23 juillet 2024 |

Ecrit par le 23 juillet 2024

Les économies qui enregistreront la plus forte croissance en 2022

En avril, le Fonds monétaire international (FMI) a revu à la baisse ses prévisions de croissance mondiale à 3,6 % pour 2022 (soit 0,8 points de moins qu’en janvier). Une révision justifiée par la guerre en Ukraine, les sanctions économiques contre la Russie et les confinements drastiques mis en place en Chine pour endiguer le Covid-19. Principal moteur de la croissance mondiale, le géant asiatique devrait connaître une hausse du PIB comprise entre 4 % et 5 % cette année, soit un net ralentissement après le bond de plus de 8 % enregistré en 2021. Sur le Vieux-Continent, la croissance de la zone euro est prévue à 2,8 % (et 2,9 % pour la France).

En se basant sur ces perspectives économiques, notre infographie met en avant les pays où les prévisions de croissance du PIB sont nettement supérieures à la moyenne, avec plus de 5 % attendus en 2022. Comme l’année dernière, c’est le Guyana qui devrait signer la plus forte croissance économique de la planète, avec une hausse du PIB estimée à plus de 40 %. Grâce au pétrole découvert dans son sous-sol et dont les exportations ont commencé en 2020, le petit pays d’Amérique du Sud connaît actuellement un boom économique sans précédent.

Avec la reprise du tourisme cette année, les petits États insulaires des Caraïbes, très dépendants de ce secteur d’activité, font partie des économies qui verront leur PIB le plus augmenter en 2022. Une croissance de plus de 10 % est ainsi attendue à la Barbade. Les principaux exportateurs de pétrole sont également bien représentés sur notre carte, profitant notamment de l’impact de la hausse des prix de l’énergie. La croissance pourrait ainsi dépasser 8 % en Irak, au Koweït et en Arabie saoudite. Parmi les autres régions du globe particulièrement dynamiques cette année, on peut citer l’Inde et l’Asie du Sud-Est, mais aussi l’Afrique, où des pays comme le Niger, la RDC et la Côte d’Ivoire pourraient enregistrer des hausses du PIB de 6 % ou plus. En Europe, seul une économie affiche une prévision de croissance supérieure à 5 % : l’Irlande (5,2 %).

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Les économies qui enregistreront la plus forte croissance en 2022

Propulsée par la flambée des prix de l’énergie, mais aussi de l’alimentation, l’inflation atteint des niveaux records dans la zone euro. Au mois d’avril, l’indice des prix à la consommation harmonisé (IPCH) était en hausse de 7,5 % sur un an dans la zone monétaire, selon Eurostat. Comme le montre notre graphique, certaines économies sont plus touchées que d’autres par l’escalade des prix.

Avec un indice des prix en hausse annuelle de 5,4 % le mois dernier, l’inflation en France reste la plus modérée de la zone euro (derrière Malte, 4,9 %). En comparaison, les produits consommés par les ménages ont en moyenne augmenté de près de 8 % en Allemagne et de plus de 9 % en Belgique.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Les économies qui enregistreront la plus forte croissance en 2022

Cette semaine, Didier Bailleux* nous propose un retour en Vaucluse et plus précisément à Avignon afin d’évoquer les enjeux économique vitaux que représente le Festival.

Le 7 juillet prochain débutera la 76e édition du festival d’Avignon. Après, une annulation pure et simple en 2020,  et  une dernière semaine torpillée avec la mise en œuvre du passe sanitaire en 2021… on croise les doigts pour 2022. Qualifié de la plus grande scène francophone du monde, le festival d’Avignon est aussi un grand marché du théâtre et un important booster économique pour la ville.

L’héritage de Jean Vilar
Si tout va bien, la cité papale s’attend à vivre dans les prochaines semaines sa période la plus importante de l’année. Plus de 100 000 festivaliers sont attendus sur 3 semaines (plus que la population de la ville) avec des retombées économiques estimées à plus de 50M€. Il s’agit donc cette année de ne pas se rater.
Dans le Vaucluse, entre 2019 et 2020, la fréquentation des hébergements a reculé de plus de 50% et celle des sites culturels et patrimoniaux de 60% (Source Le Vaucluse en chiffres 2021– L’Echo du Mardi).
Sachant que 81% des dépenses des festivaliers sont effectuées dans les commerces, la ville pourrait difficilement encaisser (ou plutôt pour le coup ne pas encaisser) une nouvelle déconvenue. Une étude de la CCI de Vaucluse enfonce un peu plus le clou en montrant que « 93 % des festivaliers extérieurs ne seraient pas venus sans le festival ». On voit ici tout le caractère vital de cet événement pour la ville.
Avoir su capitaliser et développer l’œuvre de Jean Vilar était plus que pertinent, mais n’avoir qu’un seul atout dans sa manche, n’est-ce pas un peu trop risqué ? Ne pourrait-on pas profiter de cette renommée et de cette image pour aller plus loin ?

