23 juillet 2024 |

Ecrit par le 23 juillet 2024

Luberon Monts de Vaucluse : deux rendez-vous pour l’emploi en octobre

Deux rendez-vous incontournables pour l’emploi approchent à grands pas en Luberon Mont de Vaucluse (LMV) : le e-forum de l’emploi et le bus de l’Entrepreneuriat et des initiatives.

Sur son territoire, LMV accueille près de 1 700 entreprises pour 13 000 emplois. Pour autant, le chômage s’élève à environ 9,5% sur le premier trimestre 2021 à Cavaillon, qui est le principal bassin d’emploi de l’Agglo « et parallèlement à cela, certaines entreprises ont du mal à recruter », souligne Luberon Monts de Vaucluse. C’est pourquoi, en ce mois d’octobre, l’Agglo et ses partenaires (La Mission locale du Luberon, Pôle emploi et Initiative terres de Vaucluse) organisent deux événements à destination des personnes en recherche d’emploi.

Les recrutements reprennent du souffle

« Les offres d’emploi déposées à Pôle emploi Cavaillon ont augmenté de 24% depuis le début de l’année par rapport à l’année dernière. Le secteur qui recrute le plus, c’est-à-dire qui a les plus fortes augmentations de déclarations à l’embauche, reste celui des services à la personne avec +36% de déclarations à l’embauche au mois d’août 2021 par rapport au mois d’août 2020, détaille l’Agglo LMV. Le secteur est en tension par manque de candidats. Le BTP reste aussi un secteur qui recrute, tout comme l’industrie et les métiers autour de la santé. Sur la plateforme LMV emploi, le métier de préparateur de commandes est celui qui propose le plus d’offres d’emploi (95), devant chauffeur (63), comptable (59), mécanicien (54), manutentionnaire (42) et infirmier (39). Plus de 58% des demandeurs d’emploi qui suivent une formation à Pôle emploi Cavaillon retrouvent un emploi dans les 6 mois. »

Teaser du e-forum

25 entreprises proposent 180 postes

Le e-forum de l’emploi aura lieu le jeudi 14 octobre, à 9h30, en direct sur le site internet de LMV. Organisé par la Mission locale du Luberon, avec la participation active de Pôle emploi, il se présentera sous la forme d’un film séquencé, tourné et monté, mis en ligne dès 9h30. Pour s’y connecter, les participants auront juste à cliquer le lien qui sera prochainement mis en ligne sur en cliquant ici. Le forum est gratuit et sans inscription préalable, pour les recruteurs comme pour les candidats. Pour ceux qui ne pourront pas être devant leur écran le 14 octobre, le replay du forum sera accessible jusqu’à la mi-novembre, toujours sur le site internet de LMV. 25 entreprises proposant 180 postes à pourvoir présenteront leur activité et le profil de candidats recherchés.

Pléiade d’entreprises

La liste est longue : Mutatec, ADMR, Auchan, ID Logistics, Aroma Zone, Voyages Arnaud, Chabas Cavaillon, Michel Blanc, Groupe Bernard Blachère, Family Sphère, Hôtel Mercure, Décathlon, Mc Donald’s, GEIQ BTP, LMV, Ville de Cavaillon, CCAS de Cavaillon et MIN de Cavaillon. Le détail des postes à pourvoir sera communiqué quelques jours avant le forum, sur le site de LMV Agglomération.

A noter que LMV fait aussi partie des recruteurs puisque plusieurs postes sont à pourvoir dans le Pôle petite enfance, notamment avec l’ouverture en janvier prochain d’un nouvel établissement d’accueil du jeune enfant (EAJE) à Cavaillon. Le service de l’urbanisme aussi recherche des instructeurs du droit des sols. Le service collecte recherche également régulièrement des agents pour des missions de remplacement.

Le bus de l’entrepreneuriat. Crédit photo: Luberon Monts de Vaucluse

Le bus de l’entrepreneuriat et des initiatives

Le mardi 26 octobre, de 9h à 12h, avenue Follereau à Cavaillon, se tiendra le bus de l’entrepreneuriat et des initiatives piloté par Initiative Terres de Vaucluse. Le bus sera stationné dans la cour de l’ancien centre de loisirs Kennedy, là où l’espace France Services et le Point justice intercommunal ont ouvert leurs portes. Les opérateurs viendront dans ce quartier prioritaire (même si l’opération est ouverte à tous) afin de rencontrer les habitants qui ont un projet de création d’entreprise ou qui l’ont déjà créée.

Ils leur présenteront des solutions d’accompagnement auxquelles ils sont éligibles. Ils leur donneront aussi des conseils et des contacts afin d’anticiper les difficultés qui peuvent survenir et ainsi assurer un développement pérenne de leur parcours entrepreneurial. La seconde mission du bus est de soutenir les personnes dans leur démarches d’emploi, de formation et plus généralement d’insertion.

L.M.


Luberon Monts de Vaucluse : deux rendez-vous pour l’emploi en octobre

La Mission locale jeunes Grand Avignon participe à la semaine nationale des Missions locales qui se déroule du 13 au 22 octobre 2021. Plusieurs rendez-vous incontournables jalonneront les échanges avec les jeunes.

