23 novembre 2024 |

Ecrit par le 23 novembre 2024

Enedis : des Vauclusiens en pleine tempête

Suite à la tempête Eunice, des équipes d’Enedis Vaucluse sont parties en renfort dans le Nord de la France afin de procéder aux opérations de réalimentation électrique.

Fils rompus, arbres tombés sur les lignes, poteaux brisés… Les dégâts ont été importants sur le réseau public lors de la tempête Eunice qui a frappé la Normandie et les Hauts-de-France le week-end dernier. Un événement climatique qui, au plus fort de l’aléa, a privé 170 000 clients d’électricité.

Afin de procéder le plus vite possible aux réparations, Enedis a sollicité sa Fire (Force d’intervention rapide électricité). Ce dispositif est destiné à mobiliser en un temps record des équipes dans toutes la France en cas d’événements climatiques graves. Il comprend notamment une pré-mobilisation d’hommes et de matériel lors des alertes météos afin de gagner le maximum de temps. Grâce à ce mode opératoire, Enedis réalimente en électricité la plus grande partie de ses clients en moins de 48 heures.

Dans ce cadre, 1 000 salariés d’Enedis ont ainsi été mis à contribution. Parmi eux, 27 salariés d’Enedis des départements du Vaucluse, des Alpes du Sud et des Bouches-du-Rhône qui se sont portés volontaires dès ce week-end pour rejoindre leurs collègues dans le Nord. Ce sont majoritairement des techniciens venant d’Aix-en-Provence, Aubagne, Avignon, Carpentras, Digne, Gap, Les Pennes Mirabeau, Manosque, Marseille, Salon-de-Provence, Sisteron et Tarascon. Ils ont débuté les premières interventions sur le terrain, aux côtés des équipes locales et il ne restait, hier, que 16 000 foyers encore privés d’électricité dans les Hauts-de-France.


Enedis : des Vauclusiens en pleine tempête

Pour gagner en efficacité et rapidité lors d’intempéries, Enedis forme ses ‘Correspondants tempête’. Grâce à leur connaissance affûtée du terrain ils guideront les équipes d’intervention et feront le relais auprès des populations.

Pour faire face aux dégâts causés par les intempéries, les chutes de neige, les vents violents Enedis mise sur une solide coordination de sa force d’intervention rapide électricité (Fire), les municipalités et les SDIS (Service départemental d’incendie et de secours). Pour parfaire le dispositif, le distributeur d’énergie met en place des ‘Correspondants tempête’. Leur mission ? Mettre au service des équipes leur connaissance du terrain pour rétablir au plus vite l’électricité dans les habitations privées.

Correspondants tempête, qui sont-ils ?
«Les correspondants tempête sont des élus ou des techniciens communaux qui connaissent particulièrement leur territoire précise Sébastien Quiminal, directeur Enedis Vaucluse. Leur rôle ? Faciliter l’identification des dégâts et simplifier l’accès au réseau endommagé permettant un rétablissement de l’électricité.»

Les moyens
Pour intégrer ce nouvel acteur dans le maillage d’intervention rapide, Enedis a sollicité les maires de Vaucluse lors d’une demi-journée de sensibilisation organisée par la Direction territoriale d’Enedis et de l’ISFME (Institut supérieur de formation professionnelle dédié aux métiers de l’énergie). La première formation a également été proposée aux élus, agents municipaux et aux pompiers, partenaires historiques d’Enedis lors des incidents.

Des avancées technologiques
«En plus des outils et procédures, des retours d’expériences des tempêtes passées et du développement des technologies, la modernisation du réseau avec des capteurs et objets connectés offre de nouvelles perspectives, relève Renaud Sampeur, Responsable-adjoint de l’Agence d’Intervention Enedis Vaucluse, les compteurs Linky permettent  d’identifier à distance des pannes, permettant ainsi un rétablissement plus rapide de l’électricité.»

Enedis
Enedis est une entreprise de service public, gestionnaire du réseau de distribution d’électricité qui emploie 38 000 personnes. Au service de 37 millions de clients,
elle développe, exploite et modernise 1,4 million de kilomètres de réseau électrique basse et moyenne tension (230 et 20.000 Volts) et gère les données associées.
Enedis réalise les raccordements des clients, le dépannage 24h/24, 7J/7, le relevé des compteurs et toutes les interventions techniques. Intervenant pour le compte des collectivités locales, propriétaires des réseaux, elle est indépendante des fournisseurs d’énergie qui sont chargés de la vente et de la gestion du contrat de fourniture d’électricité.


Enedis : des Vauclusiens en pleine tempête

Enedis lance une campagne pour le recrutement de 25 stagiaires sur 2022. 6 postes concernent le Vaucluse.

