4 décembre 2024 |

Ecrit par le 4 décembre 2024

Une solution écologique pour la réfection de la RD189 entre Cucuron et Cabrières d’Aigues

La route départementale entre Cucuron et Cabrières d’Aigues, représentant un linéaire d’environ cinq kilomètres, a été inscrite au programme pluriannuel de réfection de chaussées. Au vu de son état général dégradé, le Département de Vaucluse a fait le choix d’utiliser un procédé plus respectueux de l’environnement en réduisant fortement la production des émissions de carbone liée au chantier.

Le chantier, qui est en cours, utilise une technique de « retraitement en place » et à froid des matériaux, substituant le bitume par un liant végétal. Les matériaux de la chaussée actuelle sont rabotés sur six centimètres environ, puis réutilisés immédiatement pour réaliser la nouvelle chaussée. Le fait d’utiliser des matériaux déjà sur place permet de diminuer le transport et donc la pollution atmosphérique. Pour la première fois en Vaucluse, les matériaux recyclés sont mélangés in situ à froid avec une émulsion biosourcée de poix, un produit entièrement végétal issue de la sylviculture.

Le coût prévisionnel de l’opération, réalisée par Eiffage Route Mediterranée, s’élève à 530 000 €, entièrement financé par le Département. Pour les besoins du chantier, la RD189 entre Cucuron et Cabrières d’Aigues est fermée à la circulation pendant toute la durée des travaux, c’est-à-dire jusqu’au jeudi 13 juillet. Les accès riverains sont maintenus.

V.A.


Une solution écologique pour la réfection de la RD189 entre Cucuron et Cabrières d’Aigues

A Cavaillon, deux logiques s’affrontent celle de la communauté d’agglomération qui souhaite créer de nouvelles zones d’activités pour soutenir l’activité économique et créer des emplois et de l’autre un collectif regroupant des associations qui s’opposent à la bétonisation et à l’artificialisation des terres agricoles. Deux visions du futur de l’économie et du monde de demain. Qui est dans le vrai ?

C’est l’idée que le développement économique est un facteur de progrès social

A écouter les arguments de chacune des parties elles ont en fait toutes les deux raison. Nous avons ainsi d’un côté, des élus qui souhaitent redonner à cette partie de la Provence un niveau d’activité et de richesse propre à faire reculer le chômage, à faire monter le niveau de vie et à avoir, in fine, d’avantage de moyens pour développer des politiques publiques ambitieuses. C’est l’idée que le développement économique est un facteur de progrès social. C’est ce modèle qui a prévalut depuis la révolution industrielle et surtout ces dernières décennies. On en voit cependant aujourd’hui les limites.

« C’est une folie que de réduire encore les surfaces agricoles »

De l’autre, nous avons des associations regroupant des citoyens très engagés qui considèrent que dans le contexte actuel c’est une folie que de réduire encore les surfaces agricoles. C’est au détriment de la biodiversité, de la perméabilisation des sols, mais aussi du recul des activités agricoles traditionnelles. Avec toutes les conséquences sociales induites. Par ailleurs, ces nouvelles activités développeront immanquablement les émissions de gaz à effet de serre et contribueront au réchauffement climatique. En effet, dans les entreprises pressenties à s’installer dans ces ZAC plusieurs font dans la logistique donc présence et mouvements de nombreux camions.

© Faubourg Promotion / GROUPE IDE

industrielle ou agricole, tel pourrait être au fond résumé la question pour la cité Cavare ? Toujours plus ou toujours mieux ? Tel est le dilemme. C’est une bonne chose que ce débat puisse exister et que les avis puissent s’exprimer et se confronter. C’est le simple jeu de la démocratie. On en a plus que besoin. En définitive ce qui se passe à Cavaillon est un peu au cœur du débat de notre société aujourd’hui. Quel modèle de société voulons-nous ? Cependant il y a urgence à décider.

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ZAC: Zone d’Aménagement Concerté
ZAN : Zéro Artificialisation Nette


Une solution écologique pour la réfection de la RD189 entre Cucuron et Cabrières d’Aigues

Plus de 1 700 défenseurs de l’environnement et des terres ont été tués par des tueurs à gages mandatés par des groupes criminels (ou des gouvernements) entre 2012 et 2021, selon un rapport de l’ONG Global Witness – soit environ un meurtre tous les deux jours pendant dix ans. Comme le met en avant la carte ci-dessus, l’Amérique latine est la zone la plus dangereuse pour les activistes. Au cours de la dernière décennie, plus de deux tiers des attaques enregistrées ont eu lieu dans cette région.

