22 novembre 2024 |

Ecrit par le 22 novembre 2024

Grand Delta Habitat, à fond sur les économies d’énergie

Grand Delta Habitat et EDF ont signé une 2e convention ‘de la maîtrise de la demande d’énergie’ courant jusqu’à fin décembre 2025. Ambition ?  Réduire les consommations énergétiques des résidences. La coopérative s’est, dans un même temps, associée à 14 autres bailleurs de l’arc méditerranéen. Objectif ? Utiliser le levier des économies d’énergie via EDF pour développer les rénovations et réhabilitations dans le logement social.

La 1re convention avait été signée avec EDF en 2018 appuyée par Promotelec –association pour la promotion des usages de l’électricité dans le bâtiment résidentiel et le tertiaire- en charge du contrôle des dossiers de GDH.

Conseil d’administration
En mars 2021, Le Conseil d’administration de Grand Delta Habitat a décidé que d’ici 5 ans, 50% du patrimoine serait classé en A, B, C et 50% en D. En juin 2021, l’enveloppe pour les réhabilitations a été portée de 15 à 18M€.

5 000 logements revus
GDH est principalement intervenu sur 5 000 logements revoyant l’isolation des murs et des combles, l’isolation thermique par l’extérieur et des façades (ITE), le remplacement de chaudières par des dispositifs plus performants et l’isolation des toitures et terrasses, annihilant 60 000 tonnes de CO2 sur la période 2018-2021. Dans un même temps, l’étude des dossiers de travaux et le contrôle des travaux a permis à GDH d’obtenir presque 3M€ de la part d’EDF pour la période 2018-2020 via les Certificats d’économie d’énergie et de bénéficier de presque 1,4M€ pour l’année 2020.

Accompagnement avec EDF
«EDF accompagne le bailleur social dans cette démarche au moyen de la vente par GDH à EDF de Certificats économies d’énergies (CEE, anciennes primes d’économie d’énergie initié par le Gouvernement en 2005 via la Loi de programmation des orientations de la politique énergétique) », explique Yann des Longchamps, directeur EDF Commerce Méditerranée.

En clair ?
La coopérative GDH montre patte blanche pour les travaux envisagés puis réalisés obtenant la validation d’EDF puis son soutien sous la forme de primes délivrées après instruction et vérification des travaux relevant de l’économie d’énergie qui intervient sur les menuiseries, l’isolation, le chauffage et la régulation et les énergies renouvelables.

Dans le détail, pour passer de D à C et bien mieux encore
Grand Delta Habitat est intervenu sur 78 logements à la résidence Saint-Chamand, à Avignon, dont la construction date de 1972. Le bâtiment est ainsi passé de D à C après  plus d’1,7M€ de travaux dont 135 747€ de prise en charge EDF. Même mode opératoire pour la résidence de l’Oseraie construite en 1968, toujours à Avignon, pour 233 logements et l’investissement de presque 3M€ de la part de GDH et une aide EDF de 633 780€ pour un passage de D à C. Ça aussi été le cas de la résidence Portail Lançon à Orange pour 96 logements construits en 1963 un coût d’investissement des travaux de 1 316 707€ amoindris de 269 891€ d’aides et un passage de D à C. La résidence des Acacias construite en 1960 et accueillant 39 logements a été revue à hauteur de 702 000€ en bénéficiant d’un certificat d’économie d’énergie de 94 500€ et un  passage de D à C. Une belle réussite pour la résidence Le Ramadou, toujours à Orange, datant de 1982 composée de 35 logements dont les travaux à plus de 2,3M€ et 55 000€ d’aide ont permis le passage du bâtiment de E à B. Il faut dire que la résidence n’était plus habitée depuis plusieurs années ce qui a sans doute facilité grandement les travaux. La résidence Domaine Julian à Lapalud construite en 1963 et proposant 48 logements a bénéficié de 700 496€ dont presque 82 000€ d’aide, permettant le passage en DPE de E à C. Mention spéciale pour la résidence Mas Mathieu à Nîmes construite en 1955 pour un coût des travaux de plus de 1,4M€, dont 182 151€ d’aide et un passage de la lettre D à B. Enfin, la résidence La Source à Marseille construite en 1959 et proposant 193 logements a été revue à hauteur de plus de 7M€ ! Pour une aide de 250 485€ et un passage de D à C.

