23 novembre 2024 |

Ecrit par le 23 novembre 2024

Du stade vers l’emploi : une journée de recrutement autour du sport

Le 27 juin dernier, l’agence Pôle Emploi de Carpentras a organisé son premier événement ‘Du stade vers l’emploi’. Une opération initiée en 2019 qui permet une rencontre entre demandeurs d’emploi et entreprises autour du sport.

Mardi 27 juin. 9h. Environ 150 personnes sont réunies devant le gymnase du complexe sportif des Croisières à Carpentras, qui est rattaché au collège Alphonse Daudet. Pour la première fois, la ville accueille l’événement ‘Du stade vers l’emploi’, une journée de recrutement sous le signe du sport.

À l’honneur lors de ce rendez-vous, le badminton, grâce à la présence de la Fédération française de Badminton (FFBAD). Seuls les membres de cette dernière et les collaborateurs de l’agence Pôle Emploi de Carpentras sont identifiables. Les 91 demandeurs d’emploi et les représentants des 12 entreprises participantes, eux, restent dans l’anonymat. « L’objectif est de loger tout le monde à la même enseigne et de retirer cette barrière formelle entre un demandeur d’emploi et un représentant d’entreprise », explique Marc Kechichian, directeur de l’agence Pôle Emploi de Carpentras.

Une opération innovante

L’opération ‘Du stade vers l’emploi’ a été initiée en 2019 par la Fédération française d’athlétisme, l’Agence nationale du sport et le Comité d’organisation des Jeux Olympiques. Préparés en amont par les équipes de Pôle Emploi, les demandeurs d’emploi ne sont pas pris au dépourvu au moment de l’événement. Sans savoir le dérouler exact de la journée, ils savent tout de même qu’ils vont passer une matinée sportive, et un après-midi plus formel avec des entretiens.

« L’évènement requiert d’être actif, pas seulement passif comme lors d’un forum de l’emploi classique où l’on déambule entre les stands des différentes entreprises », développe Marc Kechichian. Les 12 entreprises participantes représentaient un large panel d’activités, mais aussi un grand nombre d’offres d’emploi : Manpower, O2, des pharmacies, ou encore Hôtel Crillon Le Brave.

Une matinée de badminton

Après un petit-déjeuner de champion, tout le monde s’est dirigé vers l’intérieur du gymnase, impatients de commencer la journée pour de bon. Tous les participants ont été mis en équipe. Chacune d’entre elle était composée de deux représentants d’entreprise et de demandeurs d’emploi, et coachée par un collaborateur de Pôle Emploi volontaire. « Dès le début, c’était intéressant de voir les échanges parmi les groupes, on voyait que des petits jeux se mettaient en place pour essayer de déterminer qui était représentant d’entreprise et qui était demandeur d’emploi parmi les participants », explique le directeur de l’agence Pôle Emploi de Carpentras.

« C’était beau de voir les équipes former des liens alors que les participants ne se connaissaient pas quelques heures avant »

Marc Kechichian

La matinée a été rythmée par sept ateliers autour du badminton. Aucune performance sportive exceptionnelle n’est requise, le but est de mettre en avant des qualités recherchées par les entreprises comme le savoir-être, l’esprit d’équipe, la communication, l’écoute ou encore l’engagement. Le sport s’est avéré fédérateur. « Il y a même un moment où tout le monde avait oublié l’enjeu et de chercher qui était les représentants d’entreprises, ajoute Marc Kechichian. Personne ne faisait plus la différence entre demandeur d’emploi et représentant d’entreprise. »

Du sport à l’entretien

Après les ateliers sportifs, une chose est flagrante : les équipes restent ensemble, les participants ne se dispersent pas. « Il n’est pas inhabituel que des personnes partent assez rapidement lors des événements liés à l’emploi, explique Marc Kechichian. Ce jour-là, nous n’avons perdu personne entre le matin et l’après-midi. »

Si certains participants ont réussi à démasquer les deux représentants d’entreprises au sein de leur équipe, d’autres n’en ont trouvé qu’un sur les deux, ou aucun. « Le fait de faire le sport le matin et d’instaurer ce petit jeu a détendu tout le monde et a ôté le cadre trop formel voire stressant d’un entretien, même si le professionnalisme a été de mise lors des entretiens l’après-midi », affirme Marc Kechichian. Ainsi, 117 entretiens ont été réalisés dans l’après-midi, et ont permis 10 recrutements sur l’instant. Certains demandeurs d’emploi vont pouvoir bénéficier d’une immersion en entreprise qui pourrait mener vers un recrutement.