Objectif : déceler le plus tôt possible des candidats qui pourront être orientés vers les formations adéquates pour rejoindre ensuite l’entreprise sur de l’alternance, voire une embauche. En Vaucluse, les offres concernent les communes d’Avignon, Apt et Carpentras sur des postes de chargé de projets, technicien intervention polyvalents et technicien poste source. 7 autres postes sont basés sur les Alpes du Sud (départements des Hautes-Alpes et des Alpes-de-Haute-Provence) et 11 sur les Bouches-du-Rhône.

Il s’agit d’une 1ère sur ce territoire pour Enedis qui souhaite dès à présent capter ses futurs talents. L’initiative est simple : déceler lors d’un stage les candidats de Terminales Bac pro Melec (Métiers de l’électricité et de ses environnements connectés) ou MEI (Maintenance des équipements industriels) pour poursuive avec eux. Les suites : un BTS électrotechnique ou ATI (Assistance technique d’ingénieur) en alternance ou une mention complémentaire « Technicien en réseaux électriques » à l’ECIR (Ecole de la construction des infrastructures et réseaux) à Mallemort.

Chaque année, 1 200 alternants sont accueillis au niveau national, sur des niveaux allant du CAP au bac +5. Sur les départements des Bouches du Rhône, du Vaucluse, des Alpes de Haute Provence et des Hautes-Alpes, Enedis a recruté cette année 60 nouveaux alternants dans les filières techniques et tertiaires. En 2022, Enedis Provence Alpes du Sud prévoit 40 postes en alternance et 50 embauches, en plus des offres de stage.

Pour consulter toutes les offres : www.enedis.fr/recrute

Technicienne Enedis. Crédit photo: Enedis

L.M.


Enedis : des Vauclusiens en pleine tempête

Enedis Vaucluse et l’association carpentrassienne ‘Un par un’ viennent de signer une convention de partenariat en faveur de l’emploi, l’insertion et l’inclusion numérique des jeunes. Dans ce cadre, les deux parties s’engagent pour une année de collaboration. Pour cela, les deux structures collaborent à la mise en œuvre du projet de l’association pour l’accompagnement d’un jeune public, âgé de 18 à 26 ans, en projet d’insertion professionnelle. Concrètement, grâce à un parrainage individuel, ces derniers pourront être conseillés et accompagnés dans leur recherche d’emploi.

Elargir le champ des possibles
Ce partenariat a d’ores et déjà commencé à porter ses fruits puisque depuis la rentrée de septembre, les équipes d’Enedis dans le Vaucluse accueillent une jeune femme en contrat d’alternance recrutée par l’intermédiaire de ‘Un par Un’. Son objectif était de reprendre un cursus de formation universitaire dans les métiers du management.
« A travers ces actions de parrainage, nous aidons les jeunes à se poser les bonnes questions, à avoir une vision plus claire de leur projet professionnel et à élargir le champ des possibles », explique Romain Sanciaume, manager chez Enedis et parrain de Sarah Elmassaoudi bénéficiant d’un contrat d’alternance en vue de préparer un BTS SAM (Support à l’action managériale) au sein de l’agence relation clients fournisseurs d’Avignon.
« Nous identifions les contraintes et freins qui pèsent sur eux et les aidons à les lever, dans une relation de confiance. Nous leur donnons aussi des clés de lecture pour bien cerner les codes du monde professionnel et les sensibiliser au fait que les métiers techniques ne sont pas réservés aux hommes, et que chez Enedis, nous avons la volonté de féminiser ces filières », poursuit le parrain.
« Cette démarche avec ‘Un par un’ nous permet d’aller chercher des profils dans les lycées pour trouver nos futurs salariés », complète Sébastien Quiminal, directeur Enedis en Vaucluse qui devrait recruter une quarantaine de personnes dans le département en 2020.

« Les entreprises ont un rôle à jouer. »

Henri Lachmann, président de ‘Un par un’

Constatant que le France est la lanterne rouge du chômage des jeunes en Europe et que 150 000 jeunes sortent chaque année sans diplômes du système scolaire, Henri Lachmann, président de ‘Un par un’ a donc souhaité que l’association accompagne ces personnes, pas forcément qualifiées, à retrouver le chemin de l’emploi.
« Les entreprises ont un rôle important à jouer dans l’inclusion de ces jeunes car les entreprises sont des formidables lieux pour apprendra à savoir être, à savoir faire et à savoir transmettre, insiste celui qui auparavant a été PDG de Schneider electric. Et c’est aux grandes entreprises de faire ce travail pas aux petites entreprises dont les dirigeants ont le nez dans le guidon et n’ont pas le temps de jouer ce rôle d’accompagnement. »
 « Dans le cadre de nos missions de service public et de notre Projet Industriel et Humain 2020-2025, ce partenariat traduit notre volonté de participer durablement aux actions sociétales portées par les acteurs de territoire, comme ‘Un par un’ » poursuit Sébastien Quiminal.
Un constat partagé par Christian Buchel, directeur clients, territoires et membre du Comex d’Enedis pour qui « mériter le nom de service public nécessite d’être connecté avec les territoires ».
Présente lors de la signature de cette convention, Marie-Charlotte Euvrard, sous-préfète à l’égalité des chances en Vaucluse, a tenu également à saluer « cette initiative vertueuse dont le suivi est assuré par ‘Un par un’ ».

