25 août 2024 |

Ecrit par le 25 août 2024

Le chômage au plus bas depuis 2008

Des chiffres publiés la semaine dernière par Pôle emploi confirment le fort recul du chômage en France. Le nombre de personnes sans activité inscrites auprès de l’établissement a baissé de 520 000 sur l’année écoulée pour atteindre 3,3 millions, un plus bas depuis fin 2012. Cette tendance rejoint la dernière note de conjoncture économique de l’Insee, qui estimait le taux de chômage (au sens du BIT) à 7,8 % au dernier trimestre 2021 – contre 8,1 % le trimestre précédent.

Dans l’ensemble, cette diminution a plus qu’effacé les conséquences de la crise sanitaire en 2020. Comme le rapporte l’Insee, la hausse concomitante de l’emploi qui a été observée l’année dernière provient pour moitié des 15-24 ans, notamment du fait des contrats en alternance. Dans ses prévisions, l’Institut national de la statistique anticipe une poursuite du recul du chômage, en baisse de 0,1 point par trimestre jusqu’à fin juin 2022, pour atteindre 7,6 % de la population active. Ce taux correspond à l’un des plus bas mesurés depuis 2008, avant l’impact de la crise financière mondiale sur l’emploi.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Le chômage au plus bas depuis 2008

Après avoir embauché 1 400 nouveaux talents en 2021, l’Apave, groupe spécialisé dans la prévention, la maîtrise des risques et la formation professionnelle recherche à nouveau 1 500 nouveaux collaborateurs en France et à l’international dont 58 en Provence-Alpes-Côte d’Azur et 42 en Occitanie.

Ce plan de recrutements d’envergure concerne l’ensemble des métiers et les filiales du Groupe. Plus précisément ? L’entreprise recherche des jeunes diplômés, cadres, ingénieurs, techniciens mais aussi alternants et stagiaires préparant des diplômes de bac+2 à bac+5
«Les enjeux de sécurité et de maitrise des risques n’ont jamais été autant d’actualité assure Philippe Maillard, directeur général du groupe Apave. La transition écologique et la révolution numérique modifient en profondeur la nature des risques techniques, humains, environnementaux ou numériques, et la façon de les gérer.»

Les profils recherchés ?
L’Apave recherche des ingénieurs chargés d’affaires Environnement et Energie, des techniciens en Mesures Environnementales ; des techniciens chargés d’Inspection en électrotechnique, Radioprotection, Mécanique, Matériaux, Mesures Physiques ou encore CND ; des ingénieurs Génie Civil, Electrotechnique, Mécanique, Constructions soudées, Hygiène Sécurité Environnement (HSE), des coordonnateurs Sécurité et Protection de la Santé (SPS) ; des diagnostiqueurs immobiliers et amiante et des commerciaux.

Comment tout a commencé
Ernest Zuber, vice-président de la SIM (Société Industrielle de Mulhouse) fonde, en 1867, avec d’autres industriels, l’Apave (l’Association Alsacienne des Propriétaires d’Appareils à Vapeur) car, dans la deuxième moitié du 19ème siècle, les premières machines à vapeur sont à l’origine de nombreux accidents dans les usines. Son objectif : renforcer la sécurité, éviter les risques d’explosion et réaliser des économies d’énergie.

Les chiffres
Le groupe Apave en chiffres ce sont 1 milliard de chiffre d’affaires ; 12 650 collaborateurs ; 170 centres de formation ; 150 ans d’expérience ; 130 agences en France ; 45 pays dans le monde ; 18 centres d’essais industriels et un centre de formation des apprentis.
MH


Le chômage au plus bas depuis 2008

Pôle emploi Provence-Alpes-Côte d’Azur et l’AFT Paca Corse viennent de conclure un partenariat afin de « faciliter et anticiper les recrutements du secteur transport-logistique » dans la région.
L’enjeu est de taille car cette activité constitue un secteur phare de l’économie locale avec plus de 100 000 salariés. La filière représente 8% de l’emploi régional et a affiché une croissance de 16,5% de ses effectifs au cours des 5 dernières années.
En Vaucluse, le transport et la logistique représente 12 206 salariés répartis dans 696 établissements. Par ailleurs, le nombre de DPAE (déclaration préalable à l’emploi) s’est monté à 8 499 en 2021 dans le département (+12% en un an) alors que le nombre d’offres d’emploi s’élève actuellement à 1 816   dont 1 135 en CDI (Contrat à durée indéterminée).

