18 avril 2025 |

Ecrit par le 18 avril 2025

Enedis, plus loin dans la mobilité électrique

Un million de véhicule électrique en 2022. Comment trouver les solutions de recharge partout et pour tous pour accélérer la transition énergétique ?

Ça se voit. Le parc des voitures particulières commence à changer : depuis le début de l’année les véhicules électriques ou hybrides rechargeables représentent près de 15% des ventes. La France en comptait plus de 600 000 au premier avril dernier, la plupart utilisés par des particuliers et des entreprises.
Mais tout le monde ne dispose pas d’une prise électrique pour faire le plein. « Neuf recharges sur dix se font à la maison ou sur le lieu de travail. Il y a donc un problème de disponibilité des bornes sur le domaine public », entame Sébastien Quiminal, directeur Enedis Vaucluse. « Les recharges ouvertes au public sont nécessaires pour ceux qui n’ont pas d’autre solution, pour les utilisateurs intensifs, ou pour les longs trajets comme les départs en vacances. En définitive, la certitude de ne pas tomber en panne sèche, même en cas d’imprévu, est déterminante pour tous ceux qui se déplacent ou qui voudraient acquérir une voiture électrique ». Et la conserver. Les difficultés d’usage d’une voiture ‘zéro émission’ ont poussé près de deux Californiens sur dix à revenir au moteur thermique. Or, aux yeux des pouvoirs publics, la conversion du parc automobile est un levier majeur pour réussir la ‘transition écologique’.

Une démarche collective pour la mobilité électrique
Organisé, planifié, coordonné dans chaque territoire, le déploiement des bornes a été retardé pendant le confinement. L’objectif de 100 000 nouveaux points de charge ouverts au public fin 2021 ne sera probablement pas atteint. Quoiqu’il advienne, il faudra faire un gros effort d’équipement. Enedis a donc été chargé de faciliter la mise en place des Schémas directeurs pour les infrastructures de recharge des véhicules électriques (Sdirve) qui permettent aux collectivités de promouvoir la mobilité électrique sur chaque territoire.
« Concrètement, nos équipes dressent une cartographie des lieux où sont implantées ces bornes et des endroits où l’on peut en mettre d’autres au meilleur coût. » Le gestionnaire du réseau électrique français met donc son expertise de la distribution au service des élus pour optimiser l’installation en vue d’une bonne qualité de service (puissance, état de marche, maintenance, localisation). Non sans prendre part au coût de raccordement : « 75% est payé par Enedis pour tous ceux qui vont prendre la décision d’ici la fin de l’année de s’équiper avant fin juin prochain, 40% au-delà » ajoute Sébastien Quiminal. C’est donc un enjeu financier important, sachant qu’une borne coûte, en plus du raccordement, entre 2 000 à 5 000€, sans tenir compte des coûts de génie civil.

La situation dans le Vaucluse
« Les syndicats d’énergie qui regroupent les communes pour la gestion et du contrôle de la distribution électrique ont été les premiers (ndlr : 2013) – avec l’aide de l’Ademe – à développer les stations de recharge ouvertes au public. Ils en sont les premiers acteurs aujourd’hui ». Alexandre Thomas, directeur du Syndicat d’énergie vauclusien (Sev) souligne que 74 bornes, permettant de récupérer 150 kilomètres par heure de charge, ont été installées à ce jour dans 48 des 140 communes du département qu’il couvre. Les usagers peuvent connaître les modalités (tarifs, carte des bornes, application sur téléphone) sur Vauclus’elec.

– Que dire de ce déploiement ?
Le modèle doit trouver son équilibre économique. Assurant la maîtrise d’ouvrage complète depuis l’installation, la maintenance, le service monétique le Sev constate que le seuil de rentabilité n’est pas atteint à l’échelle du parc. « Les communes comblent en cas de déficit financier. En moyenne, nos bornes affichent une dizaine de sessions de recharge par mois ce qui reste insuffisant. Mais il y a une dynamique avec le décollement des ventes de véhicules électriques depuis le Covid. Le chiffre d’affaires des bornes a fortement progressé depuis lors

