2 avril 2025 |

Ecrit par le 2 avril 2025

Pour voler plus haut et plus loin, BLR Aviation à Entraigues a besoin de lever des fonds

BLR Aviation (prononcer « Bel Air »), situé à Entraigues-sur-la-Sorgue, a le vent en poupe avec ses drones en fibre de verre, de carbone, en kevlar qui lui confèrent légèreté, rigidité et résistance alliées à une mobilité douce et non polluante.

Au cœur de cette aventure, Damien Blairon, né à Orange et passionné d’aviation depuis son plus jeune âge. Il a travaillé pendant 10 ans chez Airbus Helicopters à Vitrolles, qui jouxte l’aéroport de Marseille-Provence. Et il en a vu des aéronefs sortir de ses chaînes : Super-Puma, NH 90 ou Tigre. Un jour, il a décidé de voler de ses propres ailes en devenant patron du côté du Vaucluse où il a implanté son entreprise en 2014.

Avec près de 200 m2 dévolus à un bureau d’études, de conception assistée par ordinateur, de fabrication de pièces, avec four, système de découpe et simulation de prototypes, d’engins sur mesure innovants, légers et qui maintiennent leur trajectoire malgré des rafales de Mistral de 100km/h. « Nous avons mis au point des gros porteurs multi-usages capables de transporter deux personnes, ou des dons d’organes, du sang, d’évacuer des blessés, d’aider les pompiers en survolant avec une caméra embarquée des lieux difficiles d’accès », explique Damien Blairon. Et dans l’atelier trône un drône monoplace avec 4 bras articulés mus par deux moteurs chacun. « Il est au point, mais nous n’avons pas encore obtenu les certifications pour qu’il vole. Pour répondre aux normes et décrocher un agrément, nous avons besoin de nous développer pour faire des tests, ce qui prend du temps et coûte cher, donc nous lançons un appel pour lever des fonds. »

Les engins mis au point par BLR Aviation répondent aux obligations ‘VTOL’ (Vertical Take-off & Landing), c’est à dire que ce sont des véhicules à décollage et atterrissage vertical, en partenariat avec la DGAC (Direction Générale de l’Aviation Civile), mais aussi Thalès ou Safran. Une douzaine de modèles ont déjà été créés et l’entreprise a d’ailleurs représenté le Vaucluse, avec la Région Sud, au dernier Salon  International de l’Aéronautique et de l’Espace du Bourget, c’est dire son expertise.

Depuis longtemps, en Asie, les drônes bénéficient d’autorisations de vols, servent de taxis volants. Dans le ciel de Singapour, on voit des aéronefs de 800kg transporter carrément des containers de 800kg. En Italie, est fabriqué le Jetson One, un ULM testé en Toscane où le pilote, équipé d’un parachute, n’a besoin ni de licence ni d’une formation spéciale pour voler à plus de 80km/h. Déjà 600 exemplaires ont été commandés. Plus près de nous, en Vaucluse, à Caromb en 2002, Yves Piercey, un électronicien s’était installé avec une équipe d’ingénieurs aéronautiques pour développer un hélicoptère électrique, sans bruit, ni kérosène, le Whisper. Il avait été aidé par le Réseau Entreprendre Rhône Durance, par Bpifrance. Il s’est lassé du harcèlement tâtillon de l’administration française pour commercialiser ses engins, il est parti en Suisse. Franky Zapata, le marseillais inventeur du Flyboard a accumulé records et récompenses, des millions de vues dans le monde entier ont été enregistrées avec ses figures de voltige à hydro-propulsion entre La Corniche et le Frioul. Il a fini par s’expatrier aux USA pour exprimer son talent et travailler en toute liberté.

Damien Blairon vient de faire don de quatre imprimantes 3D au Lycée Polyvalent Philippe de Girard d’Avignon, « pour leur donner une seconde vie, plutôt que de les stocker dans un coin de l’atelier. Et pour montrer aux lycéens qu’on peut créer, innover dans un secteur porteur, l’aviation verte avec des drones, des voitures volantes, et rêver pourquoi pas d’une DeLorean du réel, demain. » Il espère, avec son équipe, pouvoir développer BLR Aviation grâce à un apport de fonds et vivre de sa passion ici, à Entraigues, sans avoir à quitter son Vaucluse natal.

