24 décembre 2024 |

Ecrit par le 24 décembre 2024

La flambée des prix alimentaires menace la stabilité politique

La guerre en Ukraine a des répercussions immédiates sur les marchés alimentaires, étant donné le rôle des pays impliqués dans les échanges internationaux de produits agricoles essentiels, tels que le blé, l’orge, le maïs ou les huiles végétales.

Comme le montrent les données de la FAO, les prix des produits alimentaires de base suivent une tendance à la hausse depuis 2020, en raison notamment des effets de la pandémie de Covid-19. Mais le conflit actuel perturbe fortement l’approvisionnement mondial et fait grimper les prix à des sommets inédits, dépassant les pics enregistrés au début du printemps arabe en 2011 et lors des émeutes de la faim de 2008 en Afrique, Asie et Amérique latine.

Plusieurs experts s’inquiètent des dommages collatéraux de la guerre en Ukraine, l’explosion des prix agricoles menaçant la sécurité alimentaire et la stabilité politique dans plusieurs régions du globe.

Sur le même sujet : les pays africains qui dépendent du blé russe et ukrainien.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


La flambée des prix alimentaires menace la stabilité politique

Boire une bière peut être très bon marché ou très cher, selon la ville où l’on se trouve quand la soif pour ce breuvage houblonné se fait sentir. Comme le met en évidence notre graphique, rien qu’en Europe, le prix d’une bière peut varier du simple au quadruple.

Les villes scandinaves sont parmi les plus chères du monde. À Oslo, en Norvège, il faut par exemple débourser entre 8 et 9€ pour boire une bière de 0,5L dans un bar ou restaurant. Dans les supermarchés, la note est également plutôt salée, puisqu’une bouteille d’un demi-litre y coûte un peu plus de 3€. Pour comparer avec la ville la plus chère de France, Paris, le prix moyen dans la capitale française est de 6€ dans un débit de boisson et d’un peu moins de 2€ en magasin.

Une soirée au bar revient nettement moins chère à Berlin, où la pinte coûte en moyenne 4€. Mais les prix les plus avantageux se trouvent au Sud et à l’Est du continent. À Madrid, une bière de 0,5L en terrasse revient en moyenne à 4€ et le prix descend même autour de 2€ à Lisbonne et à Prague.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


La flambée des prix alimentaires menace la stabilité politique

Le Réseau entreprendre Rhône-Durance vient de tenir son assemblée générale à la Chartreuse de Villeneuve-lès-Avignon. Outre son bilan annuel, l’association de chefs d’entreprise qui accompagne les entrepreneurs afin de créer ou reprendre une PME, a aussi procédé à l’élection d’un nouveau président. Emmanuel Sertain, PDG de l’agence Shoot the moon, succède ainsi à Marie-Laure Baron, en poste depuis 2015, à la tête de ce réseau regroupant 522 membres en Paca dont 92 pour la section Rhône-Durance.

« Nous sommes là pour venir en aide aux lauréats qui ont des projets de reprise ou de création d’entreprise, explique le nouveau président. Outre le soutien financier, Réseau Entreprendre Rhône-Durance offre un accompagnement individualisé de la part d’entrepreneurs locaux d’expérience. Objectif : valider et accompagner des projets de création ou de reprise qui permettent la création significative d’emplois dans les 3 ans. »

Emmanuel Sertain, nouveau président du Réseau entreprendre Rhône-Durance est aussi vice-président régional et administrateur national au sein de Réseau entreprendre.

Partage d’expérience
S’il n’a pas pu bénéficier personnellement de l’appui du Réseau entreprendre lors de la reprise de son entreprise en 2009 (ndlr : anciennement Longrine), Emmanuel Sertain a rejoint ‘l’aventure’ Rhône-Durance en 2017 car il est convaincu de la nécessité de partager l’expérience des entrepreneurs plus aguerris. « Avec le temps, les chefs d’entreprises sont souvent de plus en plus seul. C’est pour cela que cet accompagnement est particulièrement important », insiste celui dont le premier lauréat qu’il a accompagné était la plateforme de voyage de Saint-Saturnin-lès-Avignon myweekendforyou.com.
« Durant cet accompagnement, nous créons une relation particulière de confiance avec les lauréats, insiste le nouveau président de Réseau entreprendre Rhône-Durance. C’est une chance pour les lauréats mais aussi pour les accompagnants et même pour l’ensemble de notre réseau. »

