En France, 12 millions de personnes seraient concernés par la précarité énergétique selon l’Observatoire national de la précarité énergétique (relayé par France Inter). Un chiffre qui attire l’attention sur la situation de ces foyers contraints de passer l’hiver dans un logement mal chauffé ou de consacrer une part importante de leur budget aux dépenses d’énergie. Les personnes seules, jeunes et les familles monoparentales sont généralement les plus exposées à ce genre de difficultés. Dans ce contexte et face à la flambée des prix de l’énergie, le fournisseur EDF a annoncé ce vendredi mettre fin aux coupures d’électricité pour impayés.
Comme l’indiquent les données d’Eurostat, la précarité énergétique, au sens d’être dans l’incapacité forcée de chauffer correctement son domicile, touche de nombreux Européens, soit environ 8 % des ménages de l’UE en 2020. L’ampleur de la situation varie cependant beaucoup d’un pays à l’autre. C’est en Bulgarie et en Lituanie que la part des foyers ayant des difficultés à se chauffer est la plus grande, respectivement 27,5 % et 23,1 %. La proportion est également supérieure à la moyenne dans les pays du sud de l’Europe, comme l’Espagne (10,9 %) et l’Italie (11,1 %), mais aussi en Allemagne (9,0 %). En France, ce taux s’élevait à 6,5 % en 2020, tandis que les pays nordiques (ainsi que la Suisse et l’Autriche) sont ceux où les ménages rencontraient le moins de difficultés.
D’après l’édition 2021 du « World Nuclear Energy Status Report », la production mondiale d’électricité d’origine nucléaire a chuté de 3,9 % en 2020. Cinq nouveaux réacteurs ont été démarrés dans le monde l’an dernier, dont deux en Chine et de premiers exemplaires en Biélorussie et aux Emirats arabes unis, tandis que six unités ont été définitivement arrêtées, incluant deux en France (Fessenheim).
Selon le rapport, 415 réacteurs nucléaires sont actuellement exploités par 33 pays dans le monde, mais seuls 14 d’entre eux sont répertoriés comme poursuivant le développement de cette technologie. Une liste dont fait partie la France, qui milite auprès de l’UE pour que le nucléaire soit inclus dans la taxonomie des investissements « verts ». Comme le montre notre graphique, l’Hexagone est le deuxième pays comptant le plus de réacteurs en service, soit 56 en 2021. C’est également celui qui dépend le plus de cette énergie pour la production d’électricité (autour de 70 % du mix électrique).
Le programme nucléaire qui connaît la croissance la plus rapide est l’un des plus jeunes : la Chine utilise cette énergie depuis le début des années 1990 et exploite à ce jour 52 réacteurs nucléaires, dont 39 ont été connectés au réseau depuis 2011. Même s’ils ont arrêté 11 de leurs réacteurs au cours de la décennie écoulée, les États-Unis restent le pays qui en compte le plus, avec 93 unités opérationnelles. Malgré cette baisse, le programme américain est toujours considéré comme actif, tout comme le programme japonais, qui a procédé à la fermeture massive de 39 unités après l’accident de Fukushima en 2011. Avec actuellement neuf réacteurs en exploitation, le Japon devrait bientôt abandonner officiellement la construction de nouvelles centrales.
Parmi les 53 réacteurs nucléaires en cours de construction, environ la moitié sont situés en Chine et en Inde.
De Tristan Gaudiaut pour Statista
La précarité énergétique en Europe
Le monde est encore loin de produire toute l’électricité dont il a besoin seulement à partir d’énergies renouvelables, mais les chiffres publiés par Our World in Data révèlent que, en ce qui concerne les coûts, les choses évoluent dans la bonne direction.
En 2010, la production d’un mégawattheure d’électricité d’origine photovoltaïque coûtait en moyenne 378 dollars dans le monde. Et ce, sans tenir compte des subventions qui pouvaient être accordées dans certains pays. En 2019, ce coût est tombé à 68 dollars, soit moins cher que le nucléaire et le charbon, et à peine plus cher que l’option la plus rentable étudiée dans ce graphique : l’éolien terrestre. L’énergie éolienne, tant terrestre qu’en mer, a également vu ses coûts diminuer depuis 2010, tandis que le prix du nucléaire a augmenté et que le charbon n’a lui connu qu’une légère baisse.
