22 juillet 2024 |

Ecrit par le 22 juillet 2024

La ville d’Orange accueille la 2ᵈᵉ édition du Forum de l’emploi et de la découverte des métiers

Ce vendredi 19 janvier, le recrutement sera à l’honneur à Orange, qui accueillera la 2ᵈᵉ édition du Forum de l’emploi et de la découverte des métiers à l’espace Alphonse Daudet. De nombreuses entreprises seront présentes et représenteront des secteurs d’activité variés tels que la défense, l’industrie, le commerce, les services, et bien d’autres.

Coorganisé par la Ville d’Orange et par la communauté de communes Pays d’Orange en Provence, cet événement promet des échanges enrichissants, des conseils pratiques et des opportunités professionnelles pour les chercheurs d’emploi. À vos CV !

Vendredi 19 janvier. 9h30. Espace Alphonse Daudet. 24 Avenue Antoine Pinay. Orange.

V.A.


La ville d’Orange accueille la 2ᵈᵉ édition du Forum de l’emploi et de la découverte des métiers

Selon le baromètre du groupe Manpower des perspectives d’emploi, près d’un tiers des entreprises françaises (32%) anticipent une hausse de leurs effectifs sur la période de janvier à mars 2024. Au trimestre dernier (T4-2023), ce taux était de 42%, et de 41% l’an dernier, sur la même période (T1-2023). Dans le même temps, 13% des entreprises interrogées anticipent une diminution de leurs effectifs au premier trimestre 2024. Une dynamique stable, puisque ce taux était de 14% au dernier trimestre, et identique à la même période l’an passé. Par ailleurs, il s’avère que les régions PACA et Auvergne-Rhône-Alpes sont les deux seules régions qui connaissent une progression de leurs perspectives d’embauche (+2 points chacune) depuis le dernier trimestre.

La prévision nette d’emploi en France est de +19% pour la période de janvier à mars 2024, en régression de -9 points par rapport au trimestre précédent, et en recul de -8 points par rapport au même trimestre l’année dernière (prévision nette d’emploi = prévision d’augmentation des effectifs – prévision de réduction des effectifs).Cette baisse risque de s’accompagner les prochains mois d’une tension renforcée sur le marché de l’emploi, avec des candidats qui devront davantage valoriser leurs compétences spécifiques, et des recruteurs qui embauchent moins, et seront donc plus exigeants sur les profils rencontrés.« Tout comme pour la conjoncture économique, c’est un début d’année 2024 en demie-teinte qui s’annonce. Le marché de l’emploi demeure dynamique, avec des entreprises de tous secteurs qui poursuivent leurs recrutements, cependant nous constatons que l’ensemble des chiffres sont à la baisse par rapport à l’année passée. Bien que nous soyons toujours dans un contexte de pénurie des talents, les entreprises font face à leur réalité économique et ralentissent et priorisent les embauches. La demande persistante de recrutements vise à combler des besoins en nouvelles compétences pour répondre à leurs différents enjeux : digitalisation, innovation et transition écologique… », analyse Alain Roumilhac, président de Manpower group Europe du Sud.

Une année qui s’annonce en dent de scie
Bien que les chiffres des intentions d’embauches pour le début d’année 2024 se révèlent globalement à la baisse, l’année s’annonce en dents de scie, avec la stabilisation voire la baisse de l’inflation, ainsi que l’organisation des Jeux Olympiques en France. Ces deux facteurs vont engendrer des pics de besoins et d’embauches, et bousculeront les priorités et les prévisions des entreprises. Ces dernières devront faire preuve d’une grande flexibilité, et miser sur des formats tels que l’intérim pour s’adapter.
Les secteurs d’activités qui ont les prévisions nettes d’emploi les plus fortes pour le trimestre prochain sont les Technologies de l’Information (+30%), la Communication et les Services (+30%), l’Énergie (+24%) et les Transports, la Logistique et l’Automobile (+23%).
En termes de répartition de ces prévisions nettes d’emploi, les régions les plus dynamiques sont la région Auvergne-Rhône-Alpes (28%), la région Provence-Alpes-Côte-d’Azur (28%) et la région Nouvelle-Aquitaine (26%).