Contact : 04 90 89 01 34
damien@blraviation.com


Pour voler plus haut et plus loin, BLR Aviation à Entraigues a besoin de lever des fonds

Le Grand Avignon vient de lancer officiellement la commercialisation de la zone d’activités Naturaparc. Situé à Entraigues-sur-la-Sorgue, ce projet de 26 ha ambitionne d’accueillir les industries liées à la naturalité (agriculture, agroalimentaire, nutrition, pharmaceutique, cosmétique, arômes…). Pour réussir ce pari, l’agglomération de la cité des papes a confié l’aménagement et le développement du site à l’un de ses fleurons économiques : la société avignonnaise GSE.

« Ce moment marque une étape importante dans la mise en œuvre d’un projet stratégique et structurant en faveur du développement économique du Grand Avignon », a résolument annoncé Joël Guin, président du Grand Avignon, lors du lancement officiel de la commercialisation de la future zone d’activités Naturaparc.
Situé à Entraigues-sur-la-Sorgue, le long de la D 942 entre Avignon et Carpentras dans la continuité de la zone actuelle du Plan, ce parc représentant un investissement de 14M€ devrait s’étendre sur 26 hectares dont 18 ha cessibles à partir de 6 500m2. A terme, ce projet doit permettre la réalisation de 76 000m² de Surface de plancher (SDP) prioritairement dédiés aux industries liées à la naturalité, qui englobe les secteurs de l’agriculture, l’agroalimentaire, la nutrition, la pharmaceutique, la cosmétique et les arômes.

Créer le pendant industriel d’Agroparc
« La naturalité est un des secteurs d’excellence du Grand Avignon, rappelle Guy Moureau, vice-président du Grand Avignon délégué à l’économie soutenable et solidaire aussi maire d’Entraigues.
« Le Grand Avignon accueille aujourd’hui, à Agroparc, un écosystème exceptionnel d’entreprises de services, de laboratoires, de centres de recherche et de formation qui interviennent dans les filières de l’agroalimentaire et de la transformation du végétal, que l’on rassemble désormais sous l’appellation générique de naturalité, confirme Joël Guin. Il nous faut en complément des espaces où accueillir les entreprises industrielles qui travaillent avec cet écosystème. Ce sera l’un des rôles de Naturaparc. »

De gauche à droite : Joël Guin, président du Grand Avignon, Roland Paul, président de GSE, et Guy Moureau, maire d’Entraigues-sur-la-Sorgue et vice président du Grand Avignon. Crédit Echo du mardi

640 emplois directs espérés
Pour l’agglomération, l’objectif est donc clairement de créer le pendant industriel de la zone d’activité d’Agroparc, le pôle d’innovation et de recherche du Grand Avignon dans le domaine de la naturalité et du végétal regroupant de nombreuses entreprises ainsi que des centres de recherche tels que l’INRAE (Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement), le CRITT (Centre régional d’innovation et de transfert de technologies agroalimentaires), le campus Jean-Henri Fabre d’Avignon université, l’école d’ingénieur en agronomie Isara, le CTCPA (Centre technique agroalimentaire)…
« Notre but est de cibler des acteurs économiques qui proposent des débouchés d’avenir aux productions agricoles locales », insiste Guy Moureau.
A la clef : 640 emplois directs ainsi que des dizaine d’emplois indirects prévus dans cette nouvelle zone d’activité. Sachant que l’on estime qu’un emploi dans l’industrie induit 5 emplois et que le ratio (1 pour 5) est le même pour secteur de l’agriculture. De quoi renforcer la prépondérance du Grand Avignon dans ce domaine d’activité où l’agglomération concentre déjà 27% des emplois salariés de l’agroalimentaire en Vaucluse.

Concilier activité économique et respect de l’environnement
« Avec NaturaParc, nous voulons montrer qu’il est possible de concilier l’activité économique avec le respect de l’environnement », poursuit le président du Grand Avignon.
« Dans ce cadre, l’enjeu environnemental est donc crucial », continue Joël Guin qui rappelle également que « nous avons adopté, en début de mandat, un Projet de territoire qui fait de la transition écologique la colonne vertébrale de notre action. »
Destiné initialement à accueillir une zone d’activités de près de 127 hectares (plutôt à vocation logistique), le projet a finalement été redimensionné à 26 hectares. Le tout combiné à une préservation des terres agricoles alentours qui sont ‘sanctuarisée’ sur 100 ha.
« C’est un projet éco-responsable fruit d’une large concertation, précise le maire d’Entraigues. Cela sera une zone d’activité d’un nouveau genre en adéquation avec les impératifs écologiques et environnementaux. Naturaparc sera un modèle de sobriété architecturale et d’efficacité énergétique. »

Les façades des futurs bâtiment devront obligatoirement compter au moins 10% des matériaux bois ou composite.