Mieux anticiper les besoins
Le but de ce partenariat est d’anticiper les évolutions du secteur pour pouvoir répondre aux nouveaux besoins en compétences notamment en mettant en place des actions de formation. Les deux institutions travailleront également ensemble pour livrer des diagnostics et portraits de secteur afin d’affiner et partager leurs connaissances sur les enjeux du secteur. Ce rapprochement entre les deux réseaux va aussi permettre aux 450 conseillers entreprise de Pôle emploi de mieux connaitre les conditions d’exercice, les spécificités des différents métiers et les attentes des professionnels du transport logistique en termes de savoir-faire et savoir-être.
« Accompagner le développement économique des secteurs stratégiques de la région fait pleinement partie des missions de Pôle emploi, nous avons un rôle à jouer pour mettre à mal les a priori sur certains métiers et favoriser la mixité professionnelle en incitant les jeunes, les femmes, les demandeurs d’emploi de longue durée à s’orienter vers ces métiers », explique Pascal Blain, directeur régional de Pôle emploi.

Des métiers méconnues et parfois en tension
Avec plus de 5 900 établissements en région, Pôle emploi estime que le secteur est un vivier d’emplois important qu’il s’agisse du transport de voyageur, de marchandises ou sanitaire et certains métiers connaissent même des tensions. Pour Caroline Gouy, déléguée régionale de l’AFT « cette situation s’explique en partie par une méconnaissance des métiers et des conditions de travail qui ont pourtant beaucoup évolué notamment en termes de pénibilité. »
Pour les adhérents de l’AFT Paca-Corse, ce partenariat sera donc l’occasion de mieux appréhender l’offre de services de Pôle emploi dédiée aux entreprises et de pouvoir s’en emparer. Présentation des aides à l’emploi, accompagnement dans la mise en place d’actions de formation, de pré-recrutement et de sélection des candidats grâce aux différents formats de rencontres (‘job dating’, ‘escape game’, ateliers découverte des métiers) proposés par les agences Pôle emploi… ils pourront mobiliser selon leurs besoins toute l’expertise d’un service RH (Ressources humaines) dédié.

L’avenir appartient aux femmes
Identifiée par Pôle emploi comme l’une des 12 filières porteuses en Paca dans le cadre de son programme ‘Expertises d’avenir’, l’organisme entend notamment y orienter les demandeurs d’emplois dont les profils ne sont pas forcément les premiers auxquels on pense. Et plus particulièrement les femmes. « Le transport logistique compte seulement 19 % de femmes, rappelle Caroline Gouy. Sensibiliser et attirer les femmes vers ces métiers est une des possibilités de répondre aux difficultés de recrutement. » Il s’agira alors de capter précisément les besoins, de les traduire en achats de formation et si nécessaire d’y répondre ensuite.


Le chômage au plus bas depuis 2008

Le groupe NGE (Nouvelles générations d’entrepreneurs) vient d’accueillir une dizaine de jeunes en Service militaire volontaire (SMV) afin de leur présenter son offre de formation. Ces derniers ayant ensuite la possibilité d’intégrer son école interne où l’entreprise de BTP, dont le siège est basé à Saint-Etienne-du-Grès, dispose de 4 centres et de 2 plateaux techniques.

Formation ‘maison’
Au programme pour ces jeunes en SMV : visite de l’école, de l’atelier matériel et ensuite entretiens individuels qui font suite à des réunions d’information collectives pendant lesquelles les jeunes se sont déclarés intéressés par le BTP. Ils seront ensuite intégrés dans une formation dédiée aux fondations et sécurisation des sols avant de venir en renfort des équipes NGE spécialisées dans ce métier et présentes partout en France. A terme, le groupe de travaux publics fondé en 2002 (anciennement Guintoli créé en 1947) souhaite proposer 30 postes (contrats de professionnalisation, contrats d’apprentissage et/ou contrats à durée indéterminée) à ces jeunes issus des centres du SMV.

