18 avril 2025 |

Ecrit par le 18 avril 2025

Urgence climatique, Enedis et Avignon vers la sobriété énergétique et au-delà

Avignon vient de signer le contrat de concession portant sur les 30 prochaines années avec Enedis. Il y est question de développement du territoire, de transition écologique, de politique tarifaire et d’accompagnement des consommateurs

Pour l’occasion Paul-Roger Gontard, Adjoint au Maire, Délégué au développement territorial et aux grands projets a signé une charte partenariale, dans le cadre de la concession, entre la Ville et Enedis en présence de Cédric Boissier, Directeur régional Provence Alpes du Sud d’Enedis, et Sébastien Quiminal, Directeur Enedis Vaucluse. Enedis y a également vu là l’opportunité d’une journée de séminaire pour une partie de ses équipes, au Palais-des-Papes, sur les services innovants en matière de transition écologique à destination des collectivités.

La charte partenariale
La charte qui accompagne la signature du contrat de concession avec Enedis encourage divers domaines comme la sobriété énergétique face à l’urgence climatique ; Le déploiement de l’auto-consommation collective (école Joly Jean). On y évoque aussi l’optimisation des dépenses dans les bâtiments publics via les données agrégées par les compteurs communicants Lynky ; L’accélération de la rénovation des bâtiments énergétiques en regard de l’historique des consommations d’électricité 2011-2019 ; L’aide à la décision face à la précarité énergétique ; Ainsi que la détection des anomalies de l’éclairage public.

En savoir plus
Enedis, gestionnaire public du réseau de distribution d’électricité emploie 38 000 personnes. Au service de 37 millions de clients, elle développe, exploite, modernise 1,4 million de kilomètres de réseau électrique basse et moyenne tension (230 et 20 000 volts) et gère les données associées.
L’entreprise publique réalise les raccordements des clients, le dépannage 24h/24, 7J/7, le relevé des compteurs et toutes les interventions techniques. Elle intervient également auprès des collectivités locales, propriétaires des réseaux. Enedis est indépendante des fournisseurs d’énergie qui sont chargés de la vente et de la gestion du contrat de fourniture d’électricité.

Paul-Roger Gontard s’est entretenu avec les équipes d’Enedis à l’occasion de la signature de la charte partenariale

Urgence climatique, Enedis et Avignon vers la sobriété énergétique et au-delà

À la suite d’un challenge collectif et sportif réalisé par les collaborateurs d’Enedis il y a quelques mois, Roland Dubois, directeur délégué d’Enedis Provence Alpes du Sud, a remis un chèque de 2000€ au Centre régional de sauvegarde de la faune sauvage de Buoux.

Chaque année, Enedis Provence Alpes du Sud démontre sa volonté de s’inscrire durablement dans les territoires et se mobilise pour une ou plusieurs œuvres solidaires à travers son programme ‘Ensemble, motivé et en forme’, lancé en partenariat avec United Heroes, l’application pour faire du sport en entreprise.

Leur dernière action concerne le Centre régional de sauvegarde de la faune sauvage, basé à Buoux et géré par la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO) de la région Paca. En tout, les salariés enregistrés sur l’application United Heroes ont parcouru plus de 38 000km en un mois, ce qui équivaut à un peu plus de 3 allers-retours entre Paris et New-York. Suite a ce challenge sportif, Enedis a pu remettre un chèque de 2000€ à Loriane Aubinais, chargée du Centre régional de sauvegarde de la faune sauvage.

Enedis pour la préservation de la biodiversité

Avec ses 1,4 millions de kilomètres de lignes électriques qui ne peuvent pas toujours être enfouies, Enedis tient à s’assurer de protéger et de respecter au maximum la faune et la flore aux abords de ses ouvrages et sites. Pour ce faire, la société mène de nombreuses actions tout au long de l’année, notamment dans le cadre de son projet ‘Industriel et Humain 2020-2025’ dont l’une des principales ambitions est de faire d’Enedis un partenaire clé des territoires.

