22 novembre 2024 |

Ecrit par le 22 novembre 2024

La France toujours très dépendante des énergies fossiles

Mardi 12 décembre a marqué la fin de la COP28, conférence internationale dont l’un des objectifs principaux était de faciliter la transition énergétique en accélérant la sortie des énergies fossiles. Le texte final de la COP28 spécifie que le monde doit « s’éloigner des énergies fossiles dans les systèmes énergétiques, d’une manière juste, ordonnée et équitable, en accélérant l’action dans cette décennie cruciale, afin d’atteindre la neutralité carbone en 2050 conformément aux préconisations scientifiques ». Cependant, comme le montre notre infographie, basée sur les données du SDES, le Service des Données et Études Statistiques du Ministère de la Transition Énergétique, la France reste très dépendante des énergies fossiles. En effet, si le nucléaire représentait à lui tout seul plus d’un tiers de la consommation d’énergie primaire du pays en 2022 (36,6 %), les énergies fossiles – pétrole, gaz naturel et charbon – représentaient quant à elles près de la moitié de l’énergie primaire consommée dans le pays cette même année.

Les énergies renouvelables, dont la part principale reste la biomasse solide (principalement le chauffage au bois et produits dérivés), ne représentaient pour leur part que 13,9 % du total de la consommation d’énergie primaire en France en 2022.

De Valentine Fourreau pour Statista


La France toujours très dépendante des énergies fossiles

Le bilan du premier plan de sobriété énergétique lancé en 2022 montre une diminution globale de la consommation d’énergie de 12 %. Un effort qui doit se poursuivre pour diminuer notre consommation de gaz et d’électricité de 10% à fin 2024 et de 40 % d’ici 2050 (par rapport à 2019). Quelles sont les pistes d’économies possibles, les nouvelles mesures applicables aux entreprises ? De quelle façon peuvent-elles modifier les conditions de travail des salariés ? Le point avec Anne-Lise Castell, juriste aux Editions Tissot, spécialistes du droit du travail.

Les mesures pour diminuer la consommation de carburant qui n’impactent pas les conditions de travail
Le covoiturage qui permet depuis 2023 de bénéficier du coup de pouce de 100 euros pour les trajets au quotidien dépend des possibilités des salariés de le pratiquer. 160 000 conducteurs sont déjà engagés dans le dispositif.
Le remboursement des dépenses de transport des salariés qui utilisent les services de location de vélos privés ne modifie pas, lui non plus, les conditions de travail. Aujourd’hui de 50%, comme pour les transports en commun, il devrait être étendu. La réduction d’impôt sur les sociétés pour les entreprises qui mettent une flotte de vélos de fonction à disposition de leurs salariés sera prorogée jusqu’au 31 décembre 2027.
En revanche, passer de 130 km/h à 110 km/h sur l’autoroute sur les trajets personnels comme professionnels peut s’avérer un défi difficile à relever pour les professionnels du transport, de la livraison ou de la prospection commerciale pour lesquels le temps est compté. Et ce, même si ce ralentissement économise 20% de carburant et 20% d’émissions de gaz à effet de serre.

Attention aux économies d’énergie dans les locaux de l’entreprise !
Passer à l’éclairage Led ou isoler les réseaux d’eau dans tous les bâtiments et mettre en place des systèmes d’automatisation et de contrôle des bâtiments ne pose aucune difficulté et évite 20% de gaspillage énergétique.

Il n’en va pas de même pour la température des locaux et leur ventilation.
– Les 19°C pour les pièces occupées, 16°C hors période d’occupation et 8°C si les lieux sont inoccupés plus de 2 jours sont toujours de rigueur, sachant qu’1°C de moins c’est 7% de consommation d’énergie en moins. Il est d’ailleurs recommandé de s’équiper de thermostat programmable pour consommer 6 à 10 fois moins d’électricité.
– La ventilation dans les bureaux, salles ou bâtiments inoccupés doit être arrêtée lorsque cela est possible pour économiser 50% de consommation d’énergie.

