22 juillet 2024 |

Ecrit par le 22 juillet 2024

Avignon-nord : des terrasses des saveurs aux toitures du soleil

Les toits des Terrasses des saveurs sont désormais équipés de plus de 4 000m2 panneaux photovoltaïques délivrant une puissance installée de 172kWc. Grâce à ces 500 modules solaires implantés sur ce pôle restauration multi-enseignes de 4 000m2 inauguré au printemps 2019 abritant 10 restaurants(Ambassade de Bretagne, Ayako Sushi, Brut Butcher, El Asador, IT Trattoria, Le Saint Laurent, O’Tacos, Salad&Co, Subway et Villa Food House), les Terrasses des saveurs produisent 245MWh par an. L’équivalent de la consommation annuelle d’énergie de 83 familles ou l’économie de l’émission de 10 tonnes de CO2 par an.

Porté par Nhood, prestataire de services immobiliers en charge notamment de la zone commerciale d’Aushopping Avignon-Nord, et Helexia, spécialiste de l’accompagnement de projet d’énergie renouvelable, ce projet de transformation énergétique permet à Nhood France « de valoriser l’intégralité des espaces vacants du site comme la toiture, de produire une énergie verte et locale contribuant à la diminution de l’empreinte carbone, tout en gagnant en indépendance énergétique et répondre ainsi aux enjeux climatiques actuels ».

La concrétisation de ce projet préfigure les nombreux réaménagements de la zone que Nhood devrait dévoiler dans les prochaines semaines. En effet, la structure détenu par l’AFM (Association Familiale Mulliez) et issu d’un rapprochement des équipes de Ceetrus (anciennement Immochan) et Nodi en janvier 2021, travaille actuellement à la transformation de cette zone qui s’est développée autour l’hypermarché d’Auchan-Le Pontet ouvert en 1974.
Depuis, elle abrite une galerie commerciale de 113 boutiques, un parc d’activités de 200 enseignes regroupant 40 restaurants, du loisir, de l’hôtellerie, et des commerces accueillant plus de 8 millions de visiteurs annuel.

Les 500 panneaux solaires des toitures des Terrasses des saveurs permettent de produire l’équivalent de la consommation annuelle d’énergie de 83 familles et d’économiser l’émission de 10 tonnes de CO2 par an.

Avignon-nord : des terrasses des saveurs aux toitures du soleil

Alors qu’Orano a inauguré hier, mercredi 18 octobre, son nouveau laboratoire d’isotopes stables sur le site de Tricastin, le conseil d’administration du groupe vient de valider le projet d’extension de capacité d’enrichissement de l’usine Georges Besse 2 (GBII).

« Le conseil d’administration d’Orano, réuni en séance ce jeudi 19 octobre 2023, a validé l’investissement du projet d’extension de capacité de production de l’usine d’enrichissement d’uranium, Georges Besse 2 sur le site du Tricastin situé à cheval entre la Drôme et le Vaucluse », explique le groupe dans un communiqué.
D’un montant prévisionnel de près de 1,7 milliard d’euros, ce projet permettra à Orano d’augmenter ses capacités de production de plus de 30%, soit 2,5 millions d’UTS (Unité de travail de séparation). Il consiste à construire à l’identique 4 modules complémentaires aux 14 modules existants mis en service progressivement entre l’inauguration, en 2011, et la pleine capacité de production du site, en 2016 (8 modules pour l’unité Sud et 6 modules pour l’unité Nord).
De quoi enrichir par un procédé de centrifugation encore davantage d’uranium intervenant dans la fabrication de combustible destiné aux centrales nucléaires.

De 90 millions à 120 millions de foyers
Actuellement, GB II tourne à plein régime, 24h sur 24 et 7 jours sur 7. Il s’agit du plus grand complexe d’enrichissement en Europe sur un même site et représente 30% de la capacité occidentale. L’uranium enrichi à usage exclusivement civil qui y est produit permet de fournir du combustible à 70 réacteurs nucléaires dans le monde.
Cela permet d’alimenter l’équivalent de la consommation électrique annuelle de 90 millions de foyers, soit l’équivalent de la France, de l’Allemagne et du Royaume-Uni. Avec cette extension, Orano sera alors ensuite en mesure d’alimenter l’équivalent de 120 millions de foyers.