– Faut-il encore convaincre les élus de s’engager dans l’équipement de leurs communes en bornes électriques ?
« Les maires sont demandeurs parce qu’une borne fait venir des gens. Depuis les dernières élections municipales, beaucoup aimeraient en avoir. La rentabilité, si la dynamique actuelle d’équipement et de subvention se poursuit, est en vue sur une période de 5 à 6 ans. C’est un enjeu, mais celui qui consiste à attirer des touristes ayant un bon pouvoir d’achat compte aussi avec les revenus importants qu’ils génèrent dans notre département. »

Quels changements pour les réseaux électriques ?
L’essor des véhicules électriques va poser la question du renforcement du réseau de distribution et de l’adaptation des lignes électriques. Non seulement sur le domaine public – une borne de charge rapide demande autant de puissance d’un quartier d‘habitation d’une quarantaine de maisons – mais encore dans le parc résidentiel collectif où vivent près d’un français sur deux. « Un nouveau décret paru en septembre améliore l’installation de bornes de recharge pour les véhicules électriques dans les immeubles soumis au statut de la copropriété en assouplissant les règles de vote en la matière », précise Sébastien Quiminal. Le demandeur pourra donc passer par le réseau de distribution public sans avances de frais.
Le chantier s’annonce très important afin de suivre l’extension du parc de véhicule à batterie rechargeables estimé à un million d’unité en 2022.
Actuellement, Enedis prend part à plus de 200 projets liés à la mobilité électrique à travers le territoire national. L’entreprise expérimente des services autour de la recharge, notamment sur son pilotage et sur l’optimisation du stockage d’énergies renouvelables dans la batterie du véhicule. Les batteries des véhicules électriques peuvent par exemple stocker au bon moment de l’électricité d’origine renouvelable ou alimenter son domicile en autoconsommation lorsque la demande d’électricité est forte.
« L’innovation est au cœur de ces sujets de mobilité. C’est pourquoi nous sommes partenaires du forum ‘Energy for smart mobility’ (ndlr : qui vient de se dérouler à Marseille les 6 et 7 octobre derniers) organisé par le pôle de compétitivité Capenergie réunissant plus de 500 acteurs en région pour développer une filière énergétique d’excellence à l’échelle territoriale et devenir un pôle de référence en Europe ».


Enedis, plus loin dans la mobilité électrique

Sur le Vaucluse, Enedis s’engage pour la mobilité électrique. « Quels que soient les motifs de vos déplacements, personnels, professionnels, pour des trajets courts ou longs, si vous optez pour vous déplacer à bord d’un véhicule électrique, Enedis vous accompagne et raccorde les bornes de recharge, qu’elles soient publiques ou privées », déclare Sebastien Quiminal, directeur territorial Enedis Vaucluse.

L’entreprise de service public, qui possède la 2ème flotte de véhicules électriques en France, joue un rôle clé en raccordant toutes les bornes de recharge au réseau public de distribution électrique. Sur le Vaucluse, Enedis construit, en lien avec les acteurs locaux, de nouvelles solutions de recharge adaptées aux différents usages.

Une flotte à 70% électrique d’ici 2030

Avec 38 000 salariés au service de 37 millions de clients, Enedis poursuit un nouvel objectif : disposer d’une flotte à 70% électrique d’ici 2030, à 20% d’ici fin 2021. Enedis poursuit ses investissements pour le déploiement de bornes sur ses sites, à la fois pour ses véhicules d’entreprise mais également pour la recharge des véhicules de ses salariés. Les sites de l’entreprise sont ainsi équipés de bornes de recharge, dont certaines en accéléré.

L’objectif est d’équiper 100% des aires d’autoroutes en France pour 2022. Crédit photo: Enedis

511 points de charge publics en Vaucluse

La France compte aujourd’hui près de 40 000 bornes de recharge qui sont ouvertes au public, connectées au réseau électrique grâce à Enedis. Dans le Vaucluse, 511 points de charge publics sont à ce jour installés et à la disposition des habitants, des entreprises, quel que soit l’usage. Enedis accompagne les particuliers, entreprises et acteurs de la mobilité pour répondre au défi lancé par la mobilité électrique. « Côté Enedis, nos réseaux sont dimensionnés pour répondre à ces nouveaux besoins. Toutes les Infrastructures de Recharge pour véhicule électrique (IRVE) » sont en effet raccordées par Enedis sur le réseau public de distribution électrique.