Des secteurs d’activités néanmoins dynamiques dans un contexte économique qui s’annonce plus stable en 2024
Parmi les 9 secteurs analysés dans le baromètre*, 4 secteurs affichent des prévisions nettes d’emploi très encourageantes, révélant leurs besoins spécifiques pour ce début d’année. Le secteur des Technologies de l’Information est en tête de ce classement, avec une prévision nette d’emploi de +30%. Déjà en tête au trimestre précédent, le secteur enregistre néanmoins une baisse de 8 points (+38% pour T4 2023), ainsi qu’une baisse de 5 points par rapport au même trimestre de l’année dernière (+35%).
Une baisse des prévisions nettes d’emploi qui se poursuit depuis le début de l’année 2023, mais qui reste en croissance sur ce secteur régulièrement bouleversé par les nouvelles technologies.
Puis, le secteur de la Communication et des Services avec une prévision nette d’emploi de +30%, qui connaît une faible décroissance avec -2 points par rapport au trimestre précédent (+32%), mais une forte progression par rapport au premier trimestre 2023 avec +22 points (+8%).
Cette forte hausse peut s’expliquer par l’approche des Jeux Olympiques 2024 en France, un événement d’envergure qui déclenche une belle dynamique pour ce secteur d’activité. Le secteur de l’Énergie arrive ensuite avec une prévision nette d’emploi de +24%, mais connaît lui aussi un ralentissement, avec -13 points par rapport au dernier trimestre 2023 (+37%), et -2 points par rapport à l’année dernière à la même période (+26%).
Dans ce secteur en pleine transformation et dans lequel les green jobs apparaissent particulièrement, les nouvelles compétences se créent au fur et à mesure. Les entreprises semblent capitaliser sur leurs ressources existantes, en passant notamment par la formation de leurs salariés pour répondre à leurs besoins grandissants.
Enfin la même dynamique est observée pour le secteur des Transports, de la Logistique et de l’Automobile avec une prévision nette d’emploi de +23%, en constante baisse depuis le début d’année dernière avec -14 points par rapport au dernier trimestre (+37%) et -18 points par rapport à l’année dernière à la même période (+41%).
Malgré un fort besoin des entreprises du secteur en termes de nouvelles compétences pour absorber les évolutions technologiques, la croissance des prévisions nettes d’emploi enregistre une forte baisse depuis un an.

Les grandes et moyennes entreprises deux fois plus optimistes que les autres catégories
Ce sont les très grandes entreprises (plus de 1 000 salariés) qui prévoient de recruter le plus au 1er trimestre 2024 avec une prévision nette d’emploi de +41% (+13 points par rapport au trimestre dernier). Un résultat en hausse comparé au même trimestre de l’année passée (+8 points).
Alors qu’elles étaient en tête au trimestre dernier, les grandes entreprises (250 à 999 salariés) arrivent ce trimestre à la seconde position avec une perspective nette d’emploi de +32%, en baisse par rapport au trimestre précédent (39%) et la même période l’année dernière (42%).
Les entreprises moyennes (50 à 249 salariés) arrivent à la troisième place avec des recruteurs qui ont des perspectives nettes d’emploi de +15%, enregistrant -17 points par rapport au 4ème trimestre et -8 points comparé au même trimestre de l’année passée.
Pour les petites entreprises (10 à 49 salariés), la baisse se poursuit avec une prévision nette d’emploi de +12% ce trimestre (-4 points par rapport au 4ème trimestre). A noter que l’on constate également une baisse très importante des intentions d’embauche par rapport à la même période l’an dernier (-19 points dans la prévision nette d’emploi).
Les très petites entreprises (moins de 10 salariés) ont une prévision nette d’emploi de +10%, et sont donc en croissance par rapport au même trimestre l’année passée (+3 points), mais enregistrent une baisse notable par rapport au trimestre précédent (-8 points).