Un modèle de sobriété architecturale et d’efficacité énergétique ?
Les entreprises sélectionnées devront respecter un cahier des charges précis pour atteindre une certification de type BREEAM (Building research establishment environmental assessment method ou BDM (Bâtiments durables méditerranéens). Des labels qui assurent un haut niveau de performance énergétique et environnementale des bâtiments, favorisant le bioclimatisme, limitant l’impact des matériaux, et réduisant les consommations d’eau et d’énergie.
Par ailleurs, Naturaparc comptera moins de 70% de surfaces cessibles, avec 5 hectares d’espaces verts communs préservés et renaturés soit 21% de la surface du projet. Les parkings devront offrir au moins 20% de places avec bornes de recharge électrique pour les véhicules légers (100% à termes en prévoyant déjà les fourreaux d’alimentation).
Pour faciliter l’intégration paysagère 3 couleurs maximum seront autorisées par bâtiment. Ces derniers devront aussi obligatoirement compter au moins 10% des matériaux bois ou composite en façade. Les circulations piétonnes et les espaces de stationnements seront traités avec des revêtements perméables. L’éclairage nocturne sera limité afin de préserver la biodiversité.
Enfin, un vaste espace naturel nommé ‘corridor’ sera préservé au centre de ce projet. Autour de cette ‘colonne vertébrale verte’ avec des aménagements piétons et cyclables, les toitures des futurs bâtiments intègreront au moins 50% de panneaux solaires.
De quoi permettre à Naturaparc de s’engager dans la certification PARC+, attestant de son respect pour les écosystèmes locaux, l’intégration d’espaces naturels et de la bonne gestion de la zone sur le long terme.

Une accessibilité stratégique
Pour le Grand Avignon et GSE, l’accessibilité constitue l’un des nombreux points forts de Naturaparc. Située le long de la D 942 entre Avignon et Carpentras, la future zone est implantée à 3 kilomètres de l’A7, permettant d’atteindre Marseille et son aéroport en 1 heure. Le site est également stratégiquement placé dans l’axe rhodanien, non loin de l’autoroute A9 et à une quinzaine de kilomètres de la TGV d’Avignon-Courtine. Autres attraits pour les industriels, la zone est aussi proche de plusieurs offres multimodales de transport comme le rail, avec les lignes PLM, ou le fluvial avec le Rhône. 
Côté mobilité, une desserte en bus est prévue depuis la gare d’Entraigues. « Des voies douces jusqu’à Naturaparc seront aussi aménager également afin d’accéder à la zone à pied ou en vélo », annonce Guy Moureau le maire d’Entraigues. Crédit : Map Architecture

Premier coup de pioche : 2e semestre 2025
Côté calendrier : les travaux d’aménagement des 11 lots, qui devraient durer 12 mois, seront lancés au second semestre 2025. Les bâtiments seront ensuite construits au fur et à mesure des demandes, sachant qu’il faut 6 à 12 mois pour les réaliser. Actuellement, aucune implantation n’a été signée mais des contacts sont avancés sur plusieurs projets portant sur 3 hectares. Il s’agit autant d’entreprises locales qui souhaitent s’étendre que nouvelle implantation provenant hors de l’agglomération.

