25 novembre 2024 |

Ecrit par le 25 novembre 2024

Économie mondiale : quelles perspectives d’ici à 2025 ?

Dans ses dernières prévisions publiées en octobre, le Fonds monétaire international (FMI) s’attend à ce que la croissance économique mondiale reste stable, bien qu’insuffisante à court et à moyen terme selon elle. L’institution financière prévoit une croissance du PIB mondial d’environ 3 % par an en 2024 et en 2025. Si la croissance reste constante à l’échelle mondiale, les dynamiques sous-jacentes révèlent d’importants changements à la fois sectoriels et régionaux. Le FMI a également mis l’accent sur l’incertitude élevée, les tensions géopolitiques, la volatilité des marchés financiers et les élections à venir, qui affectent la stabilité économique.

En ce qui concerne les plus grandes économies de la planète, le FMI a revu à la baisse sa prévision de croissance pour la Chine en 2024, la ramenant à 4,8 % (contre 5 % en juillet), en avertissant que le ralentissement du secteur immobilier risquait de s’aggraver dans le pays. L’organisation internationale table sur une croissance chinoise à 4,5 % l’an prochain. Pour son rival régional, l’Inde, elle a en revanche maintenu ses prévisions inchangées à 7 % de croissance cette année et à 6,5 % en 2025. 

Pour l’économie américaine, le FMI a relevé de 2,6 % à 2,8 % sa prévision de croissance en 2024, principalement en raison d’une consommation plus importante que prévu. En 2025, l’institution table sur une croissance du PIB des États-Unis à 2,2 % (contre 1,9 % en juillet).

En Europe, l’Allemagne devrait enregistrer une croissance nulle en 2024, après avoir connu une légère récession en 2023. L’an prochain, Berlin devrait renouer avec une croissance limitée à 0,8 % d’après le FMI. À l’inverse, l’économie française reste stable, avec une croissance attendue à 1,1 % en 2024 et en 2025 (comme en 2023). Pour le Royaume-Uni, l’organisation est désormais plus optimiste qu’en juillet, puisqu’elle prévoit une hausse du PIB de 1,1 % en 2024 (contre 0,7 % auparavant). En 2025, il est attendu que le PIB britannique augmente de 1,5 %. Enfin, en Russie, le FMI s’attend à ce que l’économie progresse de 3,6 % en 2024 (contre 3,2 % en juillet). Mais l’institution a cependant réduit sa prévision de croissance pour l’an prochain de 1,5 % à 1,3 %, compte tenu des signes d’aggravation des problèmes économiques du pays.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Économie mondiale : quelles perspectives d’ici à 2025 ?

Après la guerre en Ukraine et l’inflation, l’économie mondiale peine à voir le bout du tunnel. Face aux incertitudes géopolitiques cette année, en particulier les craintes d’une escalade du conflit israélo-palestinien au Proche-Orient, le Fonds Monétaire International (FMI) a opté pour la prudence dans ses dernières prévisions publiées en avril. L’institution financière internationale a notamment revu à la baisse ses prévisions de croissance en 2024 pour les trois plus grandes économies européennes : de 1 % à 0,7 % en France, de 0,6 % à 0,5 % au Royaume-Uni et de 0,5 % à 0,2 % en Allemagne.

Pour rappel, après la publication des chiffres du PIB au premier trimestre 2024 en France (+0,2 %), le gouvernement français table lui toujours sur une croissance de 1 % en 2024. Une prévision jugée toutefois irréaliste par certains économistes. De son côté, la Banque de France table par exemple sur une croissance nationale à 0,8 %, soit un chiffre davantage en phase avec les dernières perspectives économiques du FMI.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Économie mondiale : quelles perspectives d’ici à 2025 ?

La pandémie de coronavirus a plongé l’économie mondiale dans la tourmente. Dans ses nouvelles prévisions publiées mardi 1er décembre, l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques) envisage une chute du PIB mondial de 4,2 % et une récession de 7,5 % pour la zone euro en 2020. Parmi les pays qui représentent la plus grande part du PIB mondial, la France fait partie des plus affectés, avec une baisse du produit intérieur brut évaluée à 9,1 % cette année. Mais c’est l’Inde (-9,9 %) et le Royaume-Uni (-11,2 %) qui connaissent le plus fort recul.

La Chine est la seule grande économie à connaître la croissance en 2020, avec une hausse estimée à 1,8 %. L’OCDE s’attend à une reprise économique fragile l’année prochaine et table sur un rebond à 4,2 %, mais ce dernier pourrait être plus fort dans les pays asiatiques qui ont réussi à minimiser la propagation de l’épidémie. Néanmoins, dans de nombreux autres pays, la production économique à la fin de l’année 2021 devrait rester inférieure au niveau de fin 2019.

De Tristan Gaudiaut pour Statista  

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