22 juillet 2024 |

Ecrit par le 22 juillet 2024

Le campus Isara-Isema évoque les grands enjeux de l’eau en Vaucluse

L’Isema, école de commerce spécialisée sur les secteurs de la Naturalité et l’Isara, école d’Ingénieur en agronomie, innovation, alimentation et environnement, viennent d’accueillir une conférence-débat sur les grands enjeux de l’eau dans le Vaucluse.

« L’eau est une ressource rare, précieuse, menacée et fait partie des enjeux environnementaux du XXIe siècle », expliquent les organisateurs de ce rendez-vous qui vient de se tenir au campus de l’Isema-Isara dans la zone d’agroparc à Avignon.
A partir de ce constat, le groupe Isara-Isema a donc proposé une soirée ‘Afterwork’ destinée à un public de professionnels, de particuliers et d’étudiants concernés par cette thématique.

A cette occasion, Karine Viciana, directrice de la Maison régionale de l’eau Provence-Alpes-Côte d’Azur, a dressé un état des lieux certes préoccupant avec la hausse des températures, le manque de précipitations notamment dans le Sud de la France, les dangers pour la biodiversité aquatique…une réalité anxiogène mais des solutions existent. En s’appuyant sur le 6è rapport du GIEC elle a aussi dressé la liste d’exemples très concrets pour répondre et s’adapter au changement climatique (économiser, recycler, désimperméabiliser…).

Karine Viciana, directrice de la Maison régionale de l’eau Provence-Alpes-Côte d’Azur, Gaëtan Matard, encadrant maraicher au sein de l’association avignonnaise Semailles, et Jean-François Brun, adjoint au directeur au développement de la Société du canal de Provence, sont intervenus durant cette conférence-débat sur les enjeux de l’eau en Vaucluse.

Pour sa part, Gaëtan Matard, encadrant maraicher au sein de l’association avignonnaise Semailles qui fournit des paniers Bio autour de l’agglomération de la cité des papes a témoigné sur les bonnes pratiques agricoles utilisées sur son exploitation en dressant les stratégies possibles pour mieux gérer la ressource en eau en agriculture (optimisation de l’irrigation, paillage, travail du sol…)

Enfin, Jean-François Brun, adjoint au directeur au développement de la Société du canal de Provence a poursuivi sur l’usage de l’eau dans la Région Sud, les infrastructures, l’approvisionnement de la population et les adaptations nécessaires en lien avec le réchauffement climatique.
« Une soirée riche en informations où chacun a pu échanger avec les intervenants, imaginer des solutions au quotidien », se félicite Isara-Isema.

L.G.


Le campus Isara-Isema évoque les grands enjeux de l’eau en Vaucluse

L’Isema, école de commerce spécialisée sur les secteurs de la Naturalité et l’Isara, école d’Ingénieur en agronomie, innovation, alimentation et environnement, organisent un afterwork sur les grands enjeux de l’eau ce jeudi 16 novembre dans leurs locaux avignonnais.

Karine Viciana, directrice de la Maison Régionale de l’Eau de Barjols, Gatien Matard de l’association Semailles, et Jean-François Brun, adjoint au directeur du développement de la société du Canal de Provence, animeront une conférence débat sur l’impact du changement climatique sur la ressource de l’eau. Ils feront un état des lieux des ressources en Vaucluse et sur les territoires les plus vulnérables, et redéfiniront le contexte dans lequel la baisse du niveau de l’eau sur les territoires doit amener à trouver des solutions collectives et individuelles dans la gestion du partage de l’eau. Cette conférence sera suivie d’un moment d’échanges.

Jeudi 16 novembre. De 18h à 20h30. Inscription obligatoire. 105 Rue Pierre Bayle. Avignon.

V.A.


Le campus Isara-Isema évoque les grands enjeux de l’eau en Vaucluse

Ce jeudi 2 novembre, l’organisme vauclusien de formations et conseil IFI organise une conférence ‘Ressources en eau et alimentation durable : comment relever ces défis collectifs pour nos territoires ?’ sur le campus Jean-Henri Fabre de l’Université d’Avignon à destination des collectivités et des élus.