« Cette zone, c’est le symbole de tout ce que l’on veut faire. »

Roland Paul, président de GSE

Pour relever ces défis, l’agglomération et la commune d’Entraigues ont confié cette mission au groupe GSE, le contractant général avignonnais spécialiste de l’immobilier d’entreprise dont le siège social situé dans la zone d’aéroport est un modèle du genre.
« Cette zone, c’est le symbole de tout ce que l’on veut faire, explique Roland Paul, président de GSE dont le l’entreprise a acquis le statut de société à mission depuis juillet 2023.
A ce titre, « notre travail, c’est de concevoir et bâtir dans le respect de la nature. Cela me paraît fondamental pour avoir un développement durable de la société. On ne fait plus les choses comme elles se faisaient il y a 50 ans. Cela veut dire donc qu’on se préoccupe réellement de l’impact environnemental. »
« C’est un projet de dernière génération, annonce le patron de GSE. On va y construire de supers bâtiments qui seront montrés aux clients qui viennent nous voir du monde entier. »
Une zone où les bâtiments veulent prendre en compte tout particulièrement le facteur humain dans un domaine où les industriels ont beaucoup de mal à recruter ou à conserver leur personnel. Le souhait de Roland Paul ? « Il est indispensable de prendre soin de l’humain pour que les gens est envie de rester au sein de leur entreprise », 

Actuellement, 11 lots sont proposés à la commercialisation.

« Nous sommes tous en train de travailler main dans la main pour le développement du Vaucluse. »

Roland Paul, président de GSE

Une vitrine pour le territoire
Ce ‘showroom’ du Grand Avignon et de GSE entend aussi constituer une vitrine au service de son territoire.
« On développe un projet avec le territoire. On ne développe pas un projet sur un territoire, martèle Roland Paul. Cela veut dire qu’il y a une stratégie partagée dans le choix des projets qui viendront s’installer ici. Il y a la stratégie politique du Grand Avignon, et nous, qui sommes au service de cette stratégie. »
Et Roland Paul, nouveau président du Medef Vaucluse depuis quelques semaines, d’insister : « Ce projet est très important pour le développement de l’économie du territoire car il y a un vrai alignement de l’ensemble des acteurs économiques. Nous sommes tous en train de travailler main dans la main pour le développement du Vaucluse. »
Il faut dire que l’annonce de cette commercialisation tombe à point nommé, au moment où le Vaucluse dispose de nombreux atouts en cette période de volonté de réindustrialisation de la France et que le Grand Avignon est lauréat de la phase II du programme Territoire d’industrie.
Malgré la conjoncture actuelle, Roland Paul l’assure : « GSE a construit de nombreuses usines en France. Cela veut dire que la réindustrialisation, ce n’est pas un rêve. Je ne dis pas que c’est simple, mais c’est en train de se faire pour différents types d’usines et dans différents domaines. Et ce mouvement n’est pas basé seulement à Paris, Marseille, Lyon, on construit un petit peu partout en France. »

« L’entreprise demeure la clé de la croissance et de l’emploi. »

Joël Guin, président du Grand Avignon

Construire son avenir
« J’ai la conviction que l’entreprise demeure la clé de la croissance et de l’emploi, affirme le président du Grand Avignon. Un territoire qui s’engage à apporter les moyens nécessaires au développement des activités des entreprises s’engage à la construction de son avenir. C’est donc la mission du Grand Avignon de créer un environnement favorable au développement et à l’accueil des entreprises. Et Naturaparc composera ainsi, très prochainement, l’un des pôles prioritaires de développement des filières économiques d’excellence du Grand Avignon. »
Et Joël Guin de conclure : « La société GSE incarne l’une des plus belles réussites entrepreneuriales de notre agglomération, avec un ancrage local très fort, et nous sommes heureux de nous appuyer sur elle pour l’aménagement de cette nouvelle zone. »

Laurent Garcia


Pour voler plus haut et plus loin, BLR Aviation à Entraigues a besoin de lever des fonds

A l’occasion de la traditionnelle assemblée générale de l’AMV (Association des maires de Vaucluse) qui vient de se tenir à Monteux, la Fédération du BTP de Vaucluse a remis ‘Les victoires de l’investissement local 2023’.

