22 juillet 2024 |

Ecrit par le 22 juillet 2024

SPIE : 340 postes à pourvoir en Paca

SPIE, leader européen indépendant des services multitechniques dans les domaines de l’énergie et des communications, recrute 340 collaborateurs, dont 30 alternants, en région Provence-Alpes-Côte d’Azur.

En élargissant ses équipes, SPIE entend contribuer à l’émergence d’une société bas carbone en créant et en apportant des solutions concrètes et globales aux entreprises, industries, et territoires, pour accélérer leurs transitions énergétique, numérique et industrielle.

L’entreprise propose divers postes tels que : technicien de maintenance, ingénieur-e efficacité énergétique, électricien courant faible et fort, ingénieur télécoms, ingénieur réseaux, monteur, conducteur de travaux, raccordeur fibre optique, ingénieur & technicien smart city et cybersécurité, technicien data centers, soudeur ou encore responsable d’activités réseaux d’énergie.

Les postes sont pour la plupart des CDI à temps plein. Tous les niveaux d’étude sont ciblés, du bac professionnel au diplôme d’ingénieur, en passant par les licences professionnelles et les BTS. « Nous sommes à la recherche de personnes passionnées et engagées qui ont envie de progresser, de transmettre et d’entreprendre », a déclaré Arnaud Tirmarche, directeur général de SPIE France.

Pour consulter toutes les offres d’emploi et postuler, cliquez ici.


SPIE : 340 postes à pourvoir en Paca

Après avoir accueilli de nombreux visiteurs, majoritairement entre 19 et 26 ans, lors de la 6e édition du Forum de l’emploi en 2023, la Ville de Carpentras réitère l’opération le mercredi 27 mars.

30 entreprises seront présentes lors de la 7e édition du Forum de l’emploi et proposeront près de 400 emplois. De nombreux domaines d’activité seront représentés tels que : l’aide à la personne, l’animation, le bâtiment, la viticulture et le maraîchage, l’agroalimentaire, logistique, la petite enfance, la restauration, la santé et le social, le transport, et bien d’autres. Le forum accueillera également une dizaine de structures qui proposent des offres de volontariats comme l’Armée de terre, l’Armée de l’air, la Gendarmerie, le Service Civique, ou encore la Police.

Plusieurs animations seront organisées tout au long de la journée :
-un escape game sur la reconversion professionnelle*
-un job dating sportif*
-une recherche d’emploi efficace avec les réseaux sociaux*
-un atelier CV
-un atelier pour apprendre à se présenter avec confiance*
-un plan d’action emploi*
-une table ronde sur l’entrepreneuriat*
-une table ronde sur la création d’entreprise*

*Inscription obligatoire sur internet

Mercredi 27 mars. De 10h30 à 16h30. Le Cabaret. Parking Saint-Labre. Carpentras.


SPIE : 340 postes à pourvoir en Paca

Le boxeland club islois rugby, dirigé depuis le mois de juin dernier par Laurent Tamisier, organise le mercredi 20 mars son premier évènement partenaire de l’année au Domaine de la Citadelle, à Ménerbes. Au programme un diner-débat autour du rôle des mécènes dans la formation et l’emploi des talents locaux, pilier de la politique du club vauclusien.

Une soirée ambitieuse pour un club ambitieux. Le mercredi 20 mars, le boxeland club islois, qui évolue en Fédérale 3, organise son premier événement partenaire de la saison 2023-2024 au Domaine de la Citadelle, à Ménerbes à partir de 19h30. Une manifestation organisée avec le Conservateur et qui sera centrée autour des mécènes et partenaires du club. Elle sera néanmoins ouverte à tous avec une billetterie disponible (nombre d’entrées limité) et une participation de 95 euros par personne demandée pour le repas.