Lire aussi : (Vidéo) Apt : Enedis mise sur les mobilités douces

Equiper 100% des aires d’autoroutes en France pour 2022

Avec 45% des français habitant en immeuble et 90% de la recharge qui s’effectue au domicile ou au travail, Enedis met l’accent sur les solutions de recharge dans le résidentiel collectif. Les autres publics accompagnés, les entités publiques et les syndicats avec l’accompagnement des collectivités locales dans l’établissement de leur Schéma Directeur pour le raccordement des bornes publiques, les autres acteurs investissant sur le domaine public : entreprises, aménageurs, autoroutiers, centres commerciaux. Actuellement, Enedis participe à l’équipement des aires d’autoroute afin de favoriser les longs trajets notamment sur « l’autoroute du soleil » A7. L’objectif est d’équiper 100% des aires d’autoroutes en France pour 2022. Les 3 aires concernées dans le Vaucluse sont les suivantes : Mornas Village, Mornas les Adrets et Sorgues.

L.M.


Enedis, plus loin dans la mobilité électrique

Enedis multiplie les contrats avec les communes. Après la ville d’Orange, celle de Pernes-les-Fontaines et de Sorgues, Enedis et EDF viennent de signer un contrat de concession avec la ville de l’Isle-sur-la-Sorgue, pour une durée de 30 ans.

Autour de la table : Pierre Gonzalvez, maire de la commune de l’Isle-sur-la-Sorgue, Sébastien Quiminal, directeur Enedis Vaucluse et Nadège Tissier, directeur développement territorial EDF. Le contrat de concession concerne le service public du réseau de distribution d’électricité géré par Enedis et la fourniture d’électricité aux tarifs réglementés de vente gérée par EDF, sur le périmètre de la commune, Autorité organisatrice de la distribution d’électricité. Le nouveau contrat remplace celui qui avait été signé en 1993. Il s’inscrit dans le cadre du modèle national de cahier des charges de concession convenu entre la Fédération nationale des collectivités concédantes et régies (FNCCR), France Urbaine, Enedis et EDF.

Modernité et transition écologique

Ce nouveau contrat fait converger développement du territoire, transition écologique et accompagnement des consommateurs. Les principes majeurs : un service public de qualité, l’égalité de traitement des clients, la péréquation tarifaire, la solidarité et la cohésion sociale et territoriale. Le nouveau contrat entend également prendre en compte les enjeux de la transition écologique. Pour cela, une charte partenariale est proposée à la commune par Enedis. Elle est l’occasion pour l’Isle-sur-la-Sorgue de personnaliser le contrat de concession et de répondre à des demandes ou des projets plus spécifiques de la concession.

L’accompagnement personnalisé de la commune par Enedis, autour de la transition énergétique, portera sur le pilotage de l’éclairage public avec la mise en place de systèmes d’alerte, L’hypervision des données techniques de la commune, la mobilité électrique pour appuyer la ville dans sa stratégie d’implantation des bornes de recharge de véhicule électrique et une aide dans la lutte contre la précarité énergétique.

Visite de chantier. Crédit photo: Enedis

Enedis prévoit d’investir 240k€

La ville de l’Isle-sur-la-Sorgue est alimentée principalement par le poste source de Moissonnes, lequel a fait l’objet d’importants travaux de modernisation cette année. Des travaux de modernisation du réseau moyenne tension HTA pour sécuriser et garantir la qualité de l’alimentation électrique de l’Isle-sur-la-Sorgue sont actuellement en cours dans le quartier de Velorgues. Une nouvelle logique de programmation des investissements est mise en œuvre à travers un schéma directeur des investissements sur 30 ans et des Plans-pluriannuels associés, co-construits entre Enedis et la commune. Le renouvellement de câbles électriques souterrains d’ancienne génération sera notamment programmé. Enedis prévoit ainsi d’investir 240 k€ sur la période (2021-2024).