Pour un festival élargi ?
Sur les 139 lieux de spectacles du festival Off, une quinzaine accueille du public à un autre moment. Et seulement cinq sont ouverts de manière permanente. En 2015, la CCI du département par la voix de son président, lançait un appel à tous les institutionnels et acteurs culturels et économiques pour que soit défini « un vrai projet avec une durée plus longue », estimant que les retombées économiques n’étaient pas à la hauteur de la notoriété mondiale de l’événement. Mais calmons-nous sur la vocation internationale de l’événement. A la différence d’un festival musical, il faut pour assister à celui d’Avignon maitriser à minima la langue de Molière. Ce qui limite un tant soit peu le caractère mondial et universel du festival.
S’ouvrir à d’autres disciplines artistiques et à d’autres moments de l’année pourrait également apporter ce surplus d’activité attendu. Cela permettrait d’utiliser toutes les infrastructures existantes qui pour la plus part du temps sont fermées 11 mois sur 12. Certains y travaillent et c’est une bonne chose.
La culture peut être un puissant facteur d’attractivité pour un territoire, bien au-delà d’un événement éphémère fût-il emblématique et le plus connu de tous…

La culture victime d’un Covid long ?
Les lieux culturels ont particulièrement souffert pendant la crise sanitaire. Dans le Vaucluse, entre 2019 et 2020 la fréquentation des salles de cinéma a chuté de 65% et celles des spectacles vivants de 45 % (Source Le Vaucluse en chiffres 2021– L’Echo du Mardi). Si de nombreuses secteurs marchands ont retrouvé aujourd’hui leurs niveaux d’activité d’avant Covid ce n’est malheureusement pas le cas pour nombre de lieux culturels. Entre le passe sanitaire, la peur d’être contaminé, encore très présente, et aujourd’hui le recul du pouvoir d’achat, la culture (en tout cas dans ses pratiques extérieures) est mise à rude épreuve. Mais au-delà de ces phénomènes qui pourraient n’être que conjoncturels la crise pourrait avoir modifié de manière durable les usages. Une étude commandée par le Ministère de la Culture fin 2021 montrait que parmi les personnes déclarant aller moins dans les lieux culturels 26% d’entre elles disent s’être habituées à la consommation numérique. Ce n’est pas un hasard si les grandes plateformes d’e-commerce se lancent également dans le divertissement et la culture. Si elles permettent d’accéder à des œuvres culturelles plus facilement pourquoi pas, mais quelle place réserveront ces géants mondiaux aux créations émergeantes, plus ambitieuses ou moins connues ? Il y a sans aucun doute  un risque de se voir imposer une culture ‘mainstream’, comme c’est un peu le cas aujourd’hui avec la musique. Et où sera le plaisir de se rencontrer et de partager ? C’est pour cela qu’Avignon et son festival doivent, plus que jamais, être défendus et soutenus. Et rêvons même à une cité papale qui devienne aussi celle de tous les arts vivants… Versus les numériques.   

Didier Bailleux

*Ancien directeur général et directeur de la rédaction de Mirabelle TV (télévision régionale en Lorraine), Didier Bailleux a été auparavant consultant dans l’audiovisuel et à travaillé sur plusieurs projets : TNT, SVOD, services en ligne, création de TV locales. En tant que directeur marketing, il a participé, dans les années 1990 et 2000, à la création de plusieurs chaînes thématiques : Canal J, Voyage et Pathé-Sport. Aujourd’hui, il vit en Vaucluse et travaille sur la production de documentaires consacrés aux terroirs.


Les économies qui enregistreront la plus forte croissance en 2022

Les autocars Raoux, filiale du groupe Galéo depuis 2018, viennent d’inaugurer leur nouvelle station de recharge GNV (Gaz naturel véhicule) sur son site de Caumont-sur-Durance. La station dispose de 4 bornes à charge lente et une borne à charge rapide permettant de faire le plein en 25 minutes (contre 5 à 10h en charge lente) d’un véhicule roulant au gaz naturel.
En effet, le GNV est un gaz naturel utilisé comme carburant afin de se substituer au diesel – 1 kilo de gaz permet de parcourir la même distance que 1 litre de gasoil. Tous les véhicules roulant au GNV (ou BioGNV dans sa version renouvelable) bénéficient de la vignette ‘Crit’Air 1’, un certificat qualité de l’air qui leur permettra de circuler lors des pics de pollution et dans les zones à faible émission (ZFE). Pour cela, ces autocars affichent des taux de pollution relativement bas : -95% de particules fines par rapport à la norme Euro VI, -50% d’émission de NOx et une réduction de moitié des nuisances sonores.
D’une capacité de réapprovisionnement en gaz naturel de 20 bus, ce dispositif, mis en place en partenariat avec l’ADEME (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie), le Conseil régional de Provence-Alpes-Côte d’Azur et GRDF (Gaz Réseau Distribution France) dans le cadre de l’appel à projets ‘Mobigaz’ lancé en septembre 2020, permet aux autocars Raoux de faire circuler 4 nouveaux bus sur le réseau régional Zou ainsi que sur le réseau d’Apt. En tout, Raoux dispose d’une cinquantaine de véhicules sur ses sites de Caumont et Eyragues.