2 projets distingués à Avignon et Entraigues
Décerné en partenariat avec la Fédération régionale des travaux publics Provence-Alpes-Côte d’Azur (FRTP Paca), cette récompense a été d’abord attribuée à l’aménagement de la phase 1 de la rue Thiers à Avignon.
Un projet « qui a parfaitement intégré la transition climatique avec l’intégration de la nature dans un environnement minéral et des matériaux drainants pour desimpermeabiliser les sols ». Dans ce cadre, les victoires ont été remises à la ville d’Avignon, représentée par son maire Cécile Helle, ainsi qu’aux différents intervenants sur le chantier (Citadis, Philippe Le Maner de l’Agence Paysages, Laetitia Coq-Choux, du Cabinet Marlin, ECL-Studio, NGE – BTP Guintoli Alpilles-Vaucluse, Manuel Gain, Maxime Piechowiak

Améliorer le rendement et moderniser les réseaux
Second projet à être distingué : le chantier de réhabilitation des réseaux d’eaux usées sur le chemin de la Lône à Entraigues-sur-la-Sorgue.
« Des travaux qui répondent à la gestion patrimoniale afin d’améliorer le rendement et de moderniser les réseaux, » explique la Fédération du BTP84.
Les lauréats de ces victoires de l’investissement 2023 en Vaucluse pour ce projet d’Entraigues sont le Grand Avignon, et son président Joël Guin (représentait pour l’occasion par Guy Moureau, maire d’Entraigues), ainsi que Jerome Gelly (DST du Grand Avignon), Patrice Aussibal de la société Seiri et Cedric Munoz de EHTP Châteaurenard.

Remise des prix aux lauréats du projet d’Entraigues, dont le maire de la ville (4e en partant de la droite) par Daniel Léonard, président de la Fédé BTP 84 (3e depuis la gauche), et Pierre Gonzalvez, président de l’AMV et maire de L’Isle-sur-la-Sorgue (1er à gauche).

L.G.


Pour voler plus haut et plus loin, BLR Aviation à Entraigues a besoin de lever des fonds

Après avoir enquêté depuis l’été, les gendarmes Vauclusiens viennent de passer à l’action pour démanteler un réseau de trafiquants de drogue dans le Comtat.

Au cours de l’été 2023, la COB (Communauté de brigades) de gendarmerie de Pernes-les-Fontaines (regroupant les brigades de Pernes-les-Fontaines et d’Entraigues-sur-la-Sorgue) a ouvert une enquête relative à un trafic de produits stupéfiants sur la commune de Pernes-les-Fontaines.
Les investigations réalisées ont permis d’identifier un réseau bien structuré et de localiser des lieux pouvant servir au stockage et au conditionnement de produits stupéfiants servant à alimenter des points de revente de produits stupéfiants à Carpentras, notamment dans les cités du Pous du Plan et du Bois de l’Ubac. Une information judiciaire était alors ouverte par le parquet de Carpentras.

Le 17 octobre, une vaste opération judiciaire mobilisant plus de 70 gendarmes et visant à démanteler ce réseau a été lancée avec au bilan :

– 14 individus étaient interpellés et placés en garde-à-vue des chefs de trafic de stupéfiants, association de malfaiteurs et détention d’arme (6 des personnes placées en garde à vue étaient mineurs dont 2 âgés de moins de 16 ans).

– 11 des gardés à vue ont été déférés et mis en examen. Parmi eux, 3 ont été placés sous contrôle judiciaire dont 1 placé en centre éducatif fermé, et 8 ont été placés en détention provisoire.

9kg de drogues saisies
Les perquisitions ont aussi permis de saisir plus de 4kg d’herbe de cannabis, près de 3kg de résine de cannabis, ainsi que 2kg de cocaïne. La plupart de ces produits stupéfiants étant conditionnés sous forme de plus de 3 000 capsules prêtes à la vente. La valeur de revente estimée de ces produits stupéfiants saisis était évaluée à 150 000€.
Dans le même temps, les gendarmes vauclusiens ont aussi saisi 2 véhicules ainsi que 6 000€ en liquide.

L.G.


Pour voler plus haut et plus loin, BLR Aviation à Entraigues a besoin de lever des fonds

Enedis, gestionnaire du réseau public de distribution d’électricité, a engagé un important chantier de maintenance et de modernisation de ses lignes électriques aériennes HTA (Moyenne et haute tension).

Le chantier s’est tenu du 2 au 20 octobre sur 8 communes situées dans le secteur d’Entraigues-sur-la-Sorgue. L’entreprise a réalisé ces travaux dans le cadre d’un programme d’investissement qui vise à fiabiliser 38 kilomètres de réseaux aériens dans le Vaucluse. Objectif : garantir la pérennité et la performance d’un réseau d’électricité adapté aux évolutions de la transition écologique.

