Enedis expérimente un groupe électrogène zéro émission à Bonnieux
Enedis, gestionnaire du réseau public de distribution d’électricité, réalise un chantier de rénovation programmée de 4 kilomètres de lignes haute tension à Bonnieux. Pour éviter les coupures d’électricité trop longues durant les travaux, des groupes électrogènes, dont un zéro émission, ont été installés.
L’objectif de ce chantier, situé à Bonnieux, est de maintenir la fiabilité du réseau aérien 20 000 Volts (moyenne tension) à un niveau proche de celui d’un réseau aérien neuf afin d’améliorer la qualité de l’alimentation électrique des clients. Les collaborateurs d’Enedis vont remplacer certains composants de manière ciblée plutôt que de reconstruire l’intégralité du réseau. Ainsi, les investissements sont optimisés et l’impact écologique maitrisé.
Le diagnostic des lignes est réalisé par les équipes d’Enedis à l’aide d’une intelligence artificielle qui établit le diagnostic final à partir d’un traitement de données et qui évalue l’ensemble de matériel nécessaire à la remise en état complète des portées aériennes. Pour le bon déroulement des travaux et éviter des coupures d’électricité trop longues, neuf groupes électrogènes ont été installés, dont un zéro émission qui ne produit ni d’émissions de CO2 ni de pollution sonore.
Durant trois semaines, plusieurs équipes vont être mobilisées pour moderniser 4 kilomètres de lignes haute tension : les techniciens sous tension (TST) HTA pour le remplacement de supports et la création de l’interrupteur aérien IACM 50A, les techniciens de la base opérationnelle d’Apt pour le remplacement des attaches isolateurs et des protections avifaune, ainsi que les entreprises partenaires Gori et Eiffage Énergie. Le coût d’investissement s’élève à 173 000€.
Enedis expérimente un groupe électrogène zéro émission à Bonnieux
La Chambre de commerce et d’industrie de Vaucluse propose son premier Salon de l’entreprise. La journée de ce jeudi 17 octobre dans la salle des fêtes de Sorgues sera rythmée par des ateliers, la présence de 35 exposants, une conférence ‘Entreprendre est-il bon pour la santé ?’ donnée par Olivier Torrès, professeur d’université de Montpellier et fondateur d’Amarok, le premier observatoire de la santé des dirigeants et sera clôturée par la remise des trophées de la RSE (responsabilité sociétale des entreprises).
La journée sera l’opportunité de faire un point complet sur le développement de son activité ou de son projet de création et d’aborder les solutions personnalisées pour booster ses projets. Au programme de cette journée : 35 exposants, des ateliers thématiques, la conférence d’Olivier Torrès puis attribution des trophées de la RSE en clôture de cette journée d’information sur la création et le développement de l’entreprise.
Dans le détail, Le programme de la journée 9h, Inauguration du salon et déambulation avec les personnalités officielles et les ateliers thématiques, 10h-10h45 Les étapes de la création d’entreprise. Intégrez la prévention des risques cyber pour améliorer la compétitivité de votre entreprise. 11h-11h45 Création, reprise, développement : comment financer son projet ? L’entrepreneuriat au féminin. 12h-12h45 Peut-on créer son entreprise lorsqu’on est issu des quartiers ? Webmarketing : comment bien utiliser les réseaux sociaux pour développer son business ?13h-13h45, Bâtir son business plan. Les baux commerciaux. A partir de 13h30 : Pitchs entreprises sur scène 14h-14h45, Se lancer à l’export : les dispositifs d’accompagnement. La transmission d’entreprise. 15h-15h45, Accident de vie, santé : comment accompagner le dirigeant. Entreprise à mission, les raisons d’y aller. 16h-16h45, Start-up, PME (petites et moyennes entreprises), ETI (Etablissement de taille intermédiaire) : besoin d’innovation ! 17h, Conférence d’Olivier Torrès 18h30 Remise des Trophées de la RSE Vaucluse. Conférence ‘Entreprendre est-il bon pour la santé ?’ par Olivier Torres, professeur à l’université de Montpellier (Labex entreprendre), chercheur associé à la Montpellier business school.