Le réseau moyenne tension d’Enedis est en partie aérien et peut présenter un risque de mortalité pour les oiseaux. Ainsi, l’entreprise a à cœur de construire des partenariats locaux avec des associations naturalistes comme la LPO avec laquelle l’entreprise a renouvelé sa convention pour 3 an, mais aussi de continuer de présenter un travail engagé au sein des parcs régionaux et nationaux.

A l’occasion de cette remise de chèque, les équipes d’Enedis ont pu visiter le refuge et assister au lâcher d’un vautour qui ne nécessitait plus de soin. ©DR

V.A.


Urgence climatique, Enedis et Avignon vers la sobriété énergétique et au-delà

Dans le cadre d’un chantier dans le secteur d’Apt et du plateau de Sault qui devrait durer jusqu’à la fin du mois de juillet, Enedis a mandaté la société Gori pour élaguer plus de 15km de lignes aériennes moyenne tension. Pour ce faire, l’entreprise va utiliser un engin innovant surnommé ‘la girafe’ qui permet d’élaguer à plus de 16m du sol.

La ‘girafe’ est équipée d’une scie circulaire placée à l’extrémité d’un mât télescopique permettant de dégager les lignes électriques avec plus d’efficacité et de facilité qu’un élagueur, qui lui a pour obligation de se tenir à minimum 3m des conducteurs nus sous tension avec une végétation à plus de 2m du réseau. La ‘girafe’, quant à elle, peut élaguer cette même végétation à 60cm du réseau tout en gardant sa lame à 3m de la ligne.

Malgré sa rapidité qui lui permet d’élaguer la moitié d’un kilomètre en moyenne par jour, l’utilisation de cet engin innovant n’est qu’un outil complémentaire au travail des professionnels car il reste limité aux zones qui lui sont accessibles. Faire appel à l’entreprise Gori, qui possède la ‘girafe’, représente pour Enedis un moyen d’assurer davantage la sécurité des personnes et des biens à proximité de ses ouvrages électriques.

Le ‘Lidar’, la méthode de surveillance aérienne des lignes Enedis

Avant d’entamer le processus d’élagage, Enedis réalise une surveillance de ces lignes. Pour ce faire, elle fait appel aux sociétés Jet systems, une compagnie aérienne d’hélicoptère, et Visimind, spécialisée dans les technologie de cartographie mobile. L’alliance de ces deux dernières permet le survol d’un hélicoptère sur le territoire qui recense les lignes présentes sur la zone grâce à un laser, qui lui sert à réaliser l’inventaire forestier des lignes électriques.

Ainsi, l’ajout de la technique du ‘Lidar’ à l’outil la ‘girafe’ assure une sécurité et une rapidité plus importantes, mais également un meilleur service. Tous deux permettront un élagage de meilleure qualité sur les 220km de lignes aériennes moyenne tension du Vaucluse, et ce, pour un coût total de 530 000€.

V.A.


Urgence climatique, Enedis et Avignon vers la sobriété énergétique et au-delà

Dans le cadre du Pacte avec les quartiers pour toutes les entreprises (Paqte) signée avec la préfecture de Vaucluse, les sites Enedis Courtine et Enedis Saint-Gabriel à Avignon ont accueilli des collégiens cavaillonnais pour une journée découverte.

Dans le cadre de la lutte contre l’exclusion de l’insertion professionnelle des jeunes, Enedis en accueille régulièrement sur ses sites. Les établissements Enedis Courtine et Enedis Saint-Gabriel viennent d’ouvrir leurs portes aux élèves de 3ème du collège Paul Gauthier, situé à Cavaillon.

Après en avoir appris plus sur l’entreprise et ses différentes missions, les jeunes ont pu découvrir tout le matériel utilisé pour les travaux sous-tension. Cette journée a permis aux élèves de découvrir un métier et potentiellement d’affiner leurs choix d’orientation scolaire. Cet événement témoigne également de l’engagement d’Enedis dans le Paqte, mené par la Fondation agir contre l’exclusion (FACE) de Vaucluse.