Comme chaque année maintenant depuis 2016, les 440 Missions Locales se mobilisent dans le cadre d’une semaine d’information et d’action exceptionnelle. Plus de 700 événements sont ainsi organisés dans l’hexagone. Découvrez le programme de la Mission locale jeunes Grand Avignon qui accompagne plus de 4500 jeunes par an et compte 427 entreprises partenaires.

‘Job dating’

Cet événement permettra de rapprocher l’offre et la demande et permettre aux jeunes de trouver un emploi. Il va s’agir de rencontrer des employeurs qui recrutent dans le secteur du commerce et tous secteurs. Les jeunes vont pouvoir en amont bénéficier d’une préparation aux recrutements avec le service emploi. Ce forum va être organisé avec tous les partenaires du Service public de l’emploi dans le centre commercial de Auchan le Pontet. Le 13 et 14 octobre de 10h00 à 17h00 : à Auchan Supermarché Le Pontet, 246 rue Jean et René Reinaudo 84130 Le Pontet.

Découverte des métiers avec les Compagnons du devoir

L’objectif de l’événement est de faire découvrir certains métiers de l’artisanat. Les jeunes seront présents pour découvrir les métiers et des jeunes Compagnons échangeront sur leur Tour de France. Les Compagnons du devoir feront la démonstration des métiers de la ferronnerie et tailleur de pierres ainsi que les métiers de la boulangerie. Ils exposeront des œuvres et les participants pourront tester en condition réelle. Le 22 octobre de 14h00 à 17h00 à la plaine des sports.

Atelier collaboratif

Lutte contre la discrimination via un recrutement inversé, avec des entreprises et des habitants des QPV (Quartier prioritaire de la ville). Dans le cadre d’un appel à projet régional de lutte contre les discriminations, la Mission locale jeunes Grand Avignon organise avec le cabinet juridique Lexegalis un temps d’échange en intelligence collective sur les comportements discriminatoires, avec 5 entreprises et 5 habitants des quartiers prioritaires. Le 18 octobre de 14h00 à 17h00 à la Mission Locale Jeunes Grand Avignon.

Inauguration de l’espace Garantie Jeunes

A l’occasion de l’inauguration des nouveaux locaux de la Garantie jeunes situés 46 cours Jean Jaurès (1er et 2eme étage), Bertrand Gaume, préfet du Vaucluse, présentera le plan de relance. Les jeunes seront présents et témoigneront de leur parcours en ‘Garantie jeunes’ plus largement à la Mission locale jeunes Grand Avignon ainsi que dans le cadre de contrats aidés. Les différents partenaires de la Garantie Jeunes, les jeunes et les équipes seront présents pour mettre en valeur les premiers résultats du plan #1jeune1solution avec des témoignages d’entreprises ou collectivités et de jeunes ayant bénéficié du plan au travers de contrats aidés ou d’un parcours d’accompagnement Pacea et ou Garantie jeunes. Le 22 octobre à 17h00 à la CCI du Vaucluse.

Forum de l’emploi inversé

L’objectif de l’événement est de réaliser des entretiens inversés. Les jeunes ainsi que les entreprises pourront échanger entre eux. Les jeunes seront présents et participeront à l’événement. Un forum inversé à la BNP dans le cadre de l’action quartier d’été. Le 19 octobre de 14h00 à 17h00 à la Mission Locale.

La mobilité internationale

L’objectif de cette action, a pour but de présenter les acteurs, et dispositifs de la mobilité européenne dans le cadre des ‘Erasmus days‘. Lors de ce forum, les jeunes pourront trouver toutes les informations sur les dispositifs et aides au départ en Europe, de la découverte culturelle au stage professionnel, en passant par le volontariat européen. Durant la matinée ils trouveront des stands tenus par les membres de la Cami, dont Eurocircle, Hors-Piste, Parcours le Monde. Ils pourront également rencontrer et échanger avec les jeunes stagiaires partis en stage professionnel en mars 2021 à Kalamata grâce au partenariat avec La Maison de l’Europe de Nîmes. Un Visio échange avec l’association Kane, en direct de Grece, est également programmée pour leur expliquer comment les hébergements et stages sont trouvés sur place. Convivialité, Culture, échange et ouverture des possibles sont donc au programme de ce forum. Le 14 octobre de 9h30 à 13h00 à la Mission Locale.

Mission Locale Jeunes Grand Avignon, Immeuble Le Vinci – 2 place Alexandre Farnèse, 84000 Avignon. Téléphone : 04.90.81.13.00.

L.M.


Luberon Monts de Vaucluse : deux rendez-vous pour l’emploi en octobre

Pôle emploi Provence-Alpes-Côte d’Azur a imaginé la ‘Place de l’emploi et de la formation’ comme un lieu de ressources et d’échanges, animé par un réseau de partenaires et d’entreprises à la rencontre des publics. La prochaine session aura lieu jeudi 14 octobre, de 13h à 17h, 6A avenue Charles de Gaulle au Pontet.

L’idée ? Proposer des solutions d’insertion professionnelle durable, promouvoir les opportunités de formations et faire découvrir les métiers porteurs. Cette initiative hors les murs repose sur des partenariats locaux forts dans le domaine de l’emploi et de la formation (organismes de formation, fédérations professionnelles, associations d’entreprises…) et dans le domaine du social (centres sociaux, CAF, associations de quartier…) pour permettre une information complète des visiteurs.