Le télétravail permet-il vraiment d’économiser l’électricité ?
Les premiers résultats d’une expérimentation commandée par le Ministère de la Transition écologique et menée par l’ADEME et l’IFPEB montrent que l’impact du télétravail est jugé « négligeable » sur les consommations d’électricité lorsque celui-ci n’implique pas une fermeture de site.
En revanche, les résultats s’avèrent concluants en cas de fermeture des sites de bureaux sur une journée, avec 25% à 40% d’économies d’énergie moyennes sur les journées de fermeture et un gisement maximum potentiel de 60%.
Le télétravail doit donc s’organiser en prenant en compte l’intérêt énergétique, avec des fermetures de sites.
Rappelons qu’il doit faire l’objet d’un accord collectif ou, à défaut, d’une charte élaborée après avis du comité social et économique (CSE), s’il existe. Il est toutefois possible de l’instaurer en signant de simples accords avec les salariés.

Attention à ne pas aller trop loin
Les économies d’énergie ne doivent pas se faire au détriment de la protection de la santé et la sécurité des salariés, dont l’employeur est comptable en toute circonstance. S’il prend des mesures trop drastiques il pourrait donc voir sa responsabilité engagée et un manquement à l’obligation de sécurité reconnu. Une modification des conditions de travail peut en principe être imposée à un salarié même sans son accord. En revanche, tout changement important dans l’organisation, les procédés ou les conditions de travail nécessite une réévaluation des risques. Et donc une mise à jour du document unique et une consultation des représentants du personnel.

Anne-Lise Castell, juriste aux Editions Tissot, spécialistes du droit du travail


La France toujours très dépendante des énergies fossiles

Les toits des Terrasses des saveurs sont désormais équipés de plus de 4 000m2 panneaux photovoltaïques délivrant une puissance installée de 172kWc. Grâce à ces 500 modules solaires implantés sur ce pôle restauration multi-enseignes de 4 000m2 inauguré au printemps 2019 abritant 10 restaurants(Ambassade de Bretagne, Ayako Sushi, Brut Butcher, El Asador, IT Trattoria, Le Saint Laurent, O’Tacos, Salad&Co, Subway et Villa Food House), les Terrasses des saveurs produisent 245MWh par an. L’équivalent de la consommation annuelle d’énergie de 83 familles ou l’économie de l’émission de 10 tonnes de CO2 par an.

Porté par Nhood, prestataire de services immobiliers en charge notamment de la zone commerciale d’Aushopping Avignon-Nord, et Helexia, spécialiste de l’accompagnement de projet d’énergie renouvelable, ce projet de transformation énergétique permet à Nhood France « de valoriser l’intégralité des espaces vacants du site comme la toiture, de produire une énergie verte et locale contribuant à la diminution de l’empreinte carbone, tout en gagnant en indépendance énergétique et répondre ainsi aux enjeux climatiques actuels ».

La concrétisation de ce projet préfigure les nombreux réaménagements de la zone que Nhood devrait dévoiler dans les prochaines semaines. En effet, la structure détenu par l’AFM (Association Familiale Mulliez) et issu d’un rapprochement des équipes de Ceetrus (anciennement Immochan) et Nodi en janvier 2021, travaille actuellement à la transformation de cette zone qui s’est développée autour l’hypermarché d’Auchan-Le Pontet ouvert en 1974.
Depuis, elle abrite une galerie commerciale de 113 boutiques, un parc d’activités de 200 enseignes regroupant 40 restaurants, du loisir, de l’hôtellerie, et des commerces accueillant plus de 8 millions de visiteurs annuel.

Les 500 panneaux solaires des toitures des Terrasses des saveurs permettent de produire l’équivalent de la consommation annuelle d’énergie de 83 familles et d’économiser l’émission de 10 tonnes de CO2 par an.