La jeunesse vauclusienne au centre de cet évènement et de l’avenir du club

« La première pierre d’une nouvelle ère », c’est par ces mots que Laurent Tamisier, président du club de rugby du BCI depuis le mois de juin 2023 qualifie cette première soirée partenaire de la saison. Le nouvel homme fort du club de rugby de L’Isle-sur-la-Sorgue souhaite redynamiser la partie partenariale au sein de l’organisation en l’alignant avec sa politique sportive et économique. « Cet évènement, on l’organise pour échanger et définir les traits de notre vision pour l’avenir, à savoir mettre la formation de nos jeunes talents au cœur de notre stratégie sportive, affirme-t-il. On veut démarrer ce projet à long terme avec nos partenaires et mécènes car ils sont essentiels. »

Cette volonté de valoriser le bassin local est née d’un constat observé par la nouvelle direction. « Depuis notre arrivée, on s’est rendu compte que le club possède un des meilleurs viviers de jeunes talents du département du Vaucluse mais on ne lui donne pas les bonnes clés pour s’épanouir et se développer », déclare Laurent Tamisier. Ce projet établi ne se limite pas à la seule formation sportive. « Ce que l’on veut avant tout, c’est remettre en avant certaines valeurs au sein de notre organisation, ajoute le président. Il faut donner à nos jeunes une éducation sportive et social, les accompagner aussi bien dans la formation professionnelle que personnel. »

Une soirée symbolique

Pour ce premier évènement partenaire, le BCI a décidé de voir les choses en grand. Un repas-débat au sein du Domaine de la Citadelle, un lieu unique qui n’a pas été choisi par hasard. « C’est un terrain de vignerons où le travail de la terre est indispensable, on donne du temps au temps pour faire de la qualité, il y a une vraie symbolique pour nous qui voulons donner le temps et les moyens à nos jeunes de pousser et emmener notre club à nos objectifs sportifs », souligne le président Tamisier.

Les dirigeants du club ont choisi de convier tous les partenaires du club autour d’un repas débat sur une thématique bien précise : « Sponsors et Mécènes dans le monde du Rugby, 2 piliers d’un réseau vertueux pour innover, former et révéler les talents ». Cet échange sera animé par David Berard, journaliste France Bleu Vaucluse et pourra compter sur l’intervention d’invités prestigieux comme Guilhem Guirado. « Guilhem nous fait l’honneur d’être là, c’est un immense joueur qui a été capitaine du XV de France mais qui a démarré dans un petit club, c’est un modèle pour tous les jeunes de notre structure et sa parole aura un impact immédiat », rajoute Laurent Tamisier.

Les partenaires, « acteurs » de la stratégie de formation et d’emploi

Dans le cadre de cette soirée évènement, Paul Hermelin, président du groupe Cap Gemini, partenaire majeur de la Coupe du monde et entreprise nationale spécialisée dans le service du numérique sera présent tout comme Nicolas Chevi, délégué régional du groupe Le Conservateur et partenaire majeur du BCI.

Leurs présences et leurs prises de paroles paraissaient comme évidentes aux yeux de Laurent Tamisier. « Ce sont des acteurs économiques majeurs qui sont alignés sur nos valeurs et notre modèle d’avenir, insiste-t-il. On veut nouer des liens forts avec eux car ils sont en capacité comme tous nos partenaires de proposer des offres à l’emploi, des formations ou des alternances pour nos jeunes du club, c’est avec ces structures que l’on veut mener à bien notre projet. »

Un projet de fond et d’avenir qui devrait permettre d’apporter une meilleure structuration au club du BCI et d’emmener à terme une réussite sportive. « On veut gagner et viser plus haut bien sur mais notre réussite c’est le succès de notre formation, on veut créer un projet d’identité territoriale forte, créer des victoires avec nos jeunes et assurer leur avenir dans le rugby et en dehors », appuie Laurent Tamisier.

La suite ? Elle sera axée toujours autour de la formation des jeunes avec de nombreux projets à venir. « Notre école de rugby est essentiel on va poursuivre son développement et lui donner des moyens, on va également mettre l’accent sur notre équipe féminine car la mixité est primordiale dans un club comme le nôtre. L’idée ce n’est pas de gagner tout de suite à tout prix mais bien de créer un club pérenne ».

Infos pratiques : soirée diner-débat « Sponsors et Mécènes dans le monde du Rugby, 2 piliers d’un réseau vertueux pour innover, former et révéler les talents. » Mercredi 20 mars, 19h30. Domaine de la Citadelle. 601 route de Cavaillon, Ménerbes. Billetterie en ligne ici (nombre de places limitées), 95 euros par personne.