Comme l’explique Our World in Data, la différence de prix est cruciale pour une adoption accrue et rapide des sources d’énergies renouvelables à l’avenir, et les effets sont déjà visibles : « C’est le prix relatif qui compte dans la décision de construire tel ou tel type de centrale électrique. La baisse du prix des énergies renouvelables a-t-elle pesé sur les décisions au cours des dernières années ? Oui, c’est le cas. L’éolien et le solaire se sont rapidement développés ces dernières années : en 2019, les énergies renouvelables ont représenté 72 % des ajouts totaux de capacité d’énergie dans le monde ».
Si les tendances politiques et technologiques actuelles se poursuivent, la consommation énergétique mondiale et les émissions de dioxyde de carbone liées à l’énergie devraient continuer d’augmenter dans les décennies à venir en raison de la croissance démographique et économique. D’après les projections de l’International Energy Outlook publiées début octobre, la consommation d’énergie pourrait augmenter de près de 50 % à l’échelle mondiale au cours des trente prochaines années.
Comme le montre notre graphique qui détaille la consommation par source, l’utilisation des énergies renouvelables est amenée à considérablement augmenter (+160 % entre 2020 et 2050), mais le pétrole et les autres combustibles liquides (incluant les biocarburants) resteront la principale source d’énergie dans le scénario de référence. S’il est attendu que la consommation mondiale d’énergies renouvelables dépasse celle du charbon et du gaz naturel à l’horizon 2040, ces deux énergies fossiles devraient continuer de représenter une part importante dans le parc mondial de production, soit autour de 40 % de la consommation d’énergie primaire à l’horizon 2050 selon les projections. Quant à la part du nucléaire, il est prévu qu’elle reste relativement stable au cours des prochaines décennies, soit entre 3 et 4 % à l’échelle mondiale.
Le litre de gazole est vendu plus de 1,53 euro en moyenne dans les stations-service françaises, selon les données du ministère de la Transition écologique publiées le 11 octobre, battant ainsi le précédent record de 2018 lors de la crise des gilets jaunes. Si le prix des carburants flambe depuis plusieurs mois, notre graphique montre une comparaison du prix du gazole et de l’Eurosuper 95 (toutes taxes comprises) dans une sélection de pays de l’Union européenne.
Le prix du carburant est-il donc réellement plus élevé en France qu’à l’étranger ? Selon les données de la Commission européenne (les dernières données disponibles datant du 4 octobre 2021) la France fait en effet partie des pays de l’UE où le litre à la pompe de gazole est le plus cher : 1,50 € contre 1,47€ en Allemagne, par exemple. Mais les Suédois (1,85€) ou encore les Belges (1,57€) paient plus cher. Pour l’Eurosuper 95, il fallait débourser 1,60 € en France en date du 4 octobre, contre 1,67 € chez nos voisins d’outre-Rhin ou encore 1,71 € en Grèce.
Il y a exactement 65 ans, EDF produisait le premier kWh électrique d’origine nucléaire dans l’Hexagone. Positionné très tôt comme un pays pionnier en matière de physique nucléaire, la France compte aujourd’hui 56 réacteurs en activité et représente le deuxième pays producteur d’électricité d’origine nucléaire dans le monde, derrière les Etats-Unis (95 réacteurs) et devant la Chine (50 réacteurs). Toutefois, en proportion de son mix électrique, la France reste le pays qui dépend le plus de cette source d’énergie, puisqu’environ 70 % de la production nationale d’électricité est issue de la filière nucléaire.
La suite du classement des pays les plus nucléarisés est occupé par la Slovaquie, l’Ukraine et la Hongrie, où la part de l’atome dans le mix électrique atteint ou dépasse 50 %. Comme le montre notre graphique, quasiment l’intégralité des pays qui s’appuient le plus sur l’énergie nucléaire pour produire leur électricité (30 % et plus du mix) sont situés en Europe.
La CNR (Compagnie nationale du Rhône) vient de lancer le chantier d’aménagement d’un parc d’ombrières photovoltaïques sur le parking de l’île Piot à la Barthelasse. Mené en partenariat avec la ville d’Avignon, le Grand Avignon et les services de l’Etat ce projet présente la particularité de multiplier les contraintes et les intervenants. Il aura donc fallu faire preuve de beaucoup de concertation pour arriver à le concrétiser.