La France toujours très dépendante des énergies fossiles

Alors qu’Orano a inauguré hier, mercredi 18 octobre, son nouveau laboratoire d’isotopes stables sur le site de Tricastin, le conseil d’administration du groupe vient de valider le projet d’extension de capacité d’enrichissement de l’usine Georges Besse 2 (GBII).

« Le conseil d’administration d’Orano, réuni en séance ce jeudi 19 octobre 2023, a validé l’investissement du projet d’extension de capacité de production de l’usine d’enrichissement d’uranium, Georges Besse 2 sur le site du Tricastin situé à cheval entre la Drôme et le Vaucluse », explique le groupe dans un communiqué.
D’un montant prévisionnel de près de 1,7 milliard d’euros, ce projet permettra à Orano d’augmenter ses capacités de production de plus de 30%, soit 2,5 millions d’UTS (Unité de travail de séparation). Il consiste à construire à l’identique 4 modules complémentaires aux 14 modules existants mis en service progressivement entre l’inauguration, en 2011, et la pleine capacité de production du site, en 2016 (8 modules pour l’unité Sud et 6 modules pour l’unité Nord).
De quoi enrichir par un procédé de centrifugation encore davantage d’uranium intervenant dans la fabrication de combustible destiné aux centrales nucléaires.

De 90 millions à 120 millions de foyers
Actuellement, GB II tourne à plein régime, 24h sur 24 et 7 jours sur 7. Il s’agit du plus grand complexe d’enrichissement en Europe sur un même site et représente 30% de la capacité occidentale. L’uranium enrichi à usage exclusivement civil qui y est produit permet de fournir du combustible à 70 réacteurs nucléaires dans le monde.
Cela permet d’alimenter l’équivalent de la consommation électrique annuelle de 90 millions de foyers, soit l’équivalent de la France, de l’Allemagne et du Royaume-Uni. Avec cette extension, Orano sera alors ensuite en mesure d’alimenter l’équivalent de 120 millions de foyers.

Un chantier de 2024 à 2028 ?
Ayant fait l’objet d’une concertation préalable en début d’année par la Commission nationale du débat public, ce projet prévoit une extension de 20 000m2 sur un terrain jouxtant l’usine actuelle. Une zone où 3 000 plots antisismiques ont déjà injectés dans le sol, lors du premier chantier de GBII, en prévision de cet agrandissement. Les premiers coups de pioche sont attendus pour la rentrée 2024 avec une mise en service espérée 4 ans plus tard avant d’atteindre la pleine capacité de production courant 2030. Plus de 1 000 personnes devraient être mobilisées au plus fort du chantier « avec une forte part d’entreprises régionales », assure Orano.

Une décision stratégique
« Dans le contexte géopolitique actuel, cette augmentation des capacités d’enrichissement vise à renforcer, en France, la souveraineté énergétique occidentale, explique Claude Imauven, président du conseil d’administration d’Orano. La décision d’Orano répond aux demandes de nos clients de renforcer leur sécurité d’approvisionnement avec une première production prévue dès 2028. »

La répartition actuelle du marché mondial de l’enrichissement de l’uranium.

En effet, la production mondiale est aujourd’hui répartie entre le russe Rosatom (43%), les anglo-germano-néerlandais d’Urenco (31%), les Chinois de CNNC (13%) et Orano (12%), soit 99% de l’offre mondiale.
S’estimant trop dépendants de la production Russe suite à la guerre en Ukraine (28% des besoins des Etats-Unis et 31% pour l’Europe), les Occidentaux ont donc souhaité reprendre la main sur ce marché sans pour faire autant appel à la Chine qui, de toute façon, exporte très peu pour se consacrer pour l’instant sur ses besoins intérieurs.