Des retours positifs

« Très bon relationnel entre les demandeurs d’emploi et les entreprises », « belle initiative », « journée autant agréable que productive », ou encore « ce genre d’événement permet un recrutement plus humain et personnalisé ». C’est le genre de retours qu’a reçu l’agence Pôle Emploi de Carpentras.

Si l’événement semble avoir fait l’unanimité auprès des entreprises et des demandeurs d’emploi, Pôle Emploi, de son côté, va effectuer un suivi pendant quelques mois pour déterminer si ce type d’événement est concluant ou non et s’il serait intéressant de réitérer l’opération.


Du stade vers l’emploi : une journée de recrutement autour du sport

Le secteur du BTP passe au rouge en Vaucluse. C’est ce que fait apparaître la note de conjoncture de l’économie régionale pour le 1er trimestre 2023 que vient de publier l’Insee Paca.

Dans sa dernière analyse sur la conjoncture économique durant le 1er trimestre 2023, l’ Insee-Paca (Institut national de la statistique et des études économiques-Provence Alpes-Côte d’Azur) fait le point sur l’état de l’économie régionale.
Ainsi, selon ses travaux d’Etienne Lenzi et Corinne Roche, « alors que l’effet des chocs de ces dernières années (Covid, guerre en Ukraine) semble se réduire, l’inflation reste à des niveaux élevés dans la plupart des économies avancées, et les incertitudes sur la demande pourraient alimenter un ralentissement de la production. Le resserrement de la politique monétaire pourrait en outre provoquer un retournement du marché immobilier dans de nombreux pays occidentaux. »

Mise en chantier : un recul de plus de 10 ans
Dans ce cadre, le secteur de la construction reste particulièrement en difficulté. Ainsi, les emplois sont en baisse, alors que les permis de construire et les mises en chantier diminuent encore ce trimestre. Une situation encore plus tendue en Vaucluse.
En Provence-Alpes-Côte d’Azur, le nombre de mises en chantier sur 12 mois se replie nettement (-12% sur un an). Au niveau national, la tendance est similaire sur un an avec une baisse de 9%. Cette baisse est plus prononcée dans le Var (-21%) et le Vaucluse (-19%), alors que les Alpes-Maritimes résistent mieux (-4%).
Dans le département, il faut ainsi remonter avant 2014 pour trouver un nombre de logements commencés inférieur aux chiffres d’aujourd’hui. Même durant le Covid, le Vaucluse affichait un plus grand nombre de mise en chantier qu’aujourd’hui.  

La situation est à peine meilleure en ce qui concerne les permis de construire
Parallèlement, le nombre de permis de construire délivrés diminue encore (-2% sur 12 mois par rapport au premier trimestre 2022) et demeure en dessous de son niveau du quatrième trimestre 2019. Seules les Alpes-Maritimes tirent leur épingle du jeu, avec un nombre d’autorisations en hausse de plus de 20% sur 12 mois ; la baisse est relativement contenue dans le Var (-4%), le Vaucluse (-5%) et les Bouches-du-Rhône (-6%), et plus forte dans les Hautes-Alpes (-14%) et les Alpes-de-Haute-Provence (-18%).
Si le Vaucluse semble limiter la casse, l’évolution du nombre de logements autorisés à la construction reste inférieur, là-aussi, au niveau de 2014 même s’il reste encore supérieur à la période Covid (fin 2020-début 2021).

« Les entrepreneurs du secteur du BTP estiment que la demande pourrait encore se dégrader dans les mois à venir. »