Les pays les plus meurtriers pour les militants écologistes ont été le Brésil (342 meurtres), la Colombie (322), les Philippines (270), le Mexique (154) et le Honduras (117). La recherche a également mis en évidence que les communautés autochtones sont les plus exposées aux violences : elles représentent près de 40 % des victimes, alors qu’elles ne comptent que pour 5 % de la population mondiale.

L’ONG souligne que le contrôle et l’utilisation des terres sont une question centrale dans les pays où les défenseurs de l’environnement sont menacés. Ils ajoutent que les chiffres ne donnent pas une image précise de l’ampleur réelle du problème, en raison de l’absence de presse libre dans plusieurs pays concernés et de l’incapacité de certains gouvernements à enquêter correctement sur ces crimes. « De nombreuses autorités ignorent ou entravent activement les enquêtes sur ces meurtres, souvent en raison de collusions présumées entre des intérêts privés et l’État ».

Ces dernières années, ce sont les conflits liés à l’exploitation minière qui ont été parmi les plus meurtriers. Dans le pays le plus dangereux l’année dernière, le Mexique, « Environ deux tiers des assassinats (54 recensés en 2021) ont été concentrés dans les États d’Oaxaca (sud) et Sonora (nord), tous deux avec d’importants investissement miniers », précise l’ONG.

De Tristan Gaudiaut pour Statista.


Une solution écologique pour la réfection de la RD189 entre Cucuron et Cabrières d’Aigues

Ce mercredi 23 mars aura lieu la 4ème édition de la Fête du printemps et de l’écologie, ouvert à tout public. Un ensemble de représentations qui aura pour but de sensibiliser les visiteurs à plusieurs causes.

Organisé par le conservatoire du Grand Avignon, cet événement mettra en lumière la biodiversité, le féminisme, l’antiracisme, et bien d’autres thèmes. Une célébration qui sera ancrée dans l’actualité puisqu’une étudiante ukrainienne en art dramatique et musiques actuelles clôturera la fête en chantant pour son pays natal.

Pour découvrir le programme, cliquez ici.

Mercredi 23 mars. De 13h30 à 20h30. Amphithéâtre Mozart. Conservatoire à Rayonnement Régional du Grand Avignon. 3 Rue du Général Leclerc. Avignon.

V.A.


Une solution écologique pour la réfection de la RD189 entre Cucuron et Cabrières d’Aigues

Avec la chaleur qui s’installe un peu partout en France, plusieurs appareils risquent de tourner à plein régime dans les foyers, comme le climatiseur ou le réfrigérateur. Grâce à quelques astuces, il est possible d’éviter les mauvaises surprises sur la facture d’électricité, tout en adoptant une consommation éco-responsable. Le comparateur Selectra a ainsi compilé 7 conseils simples à appliquer chez soi.

1 – Privilégier le ventilateur au climatiseur
La consommation électrique d’un climatiseur est jusqu’à 62 fois plus importante que celle d’un ventilateur. Dans l’idéal, en cas de forte chaleur, il vaut ainsi mieux privilégier l’utilisation d’un ventilateur, à la fois plus économique et plus écologique. Cependant, si l’on possède un climatiseur, deux conseils pour en optimiser sa consommation : l’entretenir régulièrement pour éviter que les filtres sales n’engendrent une surconsommation inutile ; placer les blocs de façon stratégique : dans les pièces les plus fréquentées, en hauteur et sans aucun obstacle autour, afin que le froid circule au mieux.

2 – Faire attention à l’usage et à l’entretien du réfrigérateur
Un réfrigérateur consomme presque 400 kWh par an en moyenne, tandis que le congélateur en consomme en moyenne 550 kWh. Pendant l’été, le réfrigérateur et le congélateur tournent à plein régime, il est important de penser à effectuer un entretien périodique qui permettra d’éviter d’utiliser de l’énergie inutilement. En plus de vérifier l’état des joints, il est utile de dégivrer la partie freezer tous les 3 mois pour éviter la création d’une couche de glace. Ce dernier réflexe permet de réduire la consommation d’un appareil combiné (réfrigérateur et congélateur) jusqu’à 30%. 

3 – Minimiser l’usage des luminaires

Pour réduire le coût de la facture d’électricité pendant la saison estivale, il est préférable de profiter de la lumière naturelle, en minimisant l’usage des luminaires. Il est également conseillé d’utiliser des LED pour l’éclairage, qui consomment environ 90% de moins que les lampes halogènes et environ 66% de moins que les lampes fluorescentes. Malgré un coût d’achat plus important, les LED sont ainsi vite rentabilisées, d’autant qu’elles ont une durée de vie bien plus longue que les ampoules classiques.

