22 novembre 2024 |

Ecrit par le 22 novembre 2024

Cove, Le Phare, la Maison des familles pour éclairer la parentalité

Le Phare, la Maison des familles pour éclairer la parentalité verra le jour avenue Edouard Daladier, en lieu et place de l’ancienne usine Gyma à Carpentras. Objectif ? Répondre à la demande des parents qui veulent mieux comprendre les besoins des tout petits. Un projet initié par la Cove –Communauté d’Agglomération Ventoux Comtat Venaissin-, à la demande des crèches du territoire. Ouverture des 1 940m2 du bâtiment prévue en septembre 2025.

Le Phare, Copyright la Cove

Ainsi, le Phare, sera dévolu à l’accueil, l’information, l’accompagnement des parents dès la grossesse et jusqu’à l’autonomie du jeune dans la vie active. Le lieu regroupera les services et institutions liés à la Petite enfance afin de faciliter les démarches des familles aidés par 55 agents.

Ce Phare-Maison des familles
accueillera une crèche de 60 berceaux dénommé ‘Les Lucioles’ ; des Ateliers d’aide à la parentalité sous forme de world-café, conférences –notamment sur le sommeil de l’enfant- des soirées thématiques et interventions d’experts ou spécialistes.

Le relais de la Petite enfance
accompagnera les futurs parents et parents dans la recherche d’une assistante maternelle et coordonnera plus de 600 places sur le territoire intercommunal.

Des permanences de partenaires institutionnels et associatifs
s’y dérouleront comme avec Résonnance Médiations (pour les médiations familiales-, Le passage point Ecoute jeunesse, l’Umane pour l’assistance au parcours de vie dans le cadre du handicap des parents ou enfants, la PMI –Protection maternelle et infantile-.

Le LAEP, Lieu d’accueil Enfant-parent,
avec ‘La roulotte qui papote’, un espace de socialisation, d’écoute, d’échanges et de jeux pour les enfants de moins de 6 ans accompagnés par leurs parents.

Les bureaux de la Direction de la cohésion sociale de la Cove
avec le SDAPE – Service D’Accompagnement au Parcours de l’Enfant qui vise à la réussite éducative des enfants. Son programme s’adresse aux habitants de Carpentras, notamment à destination des enfants de 2 et 16 ans, scolarisés dans les établissements de la ville, repérés en difficulté à l’école et pour lesquels ces difficultés sont en lien avec d’autres difficultés d’ordre social, familial, de santé…

Le Phare, Copyright la Cove

Le service Petite Enfance
Ce service coordonne les crèches intercommunales et associatives, le RPE et le LAEP itinérant. Il regroupe plus d’une centaine d’agents, professionnels de l’accueil des jeunes enfants.

Concrètement
Le Phare est avant tout un lieu ressource pour les parents où ils pourront trouver des réponses et être accompagnés dans leur parcours, au gré d’activités, de temps d’échanges et de permanences avec leurs enfants et des professionnels. Les partenaires institutionnels et associatifs les guideront dans l’ensemble de leurs démarches.

L’édifice comprend 1 940m2 en tout
comprenant les 983m2 réhabilités de l’ancienne usine Gyma et les 960m2 en cours de construction. Cinq jardins ponctueront le lieu composé de la pinède existante, d’un futur jardin pédagogique, de patios extérieurs, de deux aires de jeux, le tout ponctué de tables et bacs en bois. Deux parkings d’environ 60 places de stationnement finiront de structurer le lieu sous les ombrières supportant 429 panneaux photovoltaïques.

Réalisation du projet
Le projet a été voté par le Conseil de communauté en décembre 2019. Les travaux ont démarré en avril 2024 et la livraison est prévue fin août 2025 pour une ouverture en septembre 2025.

Les chiffres
Le projet est estimé à 5,580M€ autofinancés par la Cove à hauteur de 1,7M€. Les subventions de l’Etat se montent à 1,3M€, La Caf à hauteur de 1,275M€, le Département pour 1,100M€ et la région Sud à hauteur de 95,850M€.

Le Phare
a rassemblé, autour de la Cove, plus de 150 partenaires tels que L’État, la Région Sud, le Département de Vaucluse, les communes, la Caisse d’allocations familiales, La Mutuelle Sociale Agricole, France Travail, Le Planning familial, la Caisse Primaire d’Assurance maladie, le Codes 84 (Comité Départemental d’Education pour la Santé), les Unités parents-bébés, l’Agence régionale de Santé (ARS), des médecins et pédiatres, des bibliothèques, des écoles et de nombreuses associations.