Le GNV à la place du diesel
Pour l’Ademe et GRDF, c’est le 3e projet de stations inauguré dans la région – le premier dans la Vaucluse – puisque deux stations sont déjà ouvertes dans le Var. L’objectif est de s’engager sur la voie d’une mobilité plus respectueuse de l’environnement en utilisant notamment comme source d’énergie le biométhane, un gaz renouvelable produit localement grâce aux boues d’épuration ou aux déchets verts. En France, le potentiel de production de ce ‘gaz vert’ est équivalent au volume actuel des exportations provenant de Russie.
« C’est très bien, il faut qu’on remplace le diesel, confirme Yves Plessis, PDG de Galéo. Cette activité énergétique doit même aller sur le Biogaz. C’est la future étape à atteindre, notamment pour être plus indépendant de l’Est. » Pour l’entreprise Raoux, cette nouvelle station est également en accord avec son projet de labellisation RSE (Responsabilité sociétale des entreprises) que la société entend obtenir d’ici février 2023.

Réflexion sur les politiques de transport publique
« Ce passage à des sources d’énergie plus propres, c’est le sens de l’histoire », complète Jean-Pierre Serrus viceprésident en charge des transports et de la mobilité durable de la Région Sud.
« Prendre la décision de convertir le parc de véhicules demande cependant une réflexion en profondeur des perspectives économiques en matière de politique des transports publiques », prévient toutefois Jean-Paul Lieutaud, président de la FNTV Paca (Fédération nationale des transports de voyageurs).
C’est pourquoi Mobigaz entend notamment soutenir le déploiement de nouvelles stations GNV sur le territoire régional. Le but étant d’en compter une dizaine au total en Paca d’ici la fin de l’année prochaine.

A.D. & L.G.


Les économies qui enregistreront la plus forte croissance en 2022

Jeudi 7 avril, le directeur départemental de la Banque de France Vaucluse, Gilles Duquénois arrivé au poste en 2021, animera un petit déjeuner thématique organisé par l’association Agroparc, au sein même des locaux de l’association de la zone d’activités avignonnaise .

Agroparc invite ses entreprises à venir échanger durant 2h autour de la conjoncture économique actuelle, l’accompagnement des entreprises avec un focus particulier sur les les possibilités de restructuration du PGE (Prêt garanti par l’Etat) ainsi que de la nouvelle échelle de cotation de la Banque de France.

Jeudi 07 avril.  8h à 10h. Association Agroparc. 120, Rue Jean-Dausset, Bâtiment Technicité. Avignon. Inscriptions et informations services@agroparc.com


Les économies qui enregistreront la plus forte croissance en 2022

Selon l’Observatoire de l’emploi des entrepreneurs mis en place par Altares et l’association GSC, 350 chefs d’entreprises Vauclusiens ont perdu leur emploi en 2021. Un chiffre en baisse par rapport à 2020 (-11,2%) où ce nombre s’élevait à 394 dans le département et qui confirme la décroissance déjà enregistrée en 2020 de -25%.
Au total sur la région Sud – Provence-Alpes-Côte-d’Azur, ce sont 3 222 chefs d’entreprise qui ont perdu leur activité professionnelle, soit une diminution de 9% par rapport à l’année 2020. La majorité des départements de la région enregistre une diminution du nombre d’entrepreneurs en situation de perte d’emploi.
Le département des Bouches-du-Rhône (1 232 dirigeants) représente à lui seul un tiers des pertes d’emploi de la région malgré une baisse de 5,7%. Le Vaucluse est quant à lui pour l’année 2021 le troisième département ou le recul est le plus fort derrière les Alpes-Maritimes et le Var.
« Après un recul historique de 8% du PIB 2020, la croissance française signait en 2021 son meilleur chiffre (+7%) depuis plus de 50 ans. » se satisfait Frédéric Barth, directeur général d’Altares, premier réseau international d’informations BtoB.