4 – Eviter d’utiliser le sèche-linge
Profiter du soleil et de la chaleur estivale pour étendre le linge à l’extérieur, évitant ainsi d’utiliser le sèche-linge. C’est une bonne habitude à prendre, car le sèche-linge fait partie des appareils les plus énergivores dans un logement, avec une consommation moyenne de 350 kWh/an. En plus d’importantes économies d’énergie, le linge sèche mieux au soleil : ce séchage naturel permet de garder le linge plus blanc et a un effet assainissant.  

5 – Optimiser l’usage du lave-linge et du lave-vaisselle
Pendant la saison estivale, il est important de limiter la consommation d’eau, compte tenu de la faible pluviométrie : il est donc conseillé de démarrer la machine à laver et le lave-vaisselle uniquement à pleine charge, et réglés sur basse température. Ainsi, pour un lave-linge, un cycle à 40°C permet d’économiser 25% d’énergie par rapport au cycle à 60°C. Les lave-vaisselles les plus récents disposent d’une touche « éco » qui peut réduire jusqu’à 45% les consommations d’électricité selon les modèles. De plus, pour économiser davantage, Selectra suggère d’éviter les options prélavage et séchage : il suffit de laisser sécher la vaisselle ou le linge à l’air naturel.

6 – Ne pas oublier les appareils en veille

Selon l’Ademe, 15 à 50 équipements par foyer sont en veille. Si ceux de dernière génération ont désormais réduit leur consommation, appareils divers et consoles de jeux consomment toujours de l’électricité s’ils restent en veille sur leurs prises. C’est ce que l’on appelle la consommation cachée des appareils. On estime que cette consommation représente environ 10% d’une facture d’électricité en moyenne. Il est recommandé de connecter ces équipements à une prise multiple équipée d’un interrupteur qui, une fois éteinte, coupe complètement l’alimentation de tous les appareils qui y sont attachés. Cette solution est utile et rapide surtout lorsque l’on quitte son domicile tout un week-end ou durant les vacances estivales.

7 – Participer à un achat groupé d’énergie renouvelable
En partenariat avec le WWF France, Selectra a lancé sa seconde édition d’achat groupé d’énergie 100% renouvelable. Le principe : jouer sur la force du nombre pour négocier des tarifs de groupe sur une offre d’électricité et de gaz répondant à des critères de développement durable. Plus les participants seront nombreux, plus la force de négociation sera grande ! Préinscription gratuite et sans engagement sur club.selectra.info/wwffrance

L.M.


Une solution écologique pour la réfection de la RD189 entre Cucuron et Cabrières d’Aigues

Avec la ‘Lub’ambule’ : le parc du Luberon part à la rencontre de ses habitants. La Lub’ambule, qu’est-ce que c’est ? C’est un outil de mobilisation des publics vers le développement durable, une remorque pédagogique d’information et de sensibilisation pour développer l’appropriation du parc par ses habitants.

‘Lub’ pour Luberon et ‘ambule’ pour ambulant, itinérant. Sa forme et sa couleur ont été bio-inspirées par le coquelicot et la garance des teinturiers. La Lub’ambule sera présente sur les temps forts locaux. Elle proposera des animations aux petits comme aux plus grands, de faire découvrir les produits du terroir, de renseigner sur les missions du Parc et d’aider à la compréhension du territoire à l’aide d’une carte didactique. La Lub’ambule est une réalisation du programme ‘Les relais du parc’, soutenu par la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur.

« Parce que nous sommes tous acteurs et visiteurs sur notre propre territoire, la Lub’ambule servira à faire prendre conscience à chacun de l’intérêt de découvrir, comprendre et défendre les richesses du Parc naturel régional du Luberon. Elle sera l’occasion de faire connaissance, d’échanger avec vous, résidents ou visiteurs, acteurs économiques et culturels, qui faites vivre et qui vivez notre territoire, afin de comprendre vos attentes, vos besoins et vos souhaits d’avenir. »

L.M.


Une solution écologique pour la réfection de la RD189 entre Cucuron et Cabrières d’Aigues

Plusieurs associations écologistes manifesteront demain sur le site de Fournès où Amazon souhaite construire un centre de tri de colis de 38 800 m2. Les opposants au géant américain de la vente en ligne entendent planter 1 000 arbres sur ces terres agricoles gardoises en friche afin de protester contre ce projet situé à 4,6 km du Pont du Gard.

