Rencontre sur le studio de L’Echo du Mardi lors de la soirée “ L’Echo des réseaux“ organisée par Aubanel for Business avec Odile Sick-Plantevin, professeure de musique au lycée Aubanel.
22 novembre 2024 |
Ecrit par le 22 novembre 2024
(Vidéo) Odile Sick-Plantevin : “Le lycée Aubanel a la seconde, la première, la terminale et un BTS musique.“
(Vidéo) Odile Sick-Plantevin : “Le lycée Aubanel a la seconde, la première, la terminale et un BTS musique.“
Rencontre sur le studio de L’Echo du Mardi lors de la soirée “ L’Echo des réseaux“ organisée par Aubanel for Business avec Catherine Deman, Présidente du GRETA-CFA Vaucluse.
(Vidéo) Odile Sick-Plantevin : “Le lycée Aubanel a la seconde, la première, la terminale et un BTS musique.“
Rencontre sur le studio de L’Echo du Mardi lors de la soirée “ L’Echo des réseaux“ organisée par Aubanel for Business avec Jean Marc Mielle, Directeur délégué à l’enseignement supérieur du Lycée Aubanel.
(Vidéo) Odile Sick-Plantevin : “Le lycée Aubanel a la seconde, la première, la terminale et un BTS musique.“
Rencontre sur le studio de L’Echo du Mardi lors de la soirée “ L’Echo des réseaux“ organisée par Aubanel for Business avec Christophe Michel, Chef d’établissement du Lycée Aubanel.
(Vidéo) Odile Sick-Plantevin : “Le lycée Aubanel a la seconde, la première, la terminale et un BTS musique.“
Chers lecteurs, comme vous l’imaginez bien le pont Saint-Bénezet restera bien à Avignon et ne sera pas démonté pour être reconstruit sur les rives occitanes du Rhône.
Merci à la grande majorité d’entre vous pour leur retour amusé suite à notre canular du 1er avril. Une tradition qui, un temps délaissée, semble faire son retour dans le monde de la presse et des médias et dont nous sommes d’ardents partisans comme le rappelle notre précédent 1er avril portant sur le mont Ventoux.
Tant pis, à l’inverse, pour les quelques râleurs qui ont pris cette information au premier degré. S’ils se sont sentis visés, c’est qu’il devait y avoir un fond de vérité dans nos propos. Et qu’ils se rassurent, en basculant d’un rythme hebdomadaire papier à une édition 100% numérique début 2021, c’est désormais tous les ans (et non tous les 7 ans) que l’Echo du mardi vous donnera rendez-vous pour son traditionnel canular.
Soyez vigilants face aux ‘fake news’
En attendant, à l’heure des fausses informations circulant en ligne en masse sur les réseaux sociaux et le net notre petite plaisanterie n’a pour seule ambition que de vous rappeler de rester vigilants vis-à-vis des informations auxquelles vous êtes confrontés y compris avec celles provenant de l’Echo du mardi.
Le meilleur pare-feu au ‘fake news’ restant votre intelligence, ne croyez donc pas tout ce que l’on vous dit. Gardez un œil critique sur vos médias, ils n’en seront que meilleurs.
(Vidéo) Odile Sick-Plantevin : “Le lycée Aubanel a la seconde, la première, la terminale et un BTS musique.“
C’était il y a un peu plus de trois ans maintenant. À l’occasion d’une rencontre avec la presse à l’issue de ses premiers mois d’exercice, Bertrand Gaume, préfet de Vaucluse, avait alors fait le point sur ses premiers pas dans notre département suite à sa nomination. Auparavant en poste en Corrèze, ce dernier avait plusieurs fois évoqué son ancienne affectation lors de ce bilan incitant l’un de nos confrères de la presse quotidienne à l’interroger sur les différences entre Corrèze et Vaucluse. « Eh bien, en Corrèze, avait-il répondu après un léger temps de réflexion, il y a des communistes, des gaullistes, des socialistes, des radicaux, mais dès qu’ils sortent du département il n’y a que des Corréziens. Hors de leurs frontières, ils chassent en meute avec pour seul objectif l’intérêt de leur territoire. » En quelques mots, ce serviteur de l’État, particulièrement apprécié des élus vauclusiens (son prédécesseur ayant tout fait pour être singulièrement détesté), venait de tacler – avec la délicatesse qui le caractérise – notre incapacité à jouer collectif.