Un chantier de 2024 à 2028 ?
Ayant fait l’objet d’une concertation préalable en début d’année par la Commission nationale du débat public, ce projet prévoit une extension de 20 000m2 sur un terrain jouxtant l’usine actuelle. Une zone où 3 000 plots antisismiques ont déjà injectés dans le sol, lors du premier chantier de GBII, en prévision de cet agrandissement. Les premiers coups de pioche sont attendus pour la rentrée 2024 avec une mise en service espérée 4 ans plus tard avant d’atteindre la pleine capacité de production courant 2030. Plus de 1 000 personnes devraient être mobilisées au plus fort du chantier « avec une forte part d’entreprises régionales », assure Orano.

Une décision stratégique
« Dans le contexte géopolitique actuel, cette augmentation des capacités d’enrichissement vise à renforcer, en France, la souveraineté énergétique occidentale, explique Claude Imauven, président du conseil d’administration d’Orano. La décision d’Orano répond aux demandes de nos clients de renforcer leur sécurité d’approvisionnement avec une première production prévue dès 2028. »

La répartition actuelle du marché mondial de l’enrichissement de l’uranium.

En effet, la production mondiale est aujourd’hui répartie entre le russe Rosatom (43%), les anglo-germano-néerlandais d’Urenco (31%), les Chinois de CNNC (13%) et Orano (12%), soit 99% de l’offre mondiale.
S’estimant trop dépendants de la production Russe suite à la guerre en Ukraine (28% des besoins des Etats-Unis et 31% pour l’Europe), les Occidentaux ont donc souhaité reprendre la main sur ce marché sans pour faire autant appel à la Chine qui, de toute façon, exporte très peu pour se consacrer pour l’instant sur ses besoins intérieurs.

Soutien du Japon et de la Corée-du-Sud
Dans ce contexte, François Lurin, directeur des activités Chimie-Enrichissement d’Orano a rappelé « que ce projet voit le jour grâce au soutien de nos clients et aux équipes techniques et commerciales d’Orano qui se sont mobilisées dès mars 2022 ». Il a également souligné « l’importance du support des actionnaires japonais JFEI (Japan France enrichment investing) et coréens KHNP de la SETH (Société d’enrichissement du Tricastin holding) dans la réalisation de ce projet ».


Avignon-nord : des terrasses des saveurs aux toitures du soleil

D’après des calculs du Fonds monétaire international (FMI), les subventions aux combustibles fossiles ont atteint un niveau record de sept billions (7 000 milliards) de dollars américains en 2022. Portées par l’augmentation des aides aux consommateurs et aux entreprises pour faire face à la flambée mondiale des prix de l’énergie provoquée, en grande partie, par la guerre en Ukraine et l’arrêt des importations de gaz en provenance de la Russie, et pour financer le redressement de l’activité économique au lendemain de la pandémie de Covid-19, ces subventions représentent désormais plus de 7 % du PIB mondial. Il semble que cette tendance soit à la hausse depuis déjà plusieurs années, malgré un ralentissement en 2020. Et le montant des aides publiques aux énergies fossiles pourrait continuer d’augmenter, en partie dû à la croissance économique des pays du Sud, et l’augmentation de la consommation de charbon, de pétrole et de gaz qu’elle pourrait entrainer.

Selon le FMI, la suppression des subventions aux combustibles fossiles permettrait non seulement de remettre l’humanité sur la voie de la réalisation de ses objectifs climatiques, mais aussi d’éviter 1,6 million de décès prématurés par an et d’augmenter les recettes publiques de 4,4 billions de dollars. Celles-ci représentent actuellement plus que les dépenses annuelles d’éducation dans le monde (4,3 % du PIB mondial), et environ deux tiers des dépenses publiques annuelles de santé (10,9 %).

Valentine Fourreau pour Statista


Avignon-nord : des terrasses des saveurs aux toitures du soleil

Mardi 10 octobre, lors d’une visite commune à Hambourg, le président Français Emmanuel Macron, et le chancelier Allemand Olaf Scholz, ont annoncé travailler ensemble afin de parvenir à un accord sur la réforme du marché européen de l’électricité. L’ambitieuse et controversée réforme, proposée par la Commission européenne, a pour but d’enrayer la volatilité des prix de l’électricité, d’accélérer l’essor des énergies renouvelables et l’abandon progressif du gaz, ainsi que de mieux protéger les consommateurs contre les possibles flambées des prix et les manipulations du marché.