Rester particulièrement prudent pour l’avenir
Pour Anthony Streicher, président de l’association GSC, les chiffres enregistrés sont les effets directs du soutien de l’Etat pour aider les entreprises à maintenir la tête hors de l’eau, un soutien qui a empêché ‘raz-de-marée des faillites redouté’. Cependant, il rappelle à la prudence la plus totale.
« Les chefs d’entreprise devront faire face à de nouvelles menaces, conséquences de la guerre en Ukraine et il convient d’être particulièrement prudent pour l’avenir. En 2021, ce sont près de 30 000 femmes et hommes chefs d’entreprise qui ont perdu leur emploi au niveau national et 3 222 en région Sud – Provence-Alpes-Côte-d’Azur. Pour l’immense majorité d’entre eux, sans filet de sécurité. Si le chiffre d’affaires n’est pas au rendez-vous en 2022 pour certains chefs d’entreprise, le paiement des reports de cotisations sociales accordés pendant la crise du Covid-19 ou le début des remboursements des prêts PGE pourraient mener à des situations dramatiques. Notre devoir est de continuer à accompagner ces chefs d’entreprise et de les inviter à anticiper ces situations. »

Qui est concerné ?
Les entrepreneurs des secteurs de la construction et du commerce représentent à eux seuls près de la moitié des pertes d’emploi de la région avec 935 pertes d’emploi en construction et 704 dans le commerce. Les acteurs de l’immobilier subissent eux une hausse de 76,1%, soit 162 dirigeants de la branche en situation de chômage en 2021 contre 92 en 2020.

L’évolution des pertes d’emplois des chefs d’entreprises de la région, par secteur, en 2021

Les chefs d’entreprise dans le domaine agricole apparaissent comme ceux ayant le moins bien résisté à la crise en région Sud – Provence-Alpes-Côte-d’Azur. 55 professionnels ont perdu leur activité en 2021, enregistrant une hausse de 66,7% par rapport à 2020. Les éleveurs sont ceux qui connaissent la plus forte progression (+333,3%) et subissent la hausse des prix pour nourrir le bétail.
L’hébergement, la restauration, et les débits de boisson sont à l’opposé avec un net recul en 2021 de -34,2%. Cependant, cette baisse ne concerne pas l’ensemble du secteur : les professionnels de l’hébergement ont été davantage impactés en 2021, avec une perte d’emploi pour 32 dirigeants contre 26 en 2020 soit +23,1%.
En termes de profil, l’âge médian des chefs d’entreprise impactés en région Sud – Provence Alpes Côte d’Azur est de 48,9 ans soit près d’1 an de plus qu’en 2020. Les entrepreneurs à la tête de petites structures de moins de 3 salariés, représentent quant à eux près de 8 pertes d’emploi sur 10 dans la région en 2021.

Alice Durand


Les économies qui enregistreront la plus forte croissance en 2022

Le Groupe Picourt s’agrandit. Après l’acquisition de l’imprimerie iséroise Etiq’Alp en mars 2021, le groupe basé à Frucourt dans la Somme intègre l’imprimerie cavaillonnaise Rimbaud au sein de son réseau.

« En effet, l’Imprimerie Rimbaud, avec ses 87 ans d’expertise, vient renforcer l’activité packaging du Groupe et ajouter l’impression de documentation commerciale à son offre, explique le groupe dirigé par Olivier Picourt. Cette alliance permet de compléter l’éventail de service en associant l’outil d’impression offset de l’Imprimerie Rimbaud aux capacités d’impression flexo, sérigraphique et numérique de dernières générations du Groupe Picourt. »
« Déjà spécialisé dans l’impression d’étiquettes adhésives et non adhésives, d’emballages souples et en carton compact, l’arrivée de l’Imprimerie Rimbaud permet d’ajouter une triple compétence au Groupe Picourt : l’impression de packaging carton, l’impression d’étiquettes sèches et l’impression commerciale telles que les brochures, catalogues, affiches, papeterie, PLV…, poursuit la direction du groupe familial créé en 1983 et basé dans les Hauts de France. Désormais composé de Picourt packaging, Picxcell, Etiq’Alp et Imprimerie Rimbaud, le Groupe Picourt conforte sa position d’acteur incontournable de l’impression en France sur les marchés de l’agroalimentaire, la chimie, l’industrie, la pharmacie, la parapharmacie et la parfumerie. »

200 000€ d’aides via France Relance
Jusqu’alors dirigé par Isabelle Rimbaud et Stéphane Trachino, l’imprimerie Rimbaud a notamment reçu récemment le prix spécial du jury des trophées ‘l’entreprise et son territoire’ organisé par le réseau Luberon & Sorgues entreprendre. L’entreprise cavare est également très impliquée dans la vie culturelle locale via notamment l’organisation régulière d’expositions.
Par ailleurs, l’imprimerie Rimbaud a obtenu une subvention de 200 000€, co-financée par l’État et la Région, dans le cadre du programme ‘France Relance’ destiné à soutenir l’investissement dans les territoires. Cette aide est destinée à moderniser et automatiser l’outil de production, pour répondre à la mutation commerciale et industrielle du domaine décroissant de la communication papier vers le marché émergent du packaging carton éco-conçu.

Pas d’impact pour les emplois des salariés
« Cette alliance permet d’élargir l’offre de services de l’Imprimerie Rimbaud, déjà spécialisée dans l’impression de livres d’art, romans, BD et documentations commerciales, précisent Isabelle Rimbaud et Olivier Picourt dans un communiqué commun.
Côté production, l’Imprimerie Rimbaud continuera de travailler avec la même équipe (une quinzaine de collaborateurs) sur son site de Cavaillon implanté route d’Avignon.