Il faut dire que dans le département entre le Comtat, le Haut-Vaucluse, l’Enclave, le Ventoux, les Monts de Vaucluse, une cité des papes penchant de plus en plus dans le Gard et les Bouches-du-Rhône et un Sud Luberon aspiré chaque jour davantage par la métropole Aix-Marseille, chacun semble jouer sa propre partition. Une tendance encore renforcée par des frontières administratives de plus en plus en décalage avec la réalité des bassins de vie. Ici donc, pas de meute mais plutôt des loups solitaires se contentant de maintenir une neutralité indifférente avec leurs voisins.
En effet, pourquoi jouer en équipe lorsque l’on dispose d’autant d’atouts en un si petit territoire ?
Les temps changent, mais pas forcément en Vaucluse où l’on se complait à regarder passer les trains, au propre comme au figuré comme avec la gare TGV de Courtine où si peu a été fait depuis plus de 20 ans. Un Vaucluse où, comme un symbole, trois des quatre anciens présidents du Conseil départemental ont été élus au bénéfice de l’âge. Idem pour le dernier président de la CCI. Il ne s’agit pas de faire du jeunisme à tout va, mais il est parfois difficile d’imaginer demain avec les yeux d’hier. Voilà pourquoi, certainement, le Vaucluse figure maintenant au 5e rang des départements les plus pauvres de France. Le gâchis semble immense, à la hauteur du formidable potentiel de ce territoire.
« Un alignement des planètes inédit pour le Vaucluse. »
Malgré tout, tout pourrait changer. Et sans tomber dans un optimisme béat, le Vaucluse pourrait bénéficier d’un alignement des planètes inédit. Ainsi, pour enfin mener cette meute vauclusienne vers le succès, c’est plutôt désormais du côté des louves qu’il faudrait chercher. À commencer par le Département où, pour la première fois, une femme a été élue à la présidence depuis sa création en 1793. L’institution vauclusienne désormais dirigée par Dominique Santoni entend jouer le rôle de locomotive du territoire en fédérant toutes les bonnes volontés locales. Pour cela, elle pourra s’appuyer sur d’autres louves comme Jacqueline Bouyac, présidente de la Cove ainsi que du nouveau parc naturel régional du mont Ventoux, et Cécile Helle, maire d’Avignon dont l’entente avec la nouvelle présidente du Conseil départemental sera déterminante pour pousser le Vaucluse hors les murs. Sans oublier tous ceux qui veulent faire avancer le Vaucluse dans le bon sens.
Avec en 1re ligne, la CCI de Vaucluse qui possède désormais une gouvernance stabilisée, enfin en ordre de bataille pour, on l’espère, accompagner les entrepreneurs dans le développement économique de notre territoire.
Dans cette redynamisation, le Vaucluse doit aussi voir au-delà de ses frontières. Regarder au-delà du Rhône afin d’agglomérer le Gard rhodanien laissé à l’abandon par la région Occitanie. Regarder aussi de l’autre côté de la Durance, vers le Pays d’Arles qui a senti si près le vent du boulet de la fusion forcée avec la métropole marseillaise : il sait que son seul allié, pour conserver son autonomie, ne peut être que le Vaucluse.
Chasser en meute n’est pas une option, c’est une question de survie.
(Vidéo) Odile Sick-Plantevin : “Le lycée Aubanel a la seconde, la première, la terminale et un BTS musique.“
La grande nouveauté, cette année, est la mise en place de forfaits pour les annonces de constitution de sociétés. Attention : ne pas respecter ce nouveau tarif, identique pour toute la France, peut entraîner la nullité de l’annonce !
Les tarifs
Depuis 1er janvier 2021, 8 tarifs différents ont donc été mis en place en fonction de la forme juridique des sociétés constituées (voir tableau ci-dessous). Ces tarifs forfaitaires sont d’application nationale. Le tarif d’une annonce de constitution de société sera donc identique quelle que soit le département d’habilitation (à l’exception de certaines zones de l’Outre-Mer).
Un conseil
Le conseil de l’Echo du mardi qui dispose d’une habilitation numérique : n’hésitez pas à faire figurer des mentions complètes, concernant particulièrement l’objet social. A l’inverse, plus besoin de multiplier les abréviations puisque la longueur de l’annonce n’influe plus sur le prix.
Légifrance
Pour rappel, selon Légifrance, le service public de la diffusion du droit, « le tarif d’insertion d’une annonce judiciaire et légale ne peut faire l’objet d’aucune remise ou ristourne » (article 5 de l’Arrêté du 21 décembre 2012 relatif au tarif annuel et aux modalités de publication des annonces judiciaires et légales – version consolidée au 8 juin 2020). Attention donc, une annonce légale qui ne serait pas payée à son juste prix (celui voulu par le législateur) ne serait donc pas ’légale’ et pourrait entraîner sa nullité. La mise en place d’un forfait va donc faciliter les contrôles en mettant en lumière les mauvaises pratiques du secteur.
