23 juillet 2024 |

Ecrit par le 23 juillet 2024

L’évolution des inégalités économiques au 21e siècle

« Prospérité commune », c’est l’un des mots d’ordre de la rentrée politique en Chine. Dans une réunion consacrée à l’économie en août, le président chinois Xi Jinping a appelé à une meilleure redistribution des richesses qui puisse « profiter à tous », promettant notamment un « ajustement » des revenus excessifs et une hausse des revenus les plus modestes. Comme le montre notre graphique, l’essor économique fulgurant de la Chine a fortement creusé les inégalités dans le pays ces dernières décennies.

D’après les données du Credit Suisse, les 1 % des Chinois les plus fortunés détenaient plus de 30 % de la richesse nationale en 2020, contre près de 21 % il y a vingt ans. De manière générale, on constate que les inégalités de revenus sont particulièrement marquées au sein des grandes puissances émergentes, mais la Chine est celle où elles ont le plus augmenté depuis le début du siècle. Parmi les BRICS, c’est toutefois en Russie et au Brésil que les inégalités sont les plus fortes : la tranche des 1 % les plus aisés y détenant la moitié (voire plus) des richesses en 2020.

Dans les économies à haut revenu, les États-Unis figurent parmi les pays les plus inégalitaires, avec plus de 35 % de la richesse nationale captée par les 1 % les plus fortunés. En comparaison, cette part s’élève à 29 % en Allemagne, 22 % en France et environ 18 % au Japon. On remarque aussi que la France et le Japon font partie des pays où le niveau d’inégalités de revenus a baissé par rapport à 2000. Néanmoins, cette tendance concernait essentiellement la décennie 2000-2010 et un retour à la hausse a été observé dans ces deux pays après 2010.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


L’évolution des inégalités économiques au 21e siècle

La sanction sera violente pour ceux qui refusent de contrôler le pass sanitaire. Le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, a déclaré le jeudi 19 août aux restaurateurs qui « ne veulent pas jouer le jeu du pass sanitaire », qu »ils n’auront droit à aucune aide de l’Etat. »

Face au mouvement de « désobéissance civile » de certains gérants de bars, restaurants, discothèques et cinémas, qui refusent de contrôler les passes sanitaires de leurs clients ou installent des terrasses « libres », le gouvernement hausse le ton. En déplacement à Bayonne, Bruno Le Maire tenait à diffuser un message « clair »: les entreprises récalcitrantes se verront couper toutes les aides.

« C’est le contribuable qui finance le fonds de solidarité, alors je ne vois pas comment expliquer au contribuable qu’il va financer des gens qui trichent. » Néanmoins, Bruno Le Maire reconnaît que pour certains secteurs, « l’application du passeport vaccinal peut poser des difficultés », tels que le monde culturel ou les cinémas, « où les chiffres restent inférieurs à ceux attendus ». Mais pas aucun privilège pour les fraudeurs : « Tous les abus, nous les repérons et nous les sanctionnons », a-t-il menacé.

La Région Paca financera des appareils

La Région Provence-Alpes-Côte d’Azur (Paca) va s’engager aux côtés de tous les professionnels des secteurs touchés par ces restrictions, à commencer par les restaurants, cafés, lieux de culture, espaces de loisirs… Pour palier cette difficulté et éviter les fermetures, la Région offrira dès la rentrée un cofinancement pour toute acquisition d’appareils de vérification du passe sanitaire à l’entrée des établissements.

« L’aide de la Région est la bienvenue, se félicite Bernard Marty, président de l’UMIH de Provence-Alpes-Côte d’Azur. Nous voulons avant tout pouvoir garder nos établissements ouverts, et toute initiative qui pourra nous y aider est bonne à prendre. Certains de ces appareils sont également capables d’organiser la désinfection des mains, des objets, et la purification de l’air – on va s’organiser et tout faire pour rester ouverts ! »

L.M.


L’évolution des inégalités économiques au 21e siècle

Avec l’entrée de ManoMano et Younited Credit dans le club des licornes françaises en juillet, la France héberge désormais 18 entreprises tech non cotées en bourse valorisées à plus d’un milliard de dollars. Si l’on compte les startups fondées en France mais qui ont déménagé par la suite, on peut également rajouter Dataiku, délocalisée à New-York en 2016, ainsi qu’Algolia, dont le siège social est basé à San-Francisco depuis 2014.