Les économies qui enregistreront la plus forte croissance en 2022

Après le succès de ‘Cultive ta boîte’ l’événement organisé la semaine dernière par Réseau Entreprendre Rhône Durance au Palais des papes, point d’étape pour une fédération qui pousse les murs pour accompagner toujours plus de projets de création/reprise d’entreprise sans déroger à un principe qualitatif porté en étendard. Questions à Olivier de la Chevasnerie, président national.

2021, une année pas comme les autres ?
« C’est une année de forte reprise économique, mais marquée par des problématiques de recrutement et d’approvisionnement, des difficultés qui font que la reprise, très forte, devient… violente. Le résultat d’une croissance conséquente après une année 2020 affaiblie par le dur de la crise sanitaire, qui a laissé des traces. Ce qu’on recherche, c’est l’apaisement… Les grands écarts, au niveau social, font toujours souffrir. »

Côté lauréats, la crise a-t-elle redistribué les cartes ?
« Pas vraiment, il y a eu néanmoins une accélération du nombre de dossiers dits « à impact », autour des activités de proximité, du numérique, de la prise de conscience environnementale… Mais c’est une tendance que l’on observait déjà avant-crise, qui s’est renforcée. Il y a 20 ans, on accompagnait des structures industrielles, au début de la décennie nous avons basculé sur le numérique, et aujourd’hui sur ces sociétés à impact et qui en font un véritable business model, basé sur le social, le sociétal, l’écologie. »

Cet ‘impact’ est-il devenu un critère ?
« C’est vrai qu’aujourd’hui, nous demandons à tous nos porteurs de projet ou candidat à la reprise d’entreprise de réfléchir à cette notion d’impact, quel que soit le domaine d’activité concerné. Une sorte de sensibilisation, d’acculturation, chez nos lauréats, mais aussi chez nos adhérents. Nous accompagnons d’ailleurs, désormais, en plus des sociétés classiques, les structures créatrices d’emplois qui relèvent de l’ESS (Economie sociale et solidaire) notamment, souvent sous statut associatif. »

« Tous ces dirigeants qui, bénévolement, accompagnent nos lauréats sont des héros. »

Vous officiez aussi sur le volet reprise d’entreprise…
« Les repreneurs aussi peuvent avoir besoin d’un accompagnement. Comme pour les créateurs, ils devront porter un projet qui génère de la création d’emplois, cinq au minimum. Pendant la crise, les reprises se sont quasiment arrêtées. Les vendeurs, devant des résultats en berne, ont temporisé, et les acheteurs ont essuyé des refus de financement. Il ne faut pas oublier qu’une reprise nécessite des capitaux plus importants qu’une création, et la crise a augmenté le facteur risque. D’où un réel coup de frein. D’où aussi, aujourd’hui, un franc retour, avec 50% de nos dossiers émanant de repreneurs de PME. Nous le constatons au quotidien, il y a plus de candidats à la reprise que d’entreprises à reprendre, au contraire des TPE. La cession-transmission de PME est un vrai sujet. »

Qui sont vos membres ?
« Des chefs d’entreprise qui ont envie de transmettre leur expérience. On retrouve énormément d’anciens lauréats, certains sont même présidents d’antennes locales, c’est pour moi une preuve tangible de ce que le Réseau leur a apporté. Être chef d’entreprise, ça s’apprend, et ça se transmet. C’est un savoir-faire, une valeur ajoutée dont Réseau Entreprendre se nourrit. Tous ces dirigeants qui, bénévolement, accompagnent nos lauréats sont des héros… »

Qui finance ?
« Des fonds privés à 90%. Les frais de fonctionnement sont couverts par les cotisations des membres ou du mécénat. Et nous fédérons un ensemble de banques partenaires pour le volet prêts. Sur les 10% restants, nous bénéficions parfois de l’aide aux associations des collectivités locales, les Régions notamment. Et bien sûr Bpifrance reste un soutien majeur, en participant au fonds de prêts ou en garantissant ces prêts. »

En 2022 ?
« De la croissance, encore. Pour couvrir ce que nous appelons « les territoires oubliés », via les antennes déjà en place à proximité. Une dizaine d’associations sont déjà mobilisées autour de ce très beau projet. »

Propos recueillis par Isabelle Auzias – Tribune Côte d’Azur pour Réso Hebdo Eco – www.reso-hebdo-eco.com  