SPIE : 340 postes à pourvoir en Paca

Thierry Suquet vient de prendre officiellement ses fonctions de préfet de Vaucluse. Après une cérémonie solennelle au Rocher des Doms en présence des élus et des autorités du département, le nouveau patron des services de l’Etat en Vaucluse a évoqué les grands dossiers prioritaires de son action. Ce dernier mettant notamment en avant sa forte expérience de fonctionnaire territorial qu’il veut tout particulièrement mettre aux services des collectivités vauclusiennes que l’Etat doit accompagner.

Trois préfets en 1 an et demi… Trois énarques ! Cela valse dans le Vaucluse. Après Bertrand Gaume resté plus de 4 ans (gestion des Gilets jaunes et du Covid) à Avignon, parti en août 2022 pour l’Essonne et promu il y a tout juste un mois préfet de la région des Hauts de France. Après lui, Violaine Démaret arrivée de Manosque le 23 août 2022 dans la Cité des Papes et qui vient d’être appelée à l’Elysée (conseillère intérieur et sécurité auprès du président de la République) voici donc Thierry Suquet, l’ex-préfet de Mayotte, qui vient d’atterrir en Vaucluse après 10h d’avion.

Un honneur et une responsabilité
Devant le tout Vaucluse, Dominique Santoni, présidente du Conseil départemental, Cécile Helle, maire d’Avignon, policiers, pompiers, patron de la BA 115 d’Orange, délégué militaire départemental, gendarmes, élus, le nouveau préfet a débuté sa journée marathon avec un dépôt de gerbe au Rocher des Doms, à la mémoire des anciens combattants avant d’organiser un pot d’accueil à la préfecture, rue Viala.
« Je suis touché par votre accueil, vous avez pris la peine de venir à notre première rencontre, a expliqué Thierry Suquet pour ses premiers pas en Vaucluse. C’est un plaisir d’avoir été nommé ici, cela prouve la confiance du président de la République et du ministre de l’Intérieur et des Outre-mer. C’est à la fois un honneur et une responsabilité. »

Le nouveau préfet avec les élus de Vaucluse ainsi que les représentants des services de l’Etat. © Préfecture de Vaucluse-Facebook

Un département à découvrir
« Je ne connais pas le Vaucluse je suis simplement venu ici un week-end à Avignon et dans le Luberon, poursuit-il avec franchise. Violaine Démaret m’a consacré beaucoup de temps pour me parler des dossiers du Vaucluse, des enjeux qui sont complexes. Ma détermination et ma mobilisation seront entières à la disposition de tous. »
« Etre proche du terrain, de la vie et des préoccupations des citoyens, du cœur du pays. Je resterai à l’écoute et surtout je ferai tout pour être utile », conclu-t-il à la fin de ce premier acte protocolaire.

De Le Maire aux maires
Quelques heures plus tard, le préfet de Vaucluse s’est ensuite présenté devant la presse pour évoquer les dossiers prioritaires de sa future action.
« Je découvre ce département, rappelle-t-il. Ce n’est pas forcément un handicap, car j’ai une excellente connaissance des rouages des fonctionnements de l’Etat. Ce que je dois faire désormais c’est apprendre à connaitre les territoires ainsi que les femmes et les hommes qui le composent. »
« J’ai une longue expérience de fonctionnaire territorial, de sous-préfet et de préfet et je voudrais que cette expérience bénéficie aux collectivités vauclusiennes que l’Etat doit accompagner », poursuit celui qui a débuté sa carrière en tant que rédacteur communal à la ville d’Etampes.

Thierry Suquet, nouveau préfet de Vaucluse, et Vincent Naturel, sous-préfet et directeur de cabinet de la préfecture de Vaucluse.