« Allier nos forces pour aider les jeunes à rejoindre le chemin de l’emploi. »

Cette initiative s’inscrit dans le cadre du partenariat signé en février 2021 entre NGE et le SMV afin de favoriser l’insertion professionnelle des jeunes de 18 à 25 ans éloignés de l’emploi. A l’issue de ces 11 mois de coopération, NGE a déjà intégré une douzaine de jeunes qui ont bénéficié d’un dispositif de formation sur-mesure aux métiers du BTP, assuré par ‘Plate forme’ son école interne, reconnue CFA (Centre de formation pour les apprentis) depuis 2 ans dans les métiers de maçons VRD et d’aides monteurs caténaires notamment.
Un rythme que le groupe employant plus de 14 500 personnes (dont 8 000 sont actionnaires !) entend accélérer en faisant encore davantage appel aux jeunes du SMV.

« Cette convention de partenariat avec le SMV nous permet d’allier nos forces pour aider les jeunes à rejoindre le chemin de l’emploi, explique Bruno Pavie, directeur des ressources humaines de NGE. Notre groupe est depuis longtemps investi dans des dispositifs d’intégration de personnes exclues de l’économie avec un corps tutoral important et une culture de formation très ancrée. Nous aurons à cœur de leur faire découvrir et aimer nos métiers. »

« L’immersion en entreprise est souvent un révélateur de vocation. »

« NGE vient agrandir la famille des entreprises qui nous accompagnent dans notre mission et nous en sommes d’autant plus ravis que c’est la première entreprise de BTP, se félicite pour sa part Nicolas Madrigal, chef du Centre du Service militaire volontaire d’Ambérieu-en-Bugey. Les jeunes en difficulté ont du mal à se projeter dans un métier, leur immersion en entreprise est souvent un révélateur de vocation. »
Pour NGE, qui a déjà recruté 4 000 personnes par an en 2020 et 2021, ce partenariat permet ainsi de multiplier les sources de recrutement tout en entrant parfaitement en résonnance avec ses valeurs d’inclusion.
Avec un chiffre d’affaires de 2,5 milliards d’euros, NGE participe à la construction des grandes infrastructures et à des projets urbains ou de proximité en France et dans 16 pays à l’international.

A la découverte de la Plate forme, l’outil de formation de NGE.

Le chômage au plus bas depuis 2008

Alors que l’on constate une reprise de l’économie ces derniers mois avec une croissance estimée en France par l’Insee à 6,7% en 2021 (après une chute de 8% en 2020), Pôle emploi lance ‘Le moment pro’ destiné aux entreprises souhaitant recruter. Dans cette vidéo de près de 13 minutes, accessible jusqu’au 4 février prochain, l’animateur de ce ‘talk-show’ présente une gamme de services aux entreprises proposée par Pôle emploi. Le tout rythmé par de nombreuses rubriques : ‘60 sec pour tout comprendre’, ‘L’interview expert’, ‘La minute Linkedin’, ‘L’interview plateau’, ‘FAQ’ (Foire aux questions), ‘Le Récap’…

7 066 emplois à pourvoir en Vaucluse
A ce jour, Pôle emploi propose 7 066 offres de postes en Vaucluse. Par ailleurs, en 2021 Pôle emploi a traité un peu plus de 36 000 offres d’emplois dans le département.
Des postes qui concernent principalement 6 secteurs d’activités avec des volumes assez similaires : les services à la personne, l’industrie et maintenance (avec une prédominance de l’industrie agro-alimentaire pour le Vaucluse), les transports et la logistique, le BTP, l’hôtellerie-cafés-restauration ainsi que le domaine du commerce.

Répartition par secteur d’activité des 36 000 offres d’emploi traitées par Pôle emploi dans le Vaucluse en 2021.