Cette matinée dédiée aux ressources en eau et à l’alimentation durable sera rythmée par une table ronde animée par des experts, mais aussi par des témoignages dévoilant des actions concrètes mises en place pour faire face à ces deux enjeux.

Il y aura aussi de nombreux stands installés, où divers acteurs engagés sur le territoire vauclusien présenteront leurs actions, ou encore leur programme d’accompagnement. L’objectif de cet événement est d’apporter une vision plus claire sur les enjeux cruciaux que sont les ressources en eau et l’alimentation durable, mais aussi d’évoquer des pistes de solutions concrètes au niveau local.

Des experts autour d’une table ronde

L’objectif de la table ronde, qui aura lieu de 9h à 10h30, est de mieux comprendre les enjeux de nos ressources en eau et de notre système alimentaire. Pour ce faire, plusieurs invités viendront partager leur expertise :

Des témoignages

La table ronde sera suivie d’une série de témoignages de 10h45 à 12h30 qui mettra en lumière les initiatives et projets qui fonctionnent, les actions possibles :

  • Gilles Perole, adjoint au maire de Mouans-Sartoux et délégué à l’alimentation, apportera son témoignage sur la mise en place d’une régie agricole pour approvisionner les cantines de la commune en légumes bio.
  • Olivier Bonneaud, directeur de la plateforme Manger Bio en Provence, évoquera les pistes d’approvisionnements données aux cantines des collectivités pour contribuer à l’autonomie alimentaire des territoires.
  • Pauline Ricard, chargée de mission agriculture et alimentation durable au Département de Vaucluse et Christian Mounier, vice-président du Département, président de la commission Agriculture, Eau, Alimentation, parleront des outils innovants utilisés pour les diagnostics en amont de la construction de leur PAT.
  • Frédéric Marchand, ancien sénateur et expert en PAT apportera son témoignage sur la mise en place et l’évaluation des projets alimentaires territoriaux.
  • Naomie Mazzilli et Georges Linares, vice-présidente déléguée à la Transition environnementale et vice président à la Recherche à Avignon Université dévoileront les possibilités de stages dans les collectivités pour travailler sur des projets par les étudiants chercheurs.
  • Zéhor Durand, avocate au Barreau d’Avignon, présentera les conflits liés à la gestion publique de l’eau.
  • Natacha Sire, présidente d’ECO-Lab’ Environnement et Pauline Olivier, chargée de mission éducation à l’environnement chez Semailles, apporteront leurs témoignages sur les actions de sensibilisation à l’environnement qu’elles proposent aux collectivités, écoles et entreprises.

Des stands

Toute la matinée, des stands des acteurs engagés sur le territoire vauclusien seront installés pour informer :

  • ECO Lab’Environnement, accompagnement vers la transition écologique, par l’éducation et la sensibilisation à l’environnement et au développement durable.
  • IFI Formations et Conseil, accompagner les élus dans leur fonction et face aux enjeux de transition écologique et résilience des territoires.
  • Manger bio en Provence, approvisionnement bio, local et équitable pour la restauration collective et commerciale en Provence.
  • Semailles, accompagner des personnes en situation de vulnérabilité vers l’emploi durable grâce à l’exploitation de terres en maraîchage bio et la mise en œuvre d’actions de sensibilisation à l’écologie et au développement durable.
  • Terre de liens, dynamique associative et citoyenne qui permet d’acquérir des terres agricoles, d’installer une nouvelle génération paysanne sur des fermes en agriculture biologique.
  • Agrilocal84, mettre en relation les agriculteurs du département du Vaucluse et la restauration collective pour contribuer à une alimentation saine et au maintien de l’agriculture diversifiée, favorable à la préservation des paysages, la biodiversité, l’attractivité touristique.
  • Volubilis, œuvre à tisser des liens de culture, de connaissances entre les hommes et les territoires d’Europe et de Méditerranée sur les questions de la ville et des paysages contemporains.
  • Les jardins du colibri, assurer la création, la mise en œuvre, la gestion et l’animation de Jardins Partagés, pour le compte de communes bailleurs, écoles, entreprises, maisons de retraites et EHPADs.
  • Civam, mettre en lien les agriculteurs, les ruraux et la société civile pour promouvoir une agriculture plus économe, autonome et solidaire visant à nourrir, préserver et employer dans les territoires.