Thierry Suquet saura ensuite gravir les échelons les uns après les autres avant de ‘décrocher’ l’ENA dans la promotion Valmy (1996 à 1998) où il côtoiera notamment Bruno Le Maire, l’actuel ministre de l’Economie et des Finances.
Directeur adjoint d’un Office HLM, directeur de cabinet du préfet du Haut-Rhin, secrétaire général de la préfecture de l’Aveyron, sous-préfet de Lannion en Bretagne, en poste en Nouvelle-Calédonie, dans le Puy-de-Dôme, délégué pour la défense et la sécurité auprès du préfet de la Région Auvergne-Rhône-Alpes… Il développe une véritable appétence pour les territoires avec la volonté est « d’essayer d’apporter toutes ces compétences » à la fluidité des rapports entre les collectivités locales et les services de l’Etat.

« Changer la ville pour qu’elle ne soit pas bienveillante pour les délinquants mais seulement accueillante pour ses habitants. »

Poursuivre la lutte contre les narcotrafics
Priorité de sa prédécesseure, la lutte contre le trafic de drogue reste un des dossiers majeurs pour le nouvel arrivant.
« Pour combattre le narcotrafic il faut connaître le terrain aussi bien que les trafiquants, revendique celui qui se prévaut d’une certaine expérience à Lyon et à Mayotte notamment. Ces problèmes ne se règle pas par des coups. C’est un travail de terrain demandant beaucoup de constance et de persévérance. Ce sont des combats que l’on finit par gagner à deux conditions : il n’y a pas de victoire définitive car les enjeux d’économie souterraine sont tellement forts que cela peut ressurgir n’importe où et n’importe quand. Il faut donc être vigilant. Il faut ensuite engager également des procédures de longues durée dans certain nombre de quartiers de la politique de la ville avec de la rénovation, de la restructuration, de la prévention. C’est notre capacité à changer la ville pour qu’elle ne soit pas bienveillante pour les délinquants mais seulement accueillante pour ses habitants. C’est un enjeu de tranquillité publique, c’est un enjeu de citoyenneté ! »

La lutte contre les narcotrafics va demeurer une des priorités du nouveau préfet de Vaucluse. © gendarmerie de Vaucluse-Facebook

« Pour cela, il faut travailler avec les collectivités notamment dans le cadre de contrat de sécurité intégré », insiste celui qui reconnaît avoir été confronté à un département particulièrement violent lors de sa précédente affectation à Mayotte avec une très forte immigration ainsi que les agissements de bandes qui ont mis à mal le principe même de liberté de circuler.

Emploi et crise agricole
Outre la sécurité, l’emploi et la formation, l’environnement ainsi que l’agriculture figurent au menu de rentrée de Thierry Suquet. Et concernant la crise agricole, le nouveau préfet rappelle que son « premier rôle sera de m’assurer que les mesures nationales soient bien appliquées localement. Pour cela, je vais rencontrer très rapidement les représentants du monde agricole en allant sur le terrain. Ils ne doivent pas souffrir d’avoir changé de préfet. » Notamment dans le secteur de la viticulture.
Une volonté d’aller au-devant des acteurs locaux pour mieux comprendre ce territoire afin d’y appliquer au mieux les décisions prises au niveau national qu’il entend d’ailleurs étendre à l’ensemble de ses domaines d’intervention.
« Pour faire ce métier-là, il faut aimer les territoires ainsi que les hommes et les femmes qui le peuplent et qui agissent », répète-t-il à nouveau en rappelant qu’il souhaitait « faire tout cela en s’inscrivant dans les pas de ces prédécesseurs et tout particulièrement ceux de Violaine Démaret » dont il a été « particulièrement impressionné par le consensus laissé par son passage en Vaucluse. »

« LEO : Ce n’est parce que l’on n’a pas donné le premier coup de pioche du 2e tronçon qu’il ne s’est rien passé. »

Quel avenir pour la LEO ?
Côté infrastructures, l’un des grands chantiers de Thierry Suquet sera sans conteste le dossier de la LEO (Liaison Est Ouest). Si la phase 1 de ce contournement par le Sud d’Avignon est opérationnelle depuis 2010, la 2e tranche est actuellement au point mort ce qui n’a pas l’air de ravir le nouveau préfet du département.
« J’ai déjà observé la nécessité de décongestionner Avignon et de fluidifier le trafic pour des raisons de santé publique notamment. Sur cette question, il y a un consensus. J’ai aussi constaté que le préfet de Région et la préfète de Vaucluse ont eu une position extrêmement claire sur les conséquences de choix éventuels remettant en cause les options qui existent depuis une vingtaine d’année et notamment la DUP ‘Déclaration d’utilité publique) datant de 2003. »