Le Phare Copyright La Cove


Cove, Le Phare, la Maison des familles pour éclairer la parentalité

Près de 2 250 jeunes ont repris le chemin de l’école, du collège, du lycée et du campus d’enseignement supérieur de l’ensemble scolaire La Salle à l’occasion de cette rentrée 2024. L’institution avignonnaise située dans l’intra-muros de la cité des papes a notamment vu ses effectifs augmenter de 150 élèves ces cinq dernières années.

« Cela place l’établissement au cœur de l’offre d’éducation du territoire », se félicite la direction de l’ensemble scolaire. Le lycée La Salle a largement bénéficié de l’arrivée de jeunes de toute la région, notamment des familles qui ont favorisé l’accueil en internat. L’offre de formation est en adéquation avec les besoins, le tissu économique local et le marché de l’emploi. Le réseau d’entreprises, les nouveaux partenariats, la mise en place de l’apprentissage avec Formation et métiers, les liens avec l’Université d’Avignon et le CNAM Paca  renforcent la dynamique collective tient à souligner, Monsieur Picard J., le chef d’établissement Coordinateur. La carte des formations est complète au lycée La Salle, avec des formations professionnelles, technologiques et générales. »

« Les jeunes ont besoin de l’entreprise. »

« Les jeunes ont besoin de l’entreprise, pour leur période de formation, pour leur stage en seconde, L’entreprise a besoin de former les collaborateurs de demain », insiste l’équipe de La Salle qui rappelle aussi « que le lycée perçoit également la taxe d’apprentissage, c’est une ressource pour le développement des plateaux techniques et des projets innovants. Nos élèves ont le choix souligne un membre de l’équipe de direction. Ils peuvent rentrer en maternelle et terminer leur cursus chez nous à Bac +3. La Licence SNDOC (systèmes numériques des objets connectés) et la licence MEE (métiers de l’électricité et de l’énergie) sont venues compléter le cursus BTS à Bac +3. »

Un système éducatif en mouvement
« Notre système éducatif est en mouvement, il doit s’adapter et se renouveler », tel est le leitmotiv de l’équipe de direction. « Les très bons taux de réussite aux examens, les retours positifs des journées d’intégration, la confiance des familles, l’ouverture internationale de l’établissement avec le Label école ambassadrice au parlement européen, les projets HERMES et ECHE dans le cadre d’ERAMUS permettent à l’Ensemble Scolaire d’appréhender sereinement cette nouvelle année scolaire. »
 « Nous allons intensifier nos relations avec le monde de l’entreprise, c’est une exigence essentielle pour nous, pour nos jeunes et nos équipes » conclue Jérôme Picard, le chef d’établissement. 


Cove, Le Phare, la Maison des familles pour éclairer la parentalité

Nos voisins britanniques sont les plus nombreux d’Europe à ne pas parler une autre langue que leur langue maternelle. C’est ce que révèlent des données de l’institut statistique de l’Union européenne Eurostat, sur lesquelles se base notre infographie. En 2016, près de deux tiers des britanniques disaient ne pouvoir parler qu’une seule langue. En Roumanie et en Hongrie, plus de la moitié des personnes interrogées disaient également ne parler que leur langue maternelle.

Si la France compte un plus grand nombre de personnes polyglottes – seulement 39,9 % de nos compatriotes interrogés disaient ne parler que leur langue maternelle en 2016 – le pays se classait tout de même au dessus de la moyenne européenne, qui se situait à 35,4 %. C’est en Europe du nord qu’on trouvait les nations avec les plus importantes proportions de personnes parlant plus d’une langue : la Suède, la Lettonie, le Danemark, la Norvège et l’Estonie comptaient tous moins de 10 % de personnes ne parlant que leur langue maternelle.

Valentine Fourreau pour Statista


Cove, Le Phare, la Maison des familles pour éclairer la parentalité

A l’occasion de la 2e édition des journées portes ouvertes du Conseil national de la refondation ‘Notre école faisons-la ensemble’, 7 382 projets ont été déposés en France dont 47 en Vaucluse.

Faire émerger dans le cadre de concertations locales des initiatives nouvelles de nature à améliorer la réussite, le bien-être des élèves et à réduire les inégalités, tel est l’objectif de la démarche pour ‘faire notre école ensemble’, explique le Conseil national de la refondation (CNR) dont le volet éducation a été lancée à la rentrée 2022.

« 31 % des écoles et établissements ont manifesté une intention de concertation, plus de 7 380 projets pédagogiques ont été déposés par les équipes éducatives dont près de 2 600 bénéficient d’ores et déjà d’un accompagnement dédié humain et financier », complète Pap Ndiaye, ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse.