Romain Sanciaume, manager chez Enedis et ‘parrain’ de Sarah Elmassaoudi (tous deux au centre) entourés de deux autres parrains d’Enedis.

L’inclusion numérique également au programme
Le partenariat prévoit également un volet sur l’inclusion numérique. En effet, pour ces jeunes, éloignés de l’emploi, un accompagnement spécifique est souvent nécessaire dans l’utilisation professionnelle des outils numériques. Si la plupart d’entre eux sont équipés a minima d’un smartphone et savent se servir du numérique pour leur usage personnel récréatif, un accompagnement spécifique est souvent nécessaire pour leurs usages professionnels. Ces accompagnements permettront par exemple aux jeunes bénéficiaires d’effectuer certaines démarches professionnelles. Enedis se propose de leur faire découvrir les outils digitaux mis en place par l’entreprise dans les domaines de l’emploi, disponibles via smartphone, tablette ou ordinateur. Les recrutements d’Enedis se déroulant exclusivement via le site internet enedis.fr/offres-emplois, les jeunes seront familiarisés avec la recherche d’emploi numérique. Enedis s’engage également à diffuser ses offres de recrutement, notamment en alternance, auprès de l’Association qui sera présente, tout au long de l’année, au sein des collèges et lycées techniques du Vaucluse lors des journées portes ouvertes par exemple.


Enedis : des Vauclusiens en pleine tempête

Enédis et la Fédération du BTP 84 ont signé une convention de partenariat pour renforcer leur coopération. Objectif ? Gagner en efficacité lors de la réalisation des chantiers et faciliter le partage d’expérience entre les professionnels du bâtiment et les gestionnaires du réseau public d’électricité. Une coopération et une organisation fondamentales à l’heure où la transition énergétique, écologique et la transition digitale s’accélèrent.

Sébastien Quiminal, directeur Enedis Vaucluse et Christian Pons, président de la Fédération du Bâtiment et des Travaux publics Vaucluse ont ainsi échangé sur la mobilité électrique en présence d’entreprises adhérentes et notamment avec Thierry Devaux, président de la section électricité du BTP 84. Objectif ? Développer un réseau d’interlocuteurs de proximité. Au cœur des sujets abordés : les raccordements provisoires de chantiers ; l’accès aux ouvrages et voiries ; la prévention aux risques électriques ; les déplacements et protections des ouvrages ; les évolutions technologiques et l’émergence de réseaux intelligents.

La mobilité électrique

Mais le volet le plus important de cette mise en commun de retour d’expérience concerne la mobilité électrique avec le développement des bornes de recharges des véhicules, le raccordement des immeubles d’habitation collectifs -ce qui représente 44% des habitations en France-, en intérieur et extérieur, les matériels et solutions d’intervention et les aspects réglementaires concernant les bâtiments neufs.

Et l’enjeu est de taille

Car la ville de demain sera Smart-city, entendez ‘ville intelligente’. Et pour que cela soit effectif, les plateformes de bornes de chargement électrique communiquent avec les réseaux électriques et numériques. Il est question d’authentifier le détenteur de la carte, du badge ou du smart-phone pour accéder à la borne et que le branchement fonctionne afin de recharger la voiture. Enfin le déploiement des bornes devient essentiel notamment lorsque l’on connait l’explosion des ventes de voitures hybrides. Les motorisations électriques et hybrides rechargeables s’envolent atteignant 194 730 modèles immatriculés en 2020 dans l’hexagone, des chiffres supérieurs aux estimations du marché automobile. Soit une hausse de 125 000 unités, par rapport à 2019, pour ce marché d’à peine 10 ans et en pleine crise sanitaire ! En tout, 470 295 véhicules électriques et hybrides rechargeables sont en circulation depuis 2010.