Une baisse nette des transactions immobilières
« Au niveau national, qui avait mieux résisté que Provence-Alpes-Côte d’Azur ces dernières années, la baisse des permis sur 12 mois est franche (-9% ce trimestre et -11% sur un an), dans la continuité de ce que l’on constate depuis mi-2022, poursuit l’Insee-Paca. Au niveau national, les coûts de production se stabilisent ce trimestre. Toutefois, les conditions d’accès aux crédits immobiliers deviennent plus restrictives pour les ménages : le redressement des taux directeurs observé depuis plusieurs mois pourrait pénaliser les ventes de logements et, in fine, les mises en chantier. De premiers effets sont déjà visibles, en particulier une légère baisse des prix des logements neufs de 0,2% au dernier trimestre 2022 comme au premier trimestre 2023, et une baisse nette du nombre de transactions dans l’ancien.
En parallèle, le climat des affaires au niveau national dans le bâtiment s’assombrit, avec des entrepreneurs du secteur qui estiment que la demande pourrait se dégrader dans les mois à venir, et qui prévoient de fortes baisses de prix. »

Quelles répercussions sur l’emploi ?
En Vaucluse, la conjoncture semble déjà avoir un impact négatif dans le secteur de l’intérim. Ainsi, au 1er trimestre 2023, le nombre d’intérimaires a diminué fortement (-2,4% par rapport au trimestre précédent). Il s’agit de la baisse la plus forte depuis fin 2019, hormis le creux dû aux restrictions Covid. Sur un an, la baisse est également de 2,4%. En France, la situation est similaire (-2,2% sur un trimestre, -2,2% sur un an). La baisse concerne la plupart des départements de la région, en particulier les Hautes-Alpes, les Bouches-du-Rhône et le Vaucluse.
Par ailleurs, dans la construction, les effectifs repartent à la baisse après le léger rebond du 4e trimestre 2022 (-0,3%, après +0,7%). La diminution est sensible : -0,7% dans les Alpes-Maritimes, -1,1% dans le Var, -1,6% dans les Alpes-de-Haute-Provence, et jusqu’à -3% dans les Hautes-Alpes. Les effectifs sont en hausse seulement dans les Bouches-du-Rhône (+0,5%) alors qu’ils stagnent en Vaucluse. Les entrepreneurs vauclusiens du BTP ayant donc fait le choix de sacrifier les emplois intérimaires afin de conserver les salariés permanents. Jusqu’à quand pourront-ils le faire ?


Du stade vers l’emploi : une journée de recrutement autour du sport

Anthony Zilio, président de la communauté de communes Rhône Lez Provence, s’engage pour l’emploi sur le territoire, qui couvre les communes de Bollène, Lamotte-du-Rhône, Lapalud, Mondragon et Mornas. Ainsi, 50 acteurs du territoire se sont réunis le 27 juin dernier pour une table ronde au sujet du développement de la formation sur le bassin de Rhône Lez Provence.

Élus locaux, du Département de Vaucluse, de la Chambre de commerce et d’industrie (CCI) de Vaucluse, représentants des organismes de formation ou des principaux employeurs du territoire, se sont rassemblés le 27 juin à Bollène dans un but unique : répondre aujourd’hui aux besoins des entreprises et anticiper ceux de demain.

De nombreux sujets ont été abordés tels que les métiers en tension, la mauvaise connaissance du secteur industrie, les chantiers actuels et à venir du nucléaire, ou encore les offres de transports et de logements à adapter. Chacun a pu prendre la parole durant cette table ronde.

Un état des lieux précis va être dressé dans les prochaines semaines afin de développer l’emploi et donc le territoire. Une fois cet état des lieux réalisé, un comité technique piloté par Anthony Zilio viendra soutenir l’installation d’une nouvelle offre de formations, répondant à la demande pour de jeunes formés qui seraient employables immédiatement au niveau local.

V.A.


Du stade vers l’emploi : une journée de recrutement autour du sport

La Matinale Perspective 2023 de l’emploi cadre propose aux RH, dirigeants d’entreprises et managers de se familiariser avec les tendances et les enjeux du marché de l’emploi, ce jeudi 13 juillet. Au cours de cette matinée, un focus particulier sera accordé aux jeunes cadres.

Dans un contexte où les entreprises font face à des difficultés de recrutement croissantes, la Matinale Perspective 2023 de l’emploi cadre propose aux RH, dirigeants d’entreprises et managers de se familiariser avec les tendances et les enjeux du marché de l’emploi. Cette matinée d’information et d’échanges permettra une mise à jour des pratiques RH pour anticiper les défis à venir et attirer les talents.