De nombreux outils pour recruter
En Vaucluse, 8 équipes de Pôle emploi sont dédiées aux besoins des entreprises du département. Deux se trouvent à Avignon alors que les autres sont implantées à Orange, Bollène, Carpentras, Apt, Pertuis et Cavaillon (voir contacts ci-dessous). Ces sites apportent de nombreux services et outils aux entreprises pour les aider à recruter (diagnostic, présélection des candidats, offres ciblées, méthode de recrutement par simulation…)

Contact avec les équipes ‘Entreprises’ de Pôle emploi Vaucluse
Avignon Réalpanier : recrutementavignonrealpanier@pole-emploi.net – 04 90 31 53 03
Avignon Joly Jean : recrutementavignonjolyjean@pole-emploi.net – 04 90 27 46 58
Orange : recrutementorange@pole-emploi.net – 04 32 81 85 31
Bollène : recrutementbollene@pole-emploi.net – 04 90 30 63 00
Carpentras : recrutementcarpentras@pole-emploi.net – 04 32 85 84 15
Apt : recrutementapt@pole-emploi.net – 04 90 74 79 42
Pertuis : recrutementpertuis@pole-emploi.net – 04 90 09 22 64
Cavaillon : recrutementcavaillon@pole-emploi.net – 04 32 50 02 84


Le chômage au plus bas depuis 2008

L’idée de garder le même employeur toute sa vie pourrait aujourd’hui sembler inenvisageable pour de nombreux jeunes actifs, pourtant, ceci n’était pas si rare il y a encore une génération. Des statistiques de l’OCDE donnent un aperçu de la durée moyenne passée à travailler pour le même employeur dans une sélection de pays. Elles révèlent que ce sont les salariés grecs et italiens qui conservent le même emploi le plus longtemps, soit en moyenne un peu plus de 13 ans. Les Français restent en moyenne 11 ans auprès du même employeur et se situent dans la moyenne européenne. Comme le montre notre graphique, cette durée est en revanche plus courte au Royaume-Uni, en Suisse et au Danemark, où la moyenne se situe plutôt autour de 8 ans.

Hors d’Europe, les salariés peuvent être amenés à changer d’entreprise encore plus fréquemment. En Corée du Sud par exemple, les salariés gardent en moyenne le même emploi pendant 6 ans, ce qui correspond à la durée la plus courte de l’OCDE (donnée de 2019). Le pays asiatique fait actuellement face a une rupture générationnelle sur la vision du monde du travail qui pousse de nombreux jeunes actifs à changer d’employeur. Comme le rapporte l’agence de presse Yonhap, près de la moitié des jeunes Sud-coréens quittent leur premier emploi moins d’un an après avoir été embauché, à la recherche notamment d’un poste mieux rémunéré et offrant de meilleures conditions de travail.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Le chômage au plus bas depuis 2008

Enedis Vaucluse et l’association carpentrassienne ‘Un par un’ viennent de signer une convention de partenariat en faveur de l’emploi, l’insertion et l’inclusion numérique des jeunes. Dans ce cadre, les deux parties s’engagent pour une année de collaboration. Pour cela, les deux structures collaborent à la mise en œuvre du projet de l’association pour l’accompagnement d’un jeune public, âgé de 18 à 26 ans, en projet d’insertion professionnelle. Concrètement, grâce à un parrainage individuel, ces derniers pourront être conseillés et accompagnés dans leur recherche d’emploi.

Elargir le champ des possibles
Ce partenariat a d’ores et déjà commencé à porter ses fruits puisque depuis la rentrée de septembre, les équipes d’Enedis dans le Vaucluse accueillent une jeune femme en contrat d’alternance recrutée par l’intermédiaire de ‘Un par Un’. Son objectif était de reprendre un cursus de formation universitaire dans les métiers du management.
« A travers ces actions de parrainage, nous aidons les jeunes à se poser les bonnes questions, à avoir une vision plus claire de leur projet professionnel et à élargir le champ des possibles », explique Romain Sanciaume, manager chez Enedis et parrain de Sarah Elmassaoudi bénéficiant d’un contrat d’alternance en vue de préparer un BTS SAM (Support à l’action managériale) au sein de l’agence relation clients fournisseurs d’Avignon.
« Nous identifions les contraintes et freins qui pèsent sur eux et les aidons à les lever, dans une relation de confiance. Nous leur donnons aussi des clés de lecture pour bien cerner les codes du monde professionnel et les sensibiliser au fait que les métiers techniques ne sont pas réservés aux hommes, et que chez Enedis, nous avons la volonté de féminiser ces filières », poursuit le parrain.
« Cette démarche avec ‘Un par un’ nous permet d’aller chercher des profils dans les lycées pour trouver nos futurs salariés », complète Sébastien Quiminal, directeur Enedis en Vaucluse qui devrait recruter une quarantaine de personnes dans le département en 2020.