Comme le met en lumière notre infographie, 2021 est une année déjà très prolifique pour les licornes françaises. Les sept premiers mois de l’année ont ainsi vu émerger neuf représentants, soit autant que la totalité enregistrée au cours de la décennie ayant précédé. Les nouveaux entrants sont : Vestiaire Collective, Alan, Shift Technology, Back Market, ContentSquare, Ledger et Aircall, rejoints récemment par ManoMano et Younited Credit.

Quant aux doyennes des licornes tricolores, elles ont aujourd’hui une vingtaine d’années et sont devenues des entreprises d’envergure internationale. Il s’agit du leader européen du Cloud, OVH, fondé en 1999, et du célèbre site de ventes privées, Veepee (créé en 2001). La plupart des entreprises appartenant à cette liste sont toutefois relativement jeunes : plus de la moitié (11 sur 18) ont été lancées après 2010. Selon un objectif fixé par le gouvernement, la France avait pour ambition d’atteindre le cap des 25 licornes à l’horizon 2025, un objectif qui pourrait être validé bien avant si le rythme actuel se poursuit.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


L’évolution des inégalités économiques au 21e siècle

Le rapport d’ADP ‘People at Work 2021 : l’étude  Workforce View’ réalisée auprès de plus de 32 000 salariés dans 17 pays, dont 1 920 en France, révèle que près d’un salarié français sur trois déclare regarder sa fiche de paie plus attentivement depuis qu’est survenue la crise du Covid-19.

Des salariés plus attentifs que d’autres
Les jeunes de moins de 24 ans font désormais plus attention à leur fiche de paie : 34% déclarent ainsi regarder de plus près leur bulletin en fin de mois. C’est 9 points de plus que leurs aînés de plus de 45 ans (25%). Les salariés du secteur des Loisirs et de l’Hôtellerie eux aussi sont plus attentifs à leur fiche de paie : 4 sur 10 affirment la regarder de plus près depuis la crise. Ces chiffres peuvent s’expliquer par la situation compliquée des salariés de ce secteur fortement impactés par la crise sanitaire et dont beaucoup ont été mis en activité partielle. Il en est de même des salariés du domaine de l’immobilier (42%) et du BTP (37%) qui examinent leur rémunération plus attentivement depuis le début de la pandémie.
C’est le cas également pour les freelances qui font plus attention à leur net à payer par rapport aux salariés qui ont un contrat en CDI (35% vs 27%).

Des bulletins qui contiennent des erreurs
Si les salariés regardent plus attentivement leur net à payer, c’est aussi pour éviter les erreurs que peuvent contenir les bulletins de paie. Pour un tiers des salariés, ces erreurs sont en leur défaveur, puisque 33% déclarent être toujours, souvent ou parfois sous-payés. Un tiers affirme également être payés en retard (30%). Plus de la moitié (52%) des entreprises admet que les réclamations des salariés font partie des manières d’identifier les erreurs de paie.

Prise en main d’outils de gestion des finances
Les salariés ont aussi commencé à utiliser des applications pour faciliter la gestion de leurs finances. Là encore, les jeunes de 18 à 24 ans se détachent de leurs aînés. Près d’un tiers d’entre eux utilisent désormais des outils pour gérer leur budget contre seulement un sur cinq des salariés de plus de 45 ans. La crise a mis en lumière ces Français qui souffrent de difficultés financières. En effet, si ces salariés font de plus en plus attention à leurs finances c’est aussi parce que certains peinent à gérer leur trésorerie entre le jour de la paie et l’échéance de leurs factures. Près d’un jeune sur cinq évoque ainsi cette problématique. Une difficulté partagée également par trois salariés sur dix issus du secteur des Médias et 22% des freelances, intérimaires ou CDD.

«Le bulletin de paie est le premier vecteur de communication entre l’entreprise et le collaborateur.»