La Matinale Perspective 2023 de l’emploi cadre s’adresse à tous les publics recruteurs, y compris les dirigeants et les managers, qui souhaitent se tenir informés des dernières tendances du marché de l’emploi et ajuster leurs pratiques RH en conséquence. Que vous soyez en charge du recrutement, de la gestion des talents ou du développement organisationnel, cette Matinale propose de vous fournir les connaissances et les perspectives nécessaires pour prendre des décisions proactives.

Au cours de cette Matinale, guidée et animée par un consultant Apec spécialiste des entreprises, un focus particulier sera accordé aux jeunes cadres, dont les aspirations et le rapport au salariat évoluent rapidement.

Jeudi 13 juillet, inscription en cliquant ici.


Du stade vers l’emploi : une journée de recrutement autour du sport

Pour accompagner les seniors demandeurs d’emploi, la Carsat Sud-Est et Pôle emploi Provence-Alpes-Côte d’Azur ont formalisé leur coopération en signant une convention de partenariat régional le 15 juin.

En Vaucluse, 23 000 demandeurs d’emploi de plus de 60 ans étaient inscrits à Pôle emploi à la fin février 2023. Pour accompagner les seniors et notamment ceux qui en ont le plus besoin, la Carsat Sud-Est et Pôle emploi Provence-Alpes-Côte d’Azur ont formalisé leur coopération en signant une convention de partenariat régional le 15 juin.

Les ambitions de cet accord :

  • (re)mobiliser les demandeurs d’emploi dans leur projet afin d’effectuer un retour à l’emploi correspondant à leur objectif professionnel et atteindre des conditions de départ à la retraite à taux plein.
  • sécuriser le passage à la retraite : informer les demandeurs d’emploi sur leurs droits à la retraite, leur permettre d’anticiper leurs démarches et faciliter le traitement de leur dossier.
  • Accompagner ceux qui en ont le plus besoin
    • S’informer pour bien décider : Pôle emploi et la Carsat informeront les demandeurs d’emploi des démarches à effectuer pour préparer leur passage à la retraite. Par ailleurs, les demandeurs d’emploi de plus de 59 ans qui en ont le plus de besoin (demandeurs d’emploi de très longue durée et bénéficiaire du RSA notamment) seront invités à participer à des ateliers emploi-retraite dans leur agence Pôle emploi. Objectif : leur permettre d’évaluer leur situation et si nécessaire être orientés en rendez-vous personnalisé avec un conseiller retraite de la Carsat Sud-Est ou redéfinir leur projet professionnel avec Pôle emploi. A titre expérimental, l’an dernier, ces ateliers ont bénéficié à plus de 5 000 personnes.
    • Sécuriser sa situation financière : le partage sécurisé des données entre les deux organismes permet d’informer les demandeurs d’emploi proches de la retraite et de fluidifier les échanges d’informations afin d’optimiser le passager vers le régime des retraites et la sécurité financière des demandeurs d’emploi concernés par un changement de statut.

Du stade vers l’emploi : une journée de recrutement autour du sport

Dans quels pays européens les travailleurs les plus acharnés sont-ils particulièrement nombreux ?

En moyenne dans l’UE, en 2022, 7,3 % de la population active travaillait de longues heures dans le cadre de son emploi principal (généralement 49 heures ou plus par semaine) – c’est ce qui ressort des dernières données d’Eurostat.

Les travailleurs indépendants étaient plus nombreux à travailler de longues heures (30 % des indépendants) que les salariés (4 % des salariés), selon Eurostat. En outre, les longues heures de travail étaient plus répandues chez les professionnels de l’agriculture, de la sylviculture et de la pêche (28 % des professionnels dans chaque groupe) et chez les cadres (24 %), que pour n’importe quelle autre catégorie professionnelle (toutes en dessous de 8 %).

Parmi les pays de l’UE, c’est en Grèce que le pourcentage de travailleurs effectuant de longues heures de travail était le plus élevé (12,6 %), suivi par la France et Chypre (environ 10 % chacun). Les taux les plus faibles étaient enregistrés en Bulgarie, en Lituanie et en Lettonie (environ 1 % chacun).

Claire Villiers, statista.