Présidente depuis 2015, Marie-Laure Baron a dirigé sa dernière AG du réseau Rhône-Durance. © Fabrice Sabre

Un partage qui constitue l’ADN du Réseau puisque les lauréats sont ensuite incités, sans qu’il y ait d’obligation toutefois, à rejoindre les ‘accompagnants’ une fois qu’ils ont développé leur activité afin d’aider les nouvelles générations de lauréats.
Un véritable sacerdoce, puisque, outre le temps consacré, les membres payent également une cotisation de près 1 700€ pour avoir le droit de venir en aide aux néo-entrepreneurs !
Mais le Réseau entreprendre Rhône-Durance c’est aussi des événements afin de faire la promotion de la création d’emplois via l’entreprenariat. Ainsi, le 1er mars dernier, l’association a réuni plus de 650 décideurs économiques locaux au palais des papes pour ‘Cultive ta boîte’, une grande soirée de prestige avec en tête d’affiche Jean-Louis Etienne médecin explorateur ; Cynthia Fleury philosophe et psychanalyste et Jean Moreau président-fondateur de Phénix, entreprise anti-gaspi alimentaire.
Un événement que le réseau Rhône-Durance souhaite pérenniser tous les deux ans : « C’est un bon rythme », explique Emmanuel Sertain, également vice-président régional et administrateur national au sein de Réseau entreprendre.

10 lauréats en 2020, 17 en 2021
Intégrée au réseau national créé en 1986 dans le Nord de la France, la section vauclusienne qui a vu le jour en 2003 avant de se transformer en associations départementales en 2013, couvre aujourd’hui l’ensemble du Vaucluse mais aussi le Nord des Bouches-du-Rhône ainsi qu’une partie du Gard rhodanien.
Dans ce cadre, après avoir accompagné 10 lauréats en 2020, pour un total de prêts d’honneur de 430 000€, Réseau entreprendre Rhône-Durance en a soutenu 17 en 2021. Cela représente 11 entreprises lauréates (ndlr : il peut y avoir plusieurs lauréats pour une entreprise) : 5 créations, 4 reprises et 2 développements pour un montant total de 439 000€ de prêts engagés. De quoi créer et sauvegarder 193 emplois sur le territoire.

Les lauréats 2021 et les accompagnateurs du Réseau entreprendre Rhône-Durance. © Fabrice Sabre

A la découverte des lauréats
Pour cette année, voici la liste des lauréats (également en photo ci-dessus et ci-dessous) :
Eve et Jan Prudik, créateur de Frach, une ‘market place’ généraliste basée à Cavaillon, spécialisée dans les produits fabriqués en France (40 000€ de prêt d’honneur – accompagnateur : Pierre Nicolet du groupe Vincypack).
Benjamin et Benoit Klesse repreneur de la société De La Rosa Industrie, créée en 1972 à Arles. Implantée sur une zone de production de 2 700m², cette menuiserie industrielle fabrique des fenêtres en bois sur mesure et s’est spécialisée dans les produits coupe-feu (50 000€ de prêt d’honneur – accompagnateur : Guy Pons de PDC).
Pierre de Giraud d’Agay, repreneur d’Augier & fils, créée en 1929 à Vaison-la-Romaine. La société est spécialisée dans le négoce et le conditionnement de miel et produits dérivés avec un savoir-faire de qualité unique depuis 4 générations (40 000€ – accompagnateur Bertrand Dufour des Epices Fuchs).
David Jouanin a lui repris l’entreprise La Fenêtre isolante. Créée en 2008, à Avignon, elle est spécialisée dans la fourniture et la pose de menuiseries extérieures pour tout type de fenêtres, portes vitrées, portes de garages, volets, exclusivement pour des travaux de rénovation, en 100% sur-mesure (20 000€ – accompagnateur : Julien Aaron d’Axens-Xerox).
Myriam Dugnas a créé ‘Petit Léon’ début 2020 à Avignon. Un concept store digital, spécialiste des premiers équipements de bébé de 0 à 3ans, 100% ‘eco-friendly’ (30 000€ – accompagnateur : Emmanuel Sertain).
Andréa Pozzo et Mattéo Gachon, créateur à Apt de EEC technologie. Une Start-up qui protège les aînés par la prédiction et la détection des risques via l’intelligence artificielle. Le capteur EEC technologie analyse et détecte les anomalies en temps réel afin de donner l’information au personnel soignant pour prévenir des risques de chutes dans les Ehpad (12 000€ – accompagnateur : Romain Allain-Launay de Blachère Illumination).