 
Thierry Suquet n’entend pas que l’Etat renonce à tout ce qu’il a déjà mené dans le cadre de la réalisation de la 2e tranche de la LEO. ©DR

S’appuyant sur son expérience dans l’Aveyron lors de la réalisation du viaduc de Millau, Thierry Suquet a rappelé que « les élus ne croyaient pas que le viaduc allait se faire. La préfète de l’époque a alors organisé une visite pour montrer que même si les travaux n’avaient pas commencé, le projet était suffisamment engagé pour qu’il se fasse. Quand on est dans un processus juridique complexe comme la création d’une infrastructure routière comme celle-là, il ne faut pas s’imaginer que ce n’est parce que l’on n’a pas donné le premier coup de pioche du 2e tronçon qu’il ne s’est rien passé. En réalité, il y a un processus qui est engagé depuis un certain temps. Si on le remet en question, il faut non seulement repartir à zéro avec des solutions alternatives, mais il faut ‘démonter’ ce qui a déjà était fait, notamment ce qui a été mené par l’Etat qui a investi beaucoup d’argent. »

« L’administration est capable aujourd’hui de dépasser les limites administratives pour mettre en place des réponses adaptées à la réalité du territoire et pas le contraire. »

Un territoire complexe
Enfin, répondant à la question sur les particularités du bassin de vie d’Avignon (à cheval sur 3 départements et 2 régions) qui font que le nouveau préfet de Vaucluse est aussi un peu celui du Gard rhodanien et du Nord des Bouches-du-Rhône voire celui de la Drôme provençale avec l’Enclave des papes, Thierry Suquet reconnaît qu’il a conscience que « le Vaucluse est un département complexe et important dans le contexte régional ».
« Cependant, poursuit-il, le préfet dans son département c’est quelqu’un qui s’inscrit dans une équipe préfectorale à l’échelle régionale. Une équipe qui est capable de tenir compte des complexités du territoire et là, incontestablement, il y en a qu’il faudra prendre en compte dans le mode de fonctionnement des collectivités locales. Surtout en prenant en compte la réalité des bassins de vie comme on le voit très vite avec le bassin de vie d’Avignon. »
Et prenant l’exemple de l’organisation de la circonscription interdépartementale de sécurité publique, la première à voir le jour en France en 2006 en regroupant les zones de police d’Avignon/Villeneuve-lès-Avignon/Les Angles, Thierry Suquet insiste : « On voit que l’administration est capable aujourd’hui de dépasser les limites administratives pour mettre en place des réponses adaptées à la réalité du territoire et pas le contraire. »

Andrée Brunetti et Laurent Garcia


SPIE : 340 postes à pourvoir en Paca

Le Vaucluse fait partie des 29 nouveaux départements qui testeront la nouvelle formule des modalités d’accompagnement des allocataires du RSA (Revenu de solidarité active) dont le versement dépend des compétences du Conseil départemental de Vaucluse. Cette décision prise par le ministère du Travail, de la Santé et des Solidarités a pour conséquence de conditionner RSA à la réalisation d’au moins 15 heures d’activité hebdomadaires. Un dispositif déjà expérimenté depuis décembre 2022 par 18 territoires pilotes dont les Bouches-du-Rhône dans les 5e et 7e arrondissements de Marseille.
Désormais, dans ces 47 départements, les allocataires devront donc justifier d’un minimum de 15h de formation, de stage, d’insertion… La généralisation de cette mesure devrait être étendue à tous les départements de France en 2025.