Du stade vers l’emploi : une journée de recrutement autour du sport

Le syndicat Rhône-Ventoux recrute un responsable administratif et financier, ainsi qu’un technicien en eau potable et assainissement collectif. Pour ces deux postes à temps complet, dont le recrutement s’effectue par voie statutaire ou contractuelle (Art. L332-8 disposition 2 du code général de la fonction publique), l’établissement public basé à Carpentras doté des compétences eau potable, assainissement collectif en affermage et assainissement non collectif en régie rappelle que sont notamment concernées les filières administrative de catégorie A (attache territorial) et catégorie B (rédacteur territorial, rédacteur principal de 2e classe, rédacteur principal de 1re classe), et les filières techniques de catégorie B (grade technicien, technicien principal de 2e classe, technicien principal de 1re classe) et catégorie C (grade adjoint technique, adjoint technique principal de 2e classe, adjoint technique principal de 1re classe).

Les missions et les profils recherchés

Sous la responsabilité de la directrice, le responsable administratif et financier assurera le management de trois agents et supervisera :

  • le budget et la comptabilité,
  • l’administrative générale,
  • les marchés publics.

Pour assurer ce poste, il faut être capable de maîtriser les règles budgétaires et comptables d’un établissement public, avoir des connaissances de la réglementation relative à la Commande Publique, mais aussi du fonctionnement des collectivités territoriales, des processus décisionnels et du rôle du contrôle de légalité, avoir de fortes capacités managériales, de bonnes qualités relationnelles, être discret, rigoureux, réactif, organisé, disponible et assidu , avoir un sens du service public et du devoir de réserve, de bonnes qualités rédactionnelles et maîtrise du français, un capacité d’initiative et de réaction, ainsi qu’une bonne maîtrise de l’outil informatique.

Pour ce qui est du technicien en eau potable et assainissement collectif, il sera sous la responsabilité de la directrice et du directeur technique. Il devra assurer :

  • le suivi des travaux de renouvellement des réseaux AEP et assainissement collectif,
  • le suivi et contrôle des missions de maîtrise d’œuvre, du délégataire ainsi que de tous les prestataires intervenant dans le déroulement des projets dont il a la charge,
  • la rédaction ou vérification des pièces techniques des marchés publics et la participation aux commissions des marchés,
  • l’élaboration, la mise en place et le suivi des schémas directeurs concernant son secteur,
  • la vérification des demandes de subventions,
  • la participation à l’élaboration de l’inventaire relatif aux servitudes liées aux ouvrages publics en domaine privé ainsi qu’à leur régularisation, en lien avec la responsable du foncier,
  • le suivi et la relance pour faire avancer les dossiers des achats et conventions auprès du prestataire / MOE en relation avec la responsable du service foncier,
  • les relations avec les communes, intercommunalités, administrations et usagers pour le suivi des travaux,
  • la participation aux actions de communication sur les travaux de son secteur en lien avec la responsable de la communication.

Ce poste requiert d’avoir une formation technique dans le domaine de l’eau et l’assainissement et une base de connaissances techniques solides, cinq ans d’expérience de terrain avérée dans la distribution d’AEP et la collecte Eaux Usées, la maîtrise des outils informatiques, le permis B, de bonnes qualités relationnelles, de l’autonomie, être force de propositions et avoir des capacités à rendre compte. Il faut également savoir faire l’analyse des enjeux, avoir un esprit de synthèse et pouvoir anticiper des situations, avoir une bonne expression écrite et orale et des qualités d’organisation, un sens du service public et pouvoir se rendre disponible.

Rémunération et dépôts de candidature

Avec les deux postes viennent une rémunération statutaire, un régime indemnitaire, le CNAS, des tickets restaurant, ainsi que la participation de
l’employeur à la protection sociale.

Les candidatures doivent être adressées par mail à l’adresse i.brawanski@rhone-ventoux.fr et doivent comporter une lettre de motivation, un CV, une photo, le dernier arrêté de situation administrative si vous êtes fonctionnaire, et le dernier bulletin de salaire. Le courriel doit être adressé avant ce vendredi 23 juin à l’attention de :

Monsieur le Président du Syndicat RHONE VENTOUX
595, chemin de l’hippodrome
84201 CARPENTRAS CEDEX

V.A.


Du stade vers l’emploi : une journée de recrutement autour du sport

La circonscription de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Pays d’Arles ce n’est pas rien, en superficie d’abord (45% des Bouches du Rhône), en population (209 595 habitants), en entreprises (15 710) et en emplois ( 36 195 salariés). Avec des villes attractives, Arles, Saint-Rémy-de-Provence, Les Baux, Fontvieille, Maussane, Tarascon, Maillane, Châteaurenard, Saint-Martin de Crau, Les Saintes-MAries-de-la-Mer, entre Alpilles, Camargue et Montagnette, vergers et oliveraies.