Dans le détail
Dans le cadre de ce chantier, Enedis a fiabilisé 6 km de lignes aériennes pour un investissement de 155 000€. Les 8 communes concernées par ces travaux étaient Althen-des-Paluds, Entraigues-sur-la-Sorgue, Jonquerettes, Le Thor, Pernes-Les–Fontaines, Saint-Saturnin-lès-Avignon, Vedène et Velleron.

Chantier à Entraigues-sur-la-Sorgue

Alimentation sécurisée
Six groupes électrogènes ont été utilisés afin de réduire les temps de coupure et proposer une alimentation sécurisée, aux clients, durant toute la durée du chantier.

Les critères de maintenance
La première condition requise est que l’ouvrage aérien ait plus de 25 ans et doive donc faire l’objet d’améliorations (poteaux, attaches, isolateurs). De plus, l’investissement doit permettre de fiabiliser le réseau pour une durée d’au moins 25 ans.

Le diagnostic
Le diagnostic de lignes est réalisé en général dans le cadre de visites pédestres et avec l’appui de drones par les équipes qui établissent un bilan. Le traitement des données se fait à partir des vidéos qui sont traitées par intelligence artificielle et qui permet également d’évaluer le matériel nécessaire.

En 2023, ce type de chantier, dans le Vaucluse, représentera pour Enedis 1,52M€ d’investissements pour le traitement de 7 lignes aériennes et 38km concernés.
Mireille Hurlin

Chantier à Entraigues-sur-la-Sorgue

Pour voler plus haut et plus loin, BLR Aviation à Entraigues a besoin de lever des fonds

Frédéric Fourcroy a ouvert Les Délices de nos Régions en 2021 à Entraigues-sur-la-Sorgue, avec l’aide de sa compagne Christelle Gleyze. Seulement deux ans après, l’épicerie fine obtient la médaille d’argent au concours Quintessence 2023, organisé dans le cadre du salon Gourmet Sélection.

Le projet d’ouvrir une épicerie proposant des produits de toutes les régions françaises a commencé à germer deux ou trois ans avant la crise de la Covid-19. Avec l’arrivée de cette dernière, une tendance s’est confirmée, celle de consommer plus local, plus français. « Cette envie, de la part des Français, m’a vraiment conforté dans mon idée », explique Frédéric Fourcroy, à l’origine du projet.

Avant de se lancer dans l’aventure entrepreneuriale, Frédéric a travaillé dans une grande enseigne de jardinerie. En 2020, il commence ses recherches sur le sujet, avec l’aide de sa compagne Christelle Gleyze, qui elle est aide-soignante et qui l’accompagne depuis la naissance du projet, et encore aujourd’hui à la boutique, en parallèle de son travail.

Frédéric Fourcroy et Christelle Gleyze.

La concrétisation d’une idée

Ainsi, ils ont commencé à monter un dossier pour décrire le projet le plus en détail possible, en ciblant le concept, en listant les produits qu’ils souhaitaient vendre. « On a beaucoup été conseillés par Initiative Terres de Vaucluse dans notre parcours », révèle Frédéric. Pour ce qui est de la localisation de l’épicerie fine, c’était une évidence. « Je vis à Entraigues-sur-la-Sorgue depuis 18 ans et ma compagne depuis toujours, il était évident qu’on n’allait pas ouvrir ce commerce ailleurs », poursuit l’entrepreneur.

« On ne voulait pas ouvrir une épicerie qui propose uniquement des produits de la Provence car il y en a déjà bien assez »

Frédéric Fourcroy

Ainsi, après une visite des lieux en novembre 2020, l’épicerie Les Délices de nos Régions a officiellement ouvert ses portes en septembre 2021 au 40 rue Laurent Bertrand, à Entraigues-sur-la-Sorgue. « J’ai beaucoup voyagé en France avec mes parents étant plus petit, j’ai pu être témoin de la beauté de chaque région, et c’est ce que j’avais envie de retransmettre avec mon épicerie », explique le gérant. Au sein de la boutique, les produits sont classés par région, et non pas par catégorie alimentaire. Il est possible d’acheter à l’unité, mais Frédéric propose aussi des coffrets, pour une idée de cadeau original. Alsace, Provence-Alpes-Côte d’Azur, Bretagne, Nouvelle-Aquitaine, Corse, ou encore Hauts-de-France, il y en a pour tous les goûts.