Quatre espaces

Cette rencontre se compose de quatre espaces distincts. Un premier espace orientation et formation ‘Même sans le bac, je peux !’ vise à découvrir les métiers qui recrutent grâce aux casques de réalité virtuelle qui permettent une immersion au cœur des secteurs, les formations accessibles et faire le point sur ses compétences. Deux chantiers d’insertion viendront faire découvrir leurs métiers : la couture avec ‘Au fil de soi’ et la restauration de meubles avec la ‘Ressourcerie le Grand R’.

L’espace accompagnement propose lui un appui aux techniques d’entretien, à la création de CV et de lettre de motivation. Des  ateliers coaching en image, relooking et portraits pour CV seront également proposés. L’espace numérique vise à valoriser les métiers du numérique et favoriser l’inclusion numérique. Un espace job dating permet enfin aux entreprises et aux candidats de se rencontrer autour d’opportunités locales.

Les prochaines dates à découvrir en cliquant ici.

L.M.


Luberon Monts de Vaucluse : deux rendez-vous pour l’emploi en octobre

‘On démarre demain !’, c’est le nom de la nouvelle plateforme digitale dédiée à l’emploi en région Paca. Près de 200 postes sont à pourvoir immédiatement dans la région au sein de 350 entreprises partenaires des GEIQ (Groupements d’employeurs pour l’insertion et la qualification) Paca.

Avec le soutien de la Métropole Aix Marseille Provence et de la Dreets Paca, les Geiq en Paca lancent une plateforme digitale visant à favoriser le rapprochement entre des candidats en difficulté d’accès à l’emploi et des entreprises en demande. Les candidats et entreprises peuvent désormais être mis plus facilement en relation en passant par les Geiq de leur région via le site : www.on-demarre-demain.fr. Parmi les Geiq du Vaucluse : Geiq Avenir CHR, GEIQ BTP Vaucluse, GEIQ fruits et légumes Provence (bassin d’Avignon et Cavaillon), GEIQ Geste ou GEIQ Silver Paca. La liste complète des Gieq est à consulter en cliquant ici. « Un maillage d’autant plus important que le taux de chômage en Paca continue d’augmenter pour atteindre un taux de 9,1% au 1er trimestre 2021 », précise le groupement Paca.

Les secteurs qui recrutent

En Vaucluse, 10 postes sont à pourvoir immédiatement dans le BTP (Bâtiment et travaux public). Dans l’agroalimentaire, 20 postes de conducteurs de lignes ou de machines, préparateurs de commandes en agroalimentaire et techniciens de maintenance sont à pourvoir à Avignon. Dans le médico-social, 4 postes d’accompagnant éducatif et social immédiat, 10 postes d’accompagnant éducatif et social pour un démarrage en janvier, 2 postes d’agent de service hospitalier immédiat, 4 postes d’aide-soignant début 2022 sont à prévoir dans les départements 13, 83, 84 et 06. Dans l’Hôtellerie, tourisme et restauration, 15 contrats de commis de cuisine et 15 contrats de serveurs pour la saison d’hiver sont a pourvoir dans les départements 13, 84, 83 et 06 (formation en Paca mais poste à pourvoir en Rhône-Alpes).

En Paca, près de 1 000 salariés bénéficient d’un parcours d’insertion chaque année au sein de 350 entreprises adhérentes. En 2020, malgré la crise sanitaire, c’est un total de 743 personnes qui ont été accompagnées par les Geiq Paca. 68% des personnes ont trouvé un emploi à l’issue de leur contrat Geiq, 47% un emploi durable, preuve de l’engagement des entreprises pour embaucher de manière durable des candidats formés et qualifiés.

Vous avez dit Geic ?

« Imaginé il y a plus de 30 ans, le concept des Geiq est né de la volonté de quelques chefs d’entreprises, pionniers de l’économie responsable, rencontrant les mêmes problématiques territoriales ou sectorielles de recrutement, motivés par le défi de la qualification et l’insertion professionnelle des personnes les plus éloignées de l’emploi », précise le groupement Paca. Les Geiq proposent un outil de qualification et d’accès à l’emploi destiné aux personnes qui en sont éloignées (jeunes sans qualification, chômeurs de longue durée, réfugiés, etc.).

En tout, 10 catégories de publics prioritaires sont visées par ce dispositif d’entreprise visant à résoudre leurs problèmes structurels de recrutement. Assumant les responsabilités de tiers-employeur, le Geiq accueille, sélectionne et recrute les candidats susceptible de travailler au sein des entreprises adhérentes au Geiq dans le cadre d’un contrat en alternance. Il organise leur parcours de formation, leur fait bénéficier du double tutorat Geiq-entreprise et assure un accompagnement socioprofessionnel (aide aux problématiques de mobilité, logement, démarches administratives, santé etc.). « Concrètement, les Geiq créent un pont efficace entre l’entreprise, les demandeurs d’emploi et le territoire », conclue le groupement.

Plus d’informations sur les offres disponibles en cliquant ici.

*Ces données intègrent les données du Geiq de la Corse, mais n’intègrent pas les données des 2 Geiq implantés en PACA mais
dont le siège se situe en dehors de la région. C’est pour cela que l’on parle ici de 15 Geiq au lieu de 16.

L.M.