Diagnostic du patrimoine
Pour se faire une petite idée ? Au 30 septembre 2021, le patrimoine de GDH comprend 36,10% de son patrimoine en D ; 29,05% en C, 15,64% en A ; 10,55% en E ; 5,58% en B ;; 0,71% sont en F ; 0,01% sont en G tandis que 2,35% des bâtiments ne possèdent pas encore d’étiquettes.

En savoir plus

Changement de classification du DPE
La réforme du diagnostic de performance énergétique (DPE), passée en juillet 2021 a considérablement changé la donne d’une part sur le prix de vente mais également sur la location du bien puisque le dispositif évalue dorénavant la consommation énergétique du lieu et le taux d’émission de CO2 du logement.

Consommation primaire d’énergie et empreinte carbone
Le mode de calcul prend en compte le type d’énergie alimentant le logement –gaz, électricité, bois, fioul- (Ndlr : un logement chauffé au gaz ou au fioul est actuellement classé en F) ainsi que désormais l’isolation et le mode de chauffage. Cela induit un changement de classification qui, selon la Fnaim (Fédération nationale de l’immobilier) devrait bousculer le classement de 40% des biens, dans le privé. A l’étude ? La consommation primaire d’énergie qui dépend principalement de l’isolation et son empreinte carbone déterminée par les émissions de gaz à effet de serre calculées par rapport aux types d’énergie utilisée. Pour ces deux critères c’est la moins bonne note qui déterminera l’étiquette finale.

A compter de janvier 2022
A compter du 1er janvier 2022, l’affichage des deux étiquettes et de l’estimation du montant moyen des factures énergétiques du logement (une nouveauté du DPE) sera rendu obligatoire sur toutes les annonces immobilières. Également, alors qu’auparavant le DPE examinait 3 postes de dépenses : le chauffage, le refroidissement et la production d’eau chaude sanitaire, le nouveau DPE prend également en compte l’éclairage et la ventilation du bien.

Valeur verte
Pour les logements les moins performants F et G, un pictogramme ‘passoires énergétique’ apparaîtra en rouge rappelant que ces logements deviendront interdits à la location d’ici 2023, mesure introduite par le projet de loi Climat et résilience.

Changement de classification ?
Pour les particuliers, le Gouvernement les invite à se rapprocher du Comité français d’accréditation (Cofrac) permettant un diagnostic délivrant un DPE valable 10 ans et la recommandation de travaux énergétiques.


Grand Delta Habitat, à fond sur les économies d’énergie

Enedis multiplie les contrats avec les communes. Après la ville d’Orange, celle de Pernes-les-Fontaines et de Sorgues, Enedis et EDF viennent de signer un contrat de concession avec la ville de l’Isle-sur-la-Sorgue, pour une durée de 30 ans.

Autour de la table : Pierre Gonzalvez, maire de la commune de l’Isle-sur-la-Sorgue, Sébastien Quiminal, directeur Enedis Vaucluse et Nadège Tissier, directeur développement territorial EDF. Le contrat de concession concerne le service public du réseau de distribution d’électricité géré par Enedis et la fourniture d’électricité aux tarifs réglementés de vente gérée par EDF, sur le périmètre de la commune, Autorité organisatrice de la distribution d’électricité. Le nouveau contrat remplace celui qui avait été signé en 1993. Il s’inscrit dans le cadre du modèle national de cahier des charges de concession convenu entre la Fédération nationale des collectivités concédantes et régies (FNCCR), France Urbaine, Enedis et EDF.