La recharge du véhicule électrique est devenu un enjeu sociétal, ici sur la voie publique

Quand Enedis mène l’enquête

En mars dernier, Enedis a publié une enquête comportementale sur les possesseurs de véhicules électriques. Réalisée en octobre 2020 par l’institut BVA auprès de 804 possesseurs de véhicules électriques, cette étude montre que la grande majorité des utilisateurs (79%) possèdent au moins un autre véhicule, mais que le véhicule 100% électrique est le plus souvent (65%) celui qui roule le plus. La distance moyenne parcourue au quotidien est de 44 km alors que l’autonomie moyenne de leur voiture est de 257 km, en progression de 11 points par rapport à la précédente enquête. Si 48% déclarent utiliser leur voiture 100% électrique exclusivement pour les trajets du quotidien, 52% l’utilisent aussi pour leurs départs en week-end et en vacances.

Un contexte réglementaire favorable

Ces ventes sont soutenues par un contexte réglementaire favorable. Le durcissement prévisible des réglementations sur les émissions de CO2 et sur les polluants (Euro VII) conduit en effet les constructeurs à anticiper leur sortie du moteur thermique. Ainsi, Renault a annoncé un objectif de 90% de ses ventes électriques en 2030. PSA annonce un objectif de 70% de ventes en électrique et hybride rechargeable en 2030.

Les aires de services d’autoroutes équipées d’ici 2022

La moitié des aires de services d’autoroute sont aujourd’hui équipées de bornes de recharge rapide (164 aires de service). Toutes les aires du réseau autoroutier concédé seront équipées de stations de recharge pour véhicules électriques d’ici la fin 2022. En parallèle, l’équipement du réseau routier national non concédé sera réalisé à la même échéance grâce à la mobilisation des services de l’État et de financements exceptionnels de 100 millions d’euros. Au total, en comptant les bornes privées (chez les particuliers, dans les copropriétés, sur les parkings d’entreprises…), on atteint plus de 612 000 points de recharge répartis sur l’ensemble du territoire. Ce maillage fait de la France l’un des pays les mieux équipés d’Europe : plus de 20% des bornes installées en Europe se situent en France. 

Recharge du véhicule

De manière stable, la recharge principale s’effectue très majoritairement à domicile (89% des sondés), tandis que les recharges en voirie ou au travail restent marginales. A noter une progression de 7% de la recharge en immeuble. Alors qu’en 2019, 33% des habitants en immeuble déclaraient recharger leur voiture sur des bornes publiques, ils ne sont plus que 26% à les utiliser. Globalement 88% des sondés n’utilisent presque jamais les bornes en voirie et, sur les 12% les utilisant parfois, 58% le font sur les parkings de supermarchés, tandis que 30% le font sur des bornes de recharge publiques, chiffre en augmentation de 4%.

Plus longtemps mais moins souvent

En 2020, les possesseurs de véhicules 100% électriques se rechargent moins souvent, mais plus longtemps. Pour les personnes interrogées, la durée moyenne de la recharge est de 10 heures, soit une heure de plus qu’en 2019. Par contre, la fréquence de la recharge tend à baisser : ils ne sont plus que 55% des utilisateurs à déclarer se recharger une ou deux fois par semaine contre 64% en 2019, et sont 16% à se recharger moins d’une fois par semaine contre 8% en 2019. Il en reste néanmoins 29% à se recharger tous les deux ou trois jours et 17% tous les jours ou presque.

Près de 90% des utilisateurs rechargent leur véhicule électrique de nuit à leur domicile ou en journée au travail. La recharge sur voie publique semble plus aléatoire

En maison individuelle

En maison individuelle, la recharge s’effectue à 43% sur une prise classique, à 37% sur une prise renforcée et à 19% sur une borne de recharge. Concernant la recharge sur une prise classique, dans 67% des cas cette prise existait avant son utilisation pour la recharge du véhicule. Pour les habitants en immeuble, 57% utilisent le contrat d’électricité de leur logement pour recharger leur véhicule, 25% utilisent celui souscrit par la copropriété, 8% un contrat spécifique pour la recharge sur leur place de parking et 6% un contrat proposé par un opérateur gestionnaire des bornes de recharge dans le parking de l’immeuble. Si la puissance liée à l’abonnement est souvent ignorée (60%), la recharge de la voiture électrique semble s’intégrer naturellement dans la vie du foyer.

Dans le détail

Parmi ceux qui effectuent la recharge à domicile, celle-ci est réalisée à 81% entre 18h et 7h du matin contre 84% en 2019. En 2020, la recharge nocturne entre minuit et 7h du matin diminue de 3 points (39% contre 42%) au profit de la recharge en journée qui progresse de 2 points en passant de 8 à 10%. La part de ceux qui disposent d’un dispositif de pilotage de la recharge passe de 37% à 40%. Parmi eux, la grande majorité (78%) utilise la programmation horaire dans le véhicule ou une application smartphone du constructeur. La plupart des sondés sont prêts à décaler la recharge de leurs véhicules pour éviter les pics de consommation, mais la principale motivation de ceux qui pilotent leur recharge reste la réduction de leur facture d’électricité grâce au tarif Heures Pleines / Heures Creuses.