Les infos pratiques Salon de l’entreprise de 9h à 18h. Création, business, digital, formation, financement, toutes les solutions pour les dirigeants. Conférence ‘Entreprendre est-il bon pour la santé ?’par Olivier Torrès à 17h, puis remise des Trophées de la RSE Vaucluse. Inscription à la conférence ici. Salle des fêtes de Sorgues, 231, avenue Pablo Picasso à Sorgues. Entrée gratuite.
Enedis expérimente un groupe électrogène zéro émission à Bonnieux
Le jeudi 11 avril, l’entreprise Enedis, filiale d’EDF, s’est rendue au sein du lycée Alphonse Benoît à l’Isle-sur-la-Sorgue afin de présenter les métiers de techniciens et chargés de projet aux lycéens vauclusiens issus des filières Sciences et Technologies de l’Industrie et du Développement Durable (STI2D), des BTS Électrotechniques ainsi qu’aux étudiants de la branche électricité et de ses environnements connectés (MELEC).
Enedis poursuit ses missions d’initiation aux métiers techniques auprès des étudiants du Vaucluse. Après les opérations effectuées avec le collège Paul Gauthier, la structure spécialisée en gestion de réseau électrique s’est rendue le jeudi 11 avril au sein du lycée Alphonse Benoît, à l’Isle-sur-la-Sorgue, afin d’encourager les étudiants aux métiers d’Enedis.
Cette initiative traduit la volonté de la filiale d’EDF de faire découvrir les métiers d’intervention polyvalent et chargé de projets. Pour cela, un programme de présentation a été proposé sur les missions effectuées par les métiers techniques ainsi que sur les offres d’alternance possibles au sein d’Enedis. Pour appuyer son offre, la structure a également mis en place un atelier pratique animé par des techniciens de l’entreprise.
La théorie et la pratique
Cet atelier pratique, qui a été offert aux étudiants l’islois par des professionnels d’Enedis, a permis de faire découvrir une partie des activités de leur quotidien au travail. Les élèves ont pu avoir une première expérience à travers une activité spécifique : la Recherche de Détection de Défaut.
Accompagnés de leur camion, les techniciens ont pu faire étalage d’une démonstration de cette technologie de pointe qui permet aux techniciens de détecter les défauts des câbles souterrains en un temps extrêmement rapide tout en conservant une très grande précision.
Enedis poursuit la présentation de ses métiers auprès des professionnels de demain
Très engagé sur le département de Vaucluse, Enedis maintient son engagement auprès des établissements scolaires de son territoire. Ce n’est pas la première opération de ce type menée par la filiale d’EDF qui a déjà essayé cette formule au sein de l’établissement de la Salle à Avignon, mais également sur des bases opérationnelles d’Enedis de la cité papale lors de la participation d’élèves du collège Paul Gauthier de Cavaillon à des ateliers de découverte du métier de technicien travaux sous tension le 15 février dernier.
Cette matinée d’échange avec les élèves s’inscrit dans cette démarche visant d’une part à former davantage de jeunes talents aux métiers d’avenir de la filière électrique et d’autre part à favoriser leur insertion professionnelle au sein d’Enedis. Pour faire face à une hausse de ses activités et répondre à un triple défi technique, technologique et écologique, Enedis sur les Bouches-du-Rhône, le Vaucluse, les Alpes-de-Haute-Provence et les Hautes-Alpes recrute cette année 160 personnes en CDI et alternance.
Enedis expérimente un groupe électrogène zéro émission à Bonnieux
La société Enedis, très engagée pour la protection de l’environnement et la préservation de la biodiversité, démarre un chantier d’envergure de plusieurs jours sur la commune de Goult qui vise à protéger les oiseaux qui fréquentent le Parc naturel régional du Luberon. Cette opération se fait en collaboration avec la Ligue pour la Protection des Oiseaux PACA.
Le chantier mis en place par Enedis et en partenariat avec LPO PACA verra une équipe de techniciens de la structure gestionnaire du réseau de distribution d’électricité mettre en place du matériel « avifaune » sur une ligne de haute tension (TSA) qui traverse les vignes du Luberon du mercredi 17 avril au vendredi 19 avril.