Un dynamisme régional inégal pour débuter l’année 2024
Alors que certaines régions affichent des perspectives de recrutement optimistes pour le 1er trimestre 2024, la région Auvergne-Rhône-Alpes (28%), la région Provence-Alpes-Côte-d’Azur (28%) et la région Nouvelle-Aquitaine (26%), la situation est plus contrastée pour d’autres.
En Bretagne par exemple, les prévisions nettes d’emploi affichent le 0%, avec 24% des entreprises qui prévoient de recruter, et un pourcentage identique qui annonce devoir baisser leur masse salariale. La Normandie prévoit quant à elle une légère hausse (+2%), comme la région Centre-Val de Loire (+11%), la Bourgogne-Franche-Comté (+15%) et l’Occitanie (+16%).
Au final, il s’avère que les régions PACA et Auvergne-Rhône-Alpes sont les deux seules régions qui connaissent une progression de leurs perspectives d’embauche (+2 points chacune) depuis le dernier trimestre. Dans ces deux régions, les entreprises sont 36% à vouloir augmenter leurs effectifs au 1er trimestre 2024, quand la moyenne nationale, toutes régions confondues, est de 32%. Seules 8% d’entre elles prévoient de réduire leur masse salariale (vs 13% au national).

*Transport, Logistique & Automobile, Services de communication, Biens de consommation et services, Énergie, Finances et immobilier, Santé & sciences de la vie, Industrie & matériaux, Technologies de l’information, Autres non mentionnés ci-avant.


La ville d’Orange accueille la 2ᵈᵉ édition du Forum de l’emploi et de la découverte des métiers

Ce mardi 12 décembre, les locaux de l’entreprise de transport Voyages Arnaud, à Carpentras, ont accueilli une session de recrutement organisée par Pôle emploi. L’entreprise, qui souhaite recruter 10 conducteurs, a pu observer les candidats en immersion.

Différent d’un recrutement classique avec une interview, le recrutement immersif permet une approche par compétences, et donc de déceler les savoirs-être professionnels des candidats en situation réelle.

Lors de la session de recrutement organisée dans les locaux de Voyages Arnaud, 20 candidats ont été accueillis. Durant deux heures, ils ont participé à trois mises en situation collective, puis ont bénéficié dans la foulée d’un entretien individuel sans CV. « Cette démarche de recrutement sans CV permet de recruter des personnes sans expérience et/ou sans formation directement liée au métier proposé, mais ayant les habiletés nécessaires pour occuper le poste après une période d’accompagnement, explique Jean-Baptiste Fontan, directeur général de l’entreprise. Cela nous permet de repérer des candidats qui n’auraient pas été retenus sur la base de leur CV, tout en les aidant à se projeter dans l’environnement de travail. »

La société carpentrassienne cherche à recruter 10 conducteurs. Dans les prochains jours, plusieurs candidats seront contactés afin dentrer en formation pour le permis D, suivi de la Formation initiale minimum obligatoire (formations prises en charge), avant de signer un contrat à durée indéterminée.

V.A.


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Il n’y a jamais autant eu de Français payés au Smic depuis plusieurs décennies. Au 1er janvier 2023, 17,3 % des salariés français touchaient le salaire minimum, soit 3,1 millions de personnes, selon les données d’un groupe d’experts sur le Smic publiées dans Libération. La majorité des smicards sont des femmes (58 %), alors qu’elles forment moins de la moitié de la population active. Les secteurs les plus représentés sont l’hébergement et la restauration.

Comme le détaille notre graphique, la part de salariés payés au salaire minimum a fortement augmenté ces trois dernières années, passant de 12,0 % en 2021 à 14,5 % en 2022, puis à 17,3 % cette année. C’est désormais un point de pourcentage de plus que la valeur la plus élevée enregistrée depuis 1991 (16,3 % en 2005).