Les lauréats 2021.

Lucie Tisserand pour l’Entrepôt, une plateforme de conditionnement de produits alimentaires bio, locaux et zéro déchet. L’Entrepôt va directement chez les producteurs de produits secs dans un rayon de 200km autour d’Avignon avec de grands contenants lavables et réutilisables. Denrées conditionnées ensuite pour épiceries vrac, cantines scolaires, restaurateurs… (15 000€ – accompagnateur : Lionel Dosne de la chocolaterie Castelain).
Régis Briat repreneur de la société Egpa, implantée à Apt depuis 1991 et spécialisée dans la pose et le raccordement de matériel électrique. Il souhaite apporter à la société son expérience du génie climatique et de la gestion du bâtiment afin de diversifier et qualifier l’offre technique d’EGPA (25 000€ – accompagnateur : Guy Pons de PDC).
Marine Daul et Paul Charon, créateur de Omaj : un dépôt-vente en ligne qui décharge le vendeur de la complexité du processus de vente auprès d’un tiers de confiance et offrant à l’acheteur une expérience qui se rapproche du neuf (20 000€ – accompagnateur : Daniel Labails de MDD).
Nina Lausecker et Sebastian Landaeus pour la poursuite du développement de Lökki dans la catégorie ‘Booster’. Lökki, basée à Cavaillon, est créateur et fabricant de boissons fermentées certifiées biologiques et équitables (dont le Kombucha est la première référence). Nina et Sébastian étaient lauréats pour la création en 2015 (40 000€ – Lionel Dosne de la chocolaterie Castelain et François Llado de Talaya).
Alessandra et Etienne de Chezelles de Verre & Transparence en catégorie ‘Ambition’. D’abord lauréats en 2012, puis membres depuis 2015, Etienne et Alessandra sont à nouveau lauréats pour leur société installée à Avignon mais aussi Saint-Etienne et Sainte-Maxime. L’entreprise vauclusienne propose un service global, du bureau d’études à la mise en œuvre de produits verriers, avec une spécialisation ‘piscine en verre’ (accompagnateur : Laurent Danset d’Alizé-Bâtiment, Daniel Labails de MDD et Bruno Paglia de BP Amorçage).


La flambée des prix alimentaires menace la stabilité politique

Les effets de la guerre en Ukraine se font sentir sous bien des aspects. La Russie et l’Ukraine exercent une influence majeure sur l’économie mondiale en raison du rôle qu’elles jouent en tant que principaux fournisseurs d’un certain nombre de matières premières essentielles : des combustibles fossiles aux denrées agricoles, en passant par plusieurs métaux indispensables dans l’industrie.

Comme détaillé dans les dernières « Perspectives économiques de l’OCDE » : « À eux deux, ces pays représentent environ 30 % des exportations mondiales de blé, 15 % des exportations de maïs, 20 % pour les engrais minéraux et le gaz naturel, et 11 % pour le pétrole. De surcroît, les chaînes d’approvisionnement mondiales sont tributaires des exportations russes et ukrainiennes de métaux précieux ».

En conséquence, les prix de bon nombre de ces matières premières ont fortement augmenté depuis le lancement de l’invasion russe, le 24 février 2022. Comme le met en avant notre graphique, c’est le cas notamment du charbon et du blé, dont les prix ont connu une hausse moyenne comprise entre 60 % et 70 % (variation entre le cours moyen de janvier et celui sur la période allant du début de l’invasion russe jusqu’au 1er juin). L’envolée des prix est également importante pour d’autres matières premières stratégiques, comme le gaz et le pétrole (de 25 % à 55 %), mais aussi des métaux comme le nickel et le platine (entre 21 % et 47 %).

Cette flambée généralisée des prix et les perturbations qui pourraient en découler auront des répercutions importantes pour de nombreuses économies, notamment pour les pays émergents et en développement.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


La flambée des prix alimentaires menace la stabilité politique

A l’occasion des 20 ans de l’entreprise avignonnaise Aladdin Concept, spécialisée dans l’abri de piscine, Thibault Tachon, nouveau directeur général depuis plus d’un an, dévoile un nouveau modèle d’abri.