Cette initiative, qui vise à préserver la faune et la biodiversité dans une zone faisant partie du Parc naturel régional du Luberon, n’aura aucune conséquence sur les clients et habitants de la commune de Goult puisque ces travaux se feront sans coupures. Ce mercredi 17 avril, à 11h, a eu lieu la pose du perchoir et d’effaroucheurs qui vont s’étendre sur plusieurs kilomètres de la ligne électrique haute tension, à Goult.
Pour l’occasion, le maire de Goult, Didier Perello, la directrice adjointe territoriale Enedis Vaucluse, Emilie Blondel et la directrice de la ligue pour la protection des oiseaux PACA Magali Goliard, étaient présents pour assister à ce chantier qui témoigne de l’engagement pris pour l’avenir naturel du territoire.
Un chantier en faveur de l’avifaune
Ces nouveaux travaux sont mis en place dans le cadre du partenariat entre Enedis et LPO. Il vient répondre à une recommandation du Comité Régional Avifaune qui a mis en évidence la nécessité de protéger les Faucons Crécelle contre les risques d’électrocution.
Le commencement de ce chantier pose les bases d’une avancée majeure dans la lutte pour la protection de la biodiversité locale. Plusieurs autres mesures concrètes sont en cours d’acheminement et vont être mises en place rapidement.
9 zones protégées avec cette initiative
Avec le début de ce dispositif, c’est neuf supports électriques potentiellement dangereux répartis sur le territoire de Goult qui vont être sécurisés. Cela implique des solutions concrètes visant à réduire les risques pour la faune aviaire, parmi lesquelles :
-un perchoir qui offre un point d’attraction sécurisé pour les oiseaux et qui permet de contrôler les risques en offrant aux Faucons Crécelle un lieu sûr pour atterrir et se poser sans risques d’électrocution.
-des effaroucheurs (roues anti-contact) dont l’objectif est de dissuader les oiseaux de se poser sur des lieux potentiellement dangereux, en empêchant leur accès. Un vrai mécanisme visant à protéger la faune aviaire du Luberon et des visiteurs volants du Parc du Luberon de tous risques d’électrocution tout en assurant une sécurité maximale.
Aucunes conséquences pour les habitants et les clients
Dans sa volonté de mettre en place une politique d’amélioration de la qualité de fourniture de l’électricité, Enedis s’engage à mobiliser ses équipes de techniciens spécialisés dans les travaux sous tension. Ces professionnels interviennent sur des installations sous tension pour maintenir ou raccorder des réseaux aériens HTA, dans le but d’assurer la satisfaction des clients Enedis par la réduction du nombre de et des temps de coupures pour causes de travaux. Ces interventions nécessitent une prise en compte permanente de la prévention des risques pour garantir une sécurité totale.
Grâce à ces interventions sur le réseau électrique 20 000 volts sous tension, Enedis n’a pas recours à l’utilisation de groupes électrogènes. Cela permet l’économie de plusieurs tonnes de CO2 non utilisées. Un calcul de ces émissions entre en compte dans le choix des priorisations de chantier sous tension par Enedis.
Enedis expérimente un groupe électrogène zéro émission à Bonnieux
L’entreprise Enedis, filiale d’EDF, a permis à 11 collégiens de Cavaillon de se sensibiliser aux métiers techniques à travers une journée découverte le jeudi 15 février. Une initiative qui s’est déroulée sur les sites d’Enedis à Avignon. Les élèves ont été accompagnés par des professionnels d’Enedis au travers d’ateliers ludiques et pratiques.
Une nouvelle fois, la société Enedis s’engage pour l’inclusion et l’insertion professionnelle. Après avoir accueilli une première fois plusieurs élèves du collège Paul Gauthier en 2022, la structure spécialisée en gestion de réseau électrique a remis une nouvelle intervention en place avec la même institution. 11 collégiens de ce même collège Paul Gauthier ont eu la chance le jeudi 15 février de passer une journée au contact de techniciens professionnels d’Enedis travaillant sous tension (TST HTA).