Modernité et transition écologique

Ce nouveau contrat fait converger développement du territoire, transition écologique et accompagnement des consommateurs. Les principes majeurs : un service public de qualité, l’égalité de traitement des clients, la péréquation tarifaire, la solidarité et la cohésion sociale et territoriale. Le nouveau contrat entend également prendre en compte les enjeux de la transition écologique. Pour cela, une charte partenariale est proposée à la commune par Enedis. Elle est l’occasion pour l’Isle-sur-la-Sorgue de personnaliser le contrat de concession et de répondre à des demandes ou des projets plus spécifiques de la concession.

L’accompagnement personnalisé de la commune par Enedis, autour de la transition énergétique, portera sur le pilotage de l’éclairage public avec la mise en place de systèmes d’alerte, L’hypervision des données techniques de la commune, la mobilité électrique pour appuyer la ville dans sa stratégie d’implantation des bornes de recharge de véhicule électrique et une aide dans la lutte contre la précarité énergétique.

Visite de chantier. Crédit photo: Enedis

Enedis prévoit d’investir 240k€

La ville de l’Isle-sur-la-Sorgue est alimentée principalement par le poste source de Moissonnes, lequel a fait l’objet d’importants travaux de modernisation cette année. Des travaux de modernisation du réseau moyenne tension HTA pour sécuriser et garantir la qualité de l’alimentation électrique de l’Isle-sur-la-Sorgue sont actuellement en cours dans le quartier de Velorgues. Une nouvelle logique de programmation des investissements est mise en œuvre à travers un schéma directeur des investissements sur 30 ans et des Plans-pluriannuels associés, co-construits entre Enedis et la commune. Le renouvellement de câbles électriques souterrains d’ancienne génération sera notamment programmé. Enedis prévoit ainsi d’investir 240 k€ sur la période (2021-2024).

EDF confirme son implication

Ce nouveau contrat précise également les engagements d’EDF pour apporter les meilleures conditions de services aux habitants de la commune et pour lutter contre la précarité énergétique par la mise en œuvre rigoureuse des dispositifs réglementaires et par une étroite collaboration avec les acteurs de la solidarité sur le territoire. EDF réaffirme son implication pour accompagner les clients en difficultés de paiement et pour mener des actions autour de la maîtrise de l’énergie afin de les aider à mieux gérer leurs consommations.

Gagner en réactivité à Velorgues

Si le distributeur garantit déjà une alimentation électrique de qualité grâce à un réseau robuste et performant, l’entreprise investit dans des technologies innovantes pour améliorer ses services. Dans le quartier de Velorgues à l’Isle-sur-la-Sorgue, un IACM (Interrupteur aérien à commande manuelle) a été remplacé par un OMT (Organe de manœuvre télécommandé), afin de gagner en réactivité en cas d’incident. L’OMT est un interrupteur aux nombreux avantages : télécommandé depuis l’Agence de conduite du réseau (ACR) basée à Aix-en-Provence, il permet de réaliser des manœuvres à distance. En cas d’incident, des algorithmes analysent les défauts et, grâce à cet appareil, en quelques secondes, la portion de réseau qui subit le défaut est circonscrit. Une équipe technique peut alors se rendre sur place, diagnostiquer l’origine de l’incident et procéder à la réparation.

Visite de chantier Travaux sous Tension à Velorgues. Crédit photo: Enedis

L’opération prévoit de revoir l’emplacement du matériel sur un point de réseau stratégique. Placé sur la ligne principale, il va permettre, en cas de coupure pour incident ou travaux, de protéger davantage de clients et assurera le bouclage avec d’autres alimentations de secours. La pose de ce matériel nécessite le changement du poteau béton existant. En effet, ce matériel exige un poteau plus résistant à l’effort mécanique. Ce chantier se déroulait en deux phases. Le 31 août : dépose de l’ancien IACM, du 21 au 24 septembre : changement poteau et pose du nouvel OMT.