EDF confirme son implication

Ce nouveau contrat précise également les engagements d’EDF pour apporter les meilleures conditions de services aux habitants de la commune et pour lutter contre la précarité énergétique par la mise en œuvre rigoureuse des dispositifs réglementaires et par une étroite collaboration avec les acteurs de la solidarité sur le territoire. EDF réaffirme son implication pour accompagner les clients en difficultés de paiement et pour mener des actions autour de la maîtrise de l’énergie afin de les aider à mieux gérer leurs consommations.

Gagner en réactivité à Velorgues

Si le distributeur garantit déjà une alimentation électrique de qualité grâce à un réseau robuste et performant, l’entreprise investit dans des technologies innovantes pour améliorer ses services. Dans le quartier de Velorgues à l’Isle-sur-la-Sorgue, un IACM (Interrupteur aérien à commande manuelle) a été remplacé par un OMT (Organe de manœuvre télécommandé), afin de gagner en réactivité en cas d’incident. L’OMT est un interrupteur aux nombreux avantages : télécommandé depuis l’Agence de conduite du réseau (ACR) basée à Aix-en-Provence, il permet de réaliser des manœuvres à distance. En cas d’incident, des algorithmes analysent les défauts et, grâce à cet appareil, en quelques secondes, la portion de réseau qui subit le défaut est circonscrit. Une équipe technique peut alors se rendre sur place, diagnostiquer l’origine de l’incident et procéder à la réparation.

Visite de chantier Travaux sous Tension à Velorgues. Crédit photo: Enedis

L’opération prévoit de revoir l’emplacement du matériel sur un point de réseau stratégique. Placé sur la ligne principale, il va permettre, en cas de coupure pour incident ou travaux, de protéger davantage de clients et assurera le bouclage avec d’autres alimentations de secours. La pose de ce matériel nécessite le changement du poteau béton existant. En effet, ce matériel exige un poteau plus résistant à l’effort mécanique. Ce chantier se déroulait en deux phases. Le 31 août : dépose de l’ancien IACM, du 21 au 24 septembre : changement poteau et pose du nouvel OMT.

Le chantier est réalisé par les équipes TST (Techniciens d’intervention travaux sous tension) du Vaucluse, dont la spécialité permet de travailler sous tension et présente l’avantage pour les clients de ne pas avoir de coupures lors de travaux. Les travaux réalisés sous tension par Enedis contribuent à réduire l’empreinte carbone, en évitant le groupe électrogène parfois indispensable, ainsi les clients ne subissent pas les coupures et les désagréments que peuvent occasionner les groupes électrogènes

Visite de chantier Travaux sous Tension à Velorgues. Crédit photo: Enedis

L.M.


Enedis, plus loin dans la mobilité électrique

Enedis et le Châtaigner oeuvrent ensemble pour une société plus juste

Enedis, gestionnaire de réseau de distribution d’électricité (ex ERDF) et le Châtaigner, entreprise adaptée pour le travail des personnes handicapées située à Cavaillon ont renouvelé leur partenariat acté en 2019. En 2020, l’entreprise d’électricité a investi 14M€ dans les entreprises du secteur protégé et adapté et 2,80M€ dans l’insertion par l’activité économique.

Les personnes employées par le Châtaigner œuvreront à réparation et au changement de portes de coffrets électriques ainsi qu’au débroussaillage de postes de distribution publique d’électricité. Dans la foulée la société Enedis s’est engagée dans l’achat solidaire, responsable et de proximité en Vaucluse.

Dans le détail

La convention de partenariat, établie entre Enedis et le Châtaigner, d’une durée d’un an, consiste en la professionnalisation de personnes handicapées –volets sécurité et environnement- pour la réparation de 600 portes de coffrets. La société d’électricité versera également 10 000€ au Châtaigner, hors fourniture de matériel et selon les interventions réalisées et dans le cadre de l’accord Handicap 2021-2023. Enedis s’est également engagée à organiser des visites à caractère industriel dans le cadre du projet pédagogique de découverte des métiers.