« Les crédits du fonds d’innovation pédagogique sont dotés de 500M€ à l’échelle du quinquennat. »

« Aujourd’hui, le CNR Éducation est une réussite : plus de 18 000 écoles et établissements ont témoigné un vif intérêt pour la démarche, précise pour sa part Carole Grandjean, ministre déléguée chargée de l’enseignement et de la formation professionnels auprès du ministre du Travail, du Plein emploi et de l’Insertion et du ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse. Un tiers de nos lycées professionnels et polyvalents portent actuellement des projets. »

En tout, 844 967 élèves sont concernés directement par la mise en œuvre des premiers projets validés par les commissions académiques dans le cadre de cette démarche dont les crédits du fonds d’innovation pédagogique sont dotés de 500M€ à l’échelle du quinquennat.

A ce jour en Vaucluse, 126 établissements scolaires ont entrepris une réunion de concertation ayant débouchée sur le dépôt de 47 projets pour le département. Un chiffre qui s’élève à 60 pour la Gard, 208 pour les Bouches-du-Rhône, 34 pour les Alpes-de-Haute-Provence, 26 pour la Drôme et 32 pour l’Ardèche.

L.G.


Cove, Le Phare, la Maison des familles pour éclairer la parentalité

La France n’est pas le seul pays concerné par les pénuries d’enseignants. Un peu partout dans le monde – en Europe, mais aussi au Canada, aux États-Unis et en Australie – les écoles peinent à recruter des professeurs pour la rentrée scolaire. Une situation qui, si elle persiste, pourrait conduire une hausse du nombre moyen d’élèves par classe, alors que la réduction des effectifs est souvent avancée comme une solution pouvant permettre un meilleur enseignement.

À ce sujet, les différences sont assez marquées entre les pays. Parmi les pays de l’OCDE où les enseignants travaillent avec les effectifs les plus réduits, on peut citer, entre autres, la Norvège et la Belgique, avec en moyenne autour de 10 élèves par professeur dans l’enseignement public (primaire et secondaire). À l’inverse, les classes sont plutôt chargées au Mexique. Ce pays affiche le ratio le plus élevé de l’étude, soit entre 25 et 30 étudiants par personnel enseignant. En France, on compte en moyenne un professeur pour 18 élèves dans l’enseignement primaire public et environ un pour 13 dans le secondaire.

S’il est avéré que le nombre d’étudiants par professeur joue un rôle sur la qualité de l’apprentissage, le bruit et la promiscuité sont autant de facteurs déterminants. Selon des recherches menées en France par l’École des hautes études en sciences sociales, la réduction des effectifs s’accompagne généralement d’une amélioration du niveau scolaire, en particulier pour les élèves issus des milieux les moins favorisés. Le taux d’encadrement ne suffit toutefois pas à lui seul à garantir la réussite scolaire. Les styles d’enseignement, les méthodes pédagogiques ainsi que des facteurs extra-scolaires rentrent également en compte.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Cove, Le Phare, la Maison des familles pour éclairer la parentalité

Une Unité d’enseignement élémentaire pour l’autisme (UEEA) vient de voir le jour à l’Isle-sur-la-Sorgue. Opérationnelle depuis le 11 octobre dernier, elle accueille ses premiers élèves au sein de l’école élémentaire Augustin-Mourna.
« Tout enfant doit pouvoir accéder à l’école de la République, explique la municipalité de l’Isle-sur-la-Sorgue. A travers ce nouveau projet majeur, la Ville accompagne activement une politique inclusive partenariale initiée par l’Institut médico éducatif (IME) Saint-Antoine qui a répondu en 2021 à un appel à manifestation d’intérêt porté par l’Agence régionale de santé (ARS) Provence-Alpes-Côte d’Azur pour l’académie d’Aix-Marseille. »

Sept familles vauclusiennes concernées pour l’instant
L’UEEA est une classe de l’école à part entière. Les élèves accueillis y bénéficient d’interventions pédagogiques, éducatives et thérapeutiques menées par une enseignante et des professionnels médicosociaux (éducateurs, psychomotricien, infirmière) de l’Etablissement Public Saint-Antoine de l’Isle. Deux salles de l’école sont dédiées à cette unité et ont été équipées de mobiliers et matériels adaptés. Les élèves de l’unité pourront également, sur certains créneaux, rejoindre les autres classes, accompagnés par les professionnels intervenant dans l’UEEA afin de multiplier les échanges avec les autres élèves mais aussi les adultes de l’école. A ce jour, sept familles vauclusiennes en bénéficient pour l’année scolaire 2021/2022.