Jeudi 2 novembre. De 8h45 à 13h30. Inscription gratuite au 09 71 20 97 32. Université d’Avignon – Campus Jean-Henri Fabre. 105 Rue Michel de Montaigne, Montfavet. Avignon.

V.A.


Le campus Isara-Isema évoque les grands enjeux de l’eau en Vaucluse

Quelles perspectives pour le vignoble du futur ? La Chambre d’Agriculture de Vaucluse s’interroge face au changement climatique.

En accueillant la presse, Georgia Lambertin, la présidente de la Chambre d’Agriculture s’est félicitée que la France devance désormais l’Italie comme 1er producteur mondial de vin. Elle a ensuite rappelé le poids de la viticulture dans le département : 2732 exploitations (56% de l’économie et 50% de l’agriculture), 51 152 hectares de vignobles, 5654 emplois équivalents temps plein, 35 coopératives.

« Tout le travail de cette filière s’adapte en permanence au changement climatique comme aux attentes des consommateurs. Et pour évoluer, justement, elle est accompagnée par nombre de partenaires : l’INRAE (Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement), la Région Sud, le département, l’IFV (Institut français du vin), la CNR (Compagnie nationale du Rhône), Inter-Rhône, la Ligue pour les oiseaux et l’Association pour le développement de l’apiculture. »

Un département de rouge, de rosé, de blanc… et de Vert !
L’environnement est particulièrement pris en compte dans le Vaucluse puisque 55% des agriculteurs bio du département sont des viticulteurs (818), il est classé 4e (derrière la Gironde, le Gard et l’Hérault) avec 28,6% de la superficie (15 367 hectares). Sans oublier les 1 340 exploitations classées HVE (Haute valeur environnementale) soit 62,3%.

Un point a été fait sur le millésime 2023 par Joël Choveton-Caillat, président de la Fédération des Caves des Vignerons Coopérateurs de Vaucluse. « Avec un printemps sec, mai et juin particulièrement arrosés, une pluie qui a permis aux grappes de survivre malgré les chaleurs de l’été, ce qui a donné une concentration de couleur et de goût, bref un beau millésime. Mais la récolte des caves coopératives a diminué : 1 150 000hl au lieu de 1 180 000 en 2022, les vendanges se sont étalées de mi-août à fin octobre avec une maturité optimale ».

François Bérud qui s’occupe du Vignoble expérimental de Piolenc a rappelé que pour faire face au changement climatique, des cépages résistants à la chaleur et aux maladies sont testés depuis 1996. Joël Bouscarle, le président de l’Union de coopératives agricoles de vignerons des Côtes du Luberon – Cellier de Marrenon à La Tour d’Aigues ajoute que l’INAO (Insitut national des appellations d’origine) a ouvert la porte à des expérimentations pour des cépages adaptés au changement de climat, les VIFA (Variétés d’intérêt à fin d’adaptation). « Nous travaillons avec des vignerons grecs de Thessalonique et du Mont Olympe qui ont des vendanges plus tardives, même si le sous-sol est comparable aux nôtre et nous mettons nos connaissances en commun pour avancer ensemble ».

Les vignobles de Vaucluse en chiffres
7 crus : Châteauneuf-du-Pape, Gigondas, Vacqueyras, Beaumes-de-Venise, Rasteau, Ventoux, Luberon
3 appellations régionales : Côtes-du-Rhône, Ventoux, Luberon
1 IGP : Vins du Vaucluse

Autre intervention, celle de Michel Brès, en charge de l’épineux dossier de l’eau. « Entre la hausse des températures et des besoins en eau et le déficit en pluie, nous devons réagir, faire plus avec moins. Depuis les Romains, le Vaucluse sait faire. Le Canal de Carpentras, qui date du XIXème siècle, irrigue 69km auxquels s’ajoutent les 725km de canaux à travers le territoire. Grâce au goutte à goutte ou à la micro-aspersion nous ajustons au plus près l’irrigation avec des sondes qui mesurent le taux d’humidité des sols pour le faire avec un maximum de parcimonie et nous avons surtout le projet HPR (Hauts de Provence Rhôdanienne, 150 à 300M€) porté par les départements de Vaucluse et de la Drôme pour assurer une gestion pérenne de l’eau dont les études sont toujours en cours ».