Les prix de l’électricité ont en effet connu de très fortes augmentations ces dernières années, d’abord avec la crise énergétique qui a touché l’Europe en 2021 et la reprise économique post-pandémique, puis ensuite, bien plus dramatiquement, avec la guerre en Ukraine en février 2022. Les vagues de chaleur qui ont fait grimper la demande d’électricité et perturbé la production l’été suivant, combinées à la réduction voire l’arrêt des livraisons de gaz russe vers l’UE, ont provoqué une nouvelle flambée des prix, et la plupart des pays ont enregistré des records.

Si la pénurie d’approvisionnement en énergie a touché l’UE dans son ensemble, l’impact sur le prix de l’électricité n’a pas été le même partout. En août 2022, au moment du pic des prix le plus important, c’est l’Italie qui affichait le prix le plus élevé sur le marché de gros, à plus de 543 euros par mégawattheure. Ce pays est notamment le premier importateur net d’électricité de l’UE. La France et l’Allemagne ont également connu une explosion des prix à cette période, mais sont parvenu à maintenir une moyenne inférieure à 500 euros par mégawattheure durant l’été 2022.

Comme le met en avant notre graphique, cette situation était cependant différente en Espagne, où le prix de l’électricité sur le marché de gros se situait alors toujours en dessous de 200 euros le mégawattheure. La Commission européenne a en effet accordé une dérogation qui permet à l’Espagne et au Portugal de plafonner les prix du gaz intervenant dans la production d’électricité.

Outre cette « exception ibérique », c’est en Suède – où l’hydroélectricité et l’énergie nucléaire représentent une part importante de la production électrique – que la hausse a été la moins prononcée. Si le pays scandinave a vu le prix de l’électricité plafonner à presque 235 euros par mégawattheure en décembre 2022, celui-ci est depuis dramatiquement redescendu, pour y atteindre seulement 21,7 euros en septembre. La Suède a également atteint cette année des records de production d’énergie éolienne : 27 % de son d’électricité était fabriquée à partir du vent en février 2023, battant de peu le record de 26% établi en janvier.

Valentine Fourreau pour Statista


Avignon-nord : des terrasses des saveurs aux toitures du soleil

Face à la hausse des prix de l’énergie, la Région Sud annonce un dispositif d’aide forfaitaire de 250€.

Ce dispositif s’inscrit dans le cadre d’une enveloppe de 25M€, financée à 100% par le Fonds Social Européen. Il permettra à 100 000 foyers éligibles de bénéficier d’une aide forfaitaire de 250€. Cette aide s’adresse aux ménages habitant en Région Provence-Alpes-Côte d’Azur. Un geste de la collectivité pour venir en aide aux familles nombreuses ou monoparentales notamment, qui sont les premières touchées par la hausse des prix de l’énergie.

Pour être éligibles, les bénéficiaires doivent disposer d’un revenu fiscal de référence 2022 ou 2023, inférieur ou égal à 60% du revenu régional médian, soit 60% de 22 070€ pour une personne célibataire sans enfant. Le dispositif sera ouvert entre le 19 septembre et le 22 novembre, pour un versement au mois de décembre.


Avignon-nord : des terrasses des saveurs aux toitures du soleil

Après la tentative avortée d’affalement de la cheminé de l’ancienne centrale thermique EDF d’Aramon le 7 juin dernier, les opérations de déconstruction se poursuivent avec le grignotage des 140 mètres restants de la structure. Pour cela, la société Cardem chargé de la démolition de cette tour haute initialement de 250 mètres a fait venir une grue spéciale destinée à grignoter par le haut le béton et les ferraillages via une pince hydraulique commandée à distance.

Mise en place début juillet, la grue a ensuite dû faire l’objet d’une réception technique du matériel par un bureau de contrôle externe et indépendant. Une démarche indispensable avant le lancement des travaux de grignotage de la cheminée en toute sécurité. Les opérations ont ensuite réellement débutée le 26 juillet par des tests de grignotage avant d’atteindre actuellement leur rythme de croisière.

Les travaux sont réalisés par la pince mécanique suspendue à la grue mobile positionnée à côté de la cheminée et alimentée par une pelle hydraulique. L’opération est télécommandée grâce à un système de caméras depuis la cabine de la grue permettant de réaliser l’opération à distance dans des conditions de sécurité.