« Les entreprises ont un rôle à jouer. »

Henri Lachmann, président de ‘Un par un’

Constatant que le France est la lanterne rouge du chômage des jeunes en Europe et que 150 000 jeunes sortent chaque année sans diplômes du système scolaire, Henri Lachmann, président de ‘Un par un’ a donc souhaité que l’association accompagne ces personnes, pas forcément qualifiées, à retrouver le chemin de l’emploi.
« Les entreprises ont un rôle important à jouer dans l’inclusion de ces jeunes car les entreprises sont des formidables lieux pour apprendra à savoir être, à savoir faire et à savoir transmettre, insiste celui qui auparavant a été PDG de Schneider electric. Et c’est aux grandes entreprises de faire ce travail pas aux petites entreprises dont les dirigeants ont le nez dans le guidon et n’ont pas le temps de jouer ce rôle d’accompagnement. »
 « Dans le cadre de nos missions de service public et de notre Projet Industriel et Humain 2020-2025, ce partenariat traduit notre volonté de participer durablement aux actions sociétales portées par les acteurs de territoire, comme ‘Un par un’ » poursuit Sébastien Quiminal.
Un constat partagé par Christian Buchel, directeur clients, territoires et membre du Comex d’Enedis pour qui « mériter le nom de service public nécessite d’être connecté avec les territoires ».
Présente lors de la signature de cette convention, Marie-Charlotte Euvrard, sous-préfète à l’égalité des chances en Vaucluse, a tenu également à saluer « cette initiative vertueuse dont le suivi est assuré par ‘Un par un’ ».

Romain Sanciaume, manager chez Enedis et ‘parrain’ de Sarah Elmassaoudi (tous deux au centre) entourés de deux autres parrains d’Enedis.

L’inclusion numérique également au programme
Le partenariat prévoit également un volet sur l’inclusion numérique. En effet, pour ces jeunes, éloignés de l’emploi, un accompagnement spécifique est souvent nécessaire dans l’utilisation professionnelle des outils numériques. Si la plupart d’entre eux sont équipés a minima d’un smartphone et savent se servir du numérique pour leur usage personnel récréatif, un accompagnement spécifique est souvent nécessaire pour leurs usages professionnels. Ces accompagnements permettront par exemple aux jeunes bénéficiaires d’effectuer certaines démarches professionnelles. Enedis se propose de leur faire découvrir les outils digitaux mis en place par l’entreprise dans les domaines de l’emploi, disponibles via smartphone, tablette ou ordinateur. Les recrutements d’Enedis se déroulant exclusivement via le site internet enedis.fr/offres-emplois, les jeunes seront familiarisés avec la recherche d’emploi numérique. Enedis s’engage également à diffuser ses offres de recrutement, notamment en alternance, auprès de l’Association qui sera présente, tout au long de l’année, au sein des collèges et lycées techniques du Vaucluse lors des journées portes ouvertes par exemple.


Le chômage au plus bas depuis 2008

C’est dans les locaux de l’entreprise carpentrassienne Sud bâtiment que s’est déroulée la remise des certificats relatifs à la clause d’insertion professionnelle qui lie la Cove à la ville de Carpentras.

Nouvelle marche vers l’emploi. Dans le cadre d’un marché public, la clause d’insertion professionnelle permet à des personnes éloignées de l’emploi de bénéficier d’heures de travail. Ce dispositif est egalement un soutien à l’activité des Structures d’insertion par l’activité économique (SIAE).