Avignon dans un premier temps ainsi que Arles aussi
Dans un premier temps pour le Vaucluse, ce sont les allocataires du bassin d’Avignon qui sont concernés (tout comme ceux d’Arles d’ailleurs, puisque le périmètre d’accompagnement renforcé pour les bénéficiaires du RSA a été étendu dans les Bouches-du-Rhône).
En 2020, le Vaucluse était le dernier département de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur en matière de retour à l’emploi pour les bénéficiaires du RSA.
Aujourd’hui, avec un taux de 35% il est le deuxième, juste derrière les Alpes-Maritimes. L’objectif est d’atteindre 50%. En attendant les effets de cette nouvelle mesure, entre les contrôles et l’accompagnement des allocataires, le nombre de bénéficiaires du RSA en Vaucluse est passé de 17 000 allocataires en 2020 à 15 700 en 2023. De quoi permettre au Département d’économiser 10M€ sur son budget annuel.

40% de retour à l’emploi dans les 5 mois
« Dans les départements engagés, de premiers résultats peuvent être observés, près de 12 mois après la mise en œuvre de ces nouvelles modalités, pour les 21 300 allocataires du RSA concernés au sein des 18 bassins d’expérimentation, explique le Gouvernement. En matière de retour à l’emploi : 40% des personnes accompagnées ont accédé à un emploi dans les 5 mois suivant leur entrée en parcours (49% pour les personnes orientées dans des parcours professionnels), dont 14% à un emploi durable (18% pour les parcours professionnels). »

Multiplication des contrôles
« L’entrée en parcours pour les personnes est par ailleurs accélérée pour l’ensemble des allocataires du RSA (nouveaux entrants, allocataires du RSA de longue durée), poursuivent les services de l’Hôtel de Matignon. Le délai entre la notification du droit RSA et le 1er rendez-vous d’accompagnement s’est considérablement réduit : 16 des 18 territoires pilotes proposent aux allocataires du RSA un premier rendez-vous réalisé sous 15 jours, en présence d’un conseiller France Travail et d’un travailleur social (contre 76 jours en moyenne en 2022). Cela permet d’identifier avec la personne les freins pouvant ralentir ou empêcher son retour à l’emploi, de lui proposer de façon immédiate des solutions concrètes (aide à la mobilité, bilan de santé, mode de garde…) et un accompagnement adéquat (formation, immersion professionnelle, candidature directe…). »
Outre ce renforcement des conditions d’attribution du RSA, Gabriel Attal, le 1er ministre a annoncé aussi l’accélération des contrôles auprès des bénéficiaires de l'assurance-chômage. « France Travail en mène aujourd'hui 500 000 par an. Nous les multiplierons par trois d'ici la fin du quinquennat. En 2027, France Travail réalisera 1,5 million de contrôles par an. »

L.G.


SPIE : 340 postes à pourvoir en Paca

La société Socotec lance une campagne de recrutement en Région Provence-Alpes-Côte-d’Azur. Une soixantaine de postes sont à pourvoir*. Au total, c’est plus de 1 400 personnes qui seront recrutées en France sur l’année 2024. Elles rejoindront les 11 300 collaborateurs du groupe spécialisé dans la gestion des risques et de l’intégrité des actifs de la construction et des infrastructures.
Présent dans 26 pays, Socotec dispose de plus de 190 implantations en France dont 21 en Provence-Alpes-Côte d’Azur où la société regroupe 450 salariés. L’entreprise dispose notamment de deux agences à Avignon, une à Bollène ainsi qu’une à Pierrelatte, une Saint-Paul-Trois Châteaux, une à Salon-de-Provence et une à Saint-Paul-Lez-Durance.

Plusieurs projets majeurs en Paca
En Paca, Socotec intervient dans plusieurs grands chantiers comme les tests d’étanchéité du futur Institut Méditerranéen de la Ville et des Territoires à Marseille, l’assistance et le conseil sur la construction du réacteur Iter à Cadarache, ou bien encore les missions de contrôle de la conformité des projets que finance l’agence de l’eau Rhône-Méditerranée-Corse.
Acteur majeur des services de TIC (Testing, inspection, certification) pour les secteurs de la construction, de l’immobilier, des infrastructures et de l’industrie en Europe et aux Etats-Unis, le groupe a réalisé un chiffre d’affaires consolidé de 1,2Md€ en 2022.