La RSE en pratique

«Les enjeux de développement durable sont au centre de la démarche RSE (Responsabilité sociétale des entreprises), a souligné Emilie Blondel, adjoint au directeur Enedis en Vaucluse dans le cadre du Projet Industriel et Humain 2020-2025, qui vise à concilier performance industrielle et approche durable, au plus près des territoires et des clients, en faveur de la transition écologique. Cette démarche responsable et solidaire est une action concrète qui contribue, aux travers de nos achats, à faire changer les regards sur la question du handicap, ainsi qu’à inclure les personnes en situation de handicap dans un véritable projet professionnel. D’autre part, nous dédions certains de nos marchés au secteur protégé. Par exemple, le recyclage des compteurs Linky et le nettoyage de vêtements ‘image de marque’. Enfin, 3 marchés d’élagages sur les 17 dernièrement passés sont dévolus au secteur protégé, les travaux débuteront le 1er janvier 2022.»

Le Châtaigner

L’entreprise adaptée le Châtaigner, ancien atelier autonome, a été créée par l’association Vauclusienne d’entraide aux personnes handicapées. C’est une société par action simplifiée unipersonnelle (Sasu). Elle est agréée Entreprise solidaire et sociale. Elle salarie et accompagne les travailleurs handicapés en facilitant leur adaptation et leur apprentissage au poste de travail tant en terme de savoir être que de savoir-faire ; La production de biens ou de services dans le souci de la satisfaction des clients -délai et qualité- ; L’accompagnement lié à la santé et à la sécurité du personnel et socio-professionnel dans le respect de la personne. Les salariés interviennent dans la sphère du multi services en second œuvre bâtiment : peinture, électricité, plomberie, maçonnerie, carrelage, climatisation ; en espace vert ; dans la prestation en atelier et en entreprises. L’entreprise adaptée se situe 199, route de Cavaillon à Robion.


Enedis, plus loin dans la mobilité électrique

Jean-Michel Bostetter, représentant Pays d’Aigues de l’association nationale des centrales villageoises, et Emilie Blondel, adjointe au directeur Enedis du Vaucluse, ont signé un partenariat de 2 ans. Objectif ? Faciliter le dialogue entre les sociétés locales de production et le gestionnaire de réseau pour le raccordement des installations au réseau public de distribution d’électricité.

Les partenaires se placent en facilitateurs des projets, dans les domaines du raccordement électrique des installations, de l’analyse d’impact vis‐à‐vis du réseau de distribution et de l’expertise technique pour optimiser les coûts et délais de raccordement. Il est également question de lancer, dans le cadre de la transition énergétique, des projets innovants et Smart Grids (réseaux intelligents).

En savoir plus

L’Association Centrales Villageoises fédère 57 structures éponymes en France exploitant près de 360 installations photovoltaïques. La structure dispose d’une large communauté de citoyens et d’acteurs prêts à lancer de nouveaux projets. L’idée des Centrales Villageoises est apparue en 2010 en Auvergne-Rhône-Alpes. Cet essor est soutenu par des citoyens de plus en plus sensibles aux défis du changement climatique. C’est dans ce contexte qu’en mars 2018, est d’ailleurs créée l’association. Son rôle est d’assurer le développement du modèle et le transfert du savoir-faire à l’échelle nationale.

Mission

La société Centrales Villageoises développe les énergies renouvelables et les économies d’énergies sur son territoire en associant habitants, collectivités et entreprises locales dans le respect du patrimoine bâti et paysager. Il s’agit de sociétés locales (SAS ou SCIC AS) constituées majoritairement de citoyens sensibles à la production locale d’électricité et au développement des EnR (énergies renouvelables).
M.H.

Jean-Michel Bostetter, représentant Pays d’Aigues de l’association nationale des centrales villageoises, et Emilie Blondel, adjointe au directeur Enedis du Vaucluse,
ont signé un partenariat de 2 ans pour faciliter le dialogue entre les sociétés locales de production et le gestionnaire de réseau

Enedis, plus loin dans la mobilité électrique

Enedis investit 180 000€ dans la fiabilisation de ses lignes électriques aériennes dans le secteur de Caderousse. Objectif ? Moderniser les réseaux afin d’en garantir la pérennité et la performance.