La demande de piscine personnelle a explosé avec le premier confinement en 2020. En 2021, le palier des 3,2 millions a été franchi, selon les chiffres de la Fédération des professionnels de la piscine et du spa (FPP). Parmi ces piscines, on dénombre plus de 1,3 million de piscines enterrées, dont 86 000 construites en 2021. Le Sud-Est de la France étant d’ailleurs l’une des régions avec la plus forte densité de piscine au monde.

Et si le nombre de piscines a augmenté, ce n’est pas le cas de leur taille qui tend à être de plus en plus petite. Côté équipements, les consommateurs en achètent plus, notamment en ce qui concerne les abris.

Présentation d’un nouveau modèle
A l’occasion des 20 ans de l’entreprise avignonnaise basée en Courtine Aladdin Concept, spécialisée dans l’abri de piscine, Thibaut Tachon, nouveau directeur général depuis plus d’un an, a dévoilé un nouveau modèle d’abri : le modèle ‘Ambre’. Un abri télescopique ultra bas au design moderne, équipé de côtés latéraux et d’angles transparents, avec des barres en polycarbonate plus fines que les autres modèles.

L’entreprise avignonnaise réalise en moyenne 300 abris de piscine sur-mesure par an.

Pour rappel, l’entreprise Aladdin, implantée en courtine, est spécialisée dans les abris de piscine télescopiques sans rail au sol. Elle propose des modèles sur mesure à destination des particuliers. Le prix d’un abri unique varie entre 6 000€ et 8 000€ pour les plus petits formats et jusqu’à 50 000€ pour les plus grands. L’entreprise délivre chaque année 300 modèles pour un chiffre d’affaires compris entre 2 et 2,5M€.

Du ‘Made in Provence’
Pour Thibaut Tachon, directeur général d’Aladdin Concept, « le client est la base du travail. Chaque abri est fabriqué intégralement sur mesure dans notre site d’Avignon, à partir de ce que le client veut. Le sur-mesure implique un travail à la main indispensable, qui ne peut pas être effectué par un robot, notamment pour la fabrication des façades. Tous nos abris sont entièrement conçus en aluminium, de la structure à la patte de fixation. Cette fabrication garantit aux clients des finitions robustes et durables. Chaque modèle est réparable, sans limite de temps et peu importe la pièce. »
« L’installation d’un abri garantit une sécurité pour les clients en possession d’enfants, pas besoin d’investir dans l’achat d’une alarme ou d’autres dispositifs, complète Frédéric Marmande, directeur général d’Abridéal, leader français du secteur qui a repris Aladdin l’an dernier (voir dernier paragraphe). Concernant l’entretien, l’abri garantit un bassin propre tout au long de l’année et grâce à l’effet de serre provoqué par l’abri, l’eau de la piscine chauffe naturellement ce qui augmente la température de cinq à six degrés supplémentaires. »
Actuellement, L’entreprise développe son marché du renouvellement en proposant notamment l’installation d’un système de motorisation solaire pour les clients souhaitant automatiser l’ouverture de leur abri.

Thibaut Tachon est le nouveau directeur général d’Aladdin Concept depuis un peu plus d’un an maintenant.

Rachetée par le fondateur et leader de l’abri de piscine
Aladdin Concept est rachetée en 2021 par l’entreprise landaise Abridéal, fondatrice de l’abri de piscine en 1979 et leader sur le marché. Ce rachat marque une nouvelle page pour les 20 ans de la marque : nouveau logo, nouvelle charte graphique, nouvelle politique commerciale… et nouvelle direction avec à sa tête Thibault Tachon.
Aladdin Concept vise, à moyen terme, une production de 500 abris par an. Cette production ferait de l’entreprise avignonnaise l’un des cinq plus grands fabricants d’abris de piscines en France.


La flambée des prix alimentaires menace la stabilité politique

La banque populaire Méditerranée signe son meilleur résultat commercial depuis sa création, résultant de la fusion des entités provençales, corse et azuréenne, en 2016.
« Une fierté », pour Sabine Calba, sa directrice générale, se félicitant de « l’impact sur le territoire que nous couvrons : 3,4 milliards ont été injectés dans l’économie locale ». Dans le détail, un milliard pour les crédits d’équipement des entreprises, 2,1 milliards pour l’immobilier, le reste pour les crédits aux particuliers. Toute cette activité, florissante, rapporte un peu d’argent : 60 millions tout rond.
Elle reflète un renouveau que la banque attendait depuis longtemps, comme le fruit d’une modernisation et d’une augmentation de son périmètre. Mais elle est surtout venue des collaborateurs ayant suivi le mouvement. « Nous étions en bas de tableau il y a quelques années s’agissant de la satisfaction de tous nos clients. Nous sommes désormais sur le podium des Banques de notre groupe au plan national, pour tous les marchés ».