V.A.


Urgence climatique, Enedis et Avignon vers la sobriété énergétique et au-delà

Suite à la tempête Eunice, des équipes d’Enedis Vaucluse sont parties en renfort dans le Nord de la France afin de procéder aux opérations de réalimentation électrique.

Fils rompus, arbres tombés sur les lignes, poteaux brisés… Les dégâts ont été importants sur le réseau public lors de la tempête Eunice qui a frappé la Normandie et les Hauts-de-France le week-end dernier. Un événement climatique qui, au plus fort de l’aléa, a privé 170 000 clients d’électricité.

Afin de procéder le plus vite possible aux réparations, Enedis a sollicité sa Fire (Force d’intervention rapide électricité). Ce dispositif est destiné à mobiliser en un temps record des équipes dans toutes la France en cas d’événements climatiques graves. Il comprend notamment une pré-mobilisation d’hommes et de matériel lors des alertes météos afin de gagner le maximum de temps. Grâce à ce mode opératoire, Enedis réalimente en électricité la plus grande partie de ses clients en moins de 48 heures.

Dans ce cadre, 1 000 salariés d’Enedis ont ainsi été mis à contribution. Parmi eux, 27 salariés d’Enedis des départements du Vaucluse, des Alpes du Sud et des Bouches-du-Rhône qui se sont portés volontaires dès ce week-end pour rejoindre leurs collègues dans le Nord. Ce sont majoritairement des techniciens venant d’Aix-en-Provence, Aubagne, Avignon, Carpentras, Digne, Gap, Les Pennes Mirabeau, Manosque, Marseille, Salon-de-Provence, Sisteron et Tarascon. Ils ont débuté les premières interventions sur le terrain, aux côtés des équipes locales et il ne restait, hier, que 16 000 foyers encore privés d’électricité dans les Hauts-de-France.


Urgence climatique, Enedis et Avignon vers la sobriété énergétique et au-delà

Pour gagner en efficacité et rapidité lors d’intempéries, Enedis forme ses ‘Correspondants tempête’. Grâce à leur connaissance affûtée du terrain ils guideront les équipes d’intervention et feront le relais auprès des populations.

Pour faire face aux dégâts causés par les intempéries, les chutes de neige, les vents violents Enedis mise sur une solide coordination de sa force d’intervention rapide électricité (Fire), les municipalités et les SDIS (Service départemental d’incendie et de secours). Pour parfaire le dispositif, le distributeur d’énergie met en place des ‘Correspondants tempête’. Leur mission ? Mettre au service des équipes leur connaissance du terrain pour rétablir au plus vite l’électricité dans les habitations privées.

Correspondants tempête, qui sont-ils ?
«Les correspondants tempête sont des élus ou des techniciens communaux qui connaissent particulièrement leur territoire précise Sébastien Quiminal, directeur Enedis Vaucluse. Leur rôle ? Faciliter l’identification des dégâts et simplifier l’accès au réseau endommagé permettant un rétablissement de l’électricité.»

Les moyens
Pour intégrer ce nouvel acteur dans le maillage d’intervention rapide, Enedis a sollicité les maires de Vaucluse lors d’une demi-journée de sensibilisation organisée par la Direction territoriale d’Enedis et de l’ISFME (Institut supérieur de formation professionnelle dédié aux métiers de l’énergie). La première formation a également été proposée aux élus, agents municipaux et aux pompiers, partenaires historiques d’Enedis lors des incidents.

Des avancées technologiques
«En plus des outils et procédures, des retours d’expériences des tempêtes passées et du développement des technologies, la modernisation du réseau avec des capteurs et objets connectés offre de nouvelles perspectives, relève Renaud Sampeur, Responsable-adjoint de l’Agence d’Intervention Enedis Vaucluse, les compteurs Linky permettent  d’identifier à distance des pannes, permettant ainsi un rétablissement plus rapide de l’électricité.»