Les revalorisations successives du Smic face à l’inflation, six depuis l’année 2021, expliquent en grande partie l’explosion récente du nombre de salariés au salaire minimum. De janvier 2021 à mai 2023, le Smic horaire brut est passé de 10,25 euros à 11,52 euros, soit une hausse d’environ 12 %. Les personnes qui touchaient un peu plus que le salaire minimum, si elles n’ont pas été augmentées par leur employeur depuis, ont ainsi vu leur salaire rattrapé par le Smic. Au 1er janvier 2024, la revalorisation automatique du Smic en France devrait être de l’ordre de 1,7 %.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


La ville d’Orange accueille la 2ᵈᵉ édition du Forum de l’emploi et de la découverte des métiers

Face à l’incertitude économique, près de 4 travailleurs sur 10 (38%), en France et dans le monde, ne se sentent pas en sécurité dans leur emploi, soulignant ainsi la nécessité pour les employeurs d’adopter des mesures appropriées afin de rassurer leurs talents, révèle le rapport* de l’ADP research institute, ‘People at work 2023 : l’étude workforce view’, après l’enquête menée auprès de plus de 32 000 actifs dans 17 pays, dont près de 2 000 en France. Au niveau européen, la France est en deuxième position derrière la Suisse (48%) parmi les pays où les salariés craignent le plus pour la sécurité de leur emploi, alors que seulement 25% des Néerlandais et 28% des Allemands expriment ce ressenti.

Sentiment d’insécurité de l’emploi plus marqué chez les hommes
En France, le sentiment d’insécurité de l’emploi est le plus marqué chez les hommes (44% contre 31% des femmes), ainsi que chez les membres de la génération Z âgés de 18 à 24 ans (43% contre 33% des plus de 55 ans). Par secteur d’activité, les salariés de l’immobilier (54%), des médias et de l’information (47%), des transports, de la logistique et de l’industrie (46%) sont les plus nombreux à se sentir en insécurité dans leur emploi. A l’inverse, les travailleurs de l’éducation et de la santé sont près de la moitié à se sentir en sécurité dans leur travail actuel (49%).
En outre, les salariés travaillant uniquement à distance sont ceux qui se sentent le plus en insécurité dans leur emploi : plus de la moitié d’entre eux font part de ce sentiment (55 %), contre 38% de ceux en 100% présentiel et 34% en mode hybride. A noter également que les travailleurs exerçant au sein d’une grande entreprise de plus de 1 000 salariés ne sont que 27% à se sentir en insécurité dans leur emploi, alors qu’ils sont 43% pour les employés de PME (entre 10 et 249 salariés).

L’incertitude économique accentue le sentiment d’insécurité professionnelle
Près de 7 travailleurs français sur 10 (68%, loin de la moyenne européenne de 57%) pensent qu’aucune profession ne sera épargnée par l’incertitude économique actuelle. Un ressenti qui est plus fortement partagé par les collaborateurs âgés de 35 ans et plus (71% contre 64% des 18-34 ans). Au niveau des secteurs d’activité, c’est tout particulièrement le cas chez les salariés évoluant dans l’industrie (75%), le commerce (73%), le transport et la logistique (72%), contrairement à ceux des médias et de l’information (56%).
Si au niveau monde, près d’un travailleur sur quatre (23%) estime que, d’ici cinq ans, le recours à l’IA sera la norme dans son secteur d’activité et aura pour effet de réduire les tâches manuelles, les Français comme les Européens ne sont que 14% à exprimer ce sentiment. Un chiffre qui est, néanmoins, plus important chez les hommes (16% contre 10% des femmes), chez les jeunes de 18 à 24 ans (19% contre 12% des 25 ans et plus), chez les collaborateurs exerçant dans le secteur de la finance (21%), des services professionnels (20%), de l’informatique, des télécommunications et de l’industrie (18%).