« Ce projet n’a pas été des plus simples car ce n’est pas qu’un simple parc photovoltaïque », reconnaît Cécile Helle, maire d’Avignon. Il faut dire qu’entre les contraintes liées aux risques inondations et la proximité de nombreux monuments classés au patrimoine mondiale de l’Unesco les obstacles ne manquaient pas pour ce dossier initié depuis 2014. Pour autant, d’ici l’été 2022, 4 600 panneaux photovoltaïques vont être installés sur 1ha sur des ombrières situées sur les véhicules en stationnement dans ce parking relais gratuit qui appartenait aux Angles il y a quelques années encore avant de le céder à la cité des papes. Ces aménagements, représentants une puissance installée de 2 MWc pour un investissement de 4M€, vont permettre de produire annuellement l’équivalent de la consommation électrique de 1 250 habitants. « De quoi aussi permettre au Grand Avignon de répondre à ses orientations stratégiques et opérationnelles inscrites depuis 2020 dans le Plan climat air énergie territorial (PCAET) de l’agglomération », se félicite Joël Guin, le président de la Communauté de communes du Grand Avignon.
Un projet qui a pris du temps « C’est un projet qui a pris du temps, confirme Elisabeth Ayrault, présidente directrice générale de la CNR, mais il représente ce que nous savons faire. Le Rhône c’est la conciliation car il faut prendre en compte toutes les parties prenantes : les utilisateurs du fleuve, l’énergie, les riverains, le patrimoine… » Ainsi, même si la patronne de la CNR, 1er producteur français d’électricité 100% renouvelable (eau, vent, soleil), a déjà inauguré en 2018 un parc photovoltaïque à Avignon dans la zone de Courtine (6 M€ d’investissement pour un parc de 18 500 panneaux pour une capacité de production équivalente à la consommation de 3 750 habitants), ce nouveau « projet précurseur est emblématique car il se situe dans une zone patrimoniale forte ». « Il n’est effectivement pas facile d’introduire un équipement industriel dans un périmètre classé, constate Bertrand Gaume, le préfet de Vaucluse. Il a fallu concilier des points de vue complètement opposé car ce projet était pris dans l’entremêlement de tous les obstacles. » La proximité du centre historique, juste en face du parking, est en grande partie responsable de ces difficultés. « Il est plus facile d’installer ce genre d’aménagement en plein désert ou sur des friches agricoles », ironise le préfet. Pour faire émerger le projet, la CNR a donc dû travailler en étroite concertation avec les services de l’Etat, dont l’Architecte des Bâtiments de France, à la meilleure intégration paysagère possible de l’installation.
Intégration paysagère Dans cette optique, des végétaux couvre-sol et des arbustes tolérant la mi-ombre seront plantés au pied des structures, avec une fonctionnalité paysagère mais aussi environnementale. Entre les ombrières, d’autres plantations reprendront le langage des haies brise-vent agricoles de l’île de la Barthelasse, alternant arbres-tiges et cépées. Des espèces locales majoritairement endémiques seront privilégiées avec une certaine proportion de végétaux persistants pour étoffer et agrémenter les haies en toute saison. Ces plantations représentent un surcoût de 500 000€ sur l’investissement total. « Avignon va devenir un modèle alors que la CNR démontre sa capacité à concevoir un projet en zone patrimoniale », poursuit le préfet. « Il est plus que jamais nécessaire que les collectivités se mobilisent pour porter ce type d’aménagement », insiste la maire d’Avignon qui souhaite porter un projet équivalent « d’intégration paysagère au parking des Italiens. »
La précarité énergétique en Europe
La Banque publique d’investissement (BPI) France soutient l’entreprise Maksyma. La société, implantée à l’Isle-sur-la-Sorgue et spécialisée dans les aides financières à travers les Certificats économies d’énergie (CEE), développe son propre logiciel de contrôle de dossiers et le commercialisera à terme aux autres mandataires.
« Tout est allé à une vitesse incroyable »
« Nous avons obtenu une réponse très rapide, je n’y croyais pas du tout. Bpi France a été très intéressée par ce projet », s’enthousiasme la fondatrice Emilie Debris. Arrivée en 2019 à l’Isle-sur-la-Sorgue pour des raisons familiales, l’entrepreneuse dans l’âme fonde rapidement la société Maksyma (du polonais Maxime, le nom de son chérubin). Ce prêt Bpi ? Une enveloppe financière de 100 000€ avec des répercussions concrètes sur la société : développement d’un logiciel interne inédit sur le marché et recrutement de deux profils experts en informatique.