Parcours express
Olivier de la Chevasnerie, outre ses fonctions de président de la fédération, dirige Sygmatel, grand groupe de services en électricité, sûreté et audiovisuel du quart Nord-Ouest de la France. Issu des rangs du CJD Nantes-Atlantique, il a basculé sur le Réseau en tant que membre, puis administrateur, puis président de l’antenne nantaise pendant quatre ans. De là, il intègre le bureau national, sous la mandature de Gérard Leseur, de 2015 à 2018. En 2018, il est élu président de la fédération internationale.
Créé en 1986, par André Mulliez, Réseau Entreprendre ne cesse de s’étendre. Son ambition passe par l’international, avec l’aide à l’ouverture d’antennes à l’étranger. Après la Belgique, le Maroc, la Tunisie, l’Espagne ou l’Italie, de nouvelles implantations sont dans les tuyaux. Objectif : un pays par an…

Réseau Entreprendre : un business model pair to pair
Présent sur 10 pays via 130 antennes, regroupant quelque 9 000 adhérents, le Réseau a accompagné 1 350 entrepreneurs sur le cru 2020. 25M€ de prêts d’honneur ont été accordés aux 6 000 lauréats déjà suivis. Réseau Entreprendre, c’est aussi 300 salariés, dispatchés sur l’ensemble des antennes (25 au siège). Pour bénéficier des bons offices du Réseau pendant deux ans, il faudra respecter quelques critères (création de cinq emplois à trois ans, être majoritaire au capital de la structure…).
Une sélection assez drastique des dossiers qui débouche sur des résultats probants post-accompagnement : 90 % des structures épaulées par Réseau Entreprendre passent le cap fatidique des cinq ans, créations et reprises mêlées. Un taux de réussite qu’Olivier de la Chevasnerie explique par la qualité exceptionnelle de l’accompagnement proposé, « via des chefs d’entreprise capables de mobiliser leur écosystème pour soutenir nos lauréats, et qui pendant deux ans vont donner du temps, de l’énergie, du conseil. Un vrai cheminement, très professionnel. » Des mentors qui s’interdisent toute prise de participation dans les projets épaulés par éthique.
En 2022, opération numérisation en cours : développement et fiabilisation des procédures, pour une meilleure gestion des encours de prêts notamment (100M€ au compteur). « On s’améliore, on progresse, on grandit… » Dans un contexte économique plutôt porteur.


Les économies qui enregistreront la plus forte croissance en 2022

Avignon. Le parvis du Palais des papes grouillait de monde hier soir. Exactement ? 650 personnes ont répondu à l’appel du courage. En tête d’affiche ? Jean-Louis Etienne médecin explorateur ; Cynthia Fleury philosophe et psychanalyste et Jean Moreau Président-Fondateur de Phénix, entreprise anti-gaspi alimentaire. Le premier événement de l’après masque a enthousiasmé le monde économique ! 360 entrepreneurs avaient, auparavant, assisté aux ateliers de réflexion et de partage d’expérience dans l’après-midi à l’espace Jeanne Laurent. Le 1er mars ‘la vie d’après’ a repris ses droits.

Ils étaient trois à évoquer le courage auprès des 25 réseaux de chefs d’entreprise. Aux manettes ? Le Réseau Entreprendre Rhône-Durance autour de sa présidente Marie-Laure Baron, flanquée de sa garde rapprochée Brigitte Borel la directrice, Carole Leleu chargée de mission et les 12 membres du Copil (Comité de pilotage). La conférence ? Elle était animée par Marie-Laure Baron (Institut des langues) et Jérémy Mutchler (Signarama), membre du réseau. La soirée fut rondement menée à tel point que personne n’aura vu défiler l’heure.

Plus de 650 dirigeants et responsables d’associations ainsi que 25 réseaux de chefs d’entreprise étaient présents ce 1er mars au Palais-des-papes

Un mal pour un bien
«On a travaillé pendant 8 mois avant que le Covid-19 nous arrête en plein vol puisque cet événement devait avoir lieu le 10 mars 2020, se remémore Marie-Laure Baron. Nous avons dû tout recommencer et travailler autant de mois pour relancer la manifestation. Ce qui est extraordinaire ? Les trois orateurs, durant ces deux ans, ont développé leur aura, intervenant partout et sur de nombreux sujets. L’intérêt de les rencontrer et de les entendre a donc cru au regard de ces années troubles. La thématique du courage était encore plus d’actualité.»

Trois personnalités, trois générations, trois visions
«Les conférenciers ont une vision de l’entreprise et de l’implication de l’homme dans la Cité complètement différente et complémentaire. Il nous fallait des hommes et femme qui nous éloignent de notre quotidien, qui posent le débat et qui nous permettent pour notre culture, notre enrichissement personnel, de prendre de la hauteur.» Côté budget ? L’événement se monte à 100 000€ avec un déficit prévu entre 10 000 et 12 000€.

Marie-Laure Baron, Jean Moreau, Cynthia Fleury, Jean-louis Etienne et Jérémy Mutchler

C’est quoi le courage ?