Les travaux vont durer quelques semaines et seront adaptés en fonction des conditions météorologiques et notamment aux conditions de vent. Lorsque la hauteur le permettra, une pelle mécanique avec un bras remplacera la grue pour finaliser le chantier. La grue est pliée chaque soir dans sa position de mise en sécurité. Un périmètre de sécurité autour de la grue a été mis en place avec des restrictions de circulation ; un accès spécifique aux agriculteurs est autorisé sous conditions pour leur permettre de continuer leurs récoltes.


Avignon-nord : des terrasses des saveurs aux toitures du soleil

Dans un contexte de hausse générale des prix et de crise énergétique, Helexia, qui accompagne les entreprises depuis 2010 dans leur stratégie de rénovation énergétique, propose des actions concrètes pour permettre à ces dernières de réduire leur consommation. Grâce à ces dispositifs énergétiques – parfois complexes –, chaque entreprise a alors la possibilité de bénéficier d’un retour sur investissement rapide à court mais aussi à moyen et long terme.

En qualité de spécialistes de la performance énergétique des bâtiments, les équipes Helexia, filiale de Voltalia spécialiste de la performance énergétique des bâtiments et de la production d’énergie photovoltaïque en toiture et ombrière solaire créée en 2010, interviennent sur des marchés aussi variés que le foncier, la logistique, l’industrie, ou le secteur tertiaire pour des bâtiments mono ou multisites. Favoriser ces pratiques responsables représente un triple intérêt pour les entreprises : participer à l’effort national de sobriété énergétique, favoriser la rentabilité et la compétitivité et enfin contribuer à la préservation de l’environnement. Par ailleurs, chaque entreprise a également la possibilité d’internaliser elle-même certaines actions lui permettant d’avoir un impact réel sur sa consommation d’énergie.
Grâce à des actions du quotidien, il est ainsi possible de consommer moins et mieux l’énergie en entreprise, et ce de façon éco-responsable. Bien que la majorité des actions présentées semblent couler de source, Helexia souligne qu’elles sont encore trop peu mises en place. Un important travail de sensibilisation des équipes s’avère nécessaire pour favoriser les bonnes pratiques et changer les mentalités.

Opter pour des LED
Investir dans des éclairages LED représente un coût important, qui est néanmoins rapidement amorti. Cette technologie a l’avantage d’être la moins énergivore, la plus écologique et la plus fiable comparée à toutes les possibilités du marché. Les ampoules LED consomment jusqu’à 7 fois moins d’énergie que les lampes classiques ou halogènes. Par ailleurs, les éclairages LED ont une durée de vie jusqu’à 25 fois plus longue que les autres. Enfin, ces éclairages ne dégagent pas de substance chimique ou polluante, contrairement aux anciens systèmes, et sont recyclables à 99%.

Porter une attention particulière au traitement d’air grâce à une centrale dédiée
La ventilation et le traitement de l’air sont responsables d’une part importante de la consommation énergétique des secteurs industriels et tertiaires. L’optimisation d’une centrale de traitement d’air aide à réduire la consommation d’énergie et à améliorer l’efficacité de l’installation. Pour ce faire, certaines prérogatives s’appliquent :

  • L’anticipation, avec par exemple la vérification des filtres qui, obstrués, peuvent augmenter la résistance à l’air entrainant une augmentation de la consommation d’énergie ;
  • Des actions concrètes d’optimisation, notamment sur la ventilation, permettant de réduire la consommation d’énergie tout en améliorant le confort des occupants ;
  • Le pilotage des équipements d’une centrale de traitement de l’air par la mise en place d’une gestion technique centralisée (GTC), afin de piloter et de réguler leur consommation en fonction de la charge et des besoins réels.

Récupérer la chaleur sur air extrait
La récupération de chaleur sur l’air extrait est une technique de récupération d’énergie qui permet de capter la chaleur perdue dans l’air évacué des bâtiments ou des processus industriels. Ce dispositif permet de réutiliser cette chaleur pour chauffer l’air frais entrant et aide à réduire la consommation d’énergie et les coûts associés, tout en réduisant l’empreinte carbone d’un bâtiment ou d’un processus industriel.