Luberon Monts de Vaucluse : deux rendez-vous pour l’emploi en octobre

C’est chez Proman que s’est déroulée la 5e Conférence régionale sur la stratégie nationale de prévention et de lutte contre la pauvreté. Ni dans une préfecture, ni dans une mairie, ni dans une Chambre de commerce et d’industrie, ni dans une Chambre des métiers et de l’artisanat mais bien dans les locaux d’une entreprise-leader des Alpes-de-Haute-Provence et 4e acteur européen sur le marché du travail en intérim et du recrutement en CDD et CDI.

Et ce choix d’une entreprise est celui de son président-fondateur, Roland Gomez. A 70 ans passés, il affiche un chiffre d’affaires de 2,387 milliards d’euros, emploie 3 000 collaborateurs permanents et 75 000 intérimaires dans 14 pays. Mais ce patron n’est pas qu’un homme d’affaires, c’est avant tout un homme de cœur. Il se plaît à citer Henry Ford : « L’entreprise doit faire des profits, sinon, elle mourra. Mais si l’on tente de faire fonctionner une entreprise uniquement sur le profit, alors elle mourra car elle n’aura plus de raison d’être ». Pour lui, la performance économique et la solidarité ne sont pas antinomiques, au contraire. « Il faut des synergies pour construire une société plus généreuse qui donne leur chance aux plus fragiles, ceux qui sont au bord de la route. »

« Il faut construire une société plus généreuse. »

Roland Gomez, président fondateur de Proman

Roland Gomez, fondateur de Proman.

Une vision qui résonne en totale harmonie avec la ‘Stratégie pauvreté’ lancée en septembre 2018 par le Président de la République. D’autant que La Région Provence-Alpes-Côte d’Azur est la 3e région de France Métropolitaine la plus touchée par la pauvreté, après la Corse et Les Hauts de France (le Vaucluse le 5e département le plus pauvre de l’hexagone avec un taux 20%).
Joëlle Chenet, Commissaire auprès du Préfet de Région en charge de la stratégie anti-pauvreté et cheville ouvrière de cette conférence insiste : « La crise sanitaire a généré des alliances inédites, le soutien de l’Etat a permis de maintenir le pays debout mais les inégalités sont parfois encore plus visibles. Et si cette crise était l’élément déclencheur d’une société plus inclusive, d’une prise de conscience collective de la nécessité de bâtir les fondations d’une relation plus étroite entre les entreprises et le territoire, ses habitants, ses élus et le monde associatif ? »
Le Préfet de région Christophe Mirmand le martèle : « Il nous faut prévenir la reproduction de la pauvreté et en sortir par l’emploi ». De citer quelques chiffres de ce qu’a mis en œuvre la Préfecture de la Région Sud depuis le Covid : «  7 000 jeunes ont pu s’insérer grâce à la ‘Garantie Jeunes’, 8 600 décrocheurs ont été pris en charge, 4 800 personnes ont bénéficié d’un accompagnement global de Pôle-Emploi, 1 200 sans-abris ont eu accès à un logement autonome, 230 places de crèches ont été créées. »

860M€ pour la relance en Paca
Il a décliné aussi le Plan de relance en Paca (860M€) : « 590 000 salariés ont été indemnisés par le chômage partiel, 211 000 entreprises ont touché le Fonds de Solidarité. On compte 163 000 bénéficiaires du RSA (revenu de solidarité active), 25 000 de l’Allocation Solidarité, 94 000 de l’Allocation Adulte Handicapé, 351 000 foyers qui ont reçu une aide exceptionnelle de solidarité ainsi que 37 500 jeunes de moins de 25 ans qui ont reçu un coup de pouce ». Autre chiffre significatif, l’aide alimentaire versée par l’Etat. Elle a carrément été multipliée par 12 en 2020, passant de 1M€ à 12M€…
S’agissant des Alpes de Haute-Provence lieu de la Conférence Régionale : « Elles représentent seulement 3% de la population de la Région Sud (avec un taux de pauvreté de 17%, et 28% de jeunes hors formation professionnelle) mais 22% du territoire. Il faut donc mutualiser toutes les énergies pour une société plus inclusive et tricoter de nouveaux partenariats pour mieux vivre ensemble » a conclu le Préfet de Région.

Christophe Mirmand, préfet de Région.

« Simplement solidaire »
Dans son intervention, Roland Gomez a insisté : « L’humain est au centre de nos préoccupations, aux côtés des associations, des missions locales, des écoles de la 2e chance. En France, 1 million et demi de mineurs vivent sous le seuil de pauvreté, 2 enfants sur 3 ne partent pas en vacances ». Lui qui a créé la ‘Fondation Proman’ en 2019 dont la devise est ‘Simplement solidaire’ le dit : « Nous devons aller encore plus loin au service des plus vulnérables, c’est un enjeu social déterminant et un impératif quotidien. Nos motivations sont simples : incarner les valeurs de l’entreprise, bienveillance, humanité ».
Lors de la première table ronde sur ‘Les entreprises- collectivités locales-associations partenaires de la cohésion sociale des térritoires’, Daniel Margot, président de la CCI 04 et patron de ‘La Savonnerie de Haute-Provence’, a préconisé la visite régulière des entreprises du départements par les écoliers, collégiens, lycéens pour connaître les débouchés locaux, les filières mais aussi les métiers de demain avec les énergies renouvelables. « Avant c’était marche ou crève avec un productivisme à outrance, maintenant le personnel est mieux traité, travaille dans de meilleurs conditions, le patron échange, partage avec ses collaborateurs, c’est un facilitateur dans un climat de confiance. »