Une journée placée sous le signe de la découverte
Le jeudi 15 février a commencé par un accueil des collégiens par Emilie Blondel, directrice adjointe Enedis Vaucluse, sur le site de Saint-Gabriel et une présentation de l’entreprise, ses objectifs, ses axes de travail et les tâches des différents employés. Une étape cruciale pour permettre aux jeunes présents d’intégrer un maximum d’informations sur leur environnement d’accueil.
La deuxième partie de la journée s’est déroulée sur le site d’Enedis Cazaux, à Avignon. La société a pu mettre en place trois ateliers conçus afin de permettre une implication directe des 11 collégiens. Les élèves ont ainsi pu s’essayer à la pratique de l’ascension à l’échelle, de l’ascension à la nacelle et, pour finir, une manipulation des perches des techniciens.
Des ateliers bien évidemment encadrés par les spécialistes d’Enedis, qui ont permis à ces adolescents d’être au plus près de la réalité quotidienne des techniciens et de découvrir ce qui sera peut-être leurs métiers de demain.
Une initiative rendue possible grâce aux partenaires
Cette action a été rendue possible par un partenariat entre Enedis et l’Académie d’Aix-Marseille, mais aussi dans le cadre du Paqte (Pacte avec les quartiers pour toutes les entreprises) mis en place par la Fondation agir contre l’exclusion et la Préfecture du Vaucluse. Ce dispositif permet à Enedis et d’autres entreprises de s’engager pour une meilleure insertion professionnelle auprès des jeunes du territoire et les aider à trouver leur voie.
Enedis s’est également engagé à travers son partenariat avec l’Académie d’Aix-Marseille à accueillir plusieurs stagiaires issus de leurs établissements. Parmi les autres partenaires qui s’engagent pour l’avenir professionnel des jeunes vauclusiens, l’Orchestre national Avignon-Provence proposera des ateliers de découvertes artistiques aux élèves de Paul Gauthier et une invitation pour le concert de Ludwig Van, à Vedène, le 24 mars.
Enedis expérimente un groupe électrogène zéro émission à Bonnieux
Ce mercredi 8 novembre, un hélicoptère militaire allemand s’est crashé sur la commune de Viens à proximité du croisement de la RD 33 et la RD 155 aux alentours de 15h15. L’appareil, un modèle Tigre, participé à un exercice mené avec la base école du 2e Régiment d’hélicoptère de combat (RHC) du Luc dans le Var. Selon les premières constations des enquêteurs, l’aéronef aurait percuté une ligne à très haute tension passant sur le territoire de la petite commune vauclusienne située à la frontière avec les Alpes-de-Haute-Provence. Au final, plus de peur que de mal puisqu’aucune victime n’est à déplorer. Les deux pilotes, seuls personnels à bord, ne sont pas blessés.
A la suite de l’accident la RD 155 a été coupée. Par ailleurs, les câbles de la ligne ayant été sectionné, plus d’une vingtaine de foyers ont été privés d’électricité. « Les services d’Enedis et de RTE sont mobilisés pour rétablir le service », explique la préfecture de Vaucluse qui précise également que les opérations de secours ont mobilisé 10 gendarmes, 17 secouristes du SDIS de Vaucluse avec leurs 5 engins ainsi qu’une dizaine de militaires français et allemands. Une enquête est ouverte pour préciser les causes de cet accident.
Déjà un Rafale en 2021 et un Mirage en 2014 Dans ce secteur, un avion de chasse Rafale B avait vécu la même mésaventure à quelques kilomètres de Viens en février 2021. Le jet avait sectionné 3 câbles d’une ligne à moyenne tension lors de son passage durant un vol d’entrainement à très basse altitude (entre 80 et 150 mètres du sol) dans les environs du village du Castellet, dans les Alpes-de-Haute-Provence. Endommagé lors de l’incident, l’appareil de la 4e Escadre de chasse de Saint-Dizier, qui volait en patrouille avec un autre Rafale, avait été alors contraint de se poser en urgence, une dizaine de minutes plus tard, sur la Base aérienne (BA) 115 d’Orange-Caritat. Par ailleurs, il y a près de 10 ans un Mirage 2000 B s’était écrasé dans les collines de Viens en août 2014. L’appareil biplace avait décollé de la base aérienne d’Orange pour un vol d’entrainement avant de connaître un problème technique. Les deux pilotes, sains et saufs, avaient pu s’éjecter avant le crash.