Enedis, gestionnaire du réseau public de distribution d’électricité, a engagé un important chantier de maintenance et de fiabilisation de ses lignes électriques aériennes dans le secteur de Caderousse. Débuté le 8 mars sur la commune d’Orange, ce chantier vient de se terminer sur les lignes aériennes du départ Caderousse du Poste Source de Piolenc. Plusieurs communes sont ainsi concernées : Orange, Piolenc et Caderousse. Afin de minimiser la gêne des clients, des groupes électrogènes seront posés afin de réduire les temps de coupure.

En quelques chiffres

Pour garantir le bon fonctionnement du réseau, Enedis propose des solutions alternatives au renouvellement intégral des ouvrages. La fiabilisation améliore ainsi le service et la fourniture d’électricité. En quelques chiffres : 12 km de lignes HTA (Haute tension) fiabilisées et modernisées sur 2 mois, 38 points d’élagage et de débroussaillage, 7 poteaux remplacés, 8 armements remplacés, 27 attaches et isolateurs remplacées, 10 mises en conformité de poste HTA et 12 ancrages renouvelés.

Depuis peu, les outils de diagnostic de ligne se modernisent avec notamment l’utilisation de tablette informatique géolocalisée et d’applications avec Intelligence Artificielle. Enedis forme également au sein de ses équipes des télé-pilotes de drone afin de diagnostiquer par voie aérienne les lignes inaccessibles en pédestre.

Entreprises déployées sur le chantier

Pour ce chantier, Enedis a fait appel à l’entreprise Gori basée à Noves, qui possède le savoir-faire nécessaire. Les équipes de la base opérationnelle d’Enedis de Carpentras réalisent également une partie du chantier en coordination avec les entreprises durant le mois de mai. Enedis a par ailleurs sollicité les équipes des travaux sous tension HTA d’Enedis Avignon afin de maintenir l’alimentation électrique des clients durant nos opérations de maintenance réseau.

L.M.


Enedis, plus loin dans la mobilité électrique

Joël Guin, Président du Grand Avignon, représenté par Jacques Demanse, vice-président délégué à la transition énergétique, et Sébastien Quiminal, Directeur Enedis Vaucluse, viennent de signer une convention relative à la mise en œuvre du PCAET (Plan climat air énergie) du Grand Avignon.

« La transition écologique lance de nombreux défis qu’Enedis et les collectivités ont choisi de relever ensemble, en renforçant leur lien d’échange et de coopération. » Enedis et le Grand Avignon entretiennent depuis de nombreuses années des relations visant à intégrer le réseau d’électricité en amont des choix d’urbanisme, de mobilité et d’énergies renouvelables. Ce partenariat permet de définir les modalités d’accompagnement de la collectivité par Enedis, en sa qualité de gestionnaire du réseau public de distribution d’électricité, dans l’atteinte des objectifs territoriaux de transition énergétique fixés dans le cadre des projets Plan climat air énergie.

Le ‘Plan climat air énergie territorial’ ?

Les collectivités sont incitées, depuis le Plan Climat National de 2004, à élaborer des plans climat territoriaux déclinant, dans leurs compétences propres, une véritable politique climatique et énergétique locale. Les PCAET sont des outils d’animation du territoire qui définissent les objectifs stratégiques et opérationnels afin d’atténuer le changement climatique, de développer les énergies renouvelables et de maîtriser la consommation d’énergie, en cohérence avec les engagements internationaux de la France.

En pratique

Dans le cadre de leur partenariat, le Grand Avignon et Enedis s’engagent à collaborer ensemble autour : du raccordement des sources de production renouvelables ; du développement de la mobilité électrique ; des données de consommations par bâtiment ; de la lutte contre la précarité énergétique et de la mise à disposition de données cartographiques du réseau de distribution électrique.

L.M.


Enedis, plus loin dans la mobilité électrique

Le challenge Dataviz, lancé le 20 mai dernier en présence de Sébastien Quiminal, directeur Enedis Vaucluse, Romain Gemignani, et Pierre-Michel Bousquet de la formation Statistique et informatique décisionnelle de l’IUT d’Avignon a été remporté par les étudiants de l’IUT d’Avignon.