Ce que dit la Direction des médias
C’est d’ailleurs pour cela que la DGMIC (Direction générale des médias et des industries culturelles) souhaite la mise en place progressive au fil des années d’une tarification forfaitaire pour les autres catégories d’AJL (Annonces judiciaires et légales).
En attendant, pour le reste des annonces, le tarif de base reste inchangé cette année (4,07€ hors taxe la ligne) en Vaucluse.
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Tarif forfaitaire 2021 des annonces légales de constitution |
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Arrêté du 7 décembre 2020 du ministère de la Culture |
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SA (Société anomyme) |
395 € HT |
SAS (Société par actions simplifiées ) |
197 € HT |
SASU (Société par actions simplifié unipersonnelle) |
141 € HT |
SARL ( Société a responsabilité limitée) |
147 € HT |
SARLU/EURL (Société ou entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée) |
124 € HT |
SNC (Société en nom locatif) |
219 € HT |
SCI (Société civile a objet immobilier) |
189 € HT |
SC (Société civile a objet non immobilier) |
221 € HT |
(Vidéo) Odile Sick-Plantevin : “Le lycée Aubanel a la seconde, la première, la terminale et un BTS musique.“
Isabelle Rimbaud et son époux Stéphane Trachino sont à la tête de l’imprimerie éponyme située à Cavaillon. Ils emploient 14 salariés et ont réalisé un chiffre d’affaires de plus de 1,9M€ fin juin 2019.
«Ma vision de l’Echo du mardi ? Une mine d’informations délivrée par une équipe ancrée dans le local, sur un territoire. Un hebdomadaire force de proposition, qui est aussi un stimulateur- agitateur-révélateur d’économie. L’exercice du journalisme reste corrélé à la nécessité de mettre l’information en perspective, de questionner et de commenter l’information délivrée par son interlocuteur, quel qu’il soit, comme le ferait le lecteur qui apprend l’information et réagit à celle-ci. L’actualité réclame le questionnement et ce qui se passe en coulisse.»
Le passage au numérique
«Le fait de passer de la formule papier au tout numérique ? Smartphones, tablettes, ordinateurs, imprimantes, enceintes, consoles de jeux, téléviseurs, avalanche quotidienne de courriels sont autant de pollutions aussi invisibles qu’insidieuses. En tant qu’imprimeur et lectrice je reste très attachée au papier. Lorsque je dois lire ou relire quelque chose avec attention, je le fais sur ce support. Je ne peux m’extraire de cette forme. On lit toujours mieux sur le papier. Maintenant, ce choix est révélateur d’une autre problématique : celle de la diffusion car imprimer n’a jamais été aussi abordable et écologique que maintenant et met au jour un écueil majeur : la diffusion et surtout l’acheminement d’un document par La Poste dont les tarifs sont très onéreux et peu en cohérence avec ce qui se fait dans d’autres pays.»
Le coût de la diffusion et la distribution plombent l’industrie du papier
«Le coût d’acheminement du courrier a mis et continue de mettre en danger l’industrie du papier et de l’imprimerie. Par ailleurs, si je prends l’exemple de la carte de vœux, celle envoyée par voie numérique devra éviter d’emprunter le tunnel spam –les oubliettes- ou d’être mise à la corbeille sans être lue parce que son destinataire est menacé par l’avalanche quotidienne de mails. A contrario, la carte-papier est assurée d’arriver à son destinataire et d’être lue. L’Echo du mardi sera-t-il aussi lu, bénéficiera-t-il d’autant de clics que de lecture physique ? Je pense que je le découvrirai au fil des ‘post’ délivrés sur les réseaux sociaux pour alimenter le flot quotidien de messages sur le site Internet. J’entends qu’il faut vivre avec son temps et je mesure que le ‘Vaucluse en chiffres’ fait partie de ces supports qui ne peuvent être compulsés sur le net comme on feuillette un magazine au nombre important de pages.»
Transformation
«Je sais aussi que l’Echo du mardi deviendra un trimestriel papier dont le challenge sera d’être acheminé à ses lecteurs par voie postale ce qui aura un coût. Mon actu ? Nous proposons, cette année, des cartes de vœux, des marques-pages, des documents ensemencées appelés ‘papier-fleur’ (growingpaper). Il est artisanal, imprimé par nos soins et conçu à partir de papier recyclé. Cette jolie missive, qui prend la forme que l’on souhaite, est 0% déchet et 100% fleurs. Coquelicots, fleurs des champs, menthe poivrée, Myosotis sortent de terre une fois le papier déposé dans un pot ou dans son jardin, quelques centimètres sous terre, pour peu qu’on prenne le temps d’un arrosage régulier afin de voir pousser des fleurs. Beaucoup de mairies ont choisi de communiquer comme cela cette année : Sorgues, Maubec, Velleron ainsi que de nombreuses entreprises. Et puis il y a cette notion de recevoir un joli courrier qui n’est pas une facture mais une attention personnelle.»