Collaboration intercommunale

Les clauses d’insertion sur le territoire de la Cove permettent de recruter des entreprises notamment sur les secteurs d’activité en “tension”. En Vaucluse, la Cove et la ville de Carpentras ont fait preuve d’innovation en signant une convention de partenariat sur le territoire intercommunal, en mettant en place des comités de suivi réunissant l’ensemble des acteurs et un bureau dédié à ce dispositif.

881 contrats depuis 2012

Afin d’inciter ses partenaires à s’engager également en ce sens, la collectivité a décidé en 2016, de soumettre l’octroi de toute garantie d’emprunt à la condition, pour chaque organisme de logement social, de s’engager à son tour dans une action d’insertion. Quelques chiffres sur le territoire de la Cove, depuis 2012 : 85 opérations clausées, 772 participants dont 511 résident sur le territoire de la Cove soit 66%, 881 contrats, 51% de sorties positives (CDI, CDD+6 mois, création d’entreprise, formation diplômante ou qualifiante).

Afin de répondre à cette clause, les entreprises ont trois possibilités : embauches directes via CDI, CDD, contrat d’alternance ; sous-traitance, co-traitance en faisant appel à une SIAE ou bien mise à disposition de personnel. En fonction des besoins et du choix de l’entreprise, le facilitateur recherche des profils en diffusant les offres aux structures de l’emploi et de l’insertion. La clause d’insertion permet aux entreprises de diversifier leurs sources de recrutement. Le volume d’heures d’insertion insérées dans les marchés clausés peuvent être un moyen de « tester » les compétences d’un salarié avant embauche.

Tremplin vers l’emploi

L’accès à l’emploi peut se faire directement entre l’entreprise et la personne par une embauche directe. Parfois pour vérifier en amont les compétences des personnes, l’entreprise préfère passer par une période de transition avec la mise à disposition de personnes via une SIAE, une agence d’intérim, ou un contrat d’alternance. À l’issue de laquelle l’entreprise peut confirmer l’embauche durable par un contrat durable. Le dispositif de la clause d’insertion constitue un tremplin vers le retour ou l’accès à l’emploi.


Le chômage au plus bas depuis 2008

Les 25 et 26 novembre prochains se déroulent les ‘100% emploi’ organisés par Pôle emploi. Près de 60 événements sont organisés dans toute la région Provence-Alpes-Côte d’Azur pour que demandeurs d’emploi et recruteurs se rencontrent.

Les 100% emploi, ce sont des forums et des job-dating dans les secteurs qui recrutent dans la région Sud : industrie, commerce, transport-logistique, numérique, hôtellerie-restauration ou encore services à la personne. Une occasion pour les candidats de passer l’étape du CV et de pouvoir directement mettre en avant leurs compétences et savoir-être face au recruteur. C’est aussi pour les entreprises l’occasion d’ouvrir leurs portes et de faire découvrir leurs métiers in situ comme à Martigues avec la visite du site de Total Oleum, à Courthezon avec Le Roy logistique ou encore à Menton avec les commerçants et artisans des Halles.

Les 100% emploi, c’est également l’opportunité de proposer de nouvelles manières de se rencontrer pour faire tomber les a priori et révéler les compétences de chacun. ‘Du stade vers l’emploi’ permet à travers les valeurs du sport de montrer le potentiel professionnel des candidats, deux médaillés olympiques seront présents pour encourager les participants. ‘Tous en cuisine’ favorise les échanges informels lors de la préparation d’un repas, ‘la place de l’emploi et de la formation’ part à la rencontre des habitants pour leur proposer des solutions d’insertion et ‘l’entreprise éphémère’ dynamise la recherche d’emploi à travers l’action.

Webinaires, ateliers, ‘Facebook live’, visites d’entreprise, rencontres décontractées avec des recruteurs, autant de façons différentes d’appréhender la réalité d’un métier. Les échanges se feront à distance, dans les agences, en entreprises, chez les partenaires ou dans les tiers lieux. Retrouvez tout le programme en cliquant ici.

L.M.

https://echodumardi.com/tag/emploi/page/16/   1/1