La sécurité de l’emploi : un critère essentiel pour les Français
La sécurité de l’emploi est primordiale pour les travailleurs français : elle arrive en deuxième position des critères les plus importants dans un travail pour 40% d’entre eux, loin derrière cependant le salaire (66%) mais avant le plaisir au travail (37%), la flexibilité des horaires (31%) et l’évolution de carrière (30%). A noter que la sécurité de l’emploi prend de l’importance de façon proportionnelle avec l’âge des collaborateurs : alors que pour les 18-24 ans, elle se positionne en quatrième position parmi les critères les plus importants pour eux dans un emploi (29%), elle arrive en deuxième place chez les répondants de 55 ans et plus, avec près d’1 sur 2 qui l’affirme (47%). Pour les moins de 34 ans, après le salaire, c’est le plaisir au travail qui prime (37%), suivi par la progression de carrière (34%).
Les salariés français sont 61% à se dire satisfaits de la sécurité de l’emploi chez leur employeur actuel (la moyenne mondiale étant de 65%). Néanmoins, l’étude révèle que ceux travaillant dans les médias et les métiers de l’information sont de loin les moins satisfaits, avec à peine plus d’une personne sur trois se sentant en sécurité dans son emploi (35%). C’est deux fois moins que les salariés exerçant un métier dans l’éducation et la santé (70%).

L’étude indique également que travailler uniquement à distance amène à être moins satisfait de son employeur en matière de sécurité de l’emploi (46%) par rapport à leurs collègues en présentiel (61%) ou en mode hybride (65%). Ils sont d’ailleurs plus de la moitié à envisager de faire plus d’heures supplémentaires (51%) pour « sécuriser » leur emploi, contre 33 % pour les travailleurs en mode hybride et 27% pour ceux sur site. Ainsi, alors que le monde s’adapte au fur et à mesure au travail hybride et que de nombreux collaborateurs souhaitent travailler à distance, l’un des défis des employeurs est de conserver la satisfaction de leurs salariés vis-à-vis de la sécurité de l’emploi.

« De nombreuses entreprises rencontrent toujours d’importantes difficultés à attirer et fidéliser les talents. »

arlos Fontelas de Carvalho, président d’ADP en France, en Suisse et en Suède

« Les temps actuels suscitent des inquiétudes chez les travailleurs, avec de nombreuses incertitudes sur les plans économiques, géopolitiques ou même technologiques, commente Carlos Fontelas de Carvalho, président d’ADP en France, en Suisse et en Suède. En parallèle, de nombreuses entreprises rencontrent toujours d’importantes difficultés à attirer et fidéliser les talents. Compte tenu de ce contexte, les employeurs doivent redoubler leurs efforts pour montrer à leurs équipes qu’elles sont appréciées à leur juste valeur, que leurs contributions sont reconnues et que des opportunités de formation associées à des perspectives d’évolution vont favoriser leur avenir professionnel. »

« Depuis longtemps, les avancées technologiques telles que l’automatisation, l’IA et le machine learning sont vues comme des opportunités pour ADP, afin de toujours mieux servir nos clients et faciliter la vie de nos collaborateurs, poursuit Carlos Fontelas de Carvalho. Si certains secteurs vont devoir s’adapter et certains métiers sont amenés à se transformer, une communication ouverte et transparente dès maintenant avec les collaborateurs peut aider à dissiper les idées reçues et rassurer les équipes quant à la sécurité de leur emploi. Cet environnement de travail positif doit être ressenti y compris par les salariés travaillant à distance. L’étude tend à montrer que ces derniers peuvent craindre de ne pas être assez ‘visibles’ pour se révéler indispensables à leur entreprise. Il est donc primordial de valoriser le rôle central des managers de proximité dans le maintien du lien, aussi bien sur site qu’à distance, et d’accélérer leur formation pour cela, afin que chaque collaborateur puisse faire entendre sa voix. »

*Le rapport « People at Work 2023 : l’étude Workforce View» étudie les comportements des salariés face au monde du travail actuel, ainsi que leurs attentes et espoirs vis-à-vis de leur futur environnement de travail. ADP Research Institute a interrogé 32 612 actifs dans 17 pays, dont 1 912 en France.