Enedis
Enedis est une entreprise de service public, gestionnaire du réseau de distribution d’électricité qui emploie 38 000 personnes. Au service de 37 millions de clients,
elle développe, exploite et modernise 1,4 million de kilomètres de réseau électrique basse et moyenne tension (230 et 20.000 Volts) et gère les données associées.
Enedis réalise les raccordements des clients, le dépannage 24h/24, 7J/7, le relevé des compteurs et toutes les interventions techniques. Intervenant pour le compte des collectivités locales, propriétaires des réseaux, elle est indépendante des fournisseurs d’énergie qui sont chargés de la vente et de la gestion du contrat de fourniture d’électricité.


Urgence climatique, Enedis et Avignon vers la sobriété énergétique et au-delà

Enedis lance une campagne pour le recrutement de 25 stagiaires sur 2022. 6 postes concernent le Vaucluse.

Objectif : déceler le plus tôt possible des candidats qui pourront être orientés vers les formations adéquates pour rejoindre ensuite l’entreprise sur de l’alternance, voire une embauche. En Vaucluse, les offres concernent les communes d’Avignon, Apt et Carpentras sur des postes de chargé de projets, technicien intervention polyvalents et technicien poste source. 7 autres postes sont basés sur les Alpes du Sud (départements des Hautes-Alpes et des Alpes-de-Haute-Provence) et 11 sur les Bouches-du-Rhône.

Il s’agit d’une 1ère sur ce territoire pour Enedis qui souhaite dès à présent capter ses futurs talents. L’initiative est simple : déceler lors d’un stage les candidats de Terminales Bac pro Melec (Métiers de l’électricité et de ses environnements connectés) ou MEI (Maintenance des équipements industriels) pour poursuive avec eux. Les suites : un BTS électrotechnique ou ATI (Assistance technique d’ingénieur) en alternance ou une mention complémentaire « Technicien en réseaux électriques » à l’ECIR (Ecole de la construction des infrastructures et réseaux) à Mallemort.

Chaque année, 1 200 alternants sont accueillis au niveau national, sur des niveaux allant du CAP au bac +5. Sur les départements des Bouches du Rhône, du Vaucluse, des Alpes de Haute Provence et des Hautes-Alpes, Enedis a recruté cette année 60 nouveaux alternants dans les filières techniques et tertiaires. En 2022, Enedis Provence Alpes du Sud prévoit 40 postes en alternance et 50 embauches, en plus des offres de stage.

Pour consulter toutes les offres : www.enedis.fr/recrute

Technicienne Enedis. Crédit photo: Enedis

L.M.


Urgence climatique, Enedis et Avignon vers la sobriété énergétique et au-delà

Enedis Vaucluse et l’association carpentrassienne ‘Un par un’ viennent de signer une convention de partenariat en faveur de l’emploi, l’insertion et l’inclusion numérique des jeunes. Dans ce cadre, les deux parties s’engagent pour une année de collaboration. Pour cela, les deux structures collaborent à la mise en œuvre du projet de l’association pour l’accompagnement d’un jeune public, âgé de 18 à 26 ans, en projet d’insertion professionnelle. Concrètement, grâce à un parrainage individuel, ces derniers pourront être conseillés et accompagnés dans leur recherche d’emploi.