De gauche à droite : Sébastien Quiminal, directeur Enedis Vaucluse ; Thierry Devaux président de la section électricité ; Christian Pons, président de la Fédération du Bâtiment et des Travaux publics Vaucluse ; Daniel Léonard président de la branche Travaux publics.

Enedis : des Vauclusiens en pleine tempête

Un million de véhicule électrique en 2022. Comment trouver les solutions de recharge partout et pour tous pour accélérer la transition énergétique ?

Ça se voit. Le parc des voitures particulières commence à changer : depuis le début de l’année les véhicules électriques ou hybrides rechargeables représentent près de 15% des ventes. La France en comptait plus de 600 000 au premier avril dernier, la plupart utilisés par des particuliers et des entreprises.
Mais tout le monde ne dispose pas d’une prise électrique pour faire le plein. « Neuf recharges sur dix se font à la maison ou sur le lieu de travail. Il y a donc un problème de disponibilité des bornes sur le domaine public », entame Sébastien Quiminal, directeur Enedis Vaucluse. « Les recharges ouvertes au public sont nécessaires pour ceux qui n’ont pas d’autre solution, pour les utilisateurs intensifs, ou pour les longs trajets comme les départs en vacances. En définitive, la certitude de ne pas tomber en panne sèche, même en cas d’imprévu, est déterminante pour tous ceux qui se déplacent ou qui voudraient acquérir une voiture électrique ». Et la conserver. Les difficultés d’usage d’une voiture ‘zéro émission’ ont poussé près de deux Californiens sur dix à revenir au moteur thermique. Or, aux yeux des pouvoirs publics, la conversion du parc automobile est un levier majeur pour réussir la ‘transition écologique’.

Une démarche collective pour la mobilité électrique
Organisé, planifié, coordonné dans chaque territoire, le déploiement des bornes a été retardé pendant le confinement. L’objectif de 100 000 nouveaux points de charge ouverts au public fin 2021 ne sera probablement pas atteint. Quoiqu’il advienne, il faudra faire un gros effort d’équipement. Enedis a donc été chargé de faciliter la mise en place des Schémas directeurs pour les infrastructures de recharge des véhicules électriques (Sdirve) qui permettent aux collectivités de promouvoir la mobilité électrique sur chaque territoire.
« Concrètement, nos équipes dressent une cartographie des lieux où sont implantées ces bornes et des endroits où l’on peut en mettre d’autres au meilleur coût. » Le gestionnaire du réseau électrique français met donc son expertise de la distribution au service des élus pour optimiser l’installation en vue d’une bonne qualité de service (puissance, état de marche, maintenance, localisation). Non sans prendre part au coût de raccordement : « 75% est payé par Enedis pour tous ceux qui vont prendre la décision d’ici la fin de l’année de s’équiper avant fin juin prochain, 40% au-delà » ajoute Sébastien Quiminal. C’est donc un enjeu financier important, sachant qu’une borne coûte, en plus du raccordement, entre 2 000 à 5 000€, sans tenir compte des coûts de génie civil.

La situation dans le Vaucluse
« Les syndicats d’énergie qui regroupent les communes pour la gestion et du contrôle de la distribution électrique ont été les premiers (ndlr : 2013) – avec l’aide de l’Ademe – à développer les stations de recharge ouvertes au public. Ils en sont les premiers acteurs aujourd’hui ». Alexandre Thomas, directeur du Syndicat d’énergie vauclusien (Sev) souligne que 74 bornes, permettant de récupérer 150 kilomètres par heure de charge, ont été installées à ce jour dans 48 des 140 communes du département qu’il couvre. Les usagers peuvent connaître les modalités (tarifs, carte des bornes, application sur téléphone) sur Vauclus’elec.