Enedis expérimente un groupe électrogène zéro émission à Bonnieux
Enedis, gestionnaire du réseau public de distribution d’électricité, a engagé un important chantier de maintenance et de modernisation de ses lignes électriques aériennes HTA (Moyenne et haute tension).
Le chantier s’est tenu du 2 au 20 octobre sur 8 communes situées dans le secteur d’Entraigues-sur-la-Sorgue. L’entreprise a réalisé ces travaux dans le cadre d’un programme d’investissement qui vise à fiabiliser 38 kilomètres de réseaux aériens dans le Vaucluse. Objectif : garantir la pérennité et la performance d’un réseau d’électricité adapté aux évolutions de la transition écologique.
Dans le détail Dans le cadre de ce chantier, Enedis a fiabilisé 6 km de lignes aériennes pour un investissement de 155 000€. Les 8 communes concernées par ces travaux étaient Althen-des-Paluds, Entraigues-sur-la-Sorgue, Jonquerettes, Le Thor, Pernes-Les–Fontaines, Saint-Saturnin-lès-Avignon, Vedène et Velleron.
Chantier à Entraigues-sur-la-Sorgue
Alimentation sécurisée Six groupes électrogènes ont été utilisés afin de réduire les temps de coupure et proposer une alimentation sécurisée, aux clients, durant toute la durée du chantier.
Les critères de maintenance La première condition requise est que l’ouvrage aérien ait plus de 25 ans et doive donc faire l’objet d’améliorations (poteaux, attaches, isolateurs). De plus, l’investissement doit permettre de fiabiliser le réseau pour une durée d’au moins 25 ans.
Le diagnostic Le diagnostic de lignes est réalisé en général dans le cadre de visites pédestres et avec l’appui de drones par les équipes qui établissent un bilan. Le traitement des données se fait à partir des vidéos qui sont traitées par intelligence artificielle et qui permet également d’évaluer le matériel nécessaire.
En 2023, ce type de chantier, dans le Vaucluse, représentera pour Enedis 1,52M€ d’investissements pour le traitement de 7 lignes aériennes et 38km concernés. Mireille Hurlin
Chantier à Entraigues-sur-la-Sorgue
Enedis expérimente un groupe électrogène zéro émission à Bonnieux
L’équipe aptésienne de la société gestionnaire du réseau de distribution d’électricité Enedis vient de réceptionner le premier groupe électrogène zéro émission sur batteries. Cette innovation, développée en partenariat avec Nidec, est une solution alternative aux groupes électrogènes classiques.
Les mardi 10 et mercredi 11 octobre, les techniciens d’Enedis de plusieurs directions régionales ont assisté à une formation à Apt pour connaître et tester le groupe électrogène zéro émission sur le terrain. Celui d’Apt possède une puissance de 160kW, mais la puissance de ce nouveau matériel peut varier en 60 et 400 kW. Il est capable d’alimenter temporairement les clients d’Enedis lors de coupures pour travaux ou incidents sur le réseau de distribution d’électricité, tout en réduisant les impacts sur l’environnement.
Ce matériel innovant peut être rechargé à partir d’énergies renouvelables. Puisqu’il est ‘zéro émission’, il contribue également à réduire les impacts climatiques. Contrairement à un groupe électrogène diesel, il diminue les nuisances sonores et vibratoires, élimine les émissions olfactives et les fumées, et donc améliore le confort et la santé des techniciens sur le terrain. Le groupe électrogène zéro émission va être testé durant plusieurs mois afin de finaliser le retour d’expérience et pouvoir déployer plusieurs appareils du même type dans le reste du Vaucluse.
Enedis expérimente un groupe électrogène zéro émission à Bonnieux
Mardi 19 septembre, Enedis organisait l’Énergie Tour Vaucluse, une journée dédiée à la Transition Écologique.