Elargir le champ des possibles
Ce partenariat a d’ores et déjà commencé à porter ses fruits puisque depuis la rentrée de septembre, les équipes d’Enedis dans le Vaucluse accueillent une jeune femme en contrat d’alternance recrutée par l’intermédiaire de ‘Un par Un’. Son objectif était de reprendre un cursus de formation universitaire dans les métiers du management.
« A travers ces actions de parrainage, nous aidons les jeunes à se poser les bonnes questions, à avoir une vision plus claire de leur projet professionnel et à élargir le champ des possibles », explique Romain Sanciaume, manager chez Enedis et parrain de Sarah Elmassaoudi bénéficiant d’un contrat d’alternance en vue de préparer un BTS SAM (Support à l’action managériale) au sein de l’agence relation clients fournisseurs d’Avignon.
« Nous identifions les contraintes et freins qui pèsent sur eux et les aidons à les lever, dans une relation de confiance. Nous leur donnons aussi des clés de lecture pour bien cerner les codes du monde professionnel et les sensibiliser au fait que les métiers techniques ne sont pas réservés aux hommes, et que chez Enedis, nous avons la volonté de féminiser ces filières », poursuit le parrain.
« Cette démarche avec ‘Un par un’ nous permet d’aller chercher des profils dans les lycées pour trouver nos futurs salariés », complète Sébastien Quiminal, directeur Enedis en Vaucluse qui devrait recruter une quarantaine de personnes dans le département en 2020.

« Les entreprises ont un rôle à jouer. »

Henri Lachmann, président de ‘Un par un’

Constatant que le France est la lanterne rouge du chômage des jeunes en Europe et que 150 000 jeunes sortent chaque année sans diplômes du système scolaire, Henri Lachmann, président de ‘Un par un’ a donc souhaité que l’association accompagne ces personnes, pas forcément qualifiées, à retrouver le chemin de l’emploi.
« Les entreprises ont un rôle important à jouer dans l’inclusion de ces jeunes car les entreprises sont des formidables lieux pour apprendra à savoir être, à savoir faire et à savoir transmettre, insiste celui qui auparavant a été PDG de Schneider electric. Et c’est aux grandes entreprises de faire ce travail pas aux petites entreprises dont les dirigeants ont le nez dans le guidon et n’ont pas le temps de jouer ce rôle d’accompagnement. »
 « Dans le cadre de nos missions de service public et de notre Projet Industriel et Humain 2020-2025, ce partenariat traduit notre volonté de participer durablement aux actions sociétales portées par les acteurs de territoire, comme ‘Un par un’ » poursuit Sébastien Quiminal.
Un constat partagé par Christian Buchel, directeur clients, territoires et membre du Comex d’Enedis pour qui « mériter le nom de service public nécessite d’être connecté avec les territoires ».
Présente lors de la signature de cette convention, Marie-Charlotte Euvrard, sous-préfète à l’égalité des chances en Vaucluse, a tenu également à saluer « cette initiative vertueuse dont le suivi est assuré par ‘Un par un’ ».

Romain Sanciaume, manager chez Enedis et ‘parrain’ de Sarah Elmassaoudi (tous deux au centre) entourés de deux autres parrains d’Enedis.

L’inclusion numérique également au programme
Le partenariat prévoit également un volet sur l’inclusion numérique. En effet, pour ces jeunes, éloignés de l’emploi, un accompagnement spécifique est souvent nécessaire dans l’utilisation professionnelle des outils numériques. Si la plupart d’entre eux sont équipés a minima d’un smartphone et savent se servir du numérique pour leur usage personnel récréatif, un accompagnement spécifique est souvent nécessaire pour leurs usages professionnels. Ces accompagnements permettront par exemple aux jeunes bénéficiaires d’effectuer certaines démarches professionnelles. Enedis se propose de leur faire découvrir les outils digitaux mis en place par l’entreprise dans les domaines de l’emploi, disponibles via smartphone, tablette ou ordinateur. Les recrutements d’Enedis se déroulant exclusivement via le site internet enedis.fr/offres-emplois, les jeunes seront familiarisés avec la recherche d’emploi numérique. Enedis s’engage également à diffuser ses offres de recrutement, notamment en alternance, auprès de l’Association qui sera présente, tout au long de l’année, au sein des collèges et lycées techniques du Vaucluse lors des journées portes ouvertes par exemple.