Soutien du Japon et de la Corée-du-Sud
Dans ce contexte, François Lurin, directeur des activités Chimie-Enrichissement d’Orano a rappelé « que ce projet voit le jour grâce au soutien de nos clients et aux équipes techniques et commerciales d’Orano qui se sont mobilisées dès mars 2022 ». Il a également souligné « l’importance du support des actionnaires japonais JFEI (Japan France enrichment investing) et coréens KHNP de la SETH (Société d’enrichissement du Tricastin holding) dans la réalisation de ce projet ».


La France toujours très dépendante des énergies fossiles

D’après des calculs du Fonds monétaire international (FMI), les subventions aux combustibles fossiles ont atteint un niveau record de sept billions (7 000 milliards) de dollars américains en 2022. Portées par l’augmentation des aides aux consommateurs et aux entreprises pour faire face à la flambée mondiale des prix de l’énergie provoquée, en grande partie, par la guerre en Ukraine et l’arrêt des importations de gaz en provenance de la Russie, et pour financer le redressement de l’activité économique au lendemain de la pandémie de Covid-19, ces subventions représentent désormais plus de 7 % du PIB mondial. Il semble que cette tendance soit à la hausse depuis déjà plusieurs années, malgré un ralentissement en 2020. Et le montant des aides publiques aux énergies fossiles pourrait continuer d’augmenter, en partie dû à la croissance économique des pays du Sud, et l’augmentation de la consommation de charbon, de pétrole et de gaz qu’elle pourrait entrainer.

Selon le FMI, la suppression des subventions aux combustibles fossiles permettrait non seulement de remettre l’humanité sur la voie de la réalisation de ses objectifs climatiques, mais aussi d’éviter 1,6 million de décès prématurés par an et d’augmenter les recettes publiques de 4,4 billions de dollars. Celles-ci représentent actuellement plus que les dépenses annuelles d’éducation dans le monde (4,3 % du PIB mondial), et environ deux tiers des dépenses publiques annuelles de santé (10,9 %).

Valentine Fourreau pour Statista


La France toujours très dépendante des énergies fossiles

Mardi 10 octobre, lors d’une visite commune à Hambourg, le président Français Emmanuel Macron, et le chancelier Allemand Olaf Scholz, ont annoncé travailler ensemble afin de parvenir à un accord sur la réforme du marché européen de l’électricité. L’ambitieuse et controversée réforme, proposée par la Commission européenne, a pour but d’enrayer la volatilité des prix de l’électricité, d’accélérer l’essor des énergies renouvelables et l’abandon progressif du gaz, ainsi que de mieux protéger les consommateurs contre les possibles flambées des prix et les manipulations du marché.

Les prix de l’électricité ont en effet connu de très fortes augmentations ces dernières années, d’abord avec la crise énergétique qui a touché l’Europe en 2021 et la reprise économique post-pandémique, puis ensuite, bien plus dramatiquement, avec la guerre en Ukraine en février 2022. Les vagues de chaleur qui ont fait grimper la demande d’électricité et perturbé la production l’été suivant, combinées à la réduction voire l’arrêt des livraisons de gaz russe vers l’UE, ont provoqué une nouvelle flambée des prix, et la plupart des pays ont enregistré des records.

Si la pénurie d’approvisionnement en énergie a touché l’UE dans son ensemble, l’impact sur le prix de l’électricité n’a pas été le même partout. En août 2022, au moment du pic des prix le plus important, c’est l’Italie qui affichait le prix le plus élevé sur le marché de gros, à plus de 543 euros par mégawattheure. Ce pays est notamment le premier importateur net d’électricité de l’UE. La France et l’Allemagne ont également connu une explosion des prix à cette période, mais sont parvenu à maintenir une moyenne inférieure à 500 euros par mégawattheure durant l’été 2022.

Comme le met en avant notre graphique, cette situation était cependant différente en Espagne, où le prix de l’électricité sur le marché de gros se situait alors toujours en dessous de 200 euros le mégawattheure. La Commission européenne a en effet accordé une dérogation qui permet à l’Espagne et au Portugal de plafonner les prix du gaz intervenant dans la production d’électricité.