Le visage de la banque a changé
Tous les espoirs sont donc permis, incarnés par un plan adapté à la singularité ​de son territoire méditerranéen, de ses clients et de ses équipes. « Impulsion 2024 » prévoit ainsi d’accélérer la croissance du produit net bancaire (chiffre d’affaire) à PNB à 400 millions d’euros à fin 2024 pour un résultat net de 70 M€ et un coefficient d’exploitation (ratio mesurant la part des gains réalisés par une banque au regard de ses coûts fixes) à 66%. Ce pourcentage – honorable au regard de la moyenne du secteur – indique qu’il faudra sans doute mieux maîtriser les charges d’exploitation avec des collaborateurs « plus efficace et entrepreneurs ». Pour Sabine Alba, « il s’agit bien d’un plan de développement commercial, à l’écoute de nos clientèles en plaçant la satisfaction et l’expérience client au cœur de la relation ».  Mais, à terme, l’objectif suppose un changement plus profond, celui de « revoir nos ‘process’ et notre organisation pour offrir des prestations de service de haute qualité, répondant aux transformations énergétiques, climatiques et sociologiques ».
La banque peut compter sur des collaborateurs dont le profil a changé. Au plan interne, celle-ci met en avant des progrès sur l’égalité professionnelle. « Après de nombreuses années de progression, les femmes composent actuellement 44% de la population des cadres de l’entreprise et l’ambition d’atteindre la parité est toujours d’actualité. Nous avons la volonté de recruter et d’attirer des talents autant parmi les femmes que les hommes. Afin d’y parvenir, nous maintenons un investissement élevé dans l’alternance avec une centaine d’élèves accueillis au sein de nos équipes chaque année. Nous faisons aussi évoluer les formations universitaires vers plus de compétences et nous sommes en mesure de fournir des opportunités d’évolution professionnelles nombreuses et diversifiées afin d’accompagner les évolutions de carrière en lien avec celles que connait actuellement le monde bancaire ».

Trois questions cash
La hausse des taux est-elle une bonne nouvelle pour améliorer encore les résultats de la banque cette année ?
La hausse des taux, qui permettra de sortir de la situation de taux courts négatifs, est une bonne chose. Cependant la violence de la remontée actuelle des taux long terme n’est pas favorable à court terme car l’évolution du taux de production des crédits sera plus lente que celle des taux de refinancement.

Vos crédits aux entreprises et immobilier ont été en recul l’année dernière. Quelle évolution pour le premier semestre 2022 ?
Au début mai 2022, les crédits produits, aux particuliers et aux entreprises ou professionnels, sont en hausse de près de 5% par rapport à 2022.

Vous mentionnez près de 505 000 clients, combien correspondent à des comptes actifs ?
Environ 352 000 clients actifs face aux 505 000 clients, un taux proche de 70%.


La flambée des prix alimentaires menace la stabilité politique

La CPME 84 (Confédération des petites et moyennes entreprises du Vaucluse) propose un petit-déjeuner ‘faire face aux difficultés de recrutement’.

Michel Cavagnara, directeur départemental adjoint DDETS 84, Michel Ciocci, directeur territorial de Pôle Emploi de Vaucluse et Lydia Tordjman, déléguée à l’accompagnement des reconversions professionnelles au ministère du Travail seront en charge de l’animation de cette rencontre.

En savoir plus
La CPME 84 , l’organisation au service des TPE-PME, commerçants et indépendants, la DREETS PACA UD 84 (Ex DIRECCTE) et Pôle Emploi s’associent pour proposer une nouvelle rencontre thématique.
Avec la reprise de l’activité économique à la suite de la sortie de crise du Covid-19, la plupart des secteurs d’activité connaissent des difficultés de recrutement. L’objectif de la rencontre est d’échanger à propos de ces difficultés.