– Que dire de ce déploiement ?
Le modèle doit trouver son équilibre économique. Assurant la maîtrise d’ouvrage complète depuis l’installation, la maintenance, le service monétique le Sev constate que le seuil de rentabilité n’est pas atteint à l’échelle du parc. « Les communes comblent en cas de déficit financier. En moyenne, nos bornes affichent une dizaine de sessions de recharge par mois ce qui reste insuffisant. Mais il y a une dynamique avec le décollement des ventes de véhicules électriques depuis le Covid. Le chiffre d’affaires des bornes a fortement progressé depuis lors

– Faut-il encore convaincre les élus de s’engager dans l’équipement de leurs communes en bornes électriques ?
« Les maires sont demandeurs parce qu’une borne fait venir des gens. Depuis les dernières élections municipales, beaucoup aimeraient en avoir. La rentabilité, si la dynamique actuelle d’équipement et de subvention se poursuit, est en vue sur une période de 5 à 6 ans. C’est un enjeu, mais celui qui consiste à attirer des touristes ayant un bon pouvoir d’achat compte aussi avec les revenus importants qu’ils génèrent dans notre département. »

Quels changements pour les réseaux électriques ?
L’essor des véhicules électriques va poser la question du renforcement du réseau de distribution et de l’adaptation des lignes électriques. Non seulement sur le domaine public – une borne de charge rapide demande autant de puissance d’un quartier d‘habitation d’une quarantaine de maisons – mais encore dans le parc résidentiel collectif où vivent près d’un français sur deux. « Un nouveau décret paru en septembre améliore l’installation de bornes de recharge pour les véhicules électriques dans les immeubles soumis au statut de la copropriété en assouplissant les règles de vote en la matière », précise Sébastien Quiminal. Le demandeur pourra donc passer par le réseau de distribution public sans avances de frais.
Le chantier s’annonce très important afin de suivre l’extension du parc de véhicule à batterie rechargeables estimé à un million d’unité en 2022.
Actuellement, Enedis prend part à plus de 200 projets liés à la mobilité électrique à travers le territoire national. L’entreprise expérimente des services autour de la recharge, notamment sur son pilotage et sur l’optimisation du stockage d’énergies renouvelables dans la batterie du véhicule. Les batteries des véhicules électriques peuvent par exemple stocker au bon moment de l’électricité d’origine renouvelable ou alimenter son domicile en autoconsommation lorsque la demande d’électricité est forte.
« L’innovation est au cœur de ces sujets de mobilité. C’est pourquoi nous sommes partenaires du forum ‘Energy for smart mobility’ (ndlr : qui vient de se dérouler à Marseille les 6 et 7 octobre derniers) organisé par le pôle de compétitivité Capenergie réunissant plus de 500 acteurs en région pour développer une filière énergétique d’excellence à l’échelle territoriale et devenir un pôle de référence en Europe ».


Enedis : des Vauclusiens en pleine tempête

Sur le Vaucluse, Enedis s’engage pour la mobilité électrique. « Quels que soient les motifs de vos déplacements, personnels, professionnels, pour des trajets courts ou longs, si vous optez pour vous déplacer à bord d’un véhicule électrique, Enedis vous accompagne et raccorde les bornes de recharge, qu’elles soient publiques ou privées », déclare Sebastien Quiminal, directeur territorial Enedis Vaucluse.

L’entreprise de service public, qui possède la 2ème flotte de véhicules électriques en France, joue un rôle clé en raccordant toutes les bornes de recharge au réseau public de distribution électrique. Sur le Vaucluse, Enedis construit, en lien avec les acteurs locaux, de nouvelles solutions de recharge adaptées aux différents usages.

Une flotte à 70% électrique d’ici 2030

Avec 38 000 salariés au service de 37 millions de clients, Enedis poursuit un nouvel objectif : disposer d’une flotte à 70% électrique d’ici 2030, à 20% d’ici fin 2021. Enedis poursuit ses investissements pour le déploiement de bornes sur ses sites, à la fois pour ses véhicules d’entreprise mais également pour la recharge des véhicules de ses salariés. Les sites de l’entreprise sont ainsi équipés de bornes de recharge, dont certaines en accéléré.

L’objectif est d’équiper 100% des aires d’autoroutes en France pour 2022. Crédit photo: Enedis

511 points de charge publics en Vaucluse

La France compte aujourd’hui près de 40 000 bornes de recharge qui sont ouvertes au public, connectées au réseau électrique grâce à Enedis. Dans le Vaucluse, 511 points de charge publics sont à ce jour installés et à la disposition des habitants, des entreprises, quel que soit l’usage. Enedis accompagne les particuliers, entreprises et acteurs de la mobilité pour répondre au défi lancé par la mobilité électrique. « Côté Enedis, nos réseaux sont dimensionnés pour répondre à ces nouveaux besoins. Toutes les Infrastructures de Recharge pour véhicule électrique (IRVE) » sont en effet raccordées par Enedis sur le réseau public de distribution électrique.