A la rencontre des jeunes isolés
Autre intervenant, Bruno Galy, directeur régional des ‘Apprentis d’Auteuil’ qui ont des antennes à Tarascon, Arles, Marseille, Toulon, Brignoles et Nice. Créée en 1866 pour secourir les orphelins des rues, cette fondation a été reconnue d’utilité publique en 1929. En Provence-Alpes-Côte d’Azur, elle s’occupe de près de 4 000 jeunes et familles. «  Le but est qu’ils deviennent des adultes épanouis. La relation en entreprise a évolué, c’est davantage une alliance. Nous avons un ‘Bus des possibles’ qui quadrille la région, surtout en milieu rural pour rencontrer les jeunes isolés et les raccrocher à un projet de vie, leur montrer le chemin de la dignité. Comme le colibri nous apportons de l’eau, goutte après goutte, mais nous n’avons pas la folie des grandeurs et la prétention de sauver le monde. »
Pour conclure, Jean-Michel Scuitto, directeur risques, audit, éthique et RSE chez GSE à Avignon et représentant de ‘Global Compact’ a rappelé ce qu’était ce relais des Nations-Unies : « Un cadre d’engagements universels et volontaires articulé autour de principes relatifs au respect des Droits Humains, des normes internationales du travail, de l’environnement et de lutte contre la corruption ». Il avait été initié au Sommet de Davos en 1999 par Kofi Annan pour éliminer le travail forcé ou obligatoire, les discriminations et le travail des enfants.

Recruter autrement
Seconde table ronde ‘Recruter autrement’, avec d’entrée de jeu une annonce-choc de Mathilde Dufourcq, ancienne présidente du CJD (Centre des Jeunes Dirigeants) et directrice générale d’APS-Prévoyance à Châteaurenard : « Chez moi, ni CV (curriculum vitae), ni lettre de motivation ! »

« On a cassé la chaîne de la pauvreté. »

Mathilde Dufourcq, directrice générale d’APS-Prévoyance

A la tête d’une société d’utilité sociale créée par son père, Jacky Dufourcq, en 1985, elle travaille sur les Bouches-du-Rhône, le Gard et le Vaucluse dans le secteur de la santé. « Je donne sa chance à chacun à l’issue d’un entretien d’embauche ‘face to face’. Les plus motivés sont pris, un plan de formation de 400 heures a été réalisé depuis 5 ans, le taux de réussite est de 60%. On a cassé la chaîne de la pauvreté, on a aidé les plus démunis, ils ont retrouvé l’estime de soi. On peut allier envie personnelle et business, la preuve : on fait des bénéfices, donc ce modèle est viable et me donne une bonne raison de me lever chaque matin. »

Pour sa part, Didier Long, président de l’Union des Entreprises des Alpes-de-Haute-Provence a un credo : « Chacun a un potentiel, une compétence, un rôle à jouer pour contribuer à l’essor du territoire et des jeunes. Même les autistes! Ils ont une rigueur extrême, si vous leur dites de mettre 31 grammes de sucre, vous ou moi on en mettra 30, 35 mais lui 31, avec toujours les mêmes gestes précis ».

Nul n’est inemployable
Autre intervenant, Laurent Laïk de ‘La Varappe’ à Aubagne. Il part d’un principe simple : « Nul n’est inemployable et l’entreprise est le meilleur lieu pour insérer ceux qui sont au bord du chemin ». Et il sait de quoi il parle, il édite 6 000 bulletins de salaire par mois avec des structures qui travaillent dans le secteur de la revalorisation des déchets, de l’éco-contruction et du médico-social dans toute la France sauf les Hauts de France. « On a du mal à recruter, l’ascenseur social ne fonctionne plus alors qu’avant on brisait le plafond de verre en une génération. Maintenant, il est bloqué au rez-de-chaussée et il faudra 16 générations pour s’en sortir ». Laurent Laïk a aussi signé un partenariat avec Vinci autoroutes et a recruté 70 personnes qui entretiennent les bretelles et aires d’autoroutes de l’hexagone.

Plus de 200 personnes ont participé à cette 5e Conférence régionale sur la stratégie nationale de prévention et de lutte contre la pauvreté qui s’est tenue dans les locaux de Proman.

Partenariat gagnant pour tous
Dernier témoignage, celui du directeur du Pôle Emploi des Alpes-de-Haute-Provence, Richard Spinoza. Que n’a-t-on pas entendu, depuis des décennies sur l’ANPE (Agence nationale pour l’emploi) devenue Pôle Emploi… « Nous avons changé, évolué grâce à un outil, la MRS (Méthode de recrutement par simulation) qui évalue l’aptitude, l’habileté d’un candidat à exercer tel métier avec des mises en situation au cas par cas. Ces tests sont conçus avec l’employeur à la recherche de main d’œuvre pour détecter le bon profil, c’est un partenariat gagnant pour tous, le demandeur d’emploi, le patron et Pôle Emploi. En plus, existe désormais un guichet unique, le demandeur d’emploi explique ce qu’il est une fois pour toutes, pas besoin de répéter chaque fois son parcours, ses compétences, ses ambitions ». Richard Spinoza qui est par ailleurs élu dans le Var a cité l’exemple d’un centre commercial dont le futur directeur avait étudié en amont les besoins en vendeurs, chefs de rayons, agents de caisse. « Au départ 1 200 offres avaient été lancées, finalement, grâce à l’anticipation, aux réunions préalables, rencontres, explications, échanges, réunions publiques de tous, 1 600 varois ont trouvé du travail. »