Mardi 14 juin de 8h30 à 10h30, à l’Hôtel Mercure Avignon TGV, 2 rue Mère Térésa à Avignon. Inscription au 04 90 14 90 90 et sur contact@cpme84.com

J.R.


La flambée des prix alimentaires menace la stabilité politique

Créateur de ‘’Un air d’ici’ en 2000, ce quadragénaire juvénile n’arrête pas d’innover. Né à Gigondas, élève de Sciences-Po à Aix-en-Provence, pour améliorer son ordinaire d’étudiant, Franck Bonfils a eu l’idée de lancer les ‘chouchous’ (cacahuètes caramélisées) pour les bistrots. Et ce concept s’épanouira au fil des ans avec les mangues séchées, éclats de pistache, amandes et noisettes grillées, baies de Goji, bananes chips, abricots secs, gingembre confit, noix de coco râpées, lentilles vertes, corail ou blondes, penne au blé complet, crozets au sarrasin, quinoa tricolore. En 2017, il change de nom et passe à ‘Juste bio’.

Un chiffre d’affaires qui explose
Ce spécialiste des fruits secs, graines, légumineuses et arachides explose son chiffre d’affaires qui est passé de 7M€ à 80M€ ces 6 dernières années. Une expansion multipliée par 11 basée sur une tendance forte : la santé, l’alimentation saine et naturelle, le bio. Il développe ses gammes et son sens de l’éthique : moins d’emballage, moins de gaspillage, d’où l’idée du vrac. « Nous avons comme mission d’offrir nos produits au plus grand nombre et de réduire la pollution. Par exemple nous n’utilisons plus d’étiquettes, nous marquons nos cartons d’emballage au laser, donc nous économisons papier, colle, encre et solvant, » explique Franck Bonfils.

Franck Bonfils. ©Monagrid

« Chaque minute, sont vendus 5kg d’amandes. Nous visons à limiter au maximum le plastique, nous avons réduit de 660 tonnes par an son usage dans nos 6 000 points de vente. » Pour faire face à la demande, ce patron visionnaire a fait construire une nouvelle usine à Carpentras, un investissement de 16M€ pour 12 000m2 ultra-fonctionnels et lumineux, conçus par le contractant avignonnais GSE, avec pour tous les salariés une vue imprenable sur le Ventoux.

Plus qu’un engagement : une philosophie
« Nous avons un engagement qualité » ajoute Franck Bonfils au fil de la visite dans cette nouvelle unité de production sortie de terre il y a 2 ans : « Nous contrôlons chaque big bag de matières premières, nous nettoyons et faisons analyser son contenu, nous avons des frigos installés sur des racks qui s’empilent en fonction des besoins ce qui a réduit de 30% notre surface réfrigérante. Après le grillage dans un immense four, l’ensachage se fait dans des contenants biodégradables, compostables et entièrement recyclables, donc zéro déchet. Nous avons aussi banni l’utilisation du scotch, ce qui représente 2 000km d’adhésif en moins par an ».

La société vauclusienne basée à Carpentras dispose d’un nouveau site de production depuis 2 ans.

Leader européen du vrac
Juste bio, leader européen du vrac a signé des partenariats avec les paysans-producteurs pour leur assurer des revenus pérennes, vérifie tous les produits entrants, leur sourcing, leur traçabilité, le process de fabrication étape par étape avec le personnel équipé de charlottes, de gants, de masques, de sur-chaussures dans une ambiance de salle blanche renforcée par la présence de robots. La production est passée de 7 000 tonnes à 28 000 tonnes par an avec 140 références bio désormais proposées en grandes surfaces dans un mobilier adapté.

« La souveraineté alimentaire est désormais un objectif pour tous. »

« Ces derniers mois, notre vie a changé avec les attentats terroristes, le réchauffement climatique, la crise sanitaire, le confinement et maintenant la guerre en Ukraine » explique Franck Bonfils dont l’entreprise vient de faire un don de 14 977€ à l’ONG marseillaise Pure océan engagée dans la protection des mers.

Franck Bonfils remet un chèque de 14 977€ à David Sussmann, président de l’ONG Pure océan, lors d’une conférence de ce dernier pour les collaborateurs de Juste bio.