De son côté Pierre Saysset, directeur des Vignerons Indépendant a mis de l’eau dans son vin en évoquant son cycle « Sur 1 milliard 400 millions de Km3 d’eau, il n’y a que 2,5% d’eau douce, soit 35 millions de m3 stockés sous forme de glace. Et cette eau évolue en circuit fermé : évaporation, rosée, brouillard, nuages, pluie et neige voire grêle. Soit elle ruisselle, soit elle s’infiltre dans les nappes phréatiques. Mais 66% de l’eau de pluie qui tombe proviennent des feuilles. C’est la raison pour laquelle certains ont choisi de végétaliser les villes avec des arbres, des jardins, des parcs, mais aussi des tapis végétaux sur les toits des immeubles ».

Emmanuelle Filleron, responsable de l’équipe ‘Climat & environnement’ parlera de la qualité des sols, de la nécessité de la préserver, d’améliorer leur fertilité et de stopper l’érosion dûe aux vents comme aux gros orages. Certains vignerons sèment des plantes, d’autres laissent l’herbe pousser entre deux rangées de cultures pour favoriser un couvert végétal qui protège de la canicule. Enfin, Frédéric Chaudière (Château Pesquié) évoquera l’expérimentation en cours sur le Ventoux, autour de Bédoin où on teste des couverts végétaux qui donnent de la matière organique puis de l’azote qui, à terme, enrichit le sol.

Le courage de la Chambre d’agriculture
Au bout de 2 heures, Georgia Lambertin reprendra la parole pour évoquer « Le courage de la Chambre d’Agriculture et des agriculteurs qui, dans cette période de changement climatique et de crise (déconsommation de vin), prennent des risques pour savoir ce qui marche, le faire savoir avec des formations adaptées à chaque exploitation. Allons-nous vers un tsunami ? » s’interroge-t-elle.

Georgia Lambertin, présidente de la Chambre d’agriculture de Vaucluse.

Elle fait tout pour qu’en janvier, avec l’aide le la Préfète, Violaine Démaret, le ministre de l’agriculture vienne, ici, dans le Vaucluse, constater le efforts des viticulteurs. Lui qui s’est fait ‘dézinguer’ à l’Assemblée nationale lors de la séance de questions au Gouvernement mercredi à propos du glyphosate et de la position mi-chèvre mi-chou de la France (parmi les 27 états membres de la Commission européenne) sur la possible ré-autorisation du glyphosate pendant 10 ans supplémentaires qui fait bondir les défenseurs de l’environnement.


Le campus Isara-Isema évoque les grands enjeux de l’eau en Vaucluse

L’eau est une ressource vitale pour l’humanité et comme le mettent en évidence les chiffres du Water Footprint Network, tous les aliments ne sont pas égaux face à la consommation d’eau. Comme le montrent ces chiffres, qui prennent en compte l’eau de pluie consommée par les plantes, l’arrosage/consommation directe et le volume d’eau polluée durant la production (engrais, pesticides, lavage…), si les produits d’origine animale sont généralement les plus gourmands en eau, d’autres, comme le chocolat, ont aussi une empreinte hydrique élevée. Il faut en effet 15 415 litres d’eau pour produire un kilo de viande de bœuf, et 17 196 litres pour un kilo de chocolat. Toutefois, ces chiffres sont à mettre en perspective avec les niveaux de consommation des denrées alimentaires mentionnées. Ainsi, les Français consomment chaque année environ 23 kg de viande de bœuf par personne, contre un peu plus de 4 kg de chocolat. L’empreinte hydrique d’un gramme de protéine de viande de bœuf est également environ 6 fois plus importante que celle d’un gramme de protéine de légumineuses.