Lire aussi : (Vidéo) Apt : Enedis mise sur les mobilités douces

Equiper 100% des aires d’autoroutes en France pour 2022

Avec 45% des français habitant en immeuble et 90% de la recharge qui s’effectue au domicile ou au travail, Enedis met l’accent sur les solutions de recharge dans le résidentiel collectif. Les autres publics accompagnés, les entités publiques et les syndicats avec l’accompagnement des collectivités locales dans l’établissement de leur Schéma Directeur pour le raccordement des bornes publiques, les autres acteurs investissant sur le domaine public : entreprises, aménageurs, autoroutiers, centres commerciaux. Actuellement, Enedis participe à l’équipement des aires d’autoroute afin de favoriser les longs trajets notamment sur « l’autoroute du soleil » A7. L’objectif est d’équiper 100% des aires d’autoroutes en France pour 2022. Les 3 aires concernées dans le Vaucluse sont les suivantes : Mornas Village, Mornas les Adrets et Sorgues.

L.M.


Enedis : des Vauclusiens en pleine tempête

Enedis multiplie les contrats avec les communes. Après la ville d’Orange, celle de Pernes-les-Fontaines et de Sorgues, Enedis et EDF viennent de signer un contrat de concession avec la ville de l’Isle-sur-la-Sorgue, pour une durée de 30 ans.

Autour de la table : Pierre Gonzalvez, maire de la commune de l’Isle-sur-la-Sorgue, Sébastien Quiminal, directeur Enedis Vaucluse et Nadège Tissier, directeur développement territorial EDF. Le contrat de concession concerne le service public du réseau de distribution d’électricité géré par Enedis et la fourniture d’électricité aux tarifs réglementés de vente gérée par EDF, sur le périmètre de la commune, Autorité organisatrice de la distribution d’électricité. Le nouveau contrat remplace celui qui avait été signé en 1993. Il s’inscrit dans le cadre du modèle national de cahier des charges de concession convenu entre la Fédération nationale des collectivités concédantes et régies (FNCCR), France Urbaine, Enedis et EDF.

Modernité et transition écologique

Ce nouveau contrat fait converger développement du territoire, transition écologique et accompagnement des consommateurs. Les principes majeurs : un service public de qualité, l’égalité de traitement des clients, la péréquation tarifaire, la solidarité et la cohésion sociale et territoriale. Le nouveau contrat entend également prendre en compte les enjeux de la transition écologique. Pour cela, une charte partenariale est proposée à la commune par Enedis. Elle est l’occasion pour l’Isle-sur-la-Sorgue de personnaliser le contrat de concession et de répondre à des demandes ou des projets plus spécifiques de la concession.

L’accompagnement personnalisé de la commune par Enedis, autour de la transition énergétique, portera sur le pilotage de l’éclairage public avec la mise en place de systèmes d’alerte, L’hypervision des données techniques de la commune, la mobilité électrique pour appuyer la ville dans sa stratégie d’implantation des bornes de recharge de véhicule électrique et une aide dans la lutte contre la précarité énergétique.

Visite de chantier. Crédit photo: Enedis

Enedis prévoit d’investir 240k€

La ville de l’Isle-sur-la-Sorgue est alimentée principalement par le poste source de Moissonnes, lequel a fait l’objet d’importants travaux de modernisation cette année. Des travaux de modernisation du réseau moyenne tension HTA pour sécuriser et garantir la qualité de l’alimentation électrique de l’Isle-sur-la-Sorgue sont actuellement en cours dans le quartier de Velorgues. Une nouvelle logique de programmation des investissements est mise en œuvre à travers un schéma directeur des investissements sur 30 ans et des Plans-pluriannuels associés, co-construits entre Enedis et la commune. Le renouvellement de câbles électriques souterrains d’ancienne génération sera notamment programmé. Enedis prévoit ainsi d’investir 240 k€ sur la période (2021-2024).

EDF confirme son implication

Ce nouveau contrat précise également les engagements d’EDF pour apporter les meilleures conditions de services aux habitants de la commune et pour lutter contre la précarité énergétique par la mise en œuvre rigoureuse des dispositifs réglementaires et par une étroite collaboration avec les acteurs de la solidarité sur le territoire. EDF réaffirme son implication pour accompagner les clients en difficultés de paiement et pour mener des actions autour de la maîtrise de l’énergie afin de les aider à mieux gérer leurs consommations.

Gagner en réactivité à Velorgues

Si le distributeur garantit déjà une alimentation électrique de qualité grâce à un réseau robuste et performant, l’entreprise investit dans des technologies innovantes pour améliorer ses services. Dans le quartier de Velorgues à l’Isle-sur-la-Sorgue, un IACM (Interrupteur aérien à commande manuelle) a été remplacé par un OMT (Organe de manœuvre télécommandé), afin de gagner en réactivité en cas d’incident. L’OMT est un interrupteur aux nombreux avantages : télécommandé depuis l’Agence de conduite du réseau (ACR) basée à Aix-en-Provence, il permet de réaliser des manœuvres à distance. En cas d’incident, des algorithmes analysent les défauts et, grâce à cet appareil, en quelques secondes, la portion de réseau qui subit le défaut est circonscrit. Une équipe technique peut alors se rendre sur place, diagnostiquer l’origine de l’incident et procéder à la réparation.