Ouvrir le champ des possibles
Concrètement, au terme de deux heures de débats, et en présence de Marine Jeantet, déléguée interministérielle à la prévention et à la lutte contre la pauvreté, un premier document, un SPIE (Service public de l’insertion et de l’emploi), était co-signé par le préfet de Région, Violaine Demaret, la préfète des Alpes-de-Haute-Provence et Eliane Bareille, présidente du Conseil Départemental 04.
Quant à l’infatigable Roland Gomez, en plus de la Fondation Proman, il a lancé une autre action à mener, il veut dynamiser les ‘Entreprises du Cœur’ et trouver ‘1 000 parrains pour 1 000 enfants’, des enfants fragiles de toute la région Sud. « Mon but est d’ouvrir pour eux le champ des possibles en formation, sports, culture mais aussi leur donner de l’amour. » Au départ, il prévoit 1000 à 3000 € par an et par enfant dès l’âge de 10 ans jusqu’à sa majorité, ce qui sur 10 ans coûtera entre 10 et 30M€. « On gagne sa vie avec ce que l’on reçoit mais on la bâtit avec ce que l’on donne », conclut le fondateur de Proman en citant Winston Churchill.

Trop de bla-bla ?
Quant aux jeunes invités à assister à cette conférence régionale sur la pauvreté, à imaginer leur futur travail et à commenter les échanges des débateurs, ils n’y sont pas allés par 4 chemins. Francs, directs, sans ambage, Schouka, Lisa, Aléna et Anthony ont pris la parole pour conclure qu’il y avait eu « Trop de bla-bla… »
Et malgré tous les dispositifs déployés depuis le début de la crise sanitaire, aide alimentaire, ‘Garantie Jeunes’, ‘1 jeune 1 solution’ et les 1 098 jeunes embauchés comme apprentis (+ 24% en 1 an dans les Alpes-de-Haute Provence, quand la moyenne est de 52% en PACA et 41% en France), leur parcours n’a pas été un long fleuve tranquille. Et le financement d’un ordinateur, d’un permis de conduire, d’un véhicule même d’occasion, de la location d’un petit studio, ça coûte « un pognon de dingue », expliquent-ils en chœur.


Luberon Monts de Vaucluse : deux rendez-vous pour l’emploi en octobre

Vous êtes à la recherche d’un job en extra pour les week-ends et les vacances de la Toussaint ? Le parc Spirou Provence recrute ses employés polyvalents en restauration.

Parmi les qualités recherchés : aisance relationnelle, sens du service et rigueur professionnelle sur l’application des règles d’hygiène. Les débutants sont acceptés pour des postes proposés en contrat extra, temps partiel ou temps plein.

Différentes missions :

  • Assurer les fonctions de production, de vente et d’entretien telles que :
  • Vente et encaissement avec utilisation du logiciel de caisse
  • Service des boissons chaudes, assemblage de plats simples
  • Gestion de caisse en fin de service
  • Approvisionnement des points de distribution
  • Débarrassage, nettoyage et rangement des locaux
  • La mise en place des cuisines
  • La préparation du chaud et/ou du froid (dressage des entrées et des desserts, y compris la fabrication des sandwichs et l’assemblage des produits destinés à la vente à emporter et à la cafétéria)
  • La réalisation du service en cafétéria, en fast-food
  • L’entretien de la cuisine et du matériel
  • Respecter les normes d’hygiène et de sécurité de la démarche HACCP dans le cadre du plan de maîtrise sanitaire
  • Effectuer le nettoyage, l’entretien et le rangement de la vaisselle, du matériel et des ustensiles de cuisine

Travail en semaine, weekends et jours fériés, tous les week-ends jusqu’au 10/10/2021 + temps plein du 16/10 au 07/11/2021. Pass sanitaire obligatoire, port du masque obligatoire, respect des gestes barrières. Plus d’informations, cliquez ici.

L.M.


Luberon Monts de Vaucluse : deux rendez-vous pour l’emploi en octobre

Dans la Région Sud, Orange poursuit son engagement dans la féminisation des métiers techniques et dans l’insertion professionnelle. Le groupe au 143 000 salariés recrute des femmes pour les former au métier de technicienne d’intervention. Un des postes est à pourvoir au Pontet.

11 mois de formation

La formation de technicienne d’intervention est menée en partenariat avec le centre de formation Auxo, dans les locaux du CFA de Mallemort. 12 femmes sont recrutées à partir de décembre 2021 pour les former pendant 11 mois. Les étudiantes alterneront entre formation théorique au sein du centre Auxo à Mallemort, et mise en œuvre sur le terrain sur un des postes au Pontet, Valence, Tournon sur Rhône, Martigues, Aix en Provence, pour apprendre leur futur métier auprès de leur tuteur/tutrice, technicien ou technicienne d’intervention chez Orange. Lien de l’offre, cliquez ici.

