22 novembre 2024 |

Ecrit par le 22 novembre 2024

Jean-Baptiste Blanc : « Le Père Noël Macron confond le calendrier de l’Avent avec le calendrier électoral »

Le budget 2022 fait débat au cœur de nos contrées vauclusiennes. Tantôt qualifié d’exercice factice à 5 mois des présidentielles, tantôt affublé de ‘budget électoraliste et de folie dépensière’, ou bien assimilé à un ballon d’oxygène pour relancer l’économie titubante. Le sénateur LR de Vaucluse, Jean-Baptiste Blanc réitérait ce mardi 14 décembre un tir franc à l’endroit de la majorité. A grand renfort de métaphores féeriques.

En première lecture, le parlementaire qualifiait le budget d’indéfendable, « avec une dette publique qui atteint 9,2% du PIB, le taux le plus élevé depuis 1949 ». Un article d’équilibre de 155 milliards de déficit budgétaire justifiait de « mettre fin à cette folie ». Lors de la deuxième lecture du Projet de loi de Finances 2022 (PLF), le sénateur persiste et signe lors d’une intervention orale. « Emmanuel Macron veut faire croire aux Français que le Père Noel existe et que c’est lui… Jamais un Noël n’aura été aussi faste ! Manifestement, le Père Noël Macron confond le calendrier de l’Avent avec le calendrier électoral. » C’est en ces termes que le sénateur a annoncé que le groupe Les Républicains du sénat voterait la motion tendant à opposer la question préalable en nouvelle lecture sur le projet de loi de finances pour 2022 et, en conséquence, n’adopterait pas le projet de loi. 

« Les dépenses ordinaires ont dérivé de 60 milliards d’euros »

Au sein de la famille LR au Sénat, aucune contestation des dépenses engagées pour sauvegarder puis relancer l’économie. Preuve en est, « nous les avons même soutenues en adoptant tous les projets de loi de finances rectificatives qui les ont mises en œuvre. » En revanche, la situation dégradée des finances publiques, la position de « queue de peloton de l’Union européenne pour quasiment tous les indicateurs, » résulte selon le sénateur de la gestion des finances en dehors de la crise.

« Comme l’a rappelé notre rapporteur général à plusieurs reprises, les dépenses ordinaires, c’est-à-dire non liées à l’urgence ou la relance, ont dérivé de 60 milliards d’euros durant ce quinquennat par rapport à l’objectif que s’était fixé Emmanuel Macron en début de quinquennat, dans la loi de programmation des finances publiques. » Une aisance dépensière qui dissone avec la reconnaissance de la part du gouvernement du « niveau de dépense insoutenable dans le temps ».

« Pourtant, depuis trois mois, le Président Emmanuel Macron et le Premier ministre n’ont cessé d’annoncer de nouvelles dépenses sans aucun lien avec la crise, une succession de chèques en bois qui a fait exploser le compteur », abonde le sénateur. Et d’énumérer les montants jusqu’à attirer l’attention sur la date du 12 octobre : « 34 milliards d’euros, excusez du peu… l’amendement le plus cher de la Ve République ! » En cause également, des mesures intégrées au fil de la discussion budgétaire sans étude d’impact, « ce qui, au regard des montants en jeu – plusieurs dizaines de milliards d’euros – est du jamais vu ! », alerte Jean-Baptiste Blanc qui souligne encore une fois la contradiction avec la « soi-disant » fin du quoi qu’il en coûte.

« Emmanuel Macron, ce n’est pas le Père Noël, c’est le Père Fouettard ! »

« Le courage en politique, c’est de dire la vérité et la vérité, mes chers collègues – au risque de vous décevoir à 10 jours de Noël– c’est que le Père Noël n’existe pas ! » scande-t-il dans les rangs du Sénat. « En septembre, en octobre, en novembre, lors de sa tournée à travers la France, le Père Noël Macron aura promis presque chaque jour, comme nous venons de le voir, de nouveaux cadeaux fiscaux et chèques de Noël aux Français : en trois mois, il aura promis plus de 25 milliards d’euros pour 2022 ; et c’est près de 65 milliards d’euros qui impacteront les cinq années du prochain quinquennat, si nous tenons compte des mesures pluriannuelles ou pérennes !!! 25 milliards en 3 mois, c’est entre 200 et 300 millions d’euros promis en moyenne chaque jour ! »

Des cadeaux et autres largesses payés en fin de compte « avec la tire-lire des enfants et des petits-enfants ». Et d’abonder : « Emmanuel Macron, ce n’est pas le Père Noël, c’est le Père Fouettard ! » Un sénateur au top de sa forme ce mardi 14 décembre à Paris. Découvrez ci-après son intervention intégrale :


Jean-Baptiste Blanc : « Le Père Noël Macron confond le calendrier de l’Avent avec le calendrier électoral »

Le Président de la République Emmanuel Macron et le ministre de l’Agriculture Julien Denormandie ont pu goûter et apprécier le Melon de Cavaillon à l’occasion de la grande fête agricole Les terres de Jim. Ce rendez-vous du terroir s’est tenu du 10 au 12 septembre à Corbières.