« La crise sanitaire a replacé la question de la paie au centre du jeu. Les défis étaient colossaux pour les entreprises entre les ruptures de compétences, l’inflation d’évolutions légales ou les systèmes qui ne fonctionnaient pas à distance… Or, le bulletin de paie est le premier vecteur de communication entre l’entreprise et le collaborateur. En temps normal, la paie est ainsi une évidence ; en cas d’erreur ou de retard, les impacts sur la productivité, la situation financière ou la santé des personnes peuvent être majeurs. Sans parler de l’image de marque de l’entreprise. Il est donc temps de porter un nouveau regard sur la paie. Alors qu’elle n’était considérée que comme un processus chronophage et complexe, la paie doit avant tout être juste en temps et en heure quelles que soient les circonstances. Cela passe par une phase de transformation, par exemple en adoptant des processus numériques pour assurer des gains de temps, d’efficacité et d’agilité. De plus, les technologies déployées par un partenaire comme ADP peuvent aujourd’hui faire bénéficier les entreprises de données et d’analyses précises : la paie peut ainsi devenir un atout stratégique pour les DRH, donc un véritable outil de performance au service de l’entreprise » commente Carlos Fontelas de Carvalho, président d’ADP en France et en Suisse.


L’évolution des inégalités économiques au 21e siècle

Alors que les Jeux Olympiques de 2020 viennent de débuter dans le contexte d’augmentation des cas de Covid-19, le Japon a enregistré en moyenne 3 000 cas par jour cette semaine alors que seuls un peu plus de 20% des Japonais sont complètement vaccinés à ce jour. L’événement devrait désormais se dérouler à huis clos, ce qui représente un coup dur pour le public et les organisateurs après un travail et des investissements massifs. Cette édition des Jeux est hélas de plus en plus impopulaire au Japon et à travers le monde.

Si accueillir les Jeux Olympiques est toujours un honneur pour les pays organisateurs en temps normal et offre des perspectives de retombées économiques, les coûts liés à l’organisation de l’événement sont eux beaucoup moins réjouissants. Les précédentes éditions des JO ont montré qu’un dépassement du budget prévu initialement est presque inévitable et sont quasiment devenu la norme pour les villes hôtes.

Dans le cas de Tokyo, on estime que le report des Jeux d’un an en raison de la pandémie a coûté au Japon 2,8 milliards de dollars, dont les deux tiers ont été payés par des fonds publics. Cela s’ajoute à un projet dont le budget avait déjà été largement dépassé. Lorsque la capitale japonaise a remporté les Jeux olympiques en 2013, le comité de candidature prévoyait une facture finale de 7,3 milliards de dollars. Celle-ci fut revue à la hausse à 12,6 milliards de dollars en décembre 2019 avant le report, puis à 22 milliards de dollars. Selon les journaux financiers Nikkei et Asahi, le coût final de l’organisation des Jeux Olympiques s’élèvera en réalité à 28 milliards de dollars. Si le montant de la facture se confirme, cela ferait des JO d’été de Tokyo les plus chers de l’histoire récente.

Selon Les Echos, le budget révisé des JO de Paris-2024, initialement bâti en 2016, augmentait de 2,5 %, à 4,6 milliards de dollars (3,9 milliards d’euros) en décembre 2020. Cette progression résultait pour l’essentiel d’une légère hausse (71 millions d’euros) de la contribution du Comité olympique international (CIO), laquelle avoisine désormais 1,2 milliard d’euros. Toutefois, une nouvelle revue des risques de surcoûts engendrés par la crise du Covid-19 reste également probable.

De Claire Jenik pour Statista


L’évolution des inégalités économiques au 21e siècle

Amazon, la marque la plus puissante du monde, est devenue encore plus forte avec la pandémie, tout comme la plupart des entreprises du « Big Tech« , telles que Apple, Google ou Facebook. Le géant du e-commerce a réalisé deux fois plus de bénéfices en 2020 qu’en 2019, et a même triplé ses profits au premier trimestre 2021. La hausse du commerce en ligne en raison des restrictions sanitaires et des confinements successifs a permis à Amazon d’augmenter ses ventes, non seulement sur son marché principal, les États-Unis, mais aussi dans le reste du monde.