Urgence climatique, Enedis et Avignon vers la sobriété énergétique et au-delà

Enédis et la Fédération du BTP 84 ont signé une convention de partenariat pour renforcer leur coopération. Objectif ? Gagner en efficacité lors de la réalisation des chantiers et faciliter le partage d’expérience entre les professionnels du bâtiment et les gestionnaires du réseau public d’électricité. Une coopération et une organisation fondamentales à l’heure où la transition énergétique, écologique et la transition digitale s’accélèrent.

Sébastien Quiminal, directeur Enedis Vaucluse et Christian Pons, président de la Fédération du Bâtiment et des Travaux publics Vaucluse ont ainsi échangé sur la mobilité électrique en présence d’entreprises adhérentes et notamment avec Thierry Devaux, président de la section électricité du BTP 84. Objectif ? Développer un réseau d’interlocuteurs de proximité. Au cœur des sujets abordés : les raccordements provisoires de chantiers ; l’accès aux ouvrages et voiries ; la prévention aux risques électriques ; les déplacements et protections des ouvrages ; les évolutions technologiques et l’émergence de réseaux intelligents.

La mobilité électrique

Mais le volet le plus important de cette mise en commun de retour d’expérience concerne la mobilité électrique avec le développement des bornes de recharges des véhicules, le raccordement des immeubles d’habitation collectifs -ce qui représente 44% des habitations en France-, en intérieur et extérieur, les matériels et solutions d’intervention et les aspects réglementaires concernant les bâtiments neufs.

Et l’enjeu est de taille

Car la ville de demain sera Smart-city, entendez ‘ville intelligente’. Et pour que cela soit effectif, les plateformes de bornes de chargement électrique communiquent avec les réseaux électriques et numériques. Il est question d’authentifier le détenteur de la carte, du badge ou du smart-phone pour accéder à la borne et que le branchement fonctionne afin de recharger la voiture. Enfin le déploiement des bornes devient essentiel notamment lorsque l’on connait l’explosion des ventes de voitures hybrides. Les motorisations électriques et hybrides rechargeables s’envolent atteignant 194 730 modèles immatriculés en 2020 dans l’hexagone, des chiffres supérieurs aux estimations du marché automobile. Soit une hausse de 125 000 unités, par rapport à 2019, pour ce marché d’à peine 10 ans et en pleine crise sanitaire ! En tout, 470 295 véhicules électriques et hybrides rechargeables sont en circulation depuis 2010.

La recharge du véhicule électrique est devenu un enjeu sociétal, ici sur la voie publique

Quand Enedis mène l’enquête

En mars dernier, Enedis a publié une enquête comportementale sur les possesseurs de véhicules électriques. Réalisée en octobre 2020 par l’institut BVA auprès de 804 possesseurs de véhicules électriques, cette étude montre que la grande majorité des utilisateurs (79%) possèdent au moins un autre véhicule, mais que le véhicule 100% électrique est le plus souvent (65%) celui qui roule le plus. La distance moyenne parcourue au quotidien est de 44 km alors que l’autonomie moyenne de leur voiture est de 257 km, en progression de 11 points par rapport à la précédente enquête. Si 48% déclarent utiliser leur voiture 100% électrique exclusivement pour les trajets du quotidien, 52% l’utilisent aussi pour leurs départs en week-end et en vacances.

Un contexte réglementaire favorable

Ces ventes sont soutenues par un contexte réglementaire favorable. Le durcissement prévisible des réglementations sur les émissions de CO2 et sur les polluants (Euro VII) conduit en effet les constructeurs à anticiper leur sortie du moteur thermique. Ainsi, Renault a annoncé un objectif de 90% de ses ventes électriques en 2030. PSA annonce un objectif de 70% de ventes en électrique et hybride rechargeable en 2030.