Tous les ans, la formation de DUT Statistique et informatique décisionnelle (STID) des IUT organise un concours pour ses 300 étudiants de première année, avec 12 universités participantes. Enedis s’est associé pour la quatrième année consécutive à Avignon Université. Simon, Maxime, Adam et Marie, grâce à leurs travaux sur l’impact du confinement sur la consommation d’électricité, remportent le premier prix de concours de data visualisation sur le thème de la transition énergétique. Avec leur production, les élèves de l’IUT d’Avignon auront la chance de voir leur projet ‘Dataviz’ valorisé sur le site open data d’Enedis. Ils seront également reçus sur le site Enedis d’Avignon où ils bénéficieront d’un échange en visioconférence avec un data scientist national. Enfin, ils auront le plaisir de passer une journée de détente au Wave Island de Monteux, offert par Enedis et Avignon Université.

Les étudiants avaient cette année, le choix de travailler sur les thématiques suivantes : ‘les conséquences du confinement sur la consommation d’électricité’, pour laquelle ils ont eu accès à la quantité d’électricité consommée par tous les clients avant et pendant le confinement, ou ‘simplifier la dataviz de la production d’électricité par les énergies renouvelables’, pour laquelle ils ont pu étudier la quantité d’électricité produite par les installations d’énergies renouvelables. Dans le cadre d’étroites relations de proximité avec l’Université d’Avignon, Enedis accueille actuellement 2 élèves de première année de Master IA (Intelligence artificielle), une opportunité offerte par l’entreprise pour toucher du doigt les innovations du groupe. Ils sont hébergés dans les locaux Enedis de la Cisam à Marseille et supervisés par le responsable innovation d’Enedis, Romain Gemignani.

L.M.


Enedis, plus loin dans la mobilité électrique

L’Association des maires de Vaucluse (AMV84) et Enedis Vaucluse viennent de signer une convention de partenariat afin de « renforcer les relations de proximité tout en œuvrant ensemble en faveur de la transition écologique ».
Pour Enedis, gestionnaire du réseau public de distribution d’électricité dans le département, cette collaboration vise à poursuivre sa démarche d’accompagnement des territoires.
« Chaque commune du Vaucluse continuera d’être accompagnée par un Interlocuteur dédié d’Enedis, ayant un rôle de facilitateur et qui transmettra conseils et propositions de services adaptés aux collectivités, explique Sébastien Quiminal, nouveau directeur d’Enedis Vaucluse. Enedis assurera également l’information des élus via l’AMV autour du réseau public de distribution d’électricité et de son modèle concessif. Plus spécifiquement, les informations pourront porter sur la mobilité électrique, les offres pour les collectivités ou les canaux numériques mis à disposition par Enedis. »

Le quotidien des communes
« Enedis c’est le quotidien des communes et des élus comme avec ‘le correspondant tempête’, complète Jean-François Lovisolo co-président de l’AMV. Cela permet ainsi de réagir quelle que soit la taille de la commune. L’AMV reste très attachée à ce traitement équitables.
« Nous œuvrons pour une relation de proximité avec les élus et s’attache à améliorer en permanence le service rendu aux collectivités et à leurs administrés », confirme le directeur d’Enedis Vaucluse qui apporte par ailleurs un soutien financier l’Association des maires de Vaucluse.

Partage d’expérience et des compétences
Cette convention va donc permettre aux adhérents de l’AMV de disposer de l’accompagnement d’Enedis en matière de savoir-faire environnemental.
« Nous nous engageons au plus près des territoires pour accompagner les transformations comportementales et environnementales en France et proposer des solutions adaptées aux attentes de chacun pour accélérer la transition écologique », rappelle Sébastien Quiminal.
A ce titre, Enedis dispose ainsi d’une grande expérience en matière d’aléa climatique, de mobilité avec les bornes de recharge ainsi que d’utilisation d’une flotte de véhicule électrique. « Nous avons développé une vraie compétence en la matière puisque nous disposons de la 2e flotte de France après la Poste » rappelle le directeur d’Enedis Vaucluse.
« Nous envisageons d’ailleurs prochainement des formations des élus sur ces thématiques », annonce Jean-François Lovisolo.

https://echodumardi.com/tag/enedis/page/5/   1/1