La ville d’Orange accueille la 2ᵈᵉ édition du Forum de l’emploi et de la découverte des métiers

Attendue ou redoutée l’Intelligence Artificielle (IA) fait débat. Un vrai sujet comme on dit. Certains de ses géniteurs sont d’ailleurs les premiers à s’interroger sur les incidences de cette nouvelle technologie sur nos modes de vie et sur notre organisation sociale. Le 24 novembre prochain, plusieurs spécialistes se réunissent à Marseille pour en débattre. Ce qui est présenté comme la révolution industrielle ultime pourrait bien rebattre les cartes dans un sens par forcément attendu.

300 millions d’emplois seraient menacés avec le développement de l’IA, dixit la banque Goldman et Sachs. L’essentiel des emplois supprimés le serait d’avantage chez les « cols blancs » que les « cols bleus ». Le boulanger, le charpentier, le maraîcher, l’agriculteur s’en trouveraient épargnés voire même confortés. On notera qu’il n’a pas fallu attendre l’arrivée de l’IA pour que de très nombreux employés du secteur tertiaire opèrent des reconversions professionnelles vers des métiers manuels. Le secteur de la boulangerie n’a jamais connu autant d’anciens directeurs marketings ou financiers. On reviendrait ainsi et pour partie, à une ancienne organisation sociale où les métiers ayant une fonction satisfaisant des besoins essentiels se trouveraient revalorisés. On laisserait ainsi aux machines le soin de faire les calculs et à l’homme les plaisirs du travail manuel (même mécanisé).

C’est un peu comme l’apport du tableur Excel aux métiers de la comptabilité.

Dans ce raisonnement – certes un peu simpliste- on considère l’IA comme un prolongement, une suite logique des avancées technologiques déjà réalisées. C’est un peu comme l’apport du tableur Excel aux métiers de la comptabilité. Il a permis de se dispenser de calculs longs et fastidieux. Mais, cette avancée technique s’est accompagnée d’une réduction des effectifs. Difficile d’entraver les avancées du numérique. On peut y résister mais pas s’y soustraire.

C’est la création elle-même qui se trouve mise en danger

L’IA remettrait donc à l’honneur les métiers manuels. Sauf que… L’IA investit également tous les secteurs de la création : littérature, cinéma, arts graphiques, musique… Cette technologie permet aujourd’hui d’écrire à la façon de Victor Hugo, de peindre comme Nicolas de Staël, on encore de composer un morceau des Beatles. Outre le fait de faire disparaître les artistes, motifs de la grève à Hollywood il y a quelques semaines, c’est la création elle-même qui se trouve mise en danger. En effet, le principe de l’IA est de s’appuyer sur l’existant pour produire. Si dans le secteur de la santé, l’Intelligence Artificielle peut s’avérer précieuse pour que le praticien établisse un meilleur diagnostic, dans le domaine de la création il n’en va pas de même. La création a pour fonction première d’explorer constamment de nouveaux champs, de casser les codes, d’ouvrir de nouveaux horizons, de bousculer les idées… Il ne faudrait pas que la création ne devienne qu’un simple divertissement où on tournerait très vite en rond. Mais tant que la machine n’a pas connu un chagrin d’amour, on est tranquille, disait récemment le musicien André Manoukian !