Outre cette « exception ibérique », c’est en Suède – où l’hydroélectricité et l’énergie nucléaire représentent une part importante de la production électrique – que la hausse a été la moins prononcée. Si le pays scandinave a vu le prix de l’électricité plafonner à presque 235 euros par mégawattheure en décembre 2022, celui-ci est depuis dramatiquement redescendu, pour y atteindre seulement 21,7 euros en septembre. La Suède a également atteint cette année des records de production d’énergie éolienne : 27 % de son d’électricité était fabriquée à partir du vent en février 2023, battant de peu le record de 26% établi en janvier.

Valentine Fourreau pour Statista


La France toujours très dépendante des énergies fossiles

Face à la hausse des prix de l’énergie, la Région Sud annonce un dispositif d’aide forfaitaire de 250€.

Ce dispositif s’inscrit dans le cadre d’une enveloppe de 25M€, financée à 100% par le Fonds Social Européen. Il permettra à 100 000 foyers éligibles de bénéficier d’une aide forfaitaire de 250€. Cette aide s’adresse aux ménages habitant en Région Provence-Alpes-Côte d’Azur. Un geste de la collectivité pour venir en aide aux familles nombreuses ou monoparentales notamment, qui sont les premières touchées par la hausse des prix de l’énergie.

Pour être éligibles, les bénéficiaires doivent disposer d’un revenu fiscal de référence 2022 ou 2023, inférieur ou égal à 60% du revenu régional médian, soit 60% de 22 070€ pour une personne célibataire sans enfant. Le dispositif sera ouvert entre le 19 septembre et le 22 novembre, pour un versement au mois de décembre.


La France toujours très dépendante des énergies fossiles

Après la tentative avortée d’affalement de la cheminé de l’ancienne centrale thermique EDF d’Aramon le 7 juin dernier, les opérations de déconstruction se poursuivent avec le grignotage des 140 mètres restants de la structure. Pour cela, la société Cardem chargé de la démolition de cette tour haute initialement de 250 mètres a fait venir une grue spéciale destinée à grignoter par le haut le béton et les ferraillages via une pince hydraulique commandée à distance.

Mise en place début juillet, la grue a ensuite dû faire l’objet d’une réception technique du matériel par un bureau de contrôle externe et indépendant. Une démarche indispensable avant le lancement des travaux de grignotage de la cheminée en toute sécurité. Les opérations ont ensuite réellement débutée le 26 juillet par des tests de grignotage avant d’atteindre actuellement leur rythme de croisière.

Les travaux sont réalisés par la pince mécanique suspendue à la grue mobile positionnée à côté de la cheminée et alimentée par une pelle hydraulique. L’opération est télécommandée grâce à un système de caméras depuis la cabine de la grue permettant de réaliser l’opération à distance dans des conditions de sécurité.

Les travaux vont durer quelques semaines et seront adaptés en fonction des conditions météorologiques et notamment aux conditions de vent. Lorsque la hauteur le permettra, une pelle mécanique avec un bras remplacera la grue pour finaliser le chantier. La grue est pliée chaque soir dans sa position de mise en sécurité. Un périmètre de sécurité autour de la grue a été mis en place avec des restrictions de circulation ; un accès spécifique aux agriculteurs est autorisé sous conditions pour leur permettre de continuer leurs récoltes.


La France toujours très dépendante des énergies fossiles

Dans un contexte de hausse générale des prix et de crise énergétique, Helexia, qui accompagne les entreprises depuis 2010 dans leur stratégie de rénovation énergétique, propose des actions concrètes pour permettre à ces dernières de réduire leur consommation. Grâce à ces dispositifs énergétiques – parfois complexes –, chaque entreprise a alors la possibilité de bénéficier d’un retour sur investissement rapide à court mais aussi à moyen et long terme.