Les aires de services d’autoroutes équipées d’ici 2022

La moitié des aires de services d’autoroute sont aujourd’hui équipées de bornes de recharge rapide (164 aires de service). Toutes les aires du réseau autoroutier concédé seront équipées de stations de recharge pour véhicules électriques d’ici la fin 2022. En parallèle, l’équipement du réseau routier national non concédé sera réalisé à la même échéance grâce à la mobilisation des services de l’État et de financements exceptionnels de 100 millions d’euros. Au total, en comptant les bornes privées (chez les particuliers, dans les copropriétés, sur les parkings d’entreprises…), on atteint plus de 612 000 points de recharge répartis sur l’ensemble du territoire. Ce maillage fait de la France l’un des pays les mieux équipés d’Europe : plus de 20% des bornes installées en Europe se situent en France. 

Recharge du véhicule

De manière stable, la recharge principale s’effectue très majoritairement à domicile (89% des sondés), tandis que les recharges en voirie ou au travail restent marginales. A noter une progression de 7% de la recharge en immeuble. Alors qu’en 2019, 33% des habitants en immeuble déclaraient recharger leur voiture sur des bornes publiques, ils ne sont plus que 26% à les utiliser. Globalement 88% des sondés n’utilisent presque jamais les bornes en voirie et, sur les 12% les utilisant parfois, 58% le font sur les parkings de supermarchés, tandis que 30% le font sur des bornes de recharge publiques, chiffre en augmentation de 4%.

Plus longtemps mais moins souvent

En 2020, les possesseurs de véhicules 100% électriques se rechargent moins souvent, mais plus longtemps. Pour les personnes interrogées, la durée moyenne de la recharge est de 10 heures, soit une heure de plus qu’en 2019. Par contre, la fréquence de la recharge tend à baisser : ils ne sont plus que 55% des utilisateurs à déclarer se recharger une ou deux fois par semaine contre 64% en 2019, et sont 16% à se recharger moins d’une fois par semaine contre 8% en 2019. Il en reste néanmoins 29% à se recharger tous les deux ou trois jours et 17% tous les jours ou presque.

Près de 90% des utilisateurs rechargent leur véhicule électrique de nuit à leur domicile ou en journée au travail. La recharge sur voie publique semble plus aléatoire

En maison individuelle

En maison individuelle, la recharge s’effectue à 43% sur une prise classique, à 37% sur une prise renforcée et à 19% sur une borne de recharge. Concernant la recharge sur une prise classique, dans 67% des cas cette prise existait avant son utilisation pour la recharge du véhicule. Pour les habitants en immeuble, 57% utilisent le contrat d’électricité de leur logement pour recharger leur véhicule, 25% utilisent celui souscrit par la copropriété, 8% un contrat spécifique pour la recharge sur leur place de parking et 6% un contrat proposé par un opérateur gestionnaire des bornes de recharge dans le parking de l’immeuble. Si la puissance liée à l’abonnement est souvent ignorée (60%), la recharge de la voiture électrique semble s’intégrer naturellement dans la vie du foyer.

Dans le détail

Parmi ceux qui effectuent la recharge à domicile, celle-ci est réalisée à 81% entre 18h et 7h du matin contre 84% en 2019. En 2020, la recharge nocturne entre minuit et 7h du matin diminue de 3 points (39% contre 42%) au profit de la recharge en journée qui progresse de 2 points en passant de 8 à 10%. La part de ceux qui disposent d’un dispositif de pilotage de la recharge passe de 37% à 40%. Parmi eux, la grande majorité (78%) utilise la programmation horaire dans le véhicule ou une application smartphone du constructeur. La plupart des sondés sont prêts à décaler la recharge de leurs véhicules pour éviter les pics de consommation, mais la principale motivation de ceux qui pilotent leur recharge reste la réduction de leur facture d’électricité grâce au tarif Heures Pleines / Heures Creuses.

De gauche à droite : Sébastien Quiminal, directeur Enedis Vaucluse ; Thierry Devaux président de la section électricité ; Christian Pons, président de la Fédération du Bâtiment et des Travaux publics Vaucluse ; Daniel Léonard président de la branche Travaux publics.

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