*Managers et directeurs d’agences, commerciaux, ingénieurs de la construction, de l’immobilier durable, ingénieurs de l’environnement, bilan carbone, RSE et CSRD, spécialistes énergie & énergies décarbonées et renouvelables, énergéticiens, techniciens environnement, experts HSE, techniciens électricité, ascenseurs, gaz, techniciens inspection et mesures dans l’industrie, diagnostiqueurs immobiliers, techniciens et contrôleurs du bâtiment, coordonnateurs préventeurs sécurité, formateurs dans les domaines de la santé/sécurité.


SPIE : 340 postes à pourvoir en Paca

Comme chaque début d’année, le Parc naturel régional du Luberon lance sa campagne de recrutement de sa Garde régionale forestière dans le cadre du dispositif mis en place par la Région Sud pour la sensibilisation du public aux incendies de forêt. Le Parc recherche donc 28 jeunes, de 18 à 26 ans, issus du territoire et motivés pour la prévention des risques incendie, de fin juin à fin août 2024.

Les personnes recrutées bénéficieront d’une semaine de formation organisée par la Région Sud, puis elles auront pour mission d’assurer l’accueil, ainsi que la sensibilisation et l’information des visiteurs afin de garantir la protection de tous contre les incendies de forêt sur les sites naturels les plus fréquentés (Grand Luberon, colline Saint-Jacques à Cavaillon, gorges de Régalon, forêt des cèdres du Petit Luberon, gorges de Véroncle, Colorado provençal à Rustrel, sentier des ocres et ôkhra à Roussillon, vallon de l’Aiguebrun à Buoux, gorges d’Oppedette, colline de la Bruyère).

Pour plus d’informations sur les emplois proposés et pour postuler, cliquez ici.

V.A.


SPIE : 340 postes à pourvoir en Paca

Dix nouvelles entreprises vauclusiennes viennent de signer la convention Les entreprises s’engagent. Ce dispositif national regroupe la communauté française des entreprises engagées pour une société inclusive et un monde durable. Objectif : œuvrer pour le plein emploi et la sobriété énergétique aux côtés de l’Etat et plus particulièrement de la Direction départementale de l’emploi, du travail et des solidarités (DDTES) de Vaucluse.

L’hypermarché Auchan du Pontet, Benedetti SA à Avignon, Citeos, le Café Grégoire à Apt, Kookabarra à Cavaillon, Proxidom services à Venelles, Rhonéa à Beaumes-de-Venise, Sedna France à Orange, Steph et Waya tech à Avignon rejoignant ainsi les 25 autres sociétés vauclusiennes déjà signataires.

Les 10 nouvelles entreprises signataires de la convention.©DR

Soutenues par l’Etat qui les accompagnent dans cette démarche via notamment la Direction départementale de l’emploi, du travail et des solidarités (DDTES) de Vaucluse, ces entreprises s’engagent à sensibiliser les plus jeunes au monde de l’entreprise afin que ces derniers aient « une meilleure compréhension du monde de l’entreprise, de secteurs d’activité et des métiers d’aujourd’hui et de demain ».

La convention prévoit aussi que les signataires favorisent le recours à l’alternance et fassent de l’apprentissage une voie d’excellence professionnelle.

Ils s’engagent enfin à recruter de manière inclusive, « pour un accès à l’emploi de tous les publics » ainsi qu’à développer l’achat local et responsable afin d’agir en faveur de la sobriété énergétique.


SPIE : 340 postes à pourvoir en Paca

En France, le salaire mensuel net médian (en équivalent temps plein) dans le secteur privé se situe à un peu plus de 2 000 euros, selon les dernières données disponibles. Cela signifie que la moitié des salariés français gagnent plus que cette somme et que l’autre moitié gagne moins.

Comme le détaille notre infographie reprenant les chiffres publiés par l’Insee, de nombreuses professions perçoivent une rémunération moyenne inférieure ou égale à 1 500€ nets par mois. En tête du classement des métiers les moins bien payés en France, on trouve les ouvriers artisanaux non qualifiés, avec un salaire mensuel moyen de 1 200€ nets en 2022 – certains salaires convertis en équivalent temps plein pouvant être inférieurs au Smic. Outre l’artisanat, les secteurs des services à la personne (aides à domicile, personnels de ménage, etc.), de l’agriculture (ouvriers agricoles) et de la coiffure et des soins esthétiques sont également bien représentés parmi les métiers qui affichent les salaires les plus bas.