« Tout enfant doit pouvoir accéder à l’école de la République. »

Ce nouveau dispositif de scolarisation adaptée bénéficiant d’un appui renforcé du secteur médico-social s’inscrit dans le cadre de la stratégie nationale pour l’autisme au sein des troubles du neuro-développement 2018-2022.
L’initiative a pour ambition de donner aux personnes autiste une place égale dans la société, identique à celle de chaque citoyen. L’un des engagements nationaux est de réduire le retard en matière de scolarisation des élèves avec des troubles du spectre autistique dans l’objectif d’ouvrir 180 unités d’enseignement autisme en école maternelle (UEMA) et 45 unités d’enseignement autisme en école élémentaire (UEEA). En Paca, 4 nouvelles unités seront ouvertes à l’horizon 2022.

L.G.


Cove, Le Phare, la Maison des familles pour éclairer la parentalité

Les données issues du dernier rapport « Regard sur l’éducation 2020 » de l’OCDE permettent de se faire une idée du niveau de rémunération des enseignants en Europe. En 2019, les professeurs de collège public en France gagnaient en moyenne 29 400 euros bruts annuels en début de carrière, et pouvaient espérer dépasser les 35 000 euros après quinze ans d’expérience.

En comparaison, les salaires étaient en moyenne deux fois plus élevés en Allemagne : 62 300 euros par an au début, puis 75 400 euros au bout de quinze ans de carrière. Les enseignants espagnols et néerlandais figuraient également parmi les mieux lotis, pouvant compter sur une moyenne d’environ 40 000 euros bruts annuels à leur entrée dans le métier. Si les salaires les plus faibles d’Europe sont observés dans les pays de l’Est, la France et l’Italie présentaient parmi les niveaux de rémunération les moins élevés d’Europe de l’Ouest.

Le temps de travail peut naturellement avoir une influence sur le niveau de salaire. À titre d’information, les enseignants des Pays-Bas et du Luxembourg sont parmi ceux qui effectuent le plus d’heures d’enseignement au collège en Europe (plus de 700 heures par an). Mais la durée d’enseignement est en revanche assez similaire en Allemagne, en Espagne et en France, soit entre 651 et 681 heures annuelles, alors que c’est en Grèce et au Portugal qu’elle est la moins élevée (un peu plus de 600 heures).

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Cove, Le Phare, la Maison des familles pour éclairer la parentalité

Près de 12,3 millions d’élèves reprennent ce jeudi le chemin de l’école en France. À l’occasion de la rentrée scolaire, nous nous sommes penchés sur les dépenses publiques consacrées à l’éducation. Combien d’argent les États investissent-ils par élève ?

Les dépenses publiques d’éducation atteignent en moyenne environ 8 400 euros par élève et par an dans les pays de l’OCDE, ce qui correspond à une moyenne de l’école primaire à l’enseignement supérieur. Les salaires des enseignants et du personnel représentent une grande partie de ces dépenses, même si celles dédiées au fonctionnement matériel peuvent s’avérer importantes dans certaines formations techniques.

En France, le montant annuel s’élève à 9 344 € (donnée de 2017), soit au-dessus de la moyenne de l’OCDE. Mais comme le montre notre infographie, les disparités entre pays sont importantes : le coût annuel moyen d’un élève en Norvège (14 868 €) est ainsi presque deux fois plus élevé qu’en Espagne et au Japon (7 259 et 7 511 €).

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Cove, Le Phare, la Maison des familles pour éclairer la parentalité

Opérationnel depuis la rentrée de septembre 2019, le nouveau lycée de Châteaurenard vient d’être baptisé ‘Lycée Jean d’Ormesson’. Un choix réalisé par les élèves de cet établissement d’enseignement général et technologique d’une capacité de 910 places construit par le Conseil régional de Provence-Alpes-Côte d’Azur pour un montant de 32,8M€ sur un terrain de 6 hectares mis à disposition par la Communauté d’agglomération Terre de Provence.

Outre l’hommage à l’écrivain et philosophe français décédé en décembre 2017 en baptisant le lieu de son nom, les élèves ont également souhaité présenter une exposition à travers différentes thématiques retraçant les temps forts de la vie de Jean d’Ormesson. Ils ont ainsi choisi des phrases de l’auteur, à qui l’on doit une quarantaine d’ouvrages, présentés dans un parcours proposé au sein du lycée.

Une inauguration qui s’est notamment déroulée en présence d’Héloïse d’Ormesson, fille unique de l’académicien et ancien directeur du Figaro.

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