Des profils variés

Les techniciens d’intervention interviennent en production et/ou en maintenance sur le réseau ou chez les clients et les accompagnent dans l’usage des produits et services Orange. Ils peuvent intervenir sur tout type de support et pour tout type de client. Les classes de techniciennes sont composées de profils extrêmement variés. Les stagiaires diffèrent par leur âge, leur parcours scolaire ou professionnel ou par leur domiciliation. Ainsi, des stagiaires âgées de 18 à 48 ans ont pu suivre cette formation. Parmi elles, certaines avaient exercé le métier de fraiseur ou de boulanger, par exemple, avant de se décider pour une reconversion.

© Nicolas Gouhier

Conditions

Pour proposer leur candidature, les postulantes doivent être majeurs, avoir obtenu le permis de conduire et le baccalauréat ou un diplôme équivalent. Une formation exigeante qui permet une insertion rapide sur le marché du travail. A l’issue des 11 mois de formation, un titre professionnel de technicienne de réseau est remis
aux stagiaires ayant réussi les examens finaux. « Titre en main, les nouvelles diplômées intègreront un marché du travail où leur profil est très recherché », précise le groupe Orange.

Ce projet s’insère dans une volonté de favoriser la mixité des métiers techniques et d’accompagner les femmes dans l’insertion professionnelle. Le projet répond également à un besoin du secteur industriel des télécoms, sous tension, concernant l’emploi. En effet, le déploiement de réseau, actuellement en pleine accélération, requiert de plus en plus de techniciens formés.

A propos d’Orange

Orange est l’un des principaux opérateurs de télécommunication dans le monde, avec un chiffre d’affaires de 42 milliards d’euros en 2019 et 143 000 salariés au 30 septembre 2020, dont 83 000 en France. Le Groupe servait 256 millions de clients au 30 septembre 2020, dont 212 millions de clients mobile, 21 millions de clients haut débit fixe. Le Groupe est présent dans 26 pays. Orange est également l’un des leaders mondiaux des services de
télécommunication aux entreprises multinationales sous la marque Orange Business Services. Orange est coté sur Euronext Paris (symbole ORA) et sur le New York Stock Exchange (symbole ORAN). Pour plus d’informations (sur le web et votre mobile) : www.orange.com, www.orange-business.com

L.M.


Luberon Monts de Vaucluse : deux rendez-vous pour l’emploi en octobre

Le ministère du Travail a annoncé de nouvelles mesures en faveur des intermittents du spectacle et de l’audiovisuel à compter du 1er septembre 2021 et en sortie d’année blanche.

Mesures de soutien à l’emploi artistique

Conformément aux annonces d’Élisabeth Borne, ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion et de Roselyne Bachelot-Narquin, ministre de la Culture, deux décrets ont été publiés les 8 et 11 août 2021 afin de mobiliser de manière exceptionnelle et jusqu’au 31 décembre prochain, deux aides du Fonds national pour l’emploi pérenne dans le spectacle (FONPEPS). Ces aides visent à soutenir les recrutements dans le secteur du spectacle vivant.

Le dispositif de soutien à l’emploi du plateau artistique de spectacles vivants diffusés dans des salles de petite jauge fait l’objet de plusieurs adaptations temporaires jusqu’au 31 décembre 2021 :

  • Il s’adresse désormais à l’ensemble des lieux de représentation dont la billetterie n’excède pas 600 billets par représentation ;
  • Il prend en compte les répétitions, avec le même montant d’aide que celui alloué aux représentations ;
  • Il prévoit une augmentation significative de l’aide : celle-ci s’élèvera désormais de 40 euros pour l’emploi d’un artiste à 110 euros pour l’emploi de six artistes ;
  • Il prévoit un nouveau barème d’aide pour les plateaux artistiques allant jusqu’à 25 artistes, pour les jauges comprises entre 300 et 600 spectateurs.

Pour les contrats de travail qui débutent entre le 1er juillet 2021 et le 31 décembre 2021 :

  • Le montant de l’aide unique à l’embauche est temporairement revalorisé pour les CDD de plus d’un mois à temps plein et sera compris entre 466€ et 666€ par mois, selon la durée du contrat;
  • L’aide est étendue aux contrats fractionnés exécutés sur une période de 12 mois consécutifs pour le même employeur et la somme des durées des contrats exécutés donne lieu au même montant d’aide que s’il s’agissait d’un seul contrat à durée déterminée ;
  • Une aide pourra également être versée pour l’embauche d’un salarié rémunéré au cachet, avec un montant compris de 21,18€ par cachet pour 22 cachets sur moins de quatre mois, à 30,27€ par cachet pour plus de 66 cachets sur plus de huit mois.

Les employeurs pourront demander l’aide aux contrats fractionnés et aux cachets dans les six mois qui suivent le début d’exécution de la dernière période d’emploi ou du dernier cachet. Les formulaires d’aide seront mis à disposition des entrepreneurs de spectacle par l’Agence des services et de paiement (ASP) à l’adresse suivante : https://www.asp-public.fr/le-fonpeps-evolue-compter-du-1er-juillet-2021

Par ailleurs, l’aide à la garde d’enfants des artistes et techniciens intermittents est élargie à compter du 1er juillet à la prise en charge de frais de déplacement et d’hébergement quand la personne qui garde l’enfant du professionnel l’accompagne en tournée.