Améliorer l’efficacité énergétique des utilités
L’amélioration de l’efficacité énergétique des utilités vise à réduire la quantité d’énergie nécessaire pour alimenter les équipements d’un système en adoptant des mesures telles que la régulation et le contrôle, l’isolation thermique, la réduction des fuites, le remplacement d’équipements obsolètes et l’utilisation de sources d’énergie renouvelable. Cela peut entraîner des économies d’énergie, une diminution des coûts d’exploitation, une amélioration de la durée de vie des équipements et, in fine, une réduction de l’impact environnemental.

Limiter le chauffage à 19°
La recommandation de ne pas se chauffer à plus de 19° ne date pas d’hier. C’est en réalité une obligation légale depuis 1974, remise au gout du jour à l’automne 20221. Le passage de 20° à 19°, par exemple, permet un gain pouvant atteindre 7% d’économie d’énergie sur le chauffage, ce qui n’est pas négligeable sur la consommation globale annuelle.

Eteindre les appareils électriques et électroniques non utilisés
Un appareil électrique consomme de l’électricité, même en veille. Aussi, pour réduire sa facture d’énergie, il suffit d’éteindre les équipements non utilisés. En effet, si la veille peut sembler une alternative intéressante, elle consomme en réalité inutilement de l’énergie en continu.

Installer un four avec récupération de chaleur des fumées
Un four avec récupération de chaleur des fumées récupère les chaleurs produites par le processus de combustion et les réutilise pour chauffer l’air ou l’eau qui alimente le four ou pour d’autres processus de chauffage dans le système. Les avantages de cette technologie sont une réduction de la consommation d’énergie, une baisse des émissions de gaz à effet de serre, une augmentation de l’efficacité globale du système et une diminution des coûts d’exploitation.

Optimiser les installations d’air comprimé
Pour améliorer l’efficacité énergétique et réduire les coûts d’exploitation d’une installation d’air comprimé, il est important de réaliser un audit énergétique afin de détecter les fuites et de mettre en place quelques mesures. Tout d’abord, installer des régulateurs de pression afin de maintenir une pression d’air comprimé constante et d’éviter les pertes d’énergie. Il est également efficace d’utiliser des composants tels que des sécheurs d’air comprimés et des valves proportionnelles pour réduire les pertes d’énergie. Mais il est aussi intéressant de planifier la production de manière à minimiser l’utilisation de l’air comprimé pendant les heures de pointe et à réduire les temps d’arrêt inutiles. Enfin, il est primordial   de sensibiliser les employés aux bonnes pratiques pour prolonger la durée de vie des équipements et réduire les pertes d’énergie pour une utilisation plus durable des ressources.

Acheter responsable
Les appareils électriques et électroniques possèdent une note de consommation d’énergie allant de A+++ à G. Aussi, bien choisir ses équipements en privilégiant les appareils les mieux notés permet de capitaliser sur la dépense énergétique sur le long terme. C’est parfois une dépense onéreuse à l’instant T mais qui s’avère plus intéressante à longue échéance.

Être attentif à la vétusté des équipements
En remplaçant les équipements vétustes par des modèles plus récents et plus économes en énergie, et en les entretenant régulièrement, il est possible de réduire considérablement la consommation d’énergie et les coûts associés. C’est une mesure de prévention importante pour assurer la sécurité, la fiabilité et l’efficacité énergétique des équipements utilisés dans tous les types d’environnements.  

« Bien que pertinentes, ces actions ne suffisent pas à elles seules, souligne Anne Marie Devey, Responsable Portfolio Performance Énergétique et Carbone. La rénovation énergétique des bâtiments et l’efficacité énergétique sont au cœur des enjeux d’aujourd’hui et de demain. Pour entamer sa transition énergétique, l’une des premières étapes est de solliciter des entreprises spécialisées dans la performance énergétique telles qu’Helexia afin de réaliser un état des lieux permettant de mettre en avant les gisements d’économie d’énergie au sein de l’entreprise. »
« En tant qu’intégrateur de solutions énergétiques, c’est le rôle d’Helexia d’aller chercher les économies là où elles sont possibles en construisant avec nos clients une feuille de route énergétique leur permettant d’établir un plan d’actions prévisionnel des projets à mettre en œuvre, poursuit pour sa part Christophe Constant, Directeur général d’Helexia. Cet accompagnement sur mesure, permet à Helexia d’accompagner les entreprises qui s’engagent stratégiquement et opérationnellement sur le volet de la transition énergétique. »