Jean-Louis Etienne
Ses phrases sont courtes et percutantes. Il est le moins disert et ses mots sont presque comptés. Du haut de ses 74 ans il est humilité. Sa voix est chaude, son regard bienveillant, il a conservé son corps d’athlète et révèlera le destin d’un petit fils et fils de modestes tailleurs.

Pour l’entrepreneur d’expéditions lointaines, comme il se définit lui-même
Le courage «C’est surtout l’énergie d’avancer, d’engager son imagination, un désir profond, de l’audace pour aller au-delà de la certitude, c’est aussi résister à la tentation de l’abandon, trouver la force d’affronter, de casser les moments difficiles qui jalonnent le chemin. C’est aussi un passage à l’acte de tous les jours. C’est accepter de changer d’avis, d’abandonner l’acquis et trouver un attrait à la construction de soi.»

Et puis il faut sortir ses antennes
«Être prêt à recevoir ce qui peut enrichir son projet via des rencontres au hasard ‘très organisé’ de la vie, saisir les opportunités tout en n’en n’attendant pas de validations fermes et préserver la voie perçue en rêve.»

Un projet exceptionnel
L’explorateur ne sait pas pourquoi il a tant affronté le froid mais il sait ce qu’il veut : Après 40 ans d’expéditions, s’immerger dans les 50 rugissants –l’endroit de la terre qui concentre le plus de CO2-, dans un navire fuselé et vertical de 100m de hauteur, ancré dans les eaux profondes à plus de 80m, pesant 1 000 tonnes et doté d’un moteur silencieux (via une éolienne). Il dérivera comme un bouchon sous la mer pour mesurer les échanges de CO2, enregistrer et inventorier la faune au moyen de l’acoustique. La mise au point de cette expérience aura pris 12 ans de sa vie. Il sourit et lache : ‘Je suis le boss’.

En bref ?
Il laissera fuser cette phrase tout bas : « Le courage est comme la marée, c’est résister à la tentation de tout abandonner et découvrir les ressources que l’on a en soi mais que l’on ignore.»

Jean Moreau, Cynthia Fleury et Jean-Louis Etienne ont conquis un public très attentif

Le courage
Pour Jean Moreau
Jean Moreau est le chef d’entreprise né dans l’univers du digital, celui qui, promis à un avenir radieux dans la fusion-acquisition d’une belle banque américaine, a tout plaqué à 20 ans, abandonnant un confort de vie pour partir de zéro, à une période charnière, l’année de son mariage et créer une entreprise -Phenix- pas comme les autres pour lutter contre le gaspillage alimentaire.

Se connecter les uns aux autres
Comment ? « En connectant ceux qui ont trop : magasins, industriels à ceux qui n’ont pas assez comme les associations et les banques alimentaires. Le courage ? Il a consisté à s’extraire de cette prison dorée même si l’on a contracté des emprunts immobiliers pour créer une boîte où l’on n’a aucune connaissance, ni dans la distribution ni dans l’alimentaire et aucun réseau. C’est là qu’un regard neuf peut fonctionner.»

Construire sa propre prophétie
Il est le chef d’entreprise qui, avec sa pensée rapide et un discours aussi direct que rompu, est lui aussi entré en proximité avec l’assemblée constituée en grande partie de jeunes quadras. Son franc parler, son goût pour une audace raisonnée, sa confrontation quotidienne à l’ascenseur émotionnel ont conquis les réseaux de dirigeants présents.

Prendre des risques
«Le courage c’est faire preuve de résilience, prendre des risques, c’est la volonté d’un parcours, parfois d’une trajectoire atypique, écouter son instinct qui indique un autre chemin, c’est laisser la place à l’étincelle, comme construire sa propre prophétie, nourrir sa confiance en soi, c’est aussi la méthode Couée et s’apercevoir que le courage est contagieux.»

Et aussi ?
«Encaisser, chaque jour, l’ascenseur émotionnel avec les bonnes nouvelles même si les mauvaises sont tues et gardées pour soi. Son guide, sa boussole interne ? L’intérêt général et aussi la persévérance qui n’est pas de l’entêtement, même si la frontière entre les deux est ténue, difficile à cerner et propice au questionnement : Faut-il donner un coup de collier et où faut-il s’arrêter ? C’est aussi le courage d’être pionnier, offrir un nouveau modèle à celui, obsolète, qui s’essouffle, ouvrir les portes pour essuyer les plâtres.»

Son actu ?
«Phenix compte 200 salariés. Il est temps, désormais, de porter le combat de la précarité alimentaire au niveau Européen, sortir de la logique des déchets pour que la seconde vie, la seconde main, devienne la norme, notamment avec Le mouvement impact France. » -Impact : Ensemble changeons l’économie, un réseau d’entrepreneurs et dirigeants qui mettent l’impact écologique et social au de leur entreprise-.