Artificial Intelligence Marseille – Orange Vélodrome – Marseille. Vendredi 24 novembre. En live ICI


La ville d’Orange accueille la 2ᵈᵉ édition du Forum de l’emploi et de la découverte des métiers

À l’occasion de la Semaine européenne pour l’emploi des personnes handicapées, LADAPT organisent avec le Collectif Handicap Vaucluse une grande réunion publique ‘Emplois et Handicaps : et si on en parlait ?’, ouverte à tous ce mardi 21 novembre à Avignon.

Du lundi 20 au dimanche 26 novembre est organisée la 27ᵉ édition de la Semaine européenne pour l’emploi des personnes handicapées. L’association pour l’insertion sociale et professionnelle des personnes handicapés LADAPT organise de nombreux événements à travers la France pour sensibiliser à la question de l’emploi des personnes en situation de handicap. En Vaucluse, une réunion publique est organisée ce mardi 21 novembre au complexe social de la Barbière à Avignon.

Cette réunion qui permettra de donner la parole aux différents acteurs publics et privés, aux entreprises, administrations, associations, aux collaborateurs et tout particulièrement aux personnes en situation de handicap elles-mêmes. Les objectifs sont de mettre en lumière les enjeux liés au recrutement des personnes en situation de handicap, et de sensibiliser au développement de bonnes pratiques professionnelles et d’identifier tous les leviers à mobiliser afin de permettre aux personnes en situation de handicap d’accéder à l’emploi. Animée par David Bérard, journaliste à France Bleu Vaucluse, la réunion sera retransmise en direct sur Facebook et Instagram.

Mardi 21 novembre. De 14h à 16h. Gratuit. Complexe social de la Barbière. Avenue du Roi Soleil. Avignon.
Inscription par mail à l’adresse contactchv84@gmail.com

V.A.


La ville d’Orange accueille la 2ᵈᵉ édition du Forum de l’emploi et de la découverte des métiers

Le service de prévention et de santé au travail AIST 84 organise ce jeudi 16 novembre à Orange sur le maintien de l’emploi. Cet événement vise à faire connaître les aides financières et les techniques qui existent pour éviter une perte d’emploi en cas de maladie chronique invalidante, problèmes sociaux, accidents du travail, ou encore vieillissement et allongement de la durée des carrières.

De nombreuses aides financières et techniques et des outils spécifiques existent pour soutenir employeurs et salariés face à ces problématiques. Plusieurs professionnels interviendront lors de cette réunion : Jean-Thomas Ladreyt, médecin du travail, Clémence Nguyen, référente ‘maintien en emploi’, Isabelle Daumann, chargée de mission ‘Axe maintien’ à Cap Emploi, et Christelle Guiraud, infirmière en santé travail. Ensemble, ils évoqueront ce qu’est le maintien en emploi, la réglementation qui l’entoure, son impact sur les entreprises, ainsi que les dispositifs disponibles.

Jeudi 16 novembre. De 10h30 à 12h. Inscription gratuite mais obligatoire en ligne. Mercure Orange. 258 Route de Caderousse. Orange.

V.A.


La ville d’Orange accueille la 2ᵈᵉ édition du Forum de l’emploi et de la découverte des métiers

Après une rencontre autour de la cuisine en septembre et une autre autour du sport en octobre, Face Vaucluse et la Cité de l’emploi d’Avignon organisent un nouveau rendez-vous ‘Graffe ton emploi’ pour les entreprises et les habitants des quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV) autour du street art ce jeudi 9 novembre à Avignon.

L’objectif de cet événement est de rapprocher habitants de QPV en recherche d’emploi et monde de l’entreprise. Au programme, un concours où tout le monde gagnera en réalisant des œuvres de street art collectives à partir de citations inspirantes en lien avec l’emploi. Les inscriptions se font auprès de Flore Olivieri au 06 62 60 69 01 ou de Linda Benirbah au 07 48 72 63 43.

Jeudi 9 novembre. De 9h à 17h. Château de Saint-Chamand. 3 Avenue François Mauriac. Avignon.

V.A.

https://echodumardi.com/tag/emploi/page/5/   1/1