Avignon-nord : des terrasses des saveurs aux toitures du soleil

La société Q Energy France (anciennement RES), entreprise spécialisée dans le développement et la construction de projets d’énergies renouvelables dont le siège social se situe dans la zone de Courtine à Avignon, vient de lever 96M€ afin de financer 4 projets d’énergie renouvelable en France.
Cette transaction menée en moins de 3 mois va permettre à l’entreprise vauclusienne, qui a changé de nom l’an dernier après avoir été rachetée par le coréen Hanwha Solutions, d’ajouter 73 MW supplémentaires d’énergie propre au réseau français.

Dans le détail, l’opération concerne 3 projets solaires et1projet éolien en France. A savoir  :

  • La Brède (9,77 MWc), un projet solaire situé en Gironde,
  • Mas d’en Ramis (10,58 MWc), un projet solaire dans les Pyrénées Orientales,
  • Chaume Solar (28,8 MWc), en Pays de la Loire,
  • Souleilla (24 MW), un parc éolien dans l’Aude.
Durant l’inauguration des 21 294 panneaux photovoltaïques du projet de la Brède en Gironde il y a trois semaines.© Q Energy

Favoriser un monde durable
« Q Energy est fière de poursuivre son engagement à long terme en faveur de la transition énergétique en finançant 73 MW d’énergie propre en France, explique Ludovic Ferrer, directeur commercial de Q Energy France. Il s’agit d’une étape supplémentaire dans la poursuite de notre objectif de favoriser un monde durable grâce à l’énergie verte. »
Pour rappel Souleilla a été le tout premier parc éolien construit par Q Energy en 2001 et c’est le premier de ces projets à bénéficier d’un renouvellement des d’unités de production électrique par de nouvelles unités plus performantes, actuellement en cours de remplacement.
« Trois des actifs bénéficient d’un complément de rémunération de 20 ans avec EDF Obligation d’achat et une centrale solaire photovoltaïque a obtenu un cPPA (Power Purchase Agreement) de 15 ans avec Les Mousquetaires, précise Q Energy. Les centrales solaires de La Brède et du Mas d’en Ramis ont été mises en service au cours de l’année 2022, tandis que les deux centrales restantes seront mises en service d’ici le premier trimestre 2024.

Q Energy recrute
Afin de faire face à son développement, Q Energy poursuit son recrutement à travers la France. Cet acteur majeur du marché des énergies renouvelables en France est aussi également positionné sur le marché du stockage d’énergie. Dans ce cadre, la société poursuit son expansion vers de nouveaux domaines tels que l’hydrogène vert, « afin de proposer des solutions intelligentes et complètes pour la production et la fourniture d’énergie durable en France ».
Dans cette optique plusieurs postes sont notamment à pouvoir dans la région de Bordeaux, sur Lyon ou dans le secteur d’Avignon/Montpellier. En tout, près d’une quarantaine d’offres d’emploi sont proposées sur : https://qenergy.flatchr.io/fr/company/qenergy/
L’entreprise compte plus de 200 collaborateurs et 7 agences sur le territoire en plus de son siège à Avignon.


Avignon-nord : des terrasses des saveurs aux toitures du soleil

Ce mercredi matin 7 juin, seulement la moitié de la cheminée de l’ancienne centrale thermique EDF s’est effondrée lors de sa tentative de démolition. Explication sur ce semi-échec.

Normalement c’est à la démolition des cheminées de l’usine EDF de Richemont en Moselle qu’aurait dû ressembler celle de la tour d’Aramon. L’opération réalisée en 2012 par Cardem, filiale de Vinci construction spécialisée dans ce type d’intervention de déconstruction, avait ainsi permis ‘d’affaler’ trois tours hautes de 75, 111 et 115 mètres. Chargée d’une mission similaire, l’entreprise Cardem a donc utilisé aujourd’hui un procédé quasi-identique pour mettre à bas l’édifice industriel gardois.
Une technique d’abattage qui consiste à faire chuter la cheminée de sa propre hauteur, un peu comme un arbre que l’on coupe. Ainsi après avoir affaibli la base de la tour (voir photo ci-dessous), cette dernière devait s’affaisser grâce à l’utilisation contrôlée d’explosifs pour ensuite basculer sur le côté en étant entrainée par le poids de sa partie haute notamment. Un système de charnière installé au sol mis en place pour l’occasion devait ensuite guider la chute de la tour depuis sa base avec une précision de l’ordre de 2%.