Jim a posé ses valises en Paca pour une 7ème édition. Objectif ? Découvrir les richesses de l’agriculture et des activités des Alpes de Haute-Provence et de la région. Avec 46 000 visiteurs sur les trois jours de festivités, l’événement a été une nouvelle fois au rendez-vous. L’occasion de présenter au Président la filière et l’ancrage du Melon de Cavaillon sur son territoire. « Merci à notre partenaire la Chambre régionale d’Agriculture Provence Alpes Côte d’Azur de nous avoir accueilli sur son stand pour cet événement ! Nous avons rappelé au Président de la République l’importance de la démarche IGP (Ndlr: Indication géographique protégée) pour notre beau et bon melon de Cavaillon », se réjouit Antoine Peugeot qui contrôle la qualité de ce trésor orange.

Crédit : Syndicat des Maîtres Melonniers de Cavaillon

A quand l’IGP ?

Le Melon de Cavaillon regroupe les producteurs au sein du Syndicat des Maîtres melonniers de Cavaillon afin de respecter un cahier des charges commun et garantir une filière d’excellence. Ainsi fédérés, les acteurs précisent les bonnes pratiques à observer pour la production de melons premium en conventionnel et bio. Le syndicat poursuit sa longue quête pour l’obtention du label IGP au MIN de Cavaillon. Un label très officiel attribué aux produits, bruts ou transformés, issus de l’agriculture est synonyme de protection. Impossible avec cet IGP de faire du melon de Cavaillon hors de la zone labellisée. Une garantie de qualité aussi pour le consommateur. Le dossier a été présenté à la commission d’enquête de l’Institut national de l’origine et de la qualité.

Le ministre de l’agriculture était présent. Crédit : Syndicat des Maîtres Melonniers de Cavaillon

Jean-Baptiste Blanc : « Le Père Noël Macron confond le calendrier de l’Avent avec le calendrier électoral »

382 élus de droite et du Parti socialiste de toute la France ont signé une tribune publiée dans le Journal du dimanche. Les maires soutiennent le Président de la République dans ses dernières décisions relatives au pass sanitaire.

Parmi les élus signataires :
– Gilles Ripert (maire de Caseneuve et président de la communauté de communes Pays d’Apt Luberon)
– Pascal Ragot (maire de Bonnieux)
– Louis Biscarrat (maire de Jonquières)
– Thierry Thibaud (maire de Savoillan)
– Laurence Chabaud-Geva (maire de Saumane-de-Vaucluse).

« Comme des millions de Français, nous, maires et responsables de collectivités territoriales, avons suivi avec attention la récente adresse à la Nation du Président de la République. Et si nos sensibilités politiques sont différentes, nos parcours divers, nous nous retrouvons tous aujourd’hui pour saluer le courage des décisions prises, la clarté du cap fixé. Sur le plan sanitaire, l’objectif de vacciner tous les Français est ambitieux mais nécessaire. Ce n’est en effet qu’en atteignant un taux de couverture vaccinale supérieur à 90% de la population que nous pourrons tourner durablement la page, retrouver une vie normale dans nos villes et dans nos villages. Mise en place de centres de vaccination, campagnes de communication : depuis le début de l’année, nous sommes en première ligne de combat. Nous serons au rendez-vous de cette nouvelle phase à la fois pour organiser la vaccination des Français qui, par millions, ont pris rendez-vous ces derniers jours et pour accompagner entrepreneurs, commerçants et responsables d’établissements publics dans la mise en place du passe sanitaire. »

L.M.


Jean-Baptiste Blanc : « Le Père Noël Macron confond le calendrier de l’Avent avec le calendrier électoral »

Une marche dénonçant « l’échec climatique et social » de la loi climat, dernier texte environnemental du quinquennat d’Emmanuel Macron, aura lieu ce dimanche à Avignon.