Elu en 2016, réélu le 22 novembre 2021 avec son équipe, Stéphane Paglia fonce. Il a étoffé son réseau, multiplié les actions, les coopérations, les partenariats, les signatures de conventions, renforcé les liens entre les acteurs économiques et leurs territoires d’action et décuplé les services et les rendez-vous.

Il avait lancé 10 projets-phares, sa feuille de route, sa boussolle pour la mandature 2021-2026 pour « faire grandir les entreprises, relever avec elles le défi des transitions numérique, environnementale et industrielle et accélérer la transformation du pays d’Arles, en faire un territoire d’excellence par l’innovation, par sa main d’oeuvre qualifiée et par ses équipements performants ».

“Faire grandir les entreprises, relever avec elles le défi des transitions numérique, environnementale et industrielle.“

Où en-est-on aujourd’hui?
Réponse de Stéphane Paglia : « D’abord, nous avons ouvert, à la rentrée de septembre dernier, notre ‘IES Business School’ – Ecole de commerce et de management au coeur d’Arles avec 25 élèves installés pour l’instant dans les locaux de la CCI. A terme, elle sera bâtie près de la Tour LUMA, à côté du Lycée Pasquier. Ainsi, nous garderons nos étudiants sur place, la scolarité ne coûte que 3 000€ (3 fois moins chère qu’ailleurs) et ils ne quitteront plus la Provence pour aller chercher du boulot ailleurs puisque les entreprises ont besoin de cerveaux et de salariés compétents ».

Avec comme idée-force « L’élève au coeur de l’école », elle proposera des formations de Bac + 1 à Bac + 3, avec des certifications en banque & assurances, commerce international, marketing & communication digitale, immobilier, vente & négociation, communication évenémentielle, marketing du sport, tourisme & hôtellerie, resoources humaines, gestion d’entreprise.

“Que faire des camions qui passent chez nous entre l’Espagne et l’Italie avec la pollution qu’ils génèrent?“

Le contournement d’Arles?
« On en parle depuis plus de 30 ans, il y a urgence à passer à l’acte. Cet axe est emprunté par 73 000 véhicules par jour dont 7 000 poids-lourds. On dénombre environ 200 accidents par an. Une nouvelle enquête publique arrive pour requalifier l’autoroute en boulevard urbain qui intègre Tarascon et Saint-Martin-de-Crau. Il faut supprimer cette balafre qui déchire la ville. La question qui se pose est : que faire des camions qui passent chez nous entre l’Espagne et l’Italie avec la pollution qu’ils génèrent? Une autoroute avec caténaires, évidemment, ferait baisser la carbonation, une expérimentation serait souhaitable ».

“Une véritable ‘task force’ de l’évènementiel, implique que nous augmentions aussi notre capacité hôtelière.“

Le Palais des Congrès doit être agrandi?
Réponse du Président de la CCI : « Oui, mais d’abord, il nous faut absolument faire une remise à niveau des bâtiments qui sont une véritable passoire thermique. Or les études préalables coûtent déjà 300 000€. Ensuite, avoir 1000m2 de plus pour accueillir salons et séminaires, développer notre notoriété et devenir une référence nationale, une véritable ‘task force’ de l’évènementiel, implique que nous augmentions aussi notre capacité hôtelière. Or, il manque un établissement 4 ou 5 étoiles et d’une centaine de chambres. Sinon, les touristes d’affaires risquent d’aller dormir ailleurs, la mer est à 20km, Avignon, Nîmes, à quelques encablures. En attendant, le Palais vient de se doter d’un « roof top » d’où on peut admirer la ville à 360°.