« Chaque année dans le monde, on ramasse 400 millions de tonnes de déchets et la pandémie a aggravé ce chiffre à cause des masques et des auto-tests. Il faut savoir que 80% de ce qui est rejeté sur terre se retrouve dans les océans… Donc le consommateur aussi a changé, il préfère manger moins mais mieux, il choisit les comportements vertueux, la proximité, les circuits courts, les produits sains. La souveraineté alimentaire est désormais un objectif pour tous. »

Soutenir la transition écologique
C’est ainsi dans cette logique Juste bio vient de nouer un partenariat Alpina Savoie afin de proposer les premières pâtes bio 100% françaises vendues en vrac en GMS. Au total, 5 références sont déjà proposées depuis le mois avril dans 1 000 points de vente dans le cadre de ce partenariat exclusif. Parmi elles, deux références de pâtes complètes (penne complète et torsade complète), plus riches en fibres que les pâtes natures : un choix qui répond aux attentes des consommateurs de ce rayon, particulièrement attentifs aux qualités nutritionnelles des produits. Le crozet au sarrasin bio, produit emblématique du savoir-faire d’Alpina Savoie, rejoint également les trémies de Juste bio, aux côtés de la farfalle et de la torsade nature.

Depuis avril dernier, Juste bio propose, en partenariat avec Alpina Savoie, les premières pâtes bio 100% françaises vendues en vrac en GMS.

« Le prix recommandé des produits permet une juste rémunération des agriculteurs qui cultivent les blés bio français, expliquent les deux PME françaises. Ces blés sont issus de la filière de blés durs bio développée il y a 10 ans par Alpina Savoie avec ses agriculteurs partenaires du Sud de La France. Elle a à cœur de les soutenir dans la pratique de nouveaux modèles agricoles durables et respectueux de la biodiversité avec une juste rémunération grâce à des contrats sécurisants inscrits dans la durée. Aussi, en s’appuyant sur la filière d’agriculteurs partenaires d’Alpina Savoie, les deux entreprises soutiennent directement la transition agro-écologique vers des modèles de culture favorisant le mieux-manger tout en respectant la terre et les hommes qui la cultivent, avec comme mot d’ordre une juste rémunération. »

Franck Bonfils qui a conservé ses réflexes de champion de BMX dans sa jeunesse, continue à foncer, à franchir toutes les bosses, tous les obstacles. Son chiffre d’affaires s’envole et il recrute en permanence dans tous les secteurs de production de son entreprise pour étoffer des effectifs qui s’élèvent à ce jour à 130 collaborateurs.


La flambée des prix alimentaires menace la stabilité politique

Le Fonds monétaire international (FMI) a revu à la baisse ses prévisions de croissance mondiale en 2022 face à l’intensification des pressions inflationnistes. Dans son dernier rapport, le FMI prévoit que l’inflation devrait être la plus élevée dans les économies en développement, où la hausse des prix pourrait atteindre 8,7 % en moyenne cette année. Dans les pays développés, ce chiffre a été évalué à 5,7 %.

Après l’invasion de l’Ukraine par la Russie en février, l’organisation a rehaussé ses prévisions d’inflation de 1,8 points de pourcentage pour les économies développées et de 2,8 points pour celles en développement. Les projections d’inflation étaient donc déjà assez élevées avant même que la guerre en Ukraine ne perturbe l’approvisionnement mondial en énergie et en denrées alimentaires, en raison notamment de l’impact de la pandémie de Covid-19 sur les prix. Comme de nombreux pays en développement connaissent une croissance économique relativement élevée, l’inflation est généralement plus élevée en moyenne dans ce groupe de pays. Mais cela ne signifie pas que l’inflation ne peut pas frapper durement les pays moins industrialisés, notamment si elle survient à un moment où leur économie se retrouve en difficulté.

Les pays qui connaissent des conflits, des bouleversements ou des problèmes socio-économiques majeurs en 2022 devraient connaître des taux d’inflation bien supérieurs à la moyenne mondiale, qui se situe pour le moment à 7,4 %. Parmi eux figurent le Venezuela, le Soudan, le Zimbabwe, la Turquie, le Yémen et l’Argentine, où les prévisions tablent sur des hausses de prix allant de 50 % à 500 %. Près de 80 pays devraient connaître une inflation comprise entre 5 % et 10 % en 2022. Quelque 60 autres, dont la France, devraient pouvoir maintenir l’inflation sous la barre des 5 % en moyenne annuelle.

De Tristan Gaudiaut pour Statista

https://echodumardi.com/tag/economie/page/7/   1/1