« Au départ, j’avais pour objectif de recruter une équipe de 3 ou 4 collaborateurs maximum », précise la chef d’entreprise qui balaie les locaux d’un regard amusé. Les bureaux blancs se sont multipliés à vitesse grand V. Victimes de leurs succès, les collaborateurs se retrouvent trop à l’étroit dans cet antre situé avenue Jean Bouin, où téléphones, ordinateurs et méninges sont en permanence en ébullition. « Et encore, en ce moment la plupart travaille au domicile, nous gagnons un peu plus d’espace. » Comme toute société qui prospère, Maksyma voit plus grand et déménage bientôt ses services dans des locaux plus spacieux, toujours dans la Venise Comtadine. De l’aveu de la chef d’entreprise, « tout est allé à une vitesse incroyable », un boom caractérisé par une prise de conscience de la part des sociétés et des particuliers qui se sont manifestés pour profiter d’économie sur la facture travaux.
Des aides financières pour vos travaux d’énergie
Une prime énergie est une subvention accordée dans le cadre du dispositif des Certificats d’économies d’énergie (CEE). Elle permet aux particuliers, entreprises ou collectivités de financer tout ou partie de travaux de rénovation énergétique, et ainsi de réaliser des économies d’énergie. Créé en 2005, le dispositif encadre l’obligation des fournisseurs d’énergie (tels que Total, EDF, Carrefour, Auchan, etc.), nommés ‘les obligés’, à subventionner des travaux visant à rendre les bâtiments (résidentiels, industriels, tertiaires et agricoles) et réseaux (éclairage public, réseaux de chaleur, transports) plus efficaces énergiquement.
Maksyma a nettement contribué à la promotion de cette solution dans l’imaginaire collectif. « Nous nous sommes rendus compte que le dispositif était très peu connu, ou mal connu. Il a fallu faire un travail de terrain pédagogique, explique Nadine Ondel, responsable des relations institutionnelles. La plupart n’ont pas les ressources et les compétences techniques pour monter un dossier soumis à de nombreuses réglementations. » Au total, 200 fiches de travaux son référencées sur le logiciel, permettant de bénéficier d’une prime sur l’isolation des murs, des sols et de la toiture, la ventilation, la chaudière, l’optimisation du moteur diesel, la pompe à chaleur, pour ne citer que ceux-ci. « Ce dispositif de 10 ans est en plein développement et surtout ne coûte rien, puisqu’il est financé par les fournisseurs de fioul, d’électricité et d’énergie. Ce sont des fonds privés qui viennent se combiner aux fonds publics. »
150 dossiers par semaine, 5 recrutements en juillet
Emilie Debris décide alors de créer son propre logiciel de contrôle de dossier afin de le proposer à d’autres mandataires. Une aubaine lorsque l’on connait la technicité et les nombreuses pièces à réunir. « Il n’y avait qu’un seul logiciel sur le marché, très cher et pas performant. » En attendant, l’équipe travaille sur un logiciel loué pour l’occasion, loin d’être à la hauteur de la réactivité dictée par les besoins du marché. La réactivité ? Le nerf de la guerre. Chaque semaine, ce sont 150 dossiers qui se retrouvent sur les bureaux des collaborateurs qui automatisent désormais les tâches et accompagnent les partenaires du début jusqu’à la fin. Les adhérents ? Ce sont les entreprises partenaires qui peuvent se connecter sur le logiciel : plombier isolant, chauffagiste, maçon, etc. A ce jour, 200 mandataires ont leur propre accès sur le site internet et proposent la solution à leurs propres clients. « Nous intervenons en aval pour contrôler le dossier auprès de l’obligé ». Parmi ces derniers, Maksyma collabore avec Intermarché, Avia, ou Total. Détail qui a son importance, la prise en charge est gratuite pour le bénéficiaire de la prime.