“Nous avons aussi tout un éco-système de maintenance ferroviaire, ce qui est un atout majeur.“

Et le port de commerce?
« Sa concesssion arrive à terme en ce moment, elle doit être prolongée. En fait, il appartient à l’Etat via la Compagnie Nationale du Rhône. En 2020, l’activité avait été fortement impactée par la crise sanitaire. L’an dernier, net redressement avec +13% de la filière des granulats, ballast et produits métallurgiques. Et en 2022, le tonnage a grimpé de + 22% et le chiffre d’affaires s’affiche à 2,2M€. Cet outil quadri-modal (route-fer-fleuve-mer), unique en son genre va faire l’objet de 12M€ de travaux supplémentaires pour optimiser ses capacités, avec de nouveaux hangars pour accueillir encore plus de containers, une nouvelle grue, un hub logistique. Une seconde boucle de stockage des trains sera réalisée pour davantage de trafic et de sécurité. Nous avons aussi, sur place ‘RDT 13 Arles’, une régie des transports, de la réparation de wagons et de locomotives, tout un éco-système de maintenance ferroviaire, ce qui est un atout majeur ».

Avec la démarche ‘Port 2024’ , nous le doterons d’une plateforme biomasse et déchets dangereux, nous pourrons, à terme, valoriser les bio-déchets (palettes de bois et pneus) et réaliser une station d’avitaillement hydrogène. Nous avons aussi la place, avec une cale de halage de 135 mètres de long, pour réparer des navires fluviaux, des barges, des péniches voire des bâteaux de croisère. Il y a 25 hectares disponibles à côté du port qui appartiennent à l’Etat ».

“La culture et le tourisme ne suffisent pas.“

Culture et tourisme
Stéphane Paglia ajoute : « La culture et le tourisme ne suffisent pas. Même si en 2022, la fréquentation a dépassé celle de 2021, elle a été sauvée par la clientèle étrangère qui dépense entre 100 et 500€ chez les hébergeurs et moins de 50€ chez les commerçants, cafetiers et restaurateurs. Même si les Rencontres de la Photo ont accueilli 127 000 visiteurs, les musées et monuments historiques (Arlaten, Arles antique, Fondation Van Gogh) 200 000, la LUMA 120 000, les Feria (de Pâques et du Riz) ont permis d’engranger 12M€, même si on a dénombré 600 000 croisiéristes sur le Rhône, cela ne suffit pas, d’un point de vue économique. En mai, on vient d’enregistrer + 20% de fréquentation, mais en juin, avec cette météo capricieuse, les touristes boudent les terrasses de café et les boutiques. Les soldes d’hiver n’avaient pas été à la hauteur des attentes des commerçants. Je pense qu’il faudrait les supprimer, vendre sur internet à prix cassés, changer de modèle, ça permettrait d’écouler les stocks en masse ».

Autre souci, « Airbnb », cette plateforme d’hébergements utilisée par des particuliers qui louent leur maison ou leur appartement. Airbnb est souvent accusé d’être responsable d’une pénurie de logements, les locations saisonnières étant plus rentables que les baux annuels. « Il y en a trop » aquiesce Stéphane Paglia,  » il faut trouver un meilleur équilibre ».

“Il nous faut booster nos jobs. Former ceux qui sont éloignés de l’emploi, les coacher, leur redonner confiance.“

L’emploi
Il y a environ 10% de chômage dans le Bassin d’Arles, seulement 40% des foyers paient des impôts. L’emploi est donc une préoccupation majeure du patron de la CCI. « On cherche de la main d’oeuvre partout, on a besoin de salariés dans l’agriculture, la logistique, la restauration, la santé, l’éducation. On doit former des jeunes, même s’ils sont en échec scolaire, favoriser les relations entre demandeurs d’emplois et entreprises avec des rencontres, des opérations ‘job dating’.

Stéphane Paglia explique : « Il nous faut booster nos jobs. Former ceux qui sont éloignés de l’emploi, les coacher, leur redonner confiance. Il y a d’anciens métiers à réapprendre, de chaudronniers, de soudeurs. Les CMP (Constructions Métalliques et Préfabrication d’Arles) sont l’un des plus importants ateliers de chaudronnerie d’Europe, béénéficiant d’une renommée mondiale avec un personnel hautement qualifié. L’usine dispose de ponts roulants, fours, halls de sablage-peinture d’une capacité hors du commun. Sans parler de son emplacement stratégique, près des autoroutes et des ports d’Arles et de Fos-sur-Mer. »

Pour aider les futurs chefs d’entreprises à se lancer, il a publié une brochure qui détaille les étapes de l’aventure entrepreneuriale : quel budget prévoir, comment se présente le marché, comment m’imposer en tant que patron? Une autre , intitulée « Kit de recrutement », définit le profil du poste, les missions et objectifs à atteindre, les compétences requises, la rémunération. Le but étant de l’intégrer au maximum dans l’équipe et de l’impliquer dans le travail collectif.