Le chantier est réalisé par les équipes TST (Techniciens d’intervention travaux sous tension) du Vaucluse, dont la spécialité permet de travailler sous tension et présente l’avantage pour les clients de ne pas avoir de coupures lors de travaux. Les travaux réalisés sous tension par Enedis contribuent à réduire l’empreinte carbone, en évitant le groupe électrogène parfois indispensable, ainsi les clients ne subissent pas les coupures et les désagréments que peuvent occasionner les groupes électrogènes

Visite de chantier Travaux sous Tension à Velorgues. Crédit photo: Enedis

L.M.


Grand Delta Habitat, à fond sur les économies d’énergie

Pour sa prochaine ‘master class’, Initiative seuil de Provence Ardèche Méridionale a opté pour la Vallée du Rhône. Une journée entièrement dédiée aux chefs d’entreprise se tiendra le 7 juin prochain dans la salle de la Cigaliere à Bollène. Objectif ? Réseauter, partager et apprendre.

Qui participe ?

Plus de 100 chefs d’entreprises locaux seront réunis autour d’une tête d’affiche : Jean-François Gonidec, Président de l‘Occitane en Provence. A ses cotés, pléiade d’entreprises phares du secteur : Orano, Edf, Melvita, In extenso, Cer France… La journée sera l’occasion d’échanges entre les partenaires de la manifestation, les partenaires institutionnels, les salariés et les bénévoles de l’association.

Demandez le programme

Cette journée est destinée à accélérer le développement des entreprises autour de 5 ‘boosters’ et 9 capsules thématiques. Pour les chefs d’entreprises, c’est l’occasion de pouvoir échanger sur différentes thématiques, trouver ensemble des solutions concrètes mais aussi de réseauter tout en consolidant l’activité. Avec des techniques d’animation inédites, les entrepreneurs participants vont imaginer et construire des solutions autour de 5 ‘boosters’ : communication, gestion comptable, développement commercial, compétitivité et développement personnel. Chaque ‘booster’ renferme deux capsules avec une thématique précise animée par un entrepreneur de renom. Attention, les places aux capsules sont limitées. Elles se déroulent toutes en même temps, il est possible de s’inscrire uniquement sur une seule capsule. Pour vous inscrire, cliquez ici.

De nouvelles formes d’entrepreneuriat

Initiative France, réseau créé en 1985, fédère aujourd’hui 215 associations locales dont Initiative seuil de Provence Ardèche Méridionale. Son objectif : apporter au créateurs et repreneurs d’entreprise un appui financer ainsi qu’un accompagnement qui leur permettra de structurer leur projet, de le mettre en place et de le développer. Cette ‘master class’ s’inscrit dans le cadre du club d’entrepreneurs ‘Pro pulse’ destiné aux dirigeants du territoire qui souhaitent s’enrichir et découvrir de nouvelles formes d’entrepreneuriats et d’innovations. Les dirigeants ressortiront ainsi de cette journée avec des outils concrets sur différents enjeux (digitaux, managériaux, économiques, stratégiques).

Modalités d’inscription

L’inscription à la ‘master class’ inclut : le petit déjeuner d’accueil, l’entrée à la masterclass, la participation à une capsule et le repas du midi . Le tarif à la journée est de 65€ (repas compris). Les entreprises de moins de 3 ans au 7 juin 2021 pourront être remboursées de 50 euros sur leur participation à condition de fournir les éléments suivants : extrait Kbis et carte d’identité de l’entrepreneur. Cette réduction s’intègre dans le cadre du Fonds social européen et plus particulièrement du programme « Emploi et inclusion ».

L.M.


Grand Delta Habitat, à fond sur les économies d’énergie

La CPME 84 (Confédération des petites et moyennes entreprises et EDF (Electricité de France) proposent un ‘Atelier de Co-construction TPE/PME & EDF : Quelles offres ou services pour demain ?’  Objectif ? ‘Faire entendre sa parole en tant que TPE-PME auprès des équipes EDF présentes afin qu’elles puissent clairement identifier les enjeux du quotidien mais aussi les défis auxquels les dirigeants de petites et moyennes entreprises devront faire  face demain. En réponse, EDF propose de construire des offres et services au plus près de la demande pour accompagner la performance et la transition énergétique des entreprises. L’animation de cet atelier en ligne a été confiée à Elodie Bonnardel directrice expérience client chez Mindoza, Louisiane Le Provost designer de services et Pascale Marin responsable Lab innovation chez EDF.
Jeudi 20 mai de 9h à 10h. Le lien pour participer à ce webinaire vous sera transmis après confirmation par retour de mail. contact@cpme84.org 04 90 14 90 90 www.cpme84.com

M.H.