À l’inverse, les fruits et légumes ont en moyenne une empreinte hydrique bien moins élevée. Il faudrait ainsi environ 822 litres d’eau pour produire un kilo de pommes, 237 litres pour un kilo de laitue, et seulement 214 pour un kilo de tomates. Il est également intéressant de noter que d’autres industries, comme par exemple l’industrie textile, ont aussi des empreintes hydriques très élevées : il faut ainsi environ 8 000 litres d’eau pour fabriquer un jean.

Valentine Fourreau pour Statista


Le campus Isara-Isema évoque les grands enjeux de l’eau en Vaucluse

La nouvelle station d’épuration du Mont Serein vient d’être inaugurée. Elle a été créée suite à une mise en demeure émise par les services de l’Etat en 2019. Les chalets de la station étaient en assainissement autonome et les rejets des fosses septiques étaient collectés dans un réseau qui s’évacuait sans traitement au niveau du Grand Vallat du Rieu Froid.

La nouvelle station d’épuration du Mont Serein, répondant aux normes environnementales, a une capacité équivalente à 200 habitants. Une vingtaine de chalets pourront s’y raccorder. Le tourisme impliquant des variations de débit et de charge, il est prévu une infiltration de l’eau traitée jusqu’à 15m³/h de débit. Au-delà de ce débit, l’eau traitée sera évacuée par pompage vers le Grand Vallat. Le traitement est composé d’un dégrillage, d’un décanteur/digesteur, d’un biodisque et d’un lit d’infiltration de l’eau traitée.

Les travaux, dont le coût s’est élevé à 850 000€, ont été réalisés dans le respect de l’environnement, afin de ne pas perturber perturber la vipère d’Orsini et le Sphynx de l’Epilobe qui sont deux espèces protégées et présentes au Mont Serein. Le personnel du chantier a été hébergé sur place afin de limiter l’impact environnemental et l’empreinte carbone.

Pour l’inauguration, les élèves des classes de l’école de Beaumont-du-Ventoux ont pu visiter la station d’épuration pour comprendre son fonctionnement et mieux appréhender le contexte environnemental et les mesures particulières mises en place durant ces travaux. Les enfants ont également participé à la plantation d’essences locales en compensation des travaux effectués. Le Syndicat Rhône Ventoux s’engage à sensibiliser les jeunes à la connaissance des enjeux de l’eau et à la préservation de l’environnement.

V.A.


Le campus Isara-Isema évoque les grands enjeux de l’eau en Vaucluse

L’eau potable ne peut pas être plus chère pour les 23 980 maisons résidences secondaires de Vaucluse.

Par une réponse ministérielle du 31 août dernier, le Gouvernement rappelle qu’il n’est pas possible pour les Communes de prévoir un tarif spécifique pour les résidents non permanents sur leur territoire.

En effet, l’article L. 2224-12-4 du Code général des collectivités territoriales (CGCT) détermine les paramètres qui peuvent être déterminés par la collectivité pour fixer les tarifs :

« toute facture d’eau comprend un montant calculé en fonction du volume réellement consommé par l’abonnéet peut, en outre, comprendre un montant calculé indépendamment de ce volume en fonction des charges fixes du service et des caractéristiques du branchement, notamment du nombre de logements desservis »

Pas de différenciation entre résidents permanents et vacanciers
Le Conseil d’Etat a refusé l’application de telles différenciation de tarifs entre résidents permanents et vacanciers dès lors qu’elles « ne trouvent leur justification ni dans la différence de situation existant entre ces deux catégories d’usagers ni dans aucune nécessité d’intérêt général en rapport avec les conditions d’exploitation du service ».
Les discriminations tarifaires entre usagers permanents et non permanents sont ainsi contraires au principe d’égalité entre les usagers au respect duquel est tenu un service public.
En revanche, afin de tenir compte des risques de pénurie, les Communes dans lesquelles l’équilibre entre la ressource et la consommation d’eau est menacé de façon saisonnière sont autorisées à adopter des tarifs différents selon les périodes de l’année.
(L. 2224-12-4 IV du CGCT)

Tarification de l’eau potable pour les résidences secondaires (senat.fr)

Maître Solène Arguillat


Le campus Isara-Isema évoque les grands enjeux de l’eau en Vaucluse

La première édition du festival Émergences en septembre 2022 était en lien avec la commémoration des 20 ans des inondations tragiques qui avaient frappé le Gard et la commune d’Aramon. Fort d’un bilan positif de plus de 2000 visiteurs et des retours enthousiastes du public, de la presse et des artistes, une deuxième édition est programmée du vendredi 8 au dimanche 10 septembre prochains.