A l’appel de nombreuses associations et partis politiques écologistes*, les opposants contre le projet de centre de tri de colis qu’Amazon souhaite implanter à Fournès manifesteront demain à partir de 10h. Jusqu’à 14h, ces derniers ont prévu de planter et semer 1 000 arbres sur ces terres agricoles gardoises en friche situées le long de l’autoroute A9, près de le sortie de Remoulins. Au programme également : prises de parole des représentants des organisations en lutte, pique-nique, chaîne humaine symbolique… Avec cette action, les organisateurs entendent dénoncer la création d’un entrepôt XXL (l’équivalent de 2 stades de France) de 38 800 m2 sur un site de 13,7 hectares se trouvant à moins de 5 kilomètres du Pont du Gard.

3 000 véhicules par jour
Depuis son annonce en 2018, ce projet logistique suscite une véritable levée de bouclier. Plusieurs recours ont été déposés à son encontre et une plainte pour ‘prise illégale d’intérêt’ a même été déposée. Autre sujets d’achoppement : le trafic routier résultant de cette implantation du géant américain de la distribution en ligne. A ce jour, il est évoqué des rotations quotidiennes de l’ordre de 550 poids lourds et 2 500 véhicules légers, 7 jours sur 7 et 24h sur 24. Enfin, outre l’impact environnemental les détracteurs mettent également en avant les conséquences de l’activité d’Amazon sur l’emploi. En effet, si la création de cette plateforme devrait permettre la création de 150 à 200 emplois directs une étude de Mounir Mahjoubi, ex-secrétaire d’Etat au Numérique, estime que pour chaque poste créé par Amazon 2,2 emplois sont détruit dans les commerces de proximité.

*Organisé par Attac France, Les Amis de la Terre France, Anv-Cop21 Montpellier, ADERE, Confédération Paysanne 30, Solidaires 30, Primavera avec le soutien d’Europe Écologie-Les Verts et l’ensemble des partis écologistes (AEI, GE, MDP, CAP 21).


Une solution écologique pour la réfection de la RD189 entre Cucuron et Cabrières d’Aigues

S’inscrivant dans la continuité de son engagement dans la démarche zéro phytosanitaire pour l’ensemble de ses espaces, y compris des cimetières, la Ville d’Avignon vient de signer une convention de 3 ans afin de promouvoir l’éco-pâturage sur son territoire.

Cette gestion raisonnée des lieux végétalisés concerne, dans un premier temps, 13 hectares répartis sur 9 sites. Il s’agit des terrains Richardson, en face du Lidl situé route de Montfavet (22 000 m2), du parc Chico Mendes (44 000 m2 ), de la route touristique de la Barthelasse (15 000 m2), du  chemin de halage (11 800 m2), de la butte anti-bruit de la voie rapide en direction de Carpentras au niveau rond-point Urbain V (10 000 m2), de la parcelle en face au rond-point Gorlier, avenue de la Folie (10 000 m2), du parc de la Cantonne (10 000 m2), du terrain des pompiers SDIS 84 (7 400 m2) et du côté Est du parc du Clos de Massillargues (4 000 m2). Le périmètre de ces terrains communaux et les surfaces concernées pourront être revus chaque année en fonction des besoins.

65 moutons et 10 chèvres

Pour cela, la Ville a fait appel aux 75 bêtes (65 moutons et 10 chèvres) du cheptel de Kévin Cestier. Ce dernier s’engage à faire paître ses animaux sur la période s’étendant du 16 mai au 31 octobre (avec une amplitude de plus ou moins 15 jours en fonction de la météo, la végétation présente ou dans le cadre d’une décision conjointe entre les deux parties). Le berger aura à charge du déplacement et de la surveillance de ses animaux, ainsi que leur bien-être (suivi vétérinaire, eau, nourriture, etc.). De son côté, la collectivité met gracieusement à la disposition de Kévin Cestier les terrains ainsi que l’eau potable sur ceux dotés d’un point de ravitaillement.

12 000 € d’économie

Pour la collectivité, l’initiative n’est pas neutre puisqu’elle devrait permettre à la Ville d’économiser 12 000 € par an. En effet, chaque année l’entretien (tonte/fauche) de près de 100 hectares, en plus des espaces verts classiques, mobilise 8 agents du service du végétal pour assurer des passages toutes les 2 à 4 semaines en fonction des sites.

Avec l’éco-pâturage, ces agents de la Ville, qui malgré le confinement ont mené des opérations de nettoyage des parcs ouverts (Chico Mendes, Colette et Plaine des Sports) et un entretien minimum des nombreux autres espaces verts, pourront pleinement se consacrer à la remise en eau des fontaines, le suivi des installations, les contrôles des aires de jeux, la nourriture des animaux du rocher des Doms et de la Croix de Noves, ainsi que l’arrosage des plantations du centre horticole.

https://echodumardi.com/tag/ecologie/page/3/   1/1