Grand Delta Habitat, à fond sur les économies d’énergie

Après les différents arrêts programmés depuis le début de l’année pour la maintenance de plusieurs unités de production d’électricité de la centrale EDF de Tricastin, l’ensemble de ces dernières fonctionnent désormais à plein régime. Pour l’énergéticien, il s’agit d’être « pleinement disponible au moment des pics de consommation électriques hivernaux et de garantir la continuité d’approvisionnement en toute sûreté ».

L’an dernier, la centrale nucléaire a produit 20,21 milliards de KWh soit l’équivalent de la consommation de 3,5 millions d’habitants. Entrée en service en 1980, la centrale de Tricastin compte 4 unités de production d’une puissance de 900 MW chacune. Ce site employant plus de 2 000 personnes, dont 600 salariés d’entreprises sous-traitantes, fournit l’équivalent de 6% de la production d’énergie de l’ensemble du parc nucléaire hexagonal.

« La consommation de 3,5 millions d’habitants. »

Le prochain arrêt de maintenance sera programmé en février prochaine. L’unité de production n°2 sera alors mise à l’arrêt pour réaliser sa 4e visite décennale destinée à renforcer le niveau de sureté de l’installation et à poursuivre son exploitation.

Cette unité sera très prochainement équipée d’une alimentation en eau supplémentaire pour son refroidissement. Ce nouveau système fait partie des actions mises en place par EDF pour faire face aux situations parmi les plus improbables suite à l’accident de Fukushima. Ce dispositif équipe déjà l’unité de production n°1.

Fin novembre, la construction du puits été terminée. Il permettra de puiser de l’eau dans la nappe phréatique en cas de perte des autres circuits de refroidissement. Le puits d’une profondeur de 14 mètres est composé d’une colonne de captage des eaux et d’une pompe immergée d’un débit de 41m3. Sa construction répond aux normes sismiques retenues après l’accident de Fukushima. Ce nouvel appoint en eau sera raccordé à l’installation durant la 4e visite décennale de l’unité de production n°2 qui aura lieu en 2021.


Grand Delta Habitat, à fond sur les économies d’énergie

Enedis, EDF et la ville de Sorgues viennent de signer un nouveau contrat de concession de distribution d’électricité d’une durée de 30 ans.

Après la commune d’Orange et avant celle de Pernes-les-Fontaines, Enedis et EDF viennent de signer un contrat de concession avec la ville de Sorgues. Cet accord concerne les conditions du développement et de l’exploitation du réseau public de distribution d’électricité et de la fourniture d’électricité aux tarifs réglementés sur le territoire de la commune sorguaise. Ce nouveau contrat, qui entrera en vigueur à partir du 1er janvier 2021, remplace le contrat de concession qui avait été signé il y a presque 30 ans entre la commune et EDF. « Nous anticipons le terme de cette convention qui courrait jusqu’en 2024, explique Thierry Lagneau, maire de Sorgues. Cela représente l’avantage d’adapter ce nouveau contrat aux intérêts de la Ville ainsi que d’intégrer davantage les enjeux environnementaux ou sociaux dans le cadre de la modernisation du service public de la distribution d’électricité. » Si la période n’a pas été la plus simple pour finaliser cet accord, « il illustre aussi la confiance de la ville et récompense le travail que nos équipes réalisent quotidiennement sur Sorgues », se félicite Patrice Perrot, directeur Enedis Vaucluse.