« Il faut que les énergies renouvelables représentent 40% de notre consommation dès 2030 ». C’est ce qu’a déclaré Violaine Démaret, sur le terrain, à 8h30, devant le Parc photovoltaïque au sol de la Carrière Sainte-Marthe à Pernes-les-Fontaines. D’une puissance de 5MW, l’équivalent de la consommation annuelle d’un millier de foyers, elle participe à l’accélération de la production d’énergie renouvelable.
Deux heures plus tard, la visite a continué par la « renaturation » de la Gare de Pernes, un ancien site logistique de plus de 5 hectares qui, désormais, préserve la biodiversité, fait la part belle à la véloroute Via Venaissia et bénéficie d’une rénovation de l’éclairage public grâce à un ensoleillement de plus de 2 800 heures par an et 13 500 modules photovoltaïques.
Et à midi, c’est au siège de GSE, le contractant global en immobilier d’entreprise à Avignon-Sud, que tout le monde s’est retrouvé, le directeur d’Enedis Vaucluse, la présidente du Conseil Départemental et le président du Grand Avignon.
« Le but de cette journée, c’est de mettre en valeur les initiatives des collectivités locales comme des entreprises en matière de transition et de sobriété énergétique » explique Sébastien Quiminal, patron d’Enedis 84. « Nous, nous sommes là pour raccorder le réseau, nous assurer qu’entre les panneaux photovoltaïques et les bornes électriques, il y a effectivement du courant. Nous sommes là aussi pour fédérer, pour mailler le territoire. Pour que les acteurs du secteur privé comme du secteur public se parlent et qu’une synergie existe ».
Roland Paul, au nom de GSE évoque la rénovation énergétique du site, les ombrières photovoltaïques et les bornes de recharge pour les véhicules de la société et des salariés de l’entreprise sur le parking, la biodiversité des aménagements extérieurs, avec d’innombrables essences de plantes et d’arbres pour accueillir oiseaux et insectes. La société, qui emploie 600 salariés et affiche un chiffre d’affaires d’un milliard d’euros, construit des bâtiments respectueux de l’environnement, économes en énergie, fonctionnels et agréables à vivre dans les secteurs industriels, logistiques, tertiaires, commerciaux ou de loisirs dans le monde entier. Cette exemplarité, c’est sans doute la raison pour laquelle GSE a été choisi pour le lancement de cet Energie Tour. « Ici, on reçoit beaucoup de clients et on souhaite leur monter ce qu’on est capable de faire » explique Roland Paul. « On a fait des travaux d’isolation, on a remplacé les chaudières par des pompes à chaleur et on a fini par diviser par 3 notre consommation et on va continuer à trouver des solutions moins énergivores ».
Joël Guin, le président du Grand Avignon a évoqué la « mobilité durable » : « Nous avons fait évoluer nos services de transports pour favoriser les mobilités douces et durables, pour optimiser, avec Enedis, le réseau Vélopop, les Baladines et les bus grâce à des piles électriques ». Enfin, Dominique Santoni, présidente du Conseil Départemental, mais aussi du Parc Naturel Régional du Luberon, a dit à quel point elle était investie dans cet engagement environnemental. « Nous sommes passés de 300 à 800 points de charge en 2 ans pour les vélos, les voitures, les transports en commun. Les deux aires d’autoroute de Mornas viennent d’être raccordées avec des stations haute puissance pour les automobilistes ».
Après un cocktail végan arrosé d’un rosé de chez Minuty (Var), un déplacement a été organisé à Piolenc, au domaine viticole expérimental. Un vignoble de 4,5 hectares où les ceps sont protégés de la canicule par des filets qui filtrent les rayons de soleil. Grâce à cette installation, leurs besoins en eau ont été réduits de -12 à -34%. La journée s’est conclue par une signature de convention entre Enedis et la présidente de la Chambre d’Agriculture 84, Georgia Lambertin pour « accompagner les paysans dans l’installation d’unités de production d’énergies renouvelables et l’implantation de bornes de recharge ».