L’Eau, à l’honneur pendant 3 jours pour se souvenir, alerter, émerveiller et se rencontrer

Une programmation éclectique : musicale inspirée par l’eau, éclectique et curieuse, avec des artistes de notoriété nationale, régionale, des débats, tables rondes, conférences, balades pour donner la parole aux différents acteurs de la vie civile sur les problématiques liées à l’eau dans leur vie quotidienne et sur leur territoire, un parcours artistique « Code Source » inspiré par le Rhône et la culture du risque.

Un festival éco-responsable

À noter que ce festival est lauréat 2023 du Prix de l’Inspiration en Économie Sociale et Solidaire de la Fondation Crédit Coopératif. Il est labellisé ‘Événements Détonnants en Occitanie’ pour son engagement dans l’éco-responsabilité et la transition écologique.

Le programme du week-end

Vendredi 8 septembre
Dès 9h, l’équipe de bénévoles accueillera le public ou les scolaires dans la Petite Halle sur le Planet. Place Ledru Rollin, Aramon. Des créations collectives réalisées en extérieur avec une classe du collège Henri Pitot d’Aramon seront exposées pendant le festival aux côtés des œuvres de Cyril Hatt « Les Résurgents ». 9h à 12h. Parking jardin d’enfants. Avenue Jean Moulin.
En fin d’après-midi, plateau Radio avec l’enregistrement en public de l’émission Les Papes du Pop / Raje Radio. Spéciale « Que d’Eau ! que d’Eau ! » 18h30. Le Planet. Place Ledru Rollin.
La journée se terminera avec le concert du Belmondo Quintet avec un répertoire sur mesure inspiré par l’Eau, allant de classiques revisités, à John Coltrane en passant par Fauré, Debussy, et leurs propres compositions. La première partie sera assurée par le chanteur Laurent Benitha avec son nouvel album « Déluge ». 21h. 21 et 28€. Château d’Aramon. Entrée Porte de Béhaigue, 34 Boulevard Gambetta.

Samedi 9 Septembre
Balade à vélo « Du quai d’Aramon à la digue du Rhône ». 9h. Gratuit sur réservation. Proposée par Gard’OVélO.
La Marche Inouïe de Stephane Marin : une marche d’écoute pour re-découvrir Aramon par les oreilles, une immersion dans les sons du Rhône et de son environnement. 10h30, 14h30 et 16h30.
Sur le plateau Radio Le Planet. Pour échanger sur la fabrique d’une culture du risque inondation sur un territoire à partir de l’expérience artistique Code Source. Animée par Bipolar. Invités : élus, habitants, gestionnaires, acteurs culturels, artistes… 11h.
Atelier Réparation vélo éphémère : une petite réparation à faire, un pneu crevé, des freins fatigués… Profitez des conseils et des outils des réparateurs volontaires de l’association Gard’O’VélO. 13h30 à 15h30.
Table ronde : Conférence l’Eau, ses enjeux, les bonnes pratiques. Rencontre avec Eric Servat, directeur du centre de l’Eau UNESCO, médiation Michel Flandrin. 14h30. Le Planet. Gratuit.
Spectacle de cirque de Rue : Clowns-acrobates-musiciennes. 16h30. De 1 à 5 €. Pelouse Eugène Lacroix. Avenue Jean Moulin. Aramon.
Concert quatuor Æsthesis : De Monteverdi à John Cage jusqu’aux compositeurs contemporains. 18h. 11 et 15€. Eglise Saint Pancrace. 8 Place de l’Eglise.
Concert. Accordzéâm “La Truite” (Schubert, Musique, Humour). Succès Avignon Off. 21h. 21 et 28€. Château d’Aramon. Entrée Porte de Béhaigue, 34 Boulevard Gambetta.
Ciné-concert plein air : une immersion dans le Rhône, sonore et visuelle proposée par Cyril Laucournet et Julie Rousse. Pelouse Eugène Lacroix. Avenue Jean Moulin.