Notre actu
«Nous commençons à mettre un pied dans l’édition, un travail destiné aux entreprises et aux particuliers qui souhaitent formaliser un événement, des écrits sous la forme de livres-objets, nous travaillons également avec des dessinateurs et illustrateurs. Nous accueillons régulièrement des artistes dans l’espace galerie de l’imprimerie comme Stéphanie Pelletrat, sculpteur-plasticienne. L’artiste y propose des œuvres en porcelaine papier et bois jusqu’au 22 février 2021. Comme l’Echo du mardi, notre vocation n’est pas que de noircir des pages. Ainsi, nous soutenons les hommes, les femmes et les initiatives locales en apportant de l’information, en proposant des rendez-vous avec des choses à voir, être un lieu d’échange et de partage.» www.imprimerie-rimbaud.fr
(Vidéo) Odile Sick-Plantevin : “Le lycée Aubanel a la seconde, la première, la terminale et un BTS musique.“
Ecrivain public et plume correctrice de l’Echo du Mardi installée à Aix-en-Provence, Nadège Cordier tisse le lien entre auteurs et lecteurs pour que tout ce qui est écrit dans un journal soit plus agréable et compréhensible. Sans langue de bois.
« Nous vivons une époque où l’on se figure qu’on pense dès qu’on emploie un mot nouveau. On ne sait pas le tiers du quart de mots de la langue française et on va en chercher d’autres dans des modes prétentieuses ». Ce mot d’Alexandre Vialatte va comme un gant à Nadège Cordier, écrivain public (Scrib’Aix) et plume correctrice de l’Echo du Mardi, biffant à l’encre rose la copie des collaborateurs du journal depuis 2018, généralement le lundi après-midi. Un ouvrage de Pénélope car il s’agit de conserver l’intégrité de la langue : orthographe, grammaire, syntaxe, typographie. Et singulièrement la préserver des abus de plus en plus fréquents qui en dénaturent l’usage, se navre-t-elle. « C’est la vie », comme disaient les Américains dans les années 1960. Le cinéma d’Hollywood ponctuait alors ses dialogues de « rendez-vous » galants. La téléréalité française les a remplacés par des « dates » qui supplantent même le bon vieux « rencart » argotique. Bien sûr, les langues ne cessent d’emprunter aux autres, lorsque l’imaginaire des locuteurs est séduit par la grâce d’un mot ou d’une expression étrangère qui semble tout mieux dire que dans notre idiome. « Mais, aujourd’hui, on croit se donner un genre avec des formules ronflantes. En quoi ‘food truck’ est-il plus joli ou plus judicieux que camion-restaurant ? », s’agace Nadège. « Le dernier en date, ‘sourcing’, n’est même pas usité en anglais ! ».
Les modes existent aussi dans la littérature journalistique fainéante qui ne malmène pas que par ses anglicismes. « Pourquoi parle-t-on à tort et à travers de dédicace ? On peut dire d’un stade qu’il est dédié à la mémoire d’un sportif, mais son usage est dévolu, consacré ou réservé à telle ou telle situation. Ce n’est pas la même chose. » Tout ce travail est celui – fut-il public – d’un écrivain, comme le disait Valery : quelqu’un qui ne trouve pas ses mots. Ne les trouvant pas il les cherche. Les cherchant, il trouve mieux. Un exercice bien ardu qui tient parfois de la romance. « Une dame voulant reconquérir un ancien compagnon, vient un jour me voir pour rédiger une lettre d’amour. Sans rien dire de lui, elle me confie seulement sa photo. J’ai dû inventer son récit en me mettant dans sa situation », raconte Nadège. « Le plus difficile a été d’imaginer qu’elle ne m’avait jamais donné la photo », ironise-t-elle. Un gros bouquet de fleurs récompense même parfois ce travail pointilleux qui consiste à exprimer clairement ce qui devrait se concevoir aisément. Un présent qu’une cliente – Nadège traite une centaine de dossiers par an – lui a adressé après avoir gagné un procès grâce à un argumentaire bien écrit. Qu’il s’agisse d’un simple CV, d’un testament, d’une lettre administrative comme d’amour, ou d’une thèse de doctorat de 300 pages, l’écriture arrache aux mots leurs secrets et tisse notre humanité. A condition de ne pas faire trop de fautes de style ou d’orthographe.