Parmi la quinzaine de professions les moins bien rémunérées dans le pays, on trouve également deux métiers de la fonction publique : les surveillants et aides-éducateurs des établissements d’enseignement, qui ne touchaient en moyenne que 1 300€ de salaire mensuel net en 2022 (soit autour du salaire minimum légal), et les ouvriers non qualifiés des travaux publics, à 1 500€ nets en moyenne. Pour rappel, depuis le 1er janvier 2024, le montant du salaire minimum légal est de 1 398,70€ nets par mois, et il est estimé que plus de 17% des salariés français sont au Smic.

Répartition des richesses et inégalités : 1% de la population mondiale possède près de la moitié des richesses
Dans le même temps, Statista a aussi dévoilé une autre étude de Tristan Gaudiaut sur la répartition des richesses dans le monde (voir graphique ci-dessous) que l’on peut mettre en parallèle avec celle sur les métiers les moins payés en France (voir ci-dessus).

Dans la plupart des pays, les inégalités économiques ont diminué au début du XXIe siècle, avant que la tendance ne s’inverse après la crise financière mondiale de 2007-2008, en lien notamment avec la hausse des actifs financiers, qui a eu pour effet de creuser les écarts de patrimoine. L’un des indicateurs permettant de mesurer la concentration des richesses à l’échelle mondiale, soit la part de la richesse détenue par les 1% les plus fortunés, a ainsi chuté de 48% à 43% entre 2000 et 2008. Mais elle est depuis remontée et se situait à 45% en 2022, selon les données du rapport annuel de Credit Suisse.

Les inégalités de richesse (et leur dynamique) varient toutefois énormément d’un pays à l’autre. Et dans ce domaine, la Russie pourrait bien remporter la palme d’or : 1% de la population russe concentre près de 60 % des richesses nationales. Comme le montre notre graphique, ce chiffre est considérablement plus élevé que dans n’importe quelle autre grande puissance étudiée : loin devant l’Inde, les États-Unis, la Chine et l’Allemagne, où la part captée par le premier percentile varie entre 30% et 40%. À l’inverse, le Japon, le Royaume-Uni et la France font partie des économies du G20 les « moins inégalitaires » sur la base de cet indicateur. Dans ces trois pays, la tranche des 1 % les plus fortunés détient autour d’un cinquième des richesses nationales.

© Statista

Grandes fortunes : les personnes les plus riches du monde
Une autre étude de Statista réalisée par Valentine Fourreau, vient éclairer encore davantage ce sujet sur les plus grandes fortunes au monde (voir Graphique en fin d’article).

Avec une fortune estimée à 227,8 milliards de dollars le 18 janvier par le magazine économique américain Forbes, le PDG de Tesla, Elon Musk, est actuellement l’homme le plus du riche du monde. La fortune du milliardaire américain a connu de nombreux rebondissements au cours des dernières années : elle était estimée à plus de 300 milliards de dollars au début de l’année 2022, avant de retomber à moins de 150 milliards de dollars en janvier 2023. Ces variations s’expliquent par des raisons conjoncturelles, comme la fluctuation de la valeur des actifs financiers, mais également par le rachat par Musk de la plateforme de microblogging Twitter/X après des mois de tergiversions.

En deuxième position, on retrouve le Français Bernard Arnault, patron du conglomérat de luxe LVMH, qui est également le seul européen dans le top 10 cette année. Arnault occupait la première position du classement en janvier 2023. Le reste du classement est occupé cette année par des multimilliardaires américains, dont le fondateur d’Amazon Jeff Bezos, ou encore le cofondateur de Microsoft, Bill Gates.

Cette année encore, les femmes n’arrivent que bien plus bas dans le classement. La femme la plus riche du monde, la Française Françoise Bettencourt Meyers, héritière de L’Oréal, n’arrive actuellement qu’en 15e position, avec une fortune estimée à 91,1 milliards de dollars US au 18 janvier 2024.

© Statista

https://echodumardi.com/tag/emploi/page/4/   1/1