Notre graphique montre l’évolution de la pénétration de la plateforme de e-commerce dans une sélection de pays, entre 2019, avant le déclenchement de la crise sanitaire, et 2021. D’après l’enquête mondiale menée dans le cadre du Global Consumer Survey, l’utilisation d’Amazon a augmenté au sein de la population de six des onze marchés analysés, alors qu’elle est restée la même pour quatre d’entre eux et que seule la Chine a connu une baisse. Le Mexique a connu la plus forte hausse du taux de pénétration, avec 56 % des consommateurs qui disent avoir réalisé un achat sur Amazon au cours de l’année écoulée, contre 47 % en 2019. La plateforme est particulièrement populaire en Italie, aux États-Unis, en Inde, au Royaume-Uni, en Allemagne et en Espagne, où plus de 80 % des répondants déclarent l’avoir utilisé. En France, le taux de pénétration d’Amazon est resté stable par rapport à 2019 et s’élève toujours à 69 %.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


L’évolution des inégalités économiques au 21e siècle

Dans une décision rendue publique la semaine dernière, l’Autorité de la concurrence a infligé à Google une amende de 500M€ pour le non-respect de ses injonctions à négocier avec les éditeurs et agences de presse au sujet de la rémunération des droits voisins du droit d’auteur. Le gendarme français de la concurrence a par ailleurs ordonné au géant du web de « présenter une offre de rémunération pour les utilisations actuelles de leurs contenus protégés » aux éditeurs et agences de presse, sous peine « de se voir infliger des astreintes pouvant atteindre 900 000€ par jour de retard ».

Il s’agit de la plus lourde amende prononcée par l’Autorité de la concurrence pour non-respect de ses injonctions et de la deuxième plus sévère infligée à une entreprise individuelle en France. L’année dernière, Apple avait reçu une amende record de 1,1 milliard d’euros pour avoir favorisé ses boutiques et certains grossistes au détriment d’autres revendeurs de ses produits. Avant la firme à la pomme, c’est Orange qui détenait la palme de l’amende antitrust la plus lourde jamais reçue. En 2015, l’entreprise télécom avait écopé d’une amende de 350M€ pour abus de position dominante visant à freiner le développement de la concurrence sur le marché de la clientèle entreprises.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


L’évolution des inégalités économiques au 21e siècle

Comme chaque année, la Chambre d’agriculture de Vaucluse ouvre les portes de son vignoble expérimental situé à Piolenc. A l’occasion de ces portes ouvertes, les visiteurs pourront découvrir les différents essais menées sur la vigne à travers différents ateliers. De nouvelles expérimentations 2021 seront présentées comme des démonstrations de robot travaillant le sol ou bien encore de ‘l’agrivoltaïsme dynamique’.

Cette matinée sera aussi le moment d’en apprendre davantage sur les différents essais pour accompagner les agriculteurs vers un mode de production alliant rentabilité, respect de l’environnement, adaptation au changement climatique, protection des cultures et préserve de la typicité des vins de la vallée du Rhône.

Jeudi 29 juillet. 9h à 12h.
Inscription ici avant le mardi 27 juillet.
Retrouvez ici le détail du programme.


L’évolution des inégalités économiques au 21e siècle

Les ministres des finances du G20 ont approuvé samedi 10 juillet le projet de réforme fiscale de taxation des multinationales qui vise à mettre fin aux paradis fiscaux. La proposition a été acceptée par plus de 130 pays et vise à instaurer un taux minimum d’imposition des sociétés à 15 % des bénéfices à l’horizon 2023. Cet accord pourrait ramener 5 à 10 milliards d’euros chaque année dans les caisses de l’Etat français, sur environ 120 milliards d’euros qui échappent aujourd’hui à l’impôt selon les économistes de l’OCDE.

Comme le montre notre graphique basé sur les données de l‘OCDE, une vingtaine de pays et territoires affichent un taux légal d’imposition des sociétés inférieur à 15 % des bénéfices dans le monde. Plusieurs d’entre eux sont notamment situés en Europe, parmi lesquels l’Irlande (12,5 %), le Liechtenstein (12,5 %), la Bulgarie (10 %), la Hongrie (9 %) ou encore les îles Anglo-Normandes de Jersey et Guernesey (0 %).

De Tristan Gaudiaut pour Statista

https://echodumardi.com/tag/economie/page/11/   1/1