Un contrat ‘made in Sorgues’
« Ce n’est pas tous les jours que l’on signe un contrat qui engage notre collectivité pour une durée de 30 ans, poursuit Thierry Lagneau. Nous avons parfois à faire à des organismes éloignés des territoires, mais cela n’est vraiment pas le cas avec cette convention. C’est véritablement un partenariat, ce n’est pas juste des administrations qui ont obligation de passer une convention car il a été tenu compte des préoccupations de la ville de Sorgues. » « Enedis a fait preuve d’un volontarisme qui l’a amené à réaliser un volume de travaux d’amélioration du réseau de distribution significatif ces dernières années (1,8 M€ HT d’investissements sur les 2 dernières années) », précise Patrice Perrot. Parallèlement, la commune de Sorgues a veillé à ce que soient pérennisés et renforcés les travaux en matière d’intégration des réseaux dans l’environnement ainsi que les mécanismes de redevances de concession permettant à la ville de disposer de ressources pérennes et revalorisées ( +11 000 € par an).

Ce nouveau contrat de concession offre également à la commune une visibilité et des garanties accrues pour les investissements d’Enedis sur le réseau de distribution publique d’électricité. Dans ce cadre, une nouvelle logique de programmation des investissements est mise en œuvre à travers un Schéma Directeur des Investissements (SDI) sur 30 ans et des Plans-Pluriannuels (PPI) associés, co-construits entre Enedis et la commune afin de traiter de manière optimisée la modernisation du réseau public de distribution.

« A sorgues la moyenne annuelle des coupures d’électricité est de 46 mn contre 62 mn au niveau national. »

Sur les 4 prochaines années, Enedis prévoit d’investir de 2021 à 2024,  170 000 € pour renouveler 1 kilomètre de câbles HTA (ndlr : moyenne tension ou Haute tension A) d’ancienne génération sur les 7 kilomètres existants et renouveler 0,5 kilomètre de réseaux BT (Basse tension) fils nus, incluant les réseaux concernés par les travaux d’intégration des ouvrages dans l’environnement des opérations de rénovations urbaines de la ville. Cette enveloppe financière pourra être complétée par une participation d’Enedis sur les travaux d’esthétique (intégration des ouvrages dans l’environnement) réalisés par la commune à hauteur de 40 % (plafond fixé à 80 000 €). A ce jour, Sorgues compte 10 000 clients desservis par 119 km de réseau HTA et 216 km de réseau BT ainsi que 245 producteurs (essentiellement dans le domaine photovoltaïque). Le temps annuel moyen de coupure d’électricité s’élève 46 mn (dont 14 mn pour travaux) contre 62 mn pour la moyenne nationale.

Prise en compte des enjeux écologique
Cet accord prend également en compte les nouveaux enjeux de la transition écologique en intégrant les réseaux électriques intelligents, la mobilité durable, la maîtrise de la demande d’électricité. Dans le cadre de cette charte partenariale, la ville de Sorgues sera ainsi accompagnée par Enedis dans ses projets de mobilité électrique, via l’optimisation de l’implantation des raccordements des bornes de recharges publiques et la désignation d’un interlocuteur dédié au travers d’une convention incluant le Schéma Directeur de Développement. Enedis fournira aussi des données d’historique de consommation à la maille des bâtiments, ou de courbe de charge, notamment pour les écoles et les bâtiments communaux, enrichies par un système d’alerte y compris pour les points d’éclairage public ainsi que des plans du réseau, autant d’éléments qui permettront à la commune de réaliser des économies sur le volet énergétique et de mettre en œuvre des actions concrètes et ciblées.

Grâce à ce dispositif, la ville de Sorgues aura également une vision du ‘reste à vivre’ (revenu restant après le paiement des charges et crédits) et de la part consacrée aux dépenses d’énergie pour chaque partie de son territoire, complétée par la fourniture d’un état des lieux des coupures d’électricité réalisées. Ces éléments permettront à la commune d’accompagner des projets de cohésion sociale. Ce nouveau contrat précise aussi les engagements d’EDF pour apporter les meilleures conditions de services aux clients de la commune de Sorgues. EDF réaffirme également son implication pour accompagner les clients en difficultés de paiement et pour mener des actions sur la maîtrise de l’énergie afin de les aider à mieux maîtriser leurs consommations.