Le président de la CCI évoque alors ‘chatGPT’ , ces textes générés par l’intelligence artificielle. « Il n’a pas que de mauvais côtés » dit-il. « Avec lui, on peut gagner du temps. Par exemple, pour un plan de formation en électro-technique, d’habitude il faut 2 jours. J’ai mis un quart d’heure à en concocter un. C’est une vraie rupture, un bouleversement qui va impacter l’entreprise, la formation, l’insertion, et la fonction de certains cols blancs ».

“Nous pensons à des implantations d’hôtels d’entreprises au plus près des besoins, à Tarascon, Saint-Rémy, à Châteaurenard et à Saint-Martin-de-Crau.“

Hôtel d’entreprises, MIN, Provence Prestige
Il a aussi évoqué lors de notre entretien les hôtels d’entreprises. Le 1er créé à Arles en 2019 est complet, il témoigne de l’intérêt des entrepreneurs pour ce type d’équipement qui leur propose un hébergement physique et une domiciliation administrative. « Nous pensons à des implantations au plus près des besoins, à Tarascon, Saint-Rémy, à Châteaurenard et à Saint-Martin-de-Crau. »

Dans un territoire profondément rural qui assure 60% de la production agricole des Bouches du Rhône, Stéphane Paglia a également évoqué l’agriculture et l’alimentation de demain. « Nous soutenons le Grand Marché de Provence de Châteaurenard, un Rungis du Sud qui associe producteurs, transporteurs et transformateurs locaux qui intègre un pôle logistique de 7 hectares et un « Coeur de MIN » de 35 hectares avec transformation de produits biologiques ».

“Le terrain, écouter, échanger, c’est ma vie, toute ma vie.“

Lui qui passe un maximum de temps sur le terrain, à écouter, à échanger, à la rencontre des entrepreneurs et commerçants l’avoue « C’est ma vie, toute ma vie » et il sait aussi resituer Arles dans la Romanité et dans l’histoire avec ses arènes, mais aussi les voisins du Pont du Gard et du Pont d’Avignon, de la Tour Carrée de Nîmes, du théâtre Antique d’Orange, de Vaison. « Travaillons ensemble, nous avons aussi un grand pôle nucléaire avec Tricastin, Iter, Marcoule Cadarache ». D’hier à aujourd’hui, l’histoire continue à s’écrire. Et comme cet homme va toujours de l’avant, il regarde déjà vers « Provence Prestige ». Le Salon de l’art de vivre en, Provence de la gastronomie, mode, bien-être & décoration qui fêtera sa 30e édition du 23 au 27 novembre 2023.

Stéphane Paglia, Président de la CCI du Pays d’Arles en compagnie de Jean-Baptiste Djebbari, alors ministre des Transports. DR

Du stade vers l’emploi : une journée de recrutement autour du sport

Pour la rentrée 2023, Engie Home Services, spécialisée dans l’installation, l’entretien et le dépannage de systèmes de chauffage et de climatisation, propose plus de 270 offres en alternance dans toute la France, dont 29 dans la région Provence-Alpes-Côte d’Azur : 2 dans les Alpes-de-Haute-Provence, 7 dans les Alpes-Maritimes, 12 dans les Bouches-du-Rhône, 7 dans le Var, et 1 en Vaucluse. La filiale de l’énergéticien Engie propose essentiellement des postes de techniciens de maintenance gaz, pompes à chaleur, climatisation et énergies renouvelables.

Pour Engie Home Services, l’alternance est la garantie d’une bonne formation des futurs professionnels du secteur. L’année dernière, plus de la moitié de ses alternants ont été recrutés à l’issue de leur temps au sein de l’entreprise. Les formations en alternance peuvent se faire via un cursus classique en école, une année directement dans le centre de formation d’Engie Home Services, situé à Marseille, dans le cadre du Certificat de Qualification Paritaire de la Métallurgie, ou au sein du Centre de formation d’apprentis (CFA) d’Engie, l’Académie des métiers de la transition énergétique et climatique.

Pour voir tous les postes en alternance et déposer une candidature, cliquez ici.

V.A.

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