Assurance chômage

L’ordonnance publiée le 1er août 2021 permet de prolonger de quatre mois l’année blanche, et donc l’indemnisation des intermittents au titre de l’assurance chômage jusqu’au 31 décembre 2021. Les intermittents du spectacle bénéficient d’un régime spécifique d’assurance chômage dans le cadre duquel ils doivent déclarer au moins 507 heures d’activité sur une période de douze mois.

Compte tenu des conséquences de la crise sanitaire sur l’activité des intermittents du spectacle, le Président de la République avait annoncé dès le 6 mai 2020 la prolongation de leur durée d’indemnisation jusqu’à la fin du mois d’août 2021. Afin de donner davantage de temps aux intermittents pour reconstituer leurs droits, cette mesure est prolongée jusqu’au 31 décembre 2021.

Intermittents de moins de 30 ans

Par ailleurs, le décret n°2021-1034 du 4 août 2021 prévoit différentes mesures d’aménagement de la sortie de l’année blanche ainsi qu’un dispositif spécifique pour les intermittents de moins de 30 ans entrant dans le régime.

  • Une date anniversaire « plancher », fixée au 30 avril 2022, est prévue pour permettre aux intermittents du spectacle dont la dernière date de fin de contrat serait très éloignée de la date du 31 décembre 2021 de disposer de davantage de temps pour reconstituer des droits;
  • Une date spécifique, également fixée au 30 avril 2022, est prévue pour les intermittents en congé maladie, maternité, paternité ou adoption au 31 décembre 2021 afin qu’ils puissent bénéficier des mêmes dispositions de sortie d’année blanche que les autres intermittents ;
  • Une clause de rattrapage, dont les conditions d’éligibilité seront temporairement assouplies, permettra aux intermittents ayant totalisé entre 338 et 506 heures de bénéficier d’une indemnisation pendant une durée de six mois maximum après l’épuisement de leurs droits à l’allocation d’aide au retour à l’emploi (ARE).
  • L’allocation de professionnalisation et de solidarité (APS) pourra être versée pendant une durée de douze mois à tous les intermittents admis au bénéfice de cette allocation, et ceci même à l’issue des six mois de la clause de rattrapage.

Par ailleurs, les intermittents âgés de moins de 30 ans ouvrant pour la première fois des droits au titre de ce régime devront cumuler 338 heures contre 507 heures sur la période de référence pour se voir ouvrir des droits. Pourront en bénéficier les intermittents âgés de moins de 30 ans, dont la dernière fin de contrat de travail se situe entre le 1er septembre 2021 et le 28 février 2022, dès lors qu’ils auront travaillé au moins 338 heures auprès d’employeurs relevant du régime des intermittents. Ces heures pourront être recherchées sur une période de référence allongée afin de tenir compte des périodes de confinement. L’allocation pourra leur être versée pendant six mois maximum, le temps qu’ils atteignent les 507 heures, ce qui permettra ensuite de leur ouvrir des droits dans les conditions de droit commun.

L.M.


Luberon Monts de Vaucluse : deux rendez-vous pour l’emploi en octobre

La plupart des gens associent les métiers du numérique aux développeurs informatiques et aux professionnels du marketing, mais les petites mains de ce secteur occupent bien souvent des emplois peu qualifiés (chauffeurs, livreurs de repas, etc.) et leurs conditions de travail sont fréquemment remises en question. Plusieurs entreprises numériques n’emploient pas directement leurs travailleurs, entraînant une résurgence de l’économie à la tâche dans le monde du travail. Dans celle-ci, les travailleurs sont indépendants alors qu’ils ne travaillent en réalité que pour une seule entreprise, cette dernière n’ayant pas toujours à leur fournir d’avantages sociaux. L’Espagne a été le premier pays à légiférer sur ce sujet, dans le cadre de son plan de lutte contre la précarité. Dès le 12 août 2021, une loi promulguée par le gouvernement espagnol obligera les sociétés livrant à domicile via des applications numériques d’embaucher tous leurs livreurs comme salariés.

Si l’on examine la situation mondiale des travailleurs indépendants, il apparait qu’il existe une corrélation inverse entre la proportion de travailleurs indépendants et le niveau de richesse dans un pays. Selon les données de l’Organisation internationale du travail repris par la Banque mondiale, dans les économies à haut revenu seulement 12,2 % des travailleurs sont indépendants, alors que dans les pays à faible revenu ce chiffre grimpe à 80,3 %. Dans ces dernières, l’emploi dans l’économie informelle est encore très répandu et le travail indépendant correspond principalement à des activités de subsistance, le plus souvent agricoles ou artisanales.

En 2019, c’est le Niger qui affichait le taux d’emploi indépendant le plus élevé au monde, soit plus de 95 %. À l’inverse, les pays de la péninsule arabique affichaient les taux les plus faibles (moins de 5 %). En Europe, c’est la Grèce qui présentait la part de travailleurs indépendants dans la population active la plus élevée, soit près de 32 %, alors que ce taux se situait à environ 12 % dans l’Hexagone.

De Tristan Gaudiaut pour Statista

https://echodumardi.com/tag/emploi/page/17/   1/1