La marche débutera sur la place du Palais des papes, ce dimanche 9 mai à 15h. « Un appel est lancé pour que le 9 mai, juste après le vote de la loi à l’Assemblée Nationale, nous nous rassemblions partout en France pour dénoncer ce manque d’ambition du gouvernement qui refuse de faire face à l’urgence écologique, et pour nous unir face aux défis qui nous attendent. »

Les collectifs Citoyens pour le climat Avignon (CPLC) et Youth for climate (YFC), organisent ensemble pour la première fois un rassemblement de cette nature. Munis d’affiches symbolisant l’amour pour la planète, CPLC et YFC invitent à participer au rassemblement en apportant une photographie d’une personne pour qui « vous avez envie de vous battre pour sauver le climat et la biodiversité. » Les participants sont également invités à apporter leur carte d’électeur pour rappeler que « nos voix comptent. »


Jean-Baptiste Blanc : « Le Père Noël Macron confond le calendrier de l’Avent avec le calendrier électoral »

Le Président de la République a annoncé à la presse régionale un déconfinement en plusieurs étapes : le 3 mai, le 19 mai, le 9 juin et le 30 juin. Pass sanitaire, cinémas, musées, couvre-feu, salles de sport, commerces, découvrez les modalités de réouverture du pays.

3 mai

À partir de lundi prochain, les collèges pourront ouvrir leur porte, avec une demi-jauge réservée pour les classes de quatrième et de troisième. Les lycées seront également ouverts en demi-jauge. Le couvre feu ainsi que le télétravail seront maintenus. Les mesures existantes au sujet des commerces restent inchangées. L’attestation en journée ne sera plus obligatoire, la règle des 10 kilomètres et des 30 kilomètres ne sera donc plus en vigueur. Les déplacements inter-régionaux seront autorisés dans l’ensemble du territoire.

19 mai

Le 19 mai, le couvre-feu passera de 19 à 21 heures, le télétravail sera toujours maintenu. Les restaurants et les cafés pourront également rouvrir leurs terrasses, mais les tables ne pourront accueillir que six personnes. Les commerces pourront aussi rouvrir, conditionnés au respect des jauges et aux protocoles adaptés à chaque lieu et activité. Les musées, les monuments, les cinémas, les théâtres et les salles avec public assis pourront également accueillir du public. (800 intérieur, 1000 extérieur). Les établissements sportifs de plein air et couverts pourront ouvrir leur porte, toujours sous condition de la jauge et du protocole sanitaire. Les rassemblement de plus de 10 personnes seront proscrits.

9 juin

Le couvre-feu passera de 21 heures à 23 heures à partir du 9 juin, les mesures de télétravail seront assouplies. Les cafés et les restaurants pourront à nouveau accueillir des clients en salle, sur des tables de six personnes maximum et dans le respect du protocole sanitaire. Le pass sanitaire fera son apparition et offrira la possibilité de se réunir à 5000 personnes dans les lieux de culture et les établissement sportifs, les salons, foires d’exposition. La France pourra accueillir des touristes étrangers sous condition du pass.

30 juin 

La fin du couvre-feu est annoncée pour le mercredi 30 juin. Tous les déplacements seront donc autorisés. Par ailleurs, les limites de jauges dans les établissement recevant du public sera levées. Il sera possible de participer à tout événement rassemblant plus de 1000 personnes en extérieur et intérieur sous condition de présentation du pass sanitaire. Toutefois, les discothèques resteront fermées.

Vous avez dit pass sanitaire ?

Le pass sanitaire regroupera les résultats de tests ou le certificat de vaccination. Il pourrait permettre de voyager ou participer à un événement à partir de juin. Il sera disponible via l’application TousAnticovid (carnet), début juin. Les certificats sur papier seront toujours valables.


Jean-Baptiste Blanc : « Le Père Noël Macron confond le calendrier de l’Avent avec le calendrier électoral »

Emmanuel Macron a été testé positif au Covid-19. « Ce diagnostic a été établi suite à un test RTPCR réalisé dès l’apparition des premiers symptômes » a indiqué l’Élysée dans un communiqué publié ce jeudi 17 décembre. Comme le montre notre infographie (voir ci-dessous), Emmanuel Macron rejoint la liste déjà longue de chefs d’État et de gouvernement qui ont attrapé le coronavirus depuis le début de l’épidémie.

Le cas le plus médiatisé à ce jour est très certainement le diagnostic de Donald Trump. Le président américain avait annoncé le 2 octobre que lui et sa femme, Melania Trump, avaient contracté le virus, l’obligeant à suspendre ses voyages en pleine campagne électorale et à passer trois nuits à l’hôpital militaire Walter Reed. Boris Johnson, le premier ministre britannique, a été la première grande personnalité politique à rendre public son infection au Covid-19, c’était le 27 mars dernier. Johnson a été hospitalisé pendant une semaine et a passé trois nuits en soins intensifs avant de pouvoir reprendre son poste le 27 avril. Le président du Brésil, Jair Bolsonaro, a également annoncé cet été qu’il avait contracté la maladie, tout comme le président polonais, Andrzej Duda, plus récemment en Europe.

De Tristan Gaudiaut pour Statista

 

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