DR

Le concours Quintessence 2023

Les 10 et 11 septembre derniers, Les Délices de nos Régions a participé au salon Gourmet Sélection, qui a accueilli 340 exposants de produits gastronomiques et gourmands, de vins et spiritueux, d’accessoires quotidiens ou festifs. « En prenant mon badge pour visiter le salon l’année dernière, j’ai été inscrit à la newsletter et plus tard j’ai reçu un mail qui annonçait l’ouverture des participations au concours Quintessence pour l’année 2023 », explique l’Entraiguois. Ce concours, organisé chaque année depuis 2019 dans le cadre du salon, récompense les meilleures initiatives dans le domaine de la distribution.

Ainsi, Frédéric et Christelle ont dû envoyer des photos et vidéos présentant les produits, le concept, ou encore tout ce qui touche à l’environnement en février dernier, avant d’obtenir la confirmation en avril qu’ils étaient qualifiés pour participer au concours. Plus de 140 dossiers étaient en lice pour le concours Quintessence 2023. Les Délices de nos Régions a atteint la deuxième place du podium. Le jury, présidé par la journaliste gastronomique Emmanuelle Jary, dit avoir été séduit par le fait que l’épicerie entraiguoise mette en lumière l’excellence de l’artisanat.

Les lauréats du concours Quintessence 2023, accompagnés du jury. Frédéric Fourcroy est le 4ᵉ en partant de la gauche. DR

L’avenir de l’épicerie entraiguoise

En participant à ce concours, Frédéric et Christelle souhaitaient avoir un avis extérieur, mais surtout un avis professionnel sur leur boutique. Obtenir la médaille d’argent est donc une véritable reconnaissance pour leur travail. « On n’est pas peu fiers de cette récompense, ça vient valider en quelque sorte le projet, on réalise un peu mieux que ça tient la route », affirme Frédéric avec fierté.

Cette médaille pourrait bien apporter plus de visibilité à la petite boutique entraiguoise de 52 m². Une chose est certaine, si Frédéric et Christelle souhaitent agrandir leur commerce pour accueillir davantage de produits des régions, le couple n’est pas près de déménager d’Entraigues-sur-la-Sorgue, où l’épicerie Les Délices de nos Régions fait la fierté des habitants.


Pour voler plus haut et plus loin, BLR Aviation à Entraigues a besoin de lever des fonds

En mission de prévention de proximité ce lundi 4 septembre dans l’après-midi, une patrouille du PSIG (Peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie) d’Avignon a repéré un rodéo urbain en cours en pleine cité à Sorgues.
« A son approche, le motard prend la fuite à grande vitesse, slalomant entre les véhicules et réalisant des acrobaties périlleuses sur sa moto cross, sans être porteur de son casque, explique le groupement de gendarmerie départemental de Vaucluse. Après quelques centaines de mètres, sa moto tombe en panne, l’obligeant à la pousser en direction de la cité voisine. Alors que les militaires arrivent au niveau du jeune mineur, ce dernier jette sa moto contre leur véhicule et prend la fuite en courant. Il est toutefois vite rattrapé et interpellé. Il va devoir maintenant répondre des infractions de défaut de casque, dégradation du véhicule de gendarmerie et conduite d’un véhicule non homologué pour la route. »

Après Sorgues, Entraigues-sur-la-Sorgue
Quelques heures plus tard dans la nuit, c’est à Entraigues-sur-la-Sorgue que les PSIG d’Avignon et de Carpentras ont intercepté un autre pilote en plein rodéo urbain. Celui-ci a également refusé d’obtempérer et tenté de s’enfuir en provoquant une collision avec l’un des véhicules de service. Le pilote de 19 ans a opposé, en vain, une vive résistance aux forces de l’ordre lors de son interpellation. Le concernant, il devra répondre des infractions de conduite sous l’emprise de substances stupéfiantes mais également d’alcool, auxquelles s’ajoutent des dégradations et la conduite d’un véhicule non homologué.

L.G.


Pour voler plus haut et plus loin, BLR Aviation à Entraigues a besoin de lever des fonds

Plusieurs évènements sont organisés par le Grand Avignon dans les prochains jours.