Visite de chantier Travaux sous Tension à Velorgues. Crédit photo: Enedis

L’opération prévoit de revoir l’emplacement du matériel sur un point de réseau stratégique. Placé sur la ligne principale, il va permettre, en cas de coupure pour incident ou travaux, de protéger davantage de clients et assurera le bouclage avec d’autres alimentations de secours. La pose de ce matériel nécessite le changement du poteau béton existant. En effet, ce matériel exige un poteau plus résistant à l’effort mécanique. Ce chantier se déroulait en deux phases. Le 31 août : dépose de l’ancien IACM, du 21 au 24 septembre : changement poteau et pose du nouvel OMT.

Le chantier est réalisé par les équipes TST (Techniciens d’intervention travaux sous tension) du Vaucluse, dont la spécialité permet de travailler sous tension et présente l’avantage pour les clients de ne pas avoir de coupures lors de travaux. Les travaux réalisés sous tension par Enedis contribuent à réduire l’empreinte carbone, en évitant le groupe électrogène parfois indispensable, ainsi les clients ne subissent pas les coupures et les désagréments que peuvent occasionner les groupes électrogènes

Visite de chantier Travaux sous Tension à Velorgues. Crédit photo: Enedis

L.M.


Enedis : des Vauclusiens en pleine tempête

Enedis et le Châtaigner oeuvrent ensemble pour une société plus juste

Enedis, gestionnaire de réseau de distribution d’électricité (ex ERDF) et le Châtaigner, entreprise adaptée pour le travail des personnes handicapées située à Cavaillon ont renouvelé leur partenariat acté en 2019. En 2020, l’entreprise d’électricité a investi 14M€ dans les entreprises du secteur protégé et adapté et 2,80M€ dans l’insertion par l’activité économique.

Les personnes employées par le Châtaigner œuvreront à réparation et au changement de portes de coffrets électriques ainsi qu’au débroussaillage de postes de distribution publique d’électricité. Dans la foulée la société Enedis s’est engagée dans l’achat solidaire, responsable et de proximité en Vaucluse.

Dans le détail

La convention de partenariat, établie entre Enedis et le Châtaigner, d’une durée d’un an, consiste en la professionnalisation de personnes handicapées –volets sécurité et environnement- pour la réparation de 600 portes de coffrets. La société d’électricité versera également 10 000€ au Châtaigner, hors fourniture de matériel et selon les interventions réalisées et dans le cadre de l’accord Handicap 2021-2023. Enedis s’est également engagée à organiser des visites à caractère industriel dans le cadre du projet pédagogique de découverte des métiers.

La RSE en pratique

«Les enjeux de développement durable sont au centre de la démarche RSE (Responsabilité sociétale des entreprises), a souligné Emilie Blondel, adjoint au directeur Enedis en Vaucluse dans le cadre du Projet Industriel et Humain 2020-2025, qui vise à concilier performance industrielle et approche durable, au plus près des territoires et des clients, en faveur de la transition écologique. Cette démarche responsable et solidaire est une action concrète qui contribue, aux travers de nos achats, à faire changer les regards sur la question du handicap, ainsi qu’à inclure les personnes en situation de handicap dans un véritable projet professionnel. D’autre part, nous dédions certains de nos marchés au secteur protégé. Par exemple, le recyclage des compteurs Linky et le nettoyage de vêtements ‘image de marque’. Enfin, 3 marchés d’élagages sur les 17 dernièrement passés sont dévolus au secteur protégé, les travaux débuteront le 1er janvier 2022.»

Le Châtaigner

L’entreprise adaptée le Châtaigner, ancien atelier autonome, a été créée par l’association Vauclusienne d’entraide aux personnes handicapées. C’est une société par action simplifiée unipersonnelle (Sasu). Elle est agréée Entreprise solidaire et sociale. Elle salarie et accompagne les travailleurs handicapés en facilitant leur adaptation et leur apprentissage au poste de travail tant en terme de savoir être que de savoir-faire ; La production de biens ou de services dans le souci de la satisfaction des clients -délai et qualité- ; L’accompagnement lié à la santé et à la sécurité du personnel et socio-professionnel dans le respect de la personne. Les salariés interviennent dans la sphère du multi services en second œuvre bâtiment : peinture, électricité, plomberie, maçonnerie, carrelage, climatisation ; en espace vert ; dans la prestation en atelier et en entreprises. L’entreprise adaptée se situe 199, route de Cavaillon à Robion.

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