Ancrage local
« Cette convention constitue une reconnaissance du travail qu’Enedis mène sur le terrain auprès des collectivités notamment », complète Cédric Boissier, directeur régional Enedis Provence Alpes du Sud. « C’est aussi une reconnaissance du modèle d’Enedis, 1er gestionnaire du réseau électrique d’Europe, qui allie la puissance d’un grand groupe industriel avec un ancrage local fort. » « Cela fait 30 ans que nos équipes sont aux services des Sorguais, conclut Patrice Perrot. Elles vont encore l’être pour les 30 prochaines années. »


Grand Delta Habitat, à fond sur les économies d’énergie

EDF vient de faire procéder au remplacement du moteur de l’un des deux groupes électrogènes de secours, dits ‘diesels’, de l’unité de production n°1 de la centrale nucléaire de Tricastin. Cet échange standard de ce moteur de 30 tonnes, 7 mètres de long et de 3 mètres de large a été réalisé dans le cadre du programme de maintenance préventive, qui impose un remplacement systématique de ces moteurs après 25 ans de fonctionnement. Chaque unité de production dispose de 4 groupes électrogènes de secours dont un diesel d’ultime secours installé à la suite de l’accident de Fukushima. Ils permettent de disposer d’alimentations électriques supplémentaires en cas de défaillance des alimentations électriques externes et internes déjà existantes pour chaque réacteur. Cependant, une seule source d’alimentation électrique suffit pour garantir le fonctionnement des matériels de sûreté.


Grand Delta Habitat, à fond sur les économies d’énergie

En vue de la visite décennale prévue pour l’an prochain, EDF Tricastin poursuit les différents chantiers au sein de ses unités de production, notamment la n°2. La dernière étape des travaux de cette unité se fera pendant la visite décennale. Après déjà 8 mois de travaux, le chantier en nécessite encore plusieurs, de par la complexité du site. Parmi ces travaux sont comptés l’installation d’un puits de pompage, un nouveau système de refroidissement, et 38 kilomètres de câble nécessaires aux nouveaux équipements.

Alors que l’unité de production de n°2 est toujours en fonctionnement, la n°4, elle, est en arrêt de maintenance depuis le mois de juillet. Le but est de vérifier tout le matériel de bout en bout afin de le requalifier pour une décennie. Pour ce faire, EDF Tricastin accueille en cette rentrée 46 nouveaux alternants, ajouté aux 39 déjà présents.

Entrée en service en 1980, la centrale de Tricastin compte 4 unités de production d’une puissance de 900 MW chacune. Ce site emploie plus de 2 000 personnes et fournit l’équivalent de 6 % de la production d’énergie de l’ensemble du parc nucléaire hexagonal.

Par Vanessa Arnal, Journaliste stagiaire de l’Ecole de journalisme de Nice


Grand Delta Habitat, à fond sur les économies d’énergie

Jusqu’au 23 août, la centrale EDF du Tricastin organise un concours photo sur le thème des énergies du territoire. Les amateurs de photos peuvent laisser libre cours à leur créativité en photographiant les énergies qui les font vibrer.

Ouvert à tous, le concours donne la possibilité à chaque participant de prendre jusqu’à trois photographies en immersion au cœur des énergies, qu’elles soient paysagères, industrielles, sportives, gourmandes, culturelles ou artistiques. Sous la présidence de Marie-Pierre Mouton, présidente du conseil départemental de la Drôme, et de Cédrick Hausseguy, directeur de la centrale du Tricastin, le jury décernera six prix ainsi qu’un prix ‘coup de cœur’. Les non participants pourront décerner un ‘prix du public’ en votant sur le site internet entre le 24 août et le 6 septembre. Quant aux gagnants, ils remporteront un appareil photo incluant sacoche de transport et trépied.

https://echodumardi.com/tag/edf/page/3/   1/1