Dimanche 10 septembre
Le risque inondation sous tous les angles : une balade au cœur d’Aramon par EPTB Gardons. 9h.
Départ des Vélo Bus depuis Comps V1 / Vallabrégues V2 / Barbentane V3. Rejoignez en vélo Aramon pour une journée de convivialité et de réjouissances. Déplacements encadrés par l’Association GardOvélO. 9h30.
Partez à la découverte de la vie des Paluns : une heure de promenade écologique commentée. 10h. Zone Humide des Paluns. Avenue de Verdun.
Chants traditionnels provençaux avec Manu Théron & Damien Toumi. Un parcours musical du fleuve à la mer et de la mer à l’océan. 11h30. Gratuit. Zone Humide des Paluns. Avenue de Verdun.
Table Ronde Entre Rhône et Gardons : Inondation, ressource en eau et changement climatique. 14h30. Le Planet. Place Ledru Rollin.
Chants gnawa du Maroc. Asmâa Hamzaoui & Bnat Timbuktu. 16h. Gratuit. Zone Humide des Paluns. Avenue de Verdun.
Concert « Retour aux sources gitanes » avec Titi Robin et Roberto Saadna. 18h. 21 et 28€. Château d’Aramon. Entrée Porte de Béhaigue, 34 Boulevard Gambetta.

Du 8 au 10 septembre 2023. Pass 4 concerts. 60€. Les animations, balades, rencontres, débats, sont gratuits et ouverts à tous. La réservation est conseillée pour : balades sonores, balades vélo en groupes restreints. 06 19 72 96 43. contact@emergencesfestival.fr

Édition de 2022.

Le campus Isara-Isema évoque les grands enjeux de l’eau en Vaucluse

Dans le cadre la mise en œuvre du « Plan Eau » annoncé par le Président de la République le 30 mars dernier, 50 sites industriels à forts enjeux eau vont bénéficier d’un dispositif d’accompagnement pour une gestion plus sobre de l’eau, dont Eurenco, à Sorgues, et le site de Seqens à Aramon.

Les projections scientifiques indiquent jusqu’à -70% des débits des cours d’eau en été dans certains territoires dans les prochaines années, ainsi qu’une intensification des épisodes de sécheresse. Avec le Plan Eau, Emmanuel Macron a annoncé un objectif de réduction de 10% des prélèvements en eau d’ici 2030. Pour ce faire, le gouvernement s’appuie à la fois sur la mobilisation des principales filières économiques et sur l’accompagnement des plus gros consommateurs d’eau dans la réduction de leur empreinte.

Si l’eau représente un enjeu essentiel de performance économique et environnementale pour l’industrie, celle-ci a tout de même baissé de 17% ses prélèvements en eau grâce à l’adaptation de ses outils productifs depuis 2018. Mais le gouvernement souhaite viser plus loin avec notamment un dispositif d’accompagnement ciblé de 50 sites industriels à forts enjeux eau.

Les premiers sites industriels sélectionnés

Afin de choisir les sites industriels qui pourront bénéficier d’un accompagnement pour une gestion plus sobre de l’eau, le gouvernement a pris en compte trois critères : les plus consommateurs en eau, situés dans des zones en tension hydrique, et qui ont un potentiel important de réduction de leurs consommations. Cet accompagnement permettra d’approfondir le diagnostic sur leurs besoins en eau, d’identifier les leviers d’amélioration et de mettre en œuvre des optimisations pour une meilleure sobriété hydrique, avec un possible appui financier des Agences de l’eau.

À ce jour, 12 sites industriels ont été choisis pour être accompagnés, dont Eurenco, fabricant d’explosifs et d’additifs pour carburants destinés aux marchés civils et de la défense à Sorgues, et le site d’Aramon du groupe pharmaceutique Seqens.

V.A.

https://echodumardi.com/tag/eau/page/2/   1/1