Un nouveau logiciel plus performant
L’obtention du prêt permet ainsi à l’entreprise de créer un logiciel adapté et performant et de créer encore des emplois sur le territoire Pays des Sorgues Monts de Vaucluse, sur lequel elle est implantée et s’investit auprès des acteurs locaux au quotidien. « Ce logiciel va nous faire gagner beaucoup de temps à travers l’automatisation et la performance des fonctionnalités. Il sera commercialisé en septembre 2022 à d’autres mandataires. Nous avons déjà des demandes de la part d’obligés qui eux-mêmes ont des demandes de la part des mandataires. » Au regard des nombreuses fiches de travaux répertoriées, les ingénieurs auront du pain sur la planche en matière de développement.
Ce qui fait la différence ?
Des procédures simples, un interlocuteur unique, une expertise technique et financière et une veille réglementaire permanente, voilà comment Maksyma est devenue en quelques mois incontournable sur son marché sudiste. « 100% de nos dossiers sont validés par le pôle national. La différence se fait sur le terrain, nous écoutons les besoins des clients et nous les accompagnons de A à Z sur les logiciels, les devis, les factures, les mentions obligatoires… » Les primes financent entre 15 et 30% d’un bouquet global de travaux. « Pour l’année 2021, nous avons projeté un financement à hauteur de 25%, qui représente 15M€ de financement d’économie en 2021, tous secteurs confondus. » Autre atout dans la manche, le réseau. La fondatrice peut s’appuyer sur les relations qu’elle a su nouer au long de sa carrière au sein de deux gros délégataires sur ce dispositif.
Particuliers, professionnels, collectivités
Nadine Ondel, anciennement en charge de la communication de la Communauté de communes Pays des Sorgues, en est pleinement consciente : « les process sont toujours plus long à mettre en place dans l’administration ou il n’y a pas d’appel d’offre pour les CEE. Les collectivités ne maitrisent pas forcément les montages techniques du dossier. Il faut souligner que l’aide est cumulable avec les subventions, ça ne vient pas en remplacement. » Prochaine étape : une formation auprès des élus. « S’ils savaient qu’ils avaient le droit à quelque chose pour chaque ampoule d’éclairage publique ! » Maksyma investit tous les marchés, d’où une rencontre organisée avec la Chambre des métiers et de l’artisanat du Vaucluse. La règlementation autour de la rénovation énergétique des bâtiments est un facilitateur puisque les acteurs sont contraints d’opérer des travaux pour réduire leur empreinte énergétique. Prochaine étape ? Un audit directement chez le particulier pour le conseiller sur ses besoins. Un accompagnement qui a le mérite d’éclairer encore mieux qu’une ampoule saurait le faire.
La précarité énergétique en Europe
En tout, 512 077 ménages de Provence-Alpes-Côte d’Azur ont reçu leur chèque énergie pour l’année 2021. En Vaucluse, ils sont ainsi 62 595, pour un montant cumulée de 9,5M€, à avoir reçu cette aide destinée à participer au paiement de leur facture d’énergie. Le montant moyen du chèque pour le département est de 151,79 €.
Ce chèque énergie a été envoyé automatiquement par voie postale aux personnes éligibles selon leurs revenus fiscaux entre le 29 mars et le 30 avril derniers. Aucune démarche n’est nécessaire pour le recevoir, il suffit d’avoir déclaré ses revenus l’année qui précède. Il est d’un montant de 150 € en moyenne au niveau national, et peut atteindre 277 € selon les revenus et la composition du ménage concerné.
Pour l’utiliser, les bénéficiaires peuvent le présenter à leurs fournisseurs d’énergie en ligne, par courrier ou bien en mains propres, jusqu’au 31 mars 2022.
Ces chèques énergie permettent notamment de régler les factures des fournisseurs d’électricité, de gaz, de fioul domestique ou d’autres combustibles de chauffage (bois, etc.) ; les charges de chauffage incluses dans les redevances de logements-foyers conventionnés à l’Aide personnalisée au logement (APL), ainsi que dans les Ehpad(Etablissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes), les EHPA (Etablissement d’hébergement pour personnes âgées), les résidences autonomie, les établissements et les unités de soins de longue durée ainsi que certaines dépenses liées à la rénovation énergétique du logement, réalisées par un professionnel certifié Reconnu garant de l’environnement (RGE).
En France, 5,8 millions de ménages bénéficient de ce dispositif (contre 5,5 millions en 2020).