant la covid-19, les délais de rendez-vous s’allongeaient, mais j’ai eu la chance d’être accompagné par Initiative Terre de Vaucluse. Le plus difficile a été de trouver des banquiers et des assureurs prêts à m’accompagner dans ce projet ». En effet, les créations de société de la sorte sont chose rare dans la région, en dehors des offres de location classique. Le positionnement en location de loisir implique des modalités bien spécifiques quant aux forfaits d’assurances. Concernant ‘Van air’, l’agence propose une assurance tout risque permettant de protéger le client à hauteur de 250km parcourus par jour.

« Pendant les prémices de mon projet, il me tardait de savoir s’il était viable et réalisable. Ma conseillère en banque m’a alors redirigée vers Initiative terre de Vaucluse. J’ai pu par la suite bénéficier un prêt d’honneur validé devant la commission d’un montant de 12 000€. » Un renfort financier bienvenu dans l’enveloppe totale d’investissement de 150 000€ nécessité par ce projet. Gladys a constitué sa société avec un capital social de 10 000€ ainsi que trois véhicules, telles étaient les conditions. Nerf de la guerre, la présence de ‘Van air’ sur internet a du être envisagée dans le cadre d’une stratégie de visibilité et de communication. Pour ce faire, Gladys s’est adjointe les services de la Région Sud et de son offre ‘coach digital’ permettant un accompagnement à la création d’un site internet.

 Le Caddy Beach avec une tente de hayon. ©Van air

Provence, France, Europe ?

Trop à l’étroit en Provence ? Qu’à cela ne tienne. L’assurance couvre également de multiples périples en Europe. « Beaucoup de personnes m’ont fait part de leur envie d’aller en Croatie, certains veulent arpenter l’Espagne, d’autres l’Italie et ses paysages atypiques » Pour ce qui est des conditions de location, elles sont similaires aux autres agences : animaux interdits, cigarette proscrite, pour ne citer que celles-ci.

Partenariats locaux

‘Van air’ vient tout juste de recevoir les livres de France passion, situé à Carpentras. Ce guide, sésame du bon voyageur, permet de dormir gratuitement chez les agriculteurs locaux se trouvant sur son parcours. Plus de 200 adresses sont répertoriées, dans des lieux d’accueil aussi authentiques qu’atypiques. En 1997, suite à un accord avec les Chambres d’agriculture et ‘Bienvenue à la ferme’, des producteurs de fromages, de miel, de fruits, ont rejoint le réseau aux côtés des vignerons. A noter, la consommation et tout achat au sein d’un établissement est à la charge du client. L’entrepreneuse a ainsi découvert foultitude d’endroits magiques lors de ses balades ainsi que des produits du terroir méconnus, qu’elle souhaite faire découvrir à sa clientèle.

Les livrets France Passion.

« Je suis étonnées, depuis que j’ai réalisé un peu de publicité via les réseaux sociaux, je reçois énormément de demandes de renseignement ou de réservations pour l’Ascension. Une personne est déjà intéressée pour un ‘road trip’ de trois semaines. Des personnes de Bédoin et d’ailleurs m’ont également contactée ». Une aubaine pour la chef d’entreprise dont les projets de développement fourmillent déjà.

Projets dans les cartons

« J’ai pour objectif d’acheter un vieux ‘Combi Volkswagen’ et de proposer un ‘road trip’ en Provence, dans un périmètre de 60km autour de chez nous » . Un périple axé cette fois-ci essentiellement sur les beautés ocre et lavande de la Provence, avec de jolis spots à proposer aux clients. « J’ai plusieurs contacts avec des offices de tourisme pour envisager un collaboration pérenne, celui d’Avignon doit revenir vers moi d’ici peu ». Dans cet humble projet, Gladys peut compter sur le soutien sans faille de son conjoint, salarié chez Volkswagen et fan de la première heure. « Quand on décide de monter sa société, cela implique un investissement financier, le conjoint doit être d’accord ». Plus qu’un soutien, ce dernier a sollicité quelques-uns de ses contacts afin de concourir à la réussite du projet. Projet qui, si tout se déroule sans accro, verra la flotte automobile doubler d’ici deux ans. Voici un couple déjà en route pour de nouveaux horizons.

Plus d’informations au 06 20 05 95 50 et par mail contact@vanair.fr. Basse saison: du 01/01 au 31/03 et du 01/11 au 31/12 ; moyenne saison: du 01/04 au 30/06 et du 01/09 au 31/10 ; haute saison: du 01/07 au 31/08.

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