En qualité de spécialistes de la performance énergétique des bâtiments, les équipes Helexia, filiale de Voltalia spécialiste de la performance énergétique des bâtiments et de la production d’énergie photovoltaïque en toiture et ombrière solaire créée en 2010, interviennent sur des marchés aussi variés que le foncier, la logistique, l’industrie, ou le secteur tertiaire pour des bâtiments mono ou multisites. Favoriser ces pratiques responsables représente un triple intérêt pour les entreprises : participer à l’effort national de sobriété énergétique, favoriser la rentabilité et la compétitivité et enfin contribuer à la préservation de l’environnement. Par ailleurs, chaque entreprise a également la possibilité d’internaliser elle-même certaines actions lui permettant d’avoir un impact réel sur sa consommation d’énergie.
Grâce à des actions du quotidien, il est ainsi possible de consommer moins et mieux l’énergie en entreprise, et ce de façon éco-responsable. Bien que la majorité des actions présentées semblent couler de source, Helexia souligne qu’elles sont encore trop peu mises en place. Un important travail de sensibilisation des équipes s’avère nécessaire pour favoriser les bonnes pratiques et changer les mentalités.

Opter pour des LED
Investir dans des éclairages LED représente un coût important, qui est néanmoins rapidement amorti. Cette technologie a l’avantage d’être la moins énergivore, la plus écologique et la plus fiable comparée à toutes les possibilités du marché. Les ampoules LED consomment jusqu’à 7 fois moins d’énergie que les lampes classiques ou halogènes. Par ailleurs, les éclairages LED ont une durée de vie jusqu’à 25 fois plus longue que les autres. Enfin, ces éclairages ne dégagent pas de substance chimique ou polluante, contrairement aux anciens systèmes, et sont recyclables à 99%.

Porter une attention particulière au traitement d’air grâce à une centrale dédiée
La ventilation et le traitement de l’air sont responsables d’une part importante de la consommation énergétique des secteurs industriels et tertiaires. L’optimisation d’une centrale de traitement d’air aide à réduire la consommation d’énergie et à améliorer l’efficacité de l’installation. Pour ce faire, certaines prérogatives s’appliquent :

  • L’anticipation, avec par exemple la vérification des filtres qui, obstrués, peuvent augmenter la résistance à l’air entrainant une augmentation de la consommation d’énergie ;
  • Des actions concrètes d’optimisation, notamment sur la ventilation, permettant de réduire la consommation d’énergie tout en améliorant le confort des occupants ;
  • Le pilotage des équipements d’une centrale de traitement de l’air par la mise en place d’une gestion technique centralisée (GTC), afin de piloter et de réguler leur consommation en fonction de la charge et des besoins réels.

Récupérer la chaleur sur air extrait
La récupération de chaleur sur l’air extrait est une technique de récupération d’énergie qui permet de capter la chaleur perdue dans l’air évacué des bâtiments ou des processus industriels. Ce dispositif permet de réutiliser cette chaleur pour chauffer l’air frais entrant et aide à réduire la consommation d’énergie et les coûts associés, tout en réduisant l’empreinte carbone d’un bâtiment ou d’un processus industriel.

Améliorer l’efficacité énergétique des utilités
L’amélioration de l’efficacité énergétique des utilités vise à réduire la quantité d’énergie nécessaire pour alimenter les équipements d’un système en adoptant des mesures telles que la régulation et le contrôle, l’isolation thermique, la réduction des fuites, le remplacement d’équipements obsolètes et l’utilisation de sources d’énergie renouvelable. Cela peut entraîner des économies d’énergie, une diminution des coûts d’exploitation, une amélioration de la durée de vie des équipements et, in fine, une réduction de l’impact environnemental.