En bref
Jean Moreau, tout comme Jean-Louis Etienne, a su trouver sa place dans la conférence, avec le talent de livrer simplement et sincèrement son cheminement, évoquer ses écueils et le chemin parcouru. L’intérêt général qui le porte s’achemine hors des frontières de l’hexagone pour diffuser ce nouveau paradigme vers l’Europe. Mission ? Militer, certes mais surtout proposer une économie et une société plus partageuse et donc plus juste déjà modélisée en France.   

Marie-Laure Baron et Jérémy Mutchler ont animé et relancé le débat

Le courage
Pour Cynthia Fleury
Cynthia Fleury a été la modératrice qui ouvre le chemin, indique la progression du courage dans le temps et l’espace. Elle a évoqué le phénomène de balancier pour atteindre l’équilibre ; poser les pôles nécessaires de l’homme et de la femme ; mettre les mots justes sur les ressentis et la progression de la conscience ; le sujet singulier s’effaçant face nombre, travaillant à la marge ; transformant la société pour la faire progresser, en conscience.

Le courage dans le temps et l’espace
«Le courage connaît, aux temps antiques, une approche viriliste, une force physique et morale tendant vers l’héroïsme, pour, ensuite se féminiser, tendre vers la tempérance, un équilibre, une voie vers l’intelligence du contexte. C’est aussi préférer la résilience –capacité à surmonter les chocs traumatiques- au pouvoir. Le courage c’est transformer les choses, un outil de régulation, d’organisation qui amène à une éthique collective, à un écosystème.»

Il n’est pas inné
«C’est une valeur, une transmission, un milieu, ce que l’on a reçu des autres comme la confiance en soi et dans le monde. Il y a également un contexte pour activer le courage, un désir de persévérer, un parcours social. Aller de la peur au courage c’est aller de la conscience à la tempérance – modération-. C’est la confiance en soi et dans le monde. Il y a un contexte pour activer le courage, un désir de persévérer, un parcours social. Il y a une tradition, une expérience de la solitude face au nombre, un seuil inaugural de la décision, un courage international de la vie, une conscientisation, une autonomie.»

La conscience des ambivalences
«Plus l’on est aux confins du découragement plus on sera près du courage, prévient la philosophe et analyste. On ne sait pas quand on est courageux mais l’on sait quand on est lâche. Le courage c’est mener des batailles, se protéger soi, ne pas renoncer à ses cohérences, ne pas y laisser sa santé physique et mentale, ne pas s’écarteler, ne pas céder sur ses valeurs, à l’inconfort, à l’incertitude. C’est un moment de reconfiguration des rôles ; un moment d’accélération, le bon moment, un effet de synchronicité après l’incertitude et la sidération. C’est faire face à des ressources affectives, matérielles en présence dans les moments difficiles.»

2022 ?
«2022 est l’année de la conscientisation collective sociale et écologique alors que l’événement pandémique avait été révélé en 1972. Il était référencé, annoncé depuis 50 ans ! Ce qui était théorique est devenu action et a impacté nos vies.»

En bref
Cynthia Fleury est l’auteur de ‘Le soin est humanisme’. « Quand la civilisation n’est pas soin, elle n’est rien. » Paru chez Gallimard, collection tracts, 2019. Elle conduit à une réflexion sur l’hôpital comme institution, sur les pratiques du monde soignant et sur les espaces de formation et d’échanges qui y sont liés, où les humanités doivent prendre racine et promouvoir une vie sociale et politique fondée sur l’attention créatrice de chacun à chacun.

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et “Réseau Entreprendre Rhône-Durance : plus d’entrepreneurs pour plus d’emplois“.

Plus de 360 personnes ont participé aux 5 parcours d’échanges dévolus au partage d’expérience.

Grâce à eux
Les membres du Copil -Comité de pilotage- qui ont organisé ‘Cultive ta boîte’, le débat sur le Courage.

Marie-Laure BARON RH PERFORMANCES Cheffe d’entreprise
Laurence CASTELAIN CHOCOLATERIE CASTELAIN Directrice développement commercial et marketing
Véronique CONSTANTIN CIT FORMATION Cheffe d’entreprise
Laurent DANSET ALIZE BATIMENT Chef d’entreprise
Elisa GRANCHER HORAO Cheffe d’entreprise ; co-fondatrice
Yves LESCONNEC CIC Directeur Vaucluse entreprises CIC
François LLADO TALAYA Chef d’entreprise
Marc-André MERCIER ARROW MANAGEMENT Chef d’entreprise ; co-fondateur
Jean-Marc MIELLE LYCEE AUBANEL Responsable de l’enseignement supérieur classique et en alternance
Emmanuel SERTAIN SHOOT THE MOON Chef d’entreprise
Brigitte BOREL RESEAU ENTREPRENDRE Rhône-Durance Directrice
Jérémy CHABERT RESEAU ENTREPRENDRE Rhône-Durance Chargé de mission en alternance
Carole LELEU RESEAU ENTREPRENDRE Rhône-Durance Chargée de mission

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