Le pied de la cheminée avait été en partie affaibli grâce à plusieurs percements (photo du dessus). Des explosifs avaient été également répartis dans les parties pleines (photo ci-dessous).

Aramon jumelée avec Pise ?
Pas facile cependant de venir à bout des 50 000 tonnes de béton et d’acier de celle qui fut la plus haute cheminée d’Europe lors de sa mise en service à la fin des années 1970. En effet, la démolition de la cheminée enclenchée à 10h30 comme annoncé ne s’est pas passée comme prévu et près de la moitié des 250 mètres de la tour sont restés debout, légèrement penchée du côté où elle devait tomber.
De quoi susciter des réactions plus ou moins amusées des milliers de spectateurs venus assister à cet événement rare filmé et photographié sous toutes les coutures.
Parmi ces nombreux commentaires on pouvait noter ceux qui affirmaient que « la ville de Pise voudrait maintenant se jumeler avec celle d’Aramon », que « le plan cinéma du département de Vaucluse avait débordé dans le Gard rhodanien en accueillant les tournages de séries post-apocalyptiques » ou bien encore que « dans le Gard, quand on construit : c’est du solide ! »

« L’effondrement inattendu de la partie haute révèle aussi que la tour était particulièrement détériorée et que sa démolition devenait une impérieuse nécessité. »

Le mauvais état de la tour responsable ?
Comme on peut le voir dans la vidéo située en fin d’article, la tour s’est bien affaissée de plusieurs mètres comme cela avait été prévu lors du déclenchement des explosifs disséminés à sa base. Malheureusement, la partie haute, en plus mauvais état que prévu, s’est effondrée sur elle-même alors qu’en basculant sur le côté elle aurait dû entraîner le reste de la tour dans la direction de sa chute. Un affaissement sous son propre poids, bien visible au-dessus du milieu de la tour seulement quelques secondes après la détonation. Dans le même temps, la partie basse (au moins 30 000 tonnes), dont le centre de gravité est descendu après la disparition du sommet de la tour, s’est ‘plantée’ dans le sol, légèrement de travers. En bref, si la cheminée avait été plus solide, il est probable qu’elle aurait basculé…
Cependant, l’effondrement inattendu de la partie haute révèle surtout que la tour était particulièrement détériorée et que sa démolition devenait une impérieuse nécessité.

Seule la RD 702 devrait rester fermée provisoirement.

Et maintenant ?
Après un moment de flottement et une série de vérifications par drone ainsi que par les équipes de démolition, il a fallu se rendre à l’évidence : le reste de la cheminée ne bougerait plus. Les premières
analyses réalisées ont confirmé l’absence de risque d’effondrement et de risque pyrotechnique, toutes les charges ayant explosé. Des contrôles de sécurité qui auront toutefois retardé de près d’une heure la réouverture des routes départementales coupées pour l’occasion comme la RD 2 et la RD 126. Seule la RD 702 reste coupée jusqu’à nouvel ordre (voir carte ci-dessus). En effet, si initialement le premier rayon de sécurité était de 415 mètres quand la tour mesurait 250 mètres, il a été ramené à 150 mètres désormais permettant aussi de rouvrir le trafic fluvial sur le Rhône.

« Comme un pied de nez d’un vieux monde industriel qui ne veut pas céder au ‘greenwasching’, la cheminée d’Aramon s’est offert un sursis qui semble ravir ceux qui regrettaient déjà sa disparition. »

Maintenant, c’est donc aux techniciens de réinvestir les lieux en toute sécurité afin de déterminer comment abattre la partie restante de la tour. Ces investigations puis ces préparatifs pourraient prendre quelques semaines à quelques mois selon les modes opératoires. D’ici là, comme un pied de nez d’un vieux monde industriel qui ne veut pas céder au ‘greenwasching’, la cheminée d’Aramon s’est offert un sursis qui semble ravir ceux qui regrettaient déjà sa disparition.

https://echodumardi.com/tag/energie/page/2/   1/1