Samedi 26 août : Balade sophro à Jonquerettes
La balade sophro propose d’associer les bienfaits de la nature avec ceux de la sophrologie. Respirer, flâner, affiner ses sensations, relâcher les tensions, s’autoriser à observer, à ralentir, à prendre le temps. Une activité pour le corps et l’esprit.
De 9h à 10h15. Domaine du Bois de Saint-Jean, 126 avenue de la République, Jonquerettes. Réservation au 06 15 90 16 94.

Samedi 26 août : Festival des Vents à Morières-lès-Avignon
La 21ème édition du Festival des Vents aura rendez-vous avec la scène jazz internationale et l’European Swing Machine, puis avec Pablo Campos, pianiste, chanteur, compositeur et arrangeur. En clôture, le festival recevra le Dal Sasso Folmer Big Band.
Espace Folard, Morières-Lès-Avignon. Réservation au 06 51 79 07 56.

Mercredi 30 août : visite de la micro-brasserie du Mas Ribelly à Entraigues-sur-la-Sorgue
Découvrez les secrets de fabrication de la bière artisanale, à partir du houblon de la ferme et dégustez là. Le Mas Ribelly est membre du réseau d’éducation à la ferme Racine PACA.
A 10h. 91 allée de la Ribelly, Entraigues-sur-la-Sorgue. Réservation au 04 90 03 70 60.

Samedi 2 septembre : l’histoire du Castelas à Rochefort-du-Gard
(Re)découvrez l’ancienne église de la paroisse dédiée à St Bardulphe. Cet édifice du XIIème siècle a eu plusieurs vies, jusqu’à être un château d’eau dont les cuves seront détruites dans les années 70. Restauré en 2013, c’est aujourd’hui une salle de spectacle.
A 10h. Castelas, Rochefort-du-Gard. Plus d’informations au 06 84 84 94 21.


Pour voler plus haut et plus loin, BLR Aviation à Entraigues a besoin de lever des fonds

Les communes de Velleron, Vedène, Jonquerettes, Saint-Saturnin-lès-Avignon, Caumont-sur-Durance, Entraigues-sur-la-Sorgue, Morières-lès-Avignon, ainsi que la communauté d’agglomération du Grand Avignon, viennent de signer leur 1re Convention territoriale globale (CTG) avec la CAF (Caisse d’allocations familiales) de Vaucluse et la MSA (Mutualité sociale agricole).
Cette convention, conclue pour 4 ans, a pour but de coordonner les actions de l’ensemble des acteurs du territoire et porte sur l’ensemble des domaines d’action de la Caf qui assure une présence auprès des familles des communes signataires tout au long de la vie : petite enfance, enfance, jeunesse, parentalité, animation de la vie sociale, logement, amélioration du cadre de vie, insertion, handicap et accès aux droits.

Dans le détail, cette Convention territoriale globale est déclinée en 8 grands objectifs :
• La professionnalisation du secteur de l’animation et de la petite enfance, avec notamment la volonté de répondre aux difficultés de recrutement.
• Le développement d’un service d’accès itinérant.
• Le soutien aux parents et familles, avec notamment la mise en place d’un Lieu d’accueil enfants parents (LAEP), le déploiement de dispositifs d’accompagnement scolaire.
• L’accompagnement de notre jeunesse (donc vous avez un exemple à travers les films diffusés sur les TV autour du parcours culture/opéra).
• L’amélioration de l’accessibilité notre offre de service notamment pour les enfants porteurs de handicap, l’accueil d’enfant dont les parents sont en recherche d’emploi.
• Favoriser l’accès à la culture et enfin Agir pour l’environnement, la transition et le développement durable.

40,6M€ d’aides
Actuellement, la CAF de Vaucluse distribue déjà 40,6M€ de prestations aux habitants des 7 communes signataires. Par ailleurs, elle verse également 3,2M€ au titre des fonds d’action sociale pour accompagner et financer 8 crèches et 10 micro-crèches, 6 relais petite enfance (RPE-ex relais d’assistantes maternelles), 4 Maisons d’assistantes maternelles (MAM), 1 Lieu d’accueil enfants parents (LAEP), 8 Accueils de loisirs sans hébergement et 5 Accueils jeunes, 1 Ludothèque et 1 Dispositif ‘Promeneur du Net’ sur le territoire de ces communes.

L.G.

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