25 novembre 2024 |

Ecrit par le 25 novembre 2024

La préfète quitte le Vaucluse pour l’Elysée

En poste depuis août 2022, Violaine Démaret, la préfète de Vaucluse, va quitter ses fonctions à la tête des services de l’Etat dans le département. La décision vient d’être prise lors du conseil des ministres de ce matin, mercredi 7 janvier.

« Il est mis fin aux fonctions de préfète de Vaucluse exercées par Mme Violaine Démaret » est-il précisé dans le compte-rendu de la réunion interministérielle.

Première femme à occuper ce poste dans le département, elle a eu la lourde tâche de succéder à Bertand Gaume, préfet particulièrement apprécié par les élus locaux. Un défi qu’elle aura su relever avec succès selon la grande majorité de ses interlocuteurs Vauclusiens.

Si son successeur n’est pas encore connu, selon nos confères du quotidien La Marseillaise, Violaine Démaret rejoindrait l’Élysée en tant que conseillère sécurité et Intérieur auprès du président de la République.

L.G.


La préfète quitte le Vaucluse pour l’Elysée

Le 6 janvier dernier, comme chaque année, au palais de l’Élysée on déguste la traditionnelle galette de l’épiphanie (et pas des rois). Le pâtissier en charge de la confection de la très médiatique galette est prié de ne surtout pas y mettre de fève. Depuis VGE, l’idée de désigner un roi ne s’accorde pas avec celle de la république. En pleine dérive monarchique de notre démocratie ça peut aujourd’hui prêter à sourire…

Rendons à César ce qui lui appartient. La tradition de la galette remonte à la Rome antique, où pour fêter Saturne, le dieu du temps, les romains invitaient les esclaves à partager un gâteau dans lequel on y mettait un haricot. Un peu radin les romains. Celui qui le trouvait dans sa part devenait le roi (ou la reine) d’un jour. Sa condition d’esclave s’en trouvait quelque peu allégée. Mais juste pour la journée, faut pas déconner quand même. Ce cérémonial était pratiqué entre la fin décembre et le début janvier. Il s’agit donc à l’origine d’une tradition totalement païenne. Quant à l’épiphanie, elle célèbre la venue des rois mages auprès de Jésus nouveau-né. C’est ensuite au 19ème siècle que l’on a associé galette et épiphanie. Merci les rois mages d’être passés !

Mais nous ne sommes pas à une contradiction près

Donc d’une fête païenne, la tradition de la galette des rois est devenue une fête avec une symbolique chrétienne assez marquée. Même si beaucoup l’ignorent ou s’en contrefichent. Tout cela pour dire qu’en voulant échapper au caractère monarchique de la galette, dite des rois, l’Élysée a pris, en baptisant la cérémonie « galette de l’épiphanie », celui d’une fête chrétienne. Étonnant n’est-il pas pour un État qui n’a de cesse de se revendiquer comme viscéralement laïque ? Mais, nous ne sommes pas à une contradiction près.

La symbolique de la galette nous montre l’exemple, c’est le partage qui fait sens

Donc, pour le cérémonial de la galette on tire les rois, sauf au palais en question. Cette expression peut évidemment avoir un double sens. Vous me voyez venir. Même si en France on coupe plutôt les têtes des monarques qu’on les conduit devant un peloton d’exécution, beaucoup de nos concitoyens aimeraient voir le président-roi « se tirer ». (aller voir ailleurs en argot). La symbolique des mots est intéressante.

Et nombre d’entre nous aimeraient que ce pouvoir soit moins monarchique, moins incarné dans une seule et même personne. La symbolique de la galette nous montre l’exemple, c’est le partage qui fait sens. Mais en refusant de tirer les rois, notre monarque président montre au fond, comme les autres, qu’il ne souhaite pas partager son pouvoir. Et même si cet usage n’est pas de son fait il semble également bien s’en accommoder.


La préfète quitte le Vaucluse pour l’Elysée

Le groupe Pellenc ST de Pertuis fait partie des 6 entreprises de la région à avoir été retenues pour participer à l’exposition du ‘Fabriqué en France’ organisée par le palais de l’Elysée les samedi 18 et dimanche 19 janvier derniers. A cette occasion, 120 entreprises de métropole et d’Outre-mer ont présenté leur savoir-faire, des spécialités régionales familières aux dernières innovations. Objectif : montrer la diversité, la qualité, le dynamisme de ce qui est fabriqué partout en France ainsi qu’encourager nos concitoyens à s’engager pour l’emploi et contre le réchauffement climatique en consommant français. Dans ce cadre, Pellenc ST, seule société de Vaucluse présente, a exposé une machine de tri optique des déchets. Créé en 1973 par Roger Pellenc, le groupe compte aujourd’hui 1 500 salariés, 18 filiales, 7 sites industriels en France et dans le monde, un techno- centre R&D (Recherche et développement) de 200 ingénieurs situé en France, près de 800 distributeurs et plus de 50 000 clients dans le monde pour un chiffre d’affaires de 258 M€. Particulièrement active en matière de R&D, l’entreprise de Pertuis est l’une des plus dynamiques de la région en matière de dépôt annuel de brevets. Elle en a déposé près de 1 100 depuis sa création.

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