Limiter le chauffage à 19°
La recommandation de ne pas se chauffer à plus de 19° ne date pas d’hier. C’est en réalité une obligation légale depuis 1974, remise au gout du jour à l’automne 20221. Le passage de 20° à 19°, par exemple, permet un gain pouvant atteindre 7% d’économie d’énergie sur le chauffage, ce qui n’est pas négligeable sur la consommation globale annuelle.

Eteindre les appareils électriques et électroniques non utilisés
Un appareil électrique consomme de l’électricité, même en veille. Aussi, pour réduire sa facture d’énergie, il suffit d’éteindre les équipements non utilisés. En effet, si la veille peut sembler une alternative intéressante, elle consomme en réalité inutilement de l’énergie en continu.

Installer un four avec récupération de chaleur des fumées
Un four avec récupération de chaleur des fumées récupère les chaleurs produites par le processus de combustion et les réutilise pour chauffer l’air ou l’eau qui alimente le four ou pour d’autres processus de chauffage dans le système. Les avantages de cette technologie sont une réduction de la consommation d’énergie, une baisse des émissions de gaz à effet de serre, une augmentation de l’efficacité globale du système et une diminution des coûts d’exploitation.

Optimiser les installations d’air comprimé
Pour améliorer l’efficacité énergétique et réduire les coûts d’exploitation d’une installation d’air comprimé, il est important de réaliser un audit énergétique afin de détecter les fuites et de mettre en place quelques mesures. Tout d’abord, installer des régulateurs de pression afin de maintenir une pression d’air comprimé constante et d’éviter les pertes d’énergie. Il est également efficace d’utiliser des composants tels que des sécheurs d’air comprimés et des valves proportionnelles pour réduire les pertes d’énergie. Mais il est aussi intéressant de planifier la production de manière à minimiser l’utilisation de l’air comprimé pendant les heures de pointe et à réduire les temps d’arrêt inutiles. Enfin, il est primordial   de sensibiliser les employés aux bonnes pratiques pour prolonger la durée de vie des équipements et réduire les pertes d’énergie pour une utilisation plus durable des ressources.

Acheter responsable
Les appareils électriques et électroniques possèdent une note de consommation d’énergie allant de A+++ à G. Aussi, bien choisir ses équipements en privilégiant les appareils les mieux notés permet de capitaliser sur la dépense énergétique sur le long terme. C’est parfois une dépense onéreuse à l’instant T mais qui s’avère plus intéressante à longue échéance.

Être attentif à la vétusté des équipements
En remplaçant les équipements vétustes par des modèles plus récents et plus économes en énergie, et en les entretenant régulièrement, il est possible de réduire considérablement la consommation d’énergie et les coûts associés. C’est une mesure de prévention importante pour assurer la sécurité, la fiabilité et l’efficacité énergétique des équipements utilisés dans tous les types d’environnements.  

« Bien que pertinentes, ces actions ne suffisent pas à elles seules, souligne Anne Marie Devey, Responsable Portfolio Performance Énergétique et Carbone. La rénovation énergétique des bâtiments et l’efficacité énergétique sont au cœur des enjeux d’aujourd’hui et de demain. Pour entamer sa transition énergétique, l’une des premières étapes est de solliciter des entreprises spécialisées dans la performance énergétique telles qu’Helexia afin de réaliser un état des lieux permettant de mettre en avant les gisements d’économie d’énergie au sein de l’entreprise. »
« En tant qu’intégrateur de solutions énergétiques, c’est le rôle d’Helexia d’aller chercher les économies là où elles sont possibles en construisant avec nos clients une feuille de route énergétique leur permettant d’établir un plan d’actions prévisionnel des projets à mettre en œuvre, poursuit pour sa part Christophe Constant, Directeur général d’Helexia. Cet accompagnement sur mesure, permet à Helexia d’accompagner les entreprises qui s’engagent stratégiquement et opérationnellement sur le volet de la transition énergétique. »

https://echodumardi.com/tag/energie/page/2/   1/1