22 novembre 2024 |

Ecrit par le 22 novembre 2024

Économie mondiale : quelles perspectives d’ici à 2025 ?

Dans ses dernières prévisions publiées en octobre, le Fonds monétaire international (FMI) s’attend à ce que la croissance économique mondiale reste stable, bien qu’insuffisante à court et à moyen terme selon elle. L’institution financière prévoit une croissance du PIB mondial d’environ 3 % par an en 2024 et en 2025. Si la croissance reste constante à l’échelle mondiale, les dynamiques sous-jacentes révèlent d’importants changements à la fois sectoriels et régionaux. Le FMI a également mis l’accent sur l’incertitude élevée, les tensions géopolitiques, la volatilité des marchés financiers et les élections à venir, qui affectent la stabilité économique.

En ce qui concerne les plus grandes économies de la planète, le FMI a revu à la baisse sa prévision de croissance pour la Chine en 2024, la ramenant à 4,8 % (contre 5 % en juillet), en avertissant que le ralentissement du secteur immobilier risquait de s’aggraver dans le pays. L’organisation internationale table sur une croissance chinoise à 4,5 % l’an prochain. Pour son rival régional, l’Inde, elle a en revanche maintenu ses prévisions inchangées à 7 % de croissance cette année et à 6,5 % en 2025. 

Pour l’économie américaine, le FMI a relevé de 2,6 % à 2,8 % sa prévision de croissance en 2024, principalement en raison d’une consommation plus importante que prévu. En 2025, l’institution table sur une croissance du PIB des États-Unis à 2,2 % (contre 1,9 % en juillet).

En Europe, l’Allemagne devrait enregistrer une croissance nulle en 2024, après avoir connu une légère récession en 2023. L’an prochain, Berlin devrait renouer avec une croissance limitée à 0,8 % d’après le FMI. À l’inverse, l’économie française reste stable, avec une croissance attendue à 1,1 % en 2024 et en 2025 (comme en 2023). Pour le Royaume-Uni, l’organisation est désormais plus optimiste qu’en juillet, puisqu’elle prévoit une hausse du PIB de 1,1 % en 2024 (contre 0,7 % auparavant). En 2025, il est attendu que le PIB britannique augmente de 1,5 %. Enfin, en Russie, le FMI s’attend à ce que l’économie progresse de 3,6 % en 2024 (contre 3,2 % en juillet). Mais l’institution a cependant réduit sa prévision de croissance pour l’an prochain de 1,5 % à 1,3 %, compte tenu des signes d’aggravation des problèmes économiques du pays.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Économie mondiale : quelles perspectives d’ici à 2025 ?

Après une première édition en avril dernier, la communauté d’agglomération des Sorgues du Comtat organise la 2ᵉ rencontre du territoire interco-entreprises ‘Parlons éco’ à destination des chefs d’entreprises le mardi 29 octobre au Confidentiel au sein de l’hôtel Novotel Avignon Nord.

Le mardi 29 octobre, la seconde édition de la rencontre ‘Parlons éco’ des Sorgues du Comtat sera sur le thème ‘Entreprendre ensemble : développement et opportunités’. Ce rendez-vous sera l’occasion d’échanger sur divers sujets liés au monde de l’entreprise comme l’écologie, la stratégie, la compétence et la performance.

La soirée sera rythmée par plusieurs temps forts comme un zoom sur une entreprise qui s’installe, à savoir La Bécanerie, installée à Avignon. Son directeur Laurent Henny parlera de son expérience. Cette rencontre laissera aussi la place à un projet phare, la zone de la Marquette à Sorgues, qu’évoquera Philippe De Dapper, directeur général des Sorgues du Comtat. Olivier Orsoni, directeur mobilités des Sorgues du Comtat, Laurent Comtat, vice-président mobilités des Sorgues du Comtat, et Christian Gros, président des Sorgues du Comtat, parlerons de la mobilité intercommunale, notamment du plan vélo, des transports en commun, de BlaBlaCar Daily, et de l’étoile ferroviaire.

Catherine Desbordes, directrice développement économique et attractivité des Sorgues du Comtat, fera ensuite un retour sur la 1ʳᵉ édition de l’événement économique ‘Parlons éco’. Jérôme Mouret, président des Voyages Arnaud, parlera de l’entreprise lors du focus sur une entreprise qui se développe. Enfin, l’invité de la soirée, sera Hervé Lux, directeur des parcs d’attraction Wave Island et Spirou. Il partagera sa vision et ses projets de développement d’entreprise.

Christian Gros, président de l’Agglomération, et Thierry Lagneau, vice-président de l’Agglomération délégué à l’économie, donneront leur conclusion et leurs perspectives. Enfin, la soirée se clôturera par un cocktail et des échanges.

Mardi 29 octobre. 18h30. Le Confidentiel. Hôtel Novotel Avignon Nord. Avenue Louis Pasteur. Sorgues.


Économie mondiale : quelles perspectives d’ici à 2025 ?

Ce lundi 2 septembre, de nombreux lycées et de nombreux élèves de la région PACA ont effectué leur rentrée scolaire 2024. Une date qui signifie également frais économiques pour les parents ou les jeunes étudiants entre les fournitures scolaires, les frais d’inscription et les frais de déplacements en transport en commun. Pour faire face à cette problématique, la Région Sud a décidé de mettre en place plusieurs dispositifs pour faciliter la vie des jeunes et de leurs parents en leur permettant d’économiser 500€ de frais potentiels. 

L’heure de la rentrée scolaire 2024 a enfin sonnée. Ce lundi 2 septembre, 195.000 lycéens ont retrouvé ou découvert leur établissement un peu partout sur la région PACA. Comme chaque année, le mois de septembre est souvent redouté par les parents et leur portefeuille. Achat de nouveau matériel scolaire, de la carte de bus ou de train pour permettre à leurs enfants de se rendre au lycée chaque matin et souvent l’achat du dernier cartable à la mode ou d’une paire de chaussure neuves, l’addition finale peut très rapidement monter encore plus en cette période d’inflation.

Pour aider les familles et les lycéens à faire face à ces coûts substantiels et affronter la rentrée avec plus de sérénité, la Région Sud a mis en place plusieurs dispositifs dès le mois de septembre 2024. 

Le e-PASS Jeunes 80 € pour profiter de la culture et du sport ! Concerts, ciné, livres… les jeunes de 15 à 25 ans ont accès à une multitude d’activités grâce à cette application pratique.Cette rentrée scolaire 2024-2025, une nouveauté fait son apparition : la Carte Jeunes Européenne vous est offerte dès validation de votre e-PASS Jeunes.

 Le PASS ZOU ! EtudesPour se déplacer en bus et en train à volonté pour moins de 8 € par mois, soit 90 € par an. Accessible pour les jeunes de 3 à 25 ans, ce pass est idéal pour effectuer les trajets scolaires du quotidien, mais aussi les déplacements de loisirs, y compris pendant les week-ends et pendant les périodes de vacances scolaires.

 Le Pass Santé JeunesPlus de 300 € pour le remboursement de contraceptif, comme de consultations médicales et de consultations psychologiques, pour les jeunes âgés 15 à 26 ans. 100 € supplémentaires sont accordés aux élèves boursiers pour souscrire à une complémentaire santé avec le Pass Mutuelle la Région Sud met en place la gratuité des protections périodiques pour les lycéennes.

 

Une rentrée sous le signe de l’égalité 

Cette année, la Région Sud s’est également portée volontaire pour mettre en place la mesure du gouvernement sur les « tenues uniques » dans deux lycées de son territoire dont celui de Châteaurenard. Une initiative pensée afin de lutter contre l’harcèlement scolaire et surtout instaurer l’idée d’une égalité totale entre les élèves. Ainsi, la Région Sud a remis ces tenues il y a quelques jours aux élèves des lycées concernés. Ces ensembles comportent 2 sweatshirts et 5 polos (2 manches longues et 3 manches courtes).

D’une valeur de 250 €, il est financé à hauteur de 150 € par la Région Sud et de 100 € par l’Etat afin que les familles ne soient pas impactées financièrement. 

« Bonne rentrée 2024 à nos lycéens ! Merci à l’engagement des professeurs, des agents régionaux des lycées et des proviseurs qui ont préparé avec brio cette rentrée. Pour nos jeunes et leurs parents, 500 € d’économies avec la Région Sud ! Grâce au e-PASS Jeunes, au PASS ZOU! et au Pass Santé Jeunes, ils ont accès à une vie étudiante riche et épanouie. Et ce n’est pas tout ! L’expérimentation de la tenue unique et l’ouverture de la Cité Scolaire Internationale marquent une nouvelle ère pour l’éducation en région Sud. Ensemble, construisons l’avenir de nos jeunes !» a déclaré Renaud Muselier, Président de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, Président délégué de Régions de France.


Économie mondiale : quelles perspectives d’ici à 2025 ?

Selon la dernière enquête de la Banque de France menée auprès de 8 500 entrepreneurs entre le 22 juillet et le 5 août dans la Région Sud, on constate une légère progression en juillet dans le secteur des services marchands (commerce, restauration, tourisme, banques, assurances) et le bâtiment, l’industrie, elle a peu évolué.

Pour août, l’activité attendue est en légère hausse, notamment dans les services, donc le tertiaire, mais en repli dans le bâtiment, notamment de l’intérim. Les carnets de commandes restent clairsemés sauf dans l’aéronautique. Le marché de la construction de logements reste en panne. Les dirigeants d’entreprise se plaignent toujours de leur difficulté à recruter (35% contre 33% en juin).

Le marché de la construction de logements reste en panne.

L’impact des Jeux Olympiques et Paralympiques aurait boosté le PIB de +0,25% et l’emploi salarié est passé de +0,1% au dernier trimestre 2023 à +0,3% en début d’année, donc léger frémissement. Autre point positif, du côté de l’artisanat, en PACA, le nombre de créations d’entreprises a augmenté de +9% l’an dernier, mais le nombre de radiations a fondu de 17% dans ce secteur économique qui représente 33% de l’économie dans la région. 

Mais le chômage en Vaucluse flirte toujours avec la barre des 10% alors que le tertiaire grimpe inexorablement avec la civilisation du temps libre et des loisirs, les demandes en voyages et en sorties des seniors argentés dont l’espérance de vie ne cesse de croître. Ces services représentent plus de 75% de l’activité économique, quand, en 40 ans, la part de l’industrie a été divisée par deux.

le chômage en Vaucluse flirte toujours avec la barre des 10%

Le problème de la France et du Vaucluse en ces temps de farniente estival et de Jeux bientôt Paralympiques, c’est l’incertitude politique, des ministres démissionnaires mais toujours en poste depuis sept semaines, des résultats d’élections effacés, un environnement économique au point mort, faute de visibilité. Espérons qu’on y verra plus clair à la rentrée avec un cap, un horizon. La dynamique est inerte depuis le 9 juin, date des Européennes et de la dissolution-surprise.


Économie mondiale : quelles perspectives d’ici à 2025 ?

Peu de temps après le Royaume-Uni, la France est l’un des premiers pays à avoir connu la Révolution industrielle au début du XIXe siècle. D’abord marquée par l’extraction minière et la métallurgie, l’industrie française s’est développée au sortir de la Seconde Guerre mondiale dans d’autres secteurs clés, comme l’automobile, l’aéronautique et le nucléaire. Depuis les années 1980, la France est cependant entrée dans une phase de désindustrialisation (plus ou moins forte selon les secteurs), liée d’une part à la tertiarisation de son économie, et d’autre part à l’écart de coût de la main-d’œuvre par rapport aux pays en développement, dans un contexte de mondialisation et de délocalisation.

Aujourd’hui, le secteur industriel représente un peu plus de 3 millions d’emplois directs en France, pour plus de 270 milliards d’euros de valeur ajoutée. Même si le poids de l’industrie dans l’économie a été divisé par deux depuis 1970, ce secteur représentait tout de même 17 % du PIB français en 2022 – soit environ le double de la contribution du secteur du voyage et du tourisme (8,5 % du PIB en 2019, avant l’impact du Covid-19). Ce chiffre était identique à celui mesuré au Royaume-Uni, mais restait inférieur à la moyenne de l’UE, qui s’élevait à 23,5 % en 2022, selon les données de la Banque mondiale.

Parmi les nations d’Europe où le secteur industriel pèse le plus lourd dans la performance économique, outre l’Irlande et la Norvège (plus de 40 % du PIB), on retrouve l’Allemagne et la plupart des pays d’Europe centrale et de l’Est. Comme le montre notre carte, au sein de cette région du Vieux Continent, la contribution de l’industrie à la production des richesses nationales varie de 25 % à 30 %. Avec une économie dominée par le secteur financier, c’est au Luxembourg que cette part est la plus faible (environ 10 %).

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Économie mondiale : quelles perspectives d’ici à 2025 ?

D’après les chiffres publiés par l’Insee le 30 avril, le PIB de la France a progressé de 0,2 % au premier trimestre 2024, surpassant ainsi les prévisions de l’institut d’études économiques, qui tablait sur une croissance nulle pour les trois premiers mois de l’année. L’activité économique du pays a été portée par une augmentation de 0,4 % de la consommation des ménages (contre 0,2 % au dernier trimestre 2023) et une reprise des investissements (0,3 % au premier trimestre 2024, contre -0,9 % au trimestre précédent). Le ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, Bruno Le Maire, a salué la nouvelle, ajoutant que cette progression du PIB traduit la « solidité » de l’économie française.

Comme le montre notre infographie, le PIB français a connu une croissance trimestrielle relativement stable entre 2000 et 2020. À l’exception notable de quatre trimestres d’affilée dans le rouge en 2008-2009, au moment de la crise économique mondiale causée par la crise bancaire de l’automne 2008, elle-même consécutive de la crise des subprimes de 2006-2007, le PIB de la France s’est majoritairement maintenu dans le positif au XXIe siècle. La crise sanitaire de 2020 l’avait cependant fortement impacté : il s’était contracté de plus de 13 % au second trimestre 2020, avant de connaitre un fort rebond au trimestre suivant. La croissance française a depuis été en dents de scie, mais elle n’a pas connu de recul depuis le premier trimestre 2022.

De Valentine Fourreau pour Statista


Économie mondiale : quelles perspectives d’ici à 2025 ?

Fin mars, l’Insee a publié les chiffres définitifs, très attendus, du déficit public de la France pour 2023. Et comme redouté, celui-ci est significativement plus élevé que prévu, puisqu’il s’établit à 5,5 % du PIB, dépassant ainsi largement les 4,9 % jusqu’alors prédits par le gouvernement. Comparée à ses voisins européens, la France fait figure de mauvaise élève : le déficit public de la Belgique représentait 4,6 % de son PIB en 2023, celui de l’Allemagne 2,1 %, tandis que l’Irlande, le Portugal et le Danemark ont tous trois enregistré un excédent de 0,9 %, 1,2 % et 2,6 % de leur PIB respectivement l’année dernière. Alors que l’agence de notation Moody’s avait déjà déclaré après la publication de ces chiffres juger « improbable » que la France tienne son objectif de réduire le déficit public à 2,7 % d’ici à 2027, l’agence de notation Fitch a à son tour annoncé le mardi 2 avril estimer que les objectifs de réduction budgétaire français sont « de plus en plus hors de portée ». Fitch avait déjà abaissé la note de la France, qui évalue sa capacité à rembourser sa dette, de AA à AA-, et les deux agences actualiseront de nouveau leur note financière de la France fin avril. Le Ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, a cependant réaffirmé sa détermination quant à son objectif de ramener le déficit public du pays sous la barre des 3 % du PIB d’ici à 2027.

Comme le montre notre infographie, basée sur des données d’Eurostat, si le déficit public de la France a empiré en 2023, il reste bien loin du niveau de 2020, au moment de la crise du Covid-19. Le PIB de la zone euro avait alors diminué de 6,6 %, et celui de la France de 7,9 %, passant de 2,44 billions d’euros en 2019 à 2,32 billions l’année suivante. Les aides substantielles mises en place par le gouvernement pour soutenir les ménages et les entreprises, couplées au ralentissement économique, avaient alors fortement creusé le déficit public français, qui avait atteint 9 % du PIB.

De Valentine Fourreau pour Statista


Économie mondiale : quelles perspectives d’ici à 2025 ?

Selon les chiffres publiés mardi 26 mars par l’Insee, le déficit public de la France pour 2023 s’est élevé à 5,5% du PIB, dépassant ainsi largement la prévision de 4,9% du gouvernement, inscrite en fin d’année dernière dans la loi de finances pour 2024. Dans la foulée, la commission des finances du Sénat a annoncé, mercredi 27 mars, le lancement d’une mission parlementaire sur la dégradation du déficit public et le « défaut d’information du Parlement » sur la situation, afin de « faire la lumière complète sur la dégradation des finances publiques depuis 2023 et son suivi par l’administration et le gouvernement ». L’agence de notation Moody’s a également jugé « improbable » que la France tienne son objectif de réduire le déficit public à 2,7% d’ici à 2027, dans un communiqué publié le même jour. Ce déficit de 154 milliards d’euros fait ainsi monter la dette publique de la France à 110,6% du PIB.

Avec la pandémie de Covid-19 et les mesures déployées pour soutenir l’économie durant la crise, le niveau d’endettement public a considérablement augmenté dans le monde. De nombreuses économies développées affichaient ainsi une dette publique supérieure à 100% de leur produit intérieur brut (PIB) à la fin de l’année 2021. Mais avec le retour de la croissance, la dette publique a en moyenne baissé dans le monde. L’inflation a également joué un rôle dans la diminution du ratio dette/PIB, en gonflant par exemple certaines recettes fiscales.

Comme le montre notre graphique basé sur les données du FMI, en France, le niveau d’endettement public s’élevait environ 113% du PIB en 2021. Il s’élève actuellement à environ 111 % du PIB, soit une diminution de 2 % par rapport à 2021. Les autres grandes économies européennes, comme l’Allemagne, la Belgique, l’Italie et l’Espagne, présentent également une baisse de leur ratio dette/PIB depuis 2021 (de 2% à 11%).

Ailleurs dans le monde, on constate que le ratio dette/PIB a augmenté sur la période étudiée en Chine et aux États-Unis. Malgré une légère diminution depuis 2021, le Japon est l’une des nations les plus endettées de la planète, avec une dette publique qui devrait atteindre 252% de son produit intérieur brut en 2024.


Économie mondiale : quelles perspectives d’ici à 2025 ?

En septembre dernier, l’entreprise pharmaceutique danoise Novo Nordisk a détrôné LVMH en tant que société cotée en bourse la mieux valorisée d’Europe, mettant fin au règne du groupe de luxe français qui durait depuis plus de deux ans. Alors que le cours de l’action LVMH a pâti ces derniers mois des inquiétudes liées aux perspectives économiques en Chine (la clientèle chinoise représentant près du tiers des achats mondiaux de luxe), Novo Nordisk surfe quant à lui sur une vague de demande pour ses médicaments contre le diabète et le surpoids, Ozempic et Wegovy, qui a propulsé ses bénéfices et ses actions à des niveaux record.

Depuis que le laboratoire danois a annoncé en août 2023 qu’une vaste étude avait démontré que le Wegovy présentait également des avantages cardiovasculaires (en plus de son efficacité pour la perte de poids), le prix de ses actions a plus que doublé. Lundi 29 janvier 2024, la capitalisation boursière de Novo Nordisk s’élevait ainsi à 481,6 milliards de dollars, contre 420,4 milliards de dollars pour LVMH. Le top 5 des entreprises les mieux valorisées de l’UE est complété par le fleuron européen des puces électroniques, le néerlandais ASML, avec près de 350 milliards de dollars de capitalisation boursière à la même date, suivi du groupe français de cosmétiques L’Oréal (près de 259 milliards de dollars) et l’entreprise de conseil Accenture (près de 233 milliards